L’élection présidentielle soulève des questions stratégiques au sein du camp d’Ousmane Sonko. Après la décision du Conseil constitutionnel d’écarter Ousmane Sonko de la course, Bassirou Diomaye Faye est désigné candidat pour représenter ses alliés. Cette situation pourrait entraîner une dispersion des voix parmi les partisans […]
ACTUALITE POLITIQUEL’affaire est sur toutes les lèvres à la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) ex SERAS. Ce lundi matin vers les coups de 7 heures, un homme répondant au nom de A. Diaw a été égorgé par son collègue de travail. Selon une […]
ACTUALITE SOCIETEAliou Cissé, qui souffrait de maux de ventre après la victoire du Sénégal contre le Cameroun, se porte bien. C’est du moins ce que le technicien sénégalais lui-même a affirmé en conférence de presse de veille de match contre la Guinée. ‘‘Je me sens très […]
ACTUALITE SPORTSAma Baldé devait affronter Modou Lô le 13 mars dernier. Le combat est renvoyé sine die à cause de la blessure de ce dernier, annoncée à deux semaines de l’événement. Depuis que le CNG l’a libéré de son contrat pour ce combat royal, le Pikinois […]
ACTUALITE SPORTSAma Baldé devait affronter Modou Lô le 13 mars dernier. Le combat est renvoyé sine die à cause de la blessure de ce dernier, annoncée à deux semaines de l’événement.
Depuis que le CNG l’a libéré de son contrat pour ce combat royal, le Pikinois est à la recherche d’un nouvel adversaire. Il vise Lac de Guiers, mais rien n’est encore calé.
Dans tous les cas, il faudra casquer fort pour enrôler le fils de Falaye Baldé. Car, à l’en croire, le promoteur Luc Nicolaï avait cassé sa tirelire pour le convaincre d’affronter le Parcellois.
«On m’a payé 100 millions de francs CFA pour le combat contre Modou Lô, a révélé Ama Baldé pour Les Arènes, repris ce jeudi par Record. J’ai reçu une avance sur cachet de 50 millions.»
La distribution de l’électricité revient progressivement. Mais la Senelec et la Sar sont en train de mener des investigations sur ce mauvais fioul. En attendant les interrogations se multiplient. Le quotidien Bés-Bi livre quelques confidences sur cette affaire dans sa livraison de ce jeudi. Après […]
ACTUALITE SOCIETELa distribution de l’électricité revient progressivement. Mais la Senelec et la Sar sont en train de mener des investigations sur ce mauvais fioul. En attendant les interrogations se multiplient. Le quotidien Bés-Bi livre quelques confidences sur cette affaire dans sa livraison de ce jeudi.
Après quelques jours de coupures intempestives d’électricité, la situation revient petit à petit à la normale. La Senelec ne communique pas encore, officiellement, sur la « qualité du combustible reçu ». Bés-Bii a appris, que c’est le cas avec « la centrale Contour Global d’une capacité de 85 Mw ».
Les techniciens tentent de rétablir également celle de « Tobène Power d’une capacité, elle, de 105 Mw ». Ça, c’est le côté solution.
Mais il y a aussi les investigations que les autorités de la Senelec et de la Société africaine de raffinage (Sar), son fournisseur, sont en train de mener pour déterminer les circonstances de la livraison de ce fioul de mauvaise qualité.
Si les choses reviennent à la normale, c’est parce que depuis lundi, la Senelec, qui a reçu du « fioul lourd », dit-on, tente de « fluidifier un peu le liquide en le mélangeant avec d’autres produits » pour les adapter aux machines des centrales Contour Global et Tobène Power.
C’est que, selon des techniciens de la distribution de l’électricité qui ont accepté de fournir des éclairages sur la situation, les deux centrales, qui sont des privés, sont « très sensibles » dans l’utilisation des produits. « Si la situation se rétablit, c’est parce que des corrections ont été faites à ce niveau », ajoute une autre source.
D’ailleurs, Bés-Bi a appris que c’est une question qui a été à l’ordre du jour de la réunion d’hier du Comité national des hydrocarbures (Cnh) qui se tient tous les mercredis.
Que d’interrogations ! Comment cela a pu arriver ? Le produit a-t-il fait l’objet d’analyse avant déchargement ? Pourquoi a-t-on pris le risque de mettre un fioul de mauvaise qualité dans les machines ?
Des acteurs de cette chaîne ont lâché quelques indiscrétions. D’abord, il faut souligner que la Sar, même si elle n’a pas encore repris à 100%, après son arrêt métal de 3 mois, a la possibilité d’importer des produits dont le fioul.
Et donc, « sans doute, ça doit être la Sar », disent-ils. Même si la Senelec a aussi une « licence d’importation de produits d’hydrocarbures, principalement de fioul », confie-t-on.
Mais, quel que soit le fournisseur, des sources très au fait du processus ne s’expliquent pas que l’on ait livré du fioul de mauvaise qualité.
« Le préalable, c’est l’analyse de l’échantillon par la Sgs (Société générale de surveillance) qui, après, délivre son certificat de qualité. Et cette étape-là, a été régulièrement faite », soupire-t-on.
« Sinon, la Sgs aurait mis son véto parce que le navire ne peut décharger sans cet avis conforme aux spécifications nationales », précise-t-on encore.
La Senelec entend bien clarifier cette affaire du mauvais fioul qui a plongé les Sénégalais dans la chaleur. Et surtout qui pourrait chauffer les nerfs.
Après l’annonce du retrait du Mali du G5-Sahel, Barka Ba apporte des éclairages sur ce qui se joue réellement dans cette partie de l’Afrique. L’ancien Directeur de l’information de la TFM jette, également, un regard critique sur les juntes au pouvoir en Afrique de l’ouest […]
ACTUALITE INTERNATIONALAprès l’annonce du retrait du Mali du G5-Sahel, Barka Ba apporte des éclairages sur ce qui se joue réellement dans cette partie de l’Afrique. L’ancien Directeur de l’information de la TFM jette, également, un regard critique sur les juntes au pouvoir en Afrique de l’ouest et livre une analyse approfondie sur la perte de vitesse de la France dans la sous-région. Entretien.
Le Mali a annoncé son retrait du G5 Sahel. Comment interpréter cette décision de la junte au pouvoir ?
C’est une décision qui n’est pas très surprenante au vu de la posture adoptée par la junte malienne après le deuxième coup d’Etat du colonel Assimi Goita qui a renversé le président de la Transition Bah N’daw et le Premier ministre Moctar Ouane en mai 2021. On observe depuis la nomination du Premier ministre Choguel Maiga, qui a pourtant une trajectoire politique très sinueuse, une exacerbation du sentiment nationaliste et souverainiste. D’une part, cela s’est traduit par un bras de fer avec la Cedeao qui a engagé des sanctions contre la junte, qui demeure intransigeant par rapport à son propre calendrier pour l’organisation des élections. D’autre part la rupture est presque totale avec la France : annonce du départ des troupes françaises de l’Opération Barkhane et de la force européenne « Takuba », dénonciation des accords de défense qui lient la France au Mali. Sans compter les restrictions apportées maintenant par la junte pour le déploiement de la Minusma, le force déployée par les Nations unies, qui a de plus en plus mal à accéder dans certaines zones. Ce retrait du G5 Sahel, organisation, considérée par beaucoup d’observateurs comme ayant largement échoué sur le terrain, mais qui avait quand même le mérite de vouloir mutualiser les forces dans la lutte contre le djihadisme, entre donc en droite ligne de cette posture.
“Le Mali pourrait mettre en péril tout le dispositif anti-djihadiste dans le Sahel”
Le Mali justifie cette décision par le fait que les autres membres ont refusé de lui accorder la présidence de cette organisation régionale. Le Mali vit aussi sous les sanctions de la CEDEAO. Cet isolement du Mali accroît-il les menaces qui pèsent sur la sous-région ?
Dans le communiqué qui justifie le retrait du Mali du G5 Sahel, les autorités maliennes ont accusé une « puissance extra- régionale » d’être à la manœuvre. Pas besoin d’être devin pour savoir que là aussi, c’est la France qui est visée. C’est aussi un secret de Polichinelle que la junte malienne entretient des relations exécrables avec l’un des pays membre du G5 Sahel, le Niger. Le Président Bazoum a eu plusieurs fois à tenir à l’endroit du Mali un discours tenu pour « inamical » par la junte, sur la manière de gérer la crise sécuritaire aux frontières communes des deux pays, sur les relations avec la Cedeao ou même sur le traitement infligé en prison à l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga qui lui était très proche. A mon avis, ce qui se joue actuellement dans le Sahel, c’est l’affrontement de deux lignes antagonistes. A rebours de la posture intransigeante du colonel Goita qui semble opter pour une rupture presque totale avec la France, on la « ligne Bazoum » qui consiste pour le Président nigérien à assumer crânement, nonobstant « le sentiment anti-français » en vogue sur le continent, une collaboration avec la France et les Etats-Unis sur le plan sécuritaire dans la lutte contre le djihadisme. Le Niger abrite même une base de drones et de forces spéciales américaines. Le président nigérien, qui est un ancien étudiant gauchiste gréviste de l’université de Dakar, très marqué à gauche dans sa jeunesse, a viré sa cuti et semble s’inscrire dans la realpolitik pure et dure. Ayant occupé les fonctions de ministre de l’Intérieur et de ministre des Affaires étrangères avant son accession au pouvoir, il fait partie, après le décès du Président Déby, de ceux qui comprennent aujourd’hui le mieux le problème djihadiste. Qui l’emportera de la « ligne Bazoum » ou de la « ligne Goita » ? Une bonne partie de ce qui se joue au Sahel tient, à mon avis de cette réponse.
“Même la Mauritanie pourrait revoir sa coopération avec le Mali”
Pour le moment, ce que l’on note, c’est effectivement que la junte malienne semble avoir ouvert beaucoup de fronts à la fois. Même la Mauritanie, pays membre aussi du G5 Sahel dont elle abrite le secrétariat général et qui a montré beaucoup de bienveillance à la junte pour l’aider à faire face aux sanctions de la Cedeao, cela malgré les allégations d’exactions contre ses ressortissants par des militaires maliens, pourrait revoir sa coopération avec Bamako. Donc non seulement, le Mali s’isole diplomatiquement, militairement et économiquement, chaque jour davantage, mais pourrait mettre en péril tout le dispositif anti-djihadiste dans le Sahel. Il pourrait être le premier pays à en subir les conséquences parce que près de 2/3 de son territoire lui échappe actuellement.
Vous le disiez, tantôt, Assimi Goïta a coupé le cordon ombilical avec la France qui a décidé de mettre fin à Barkhane et Takuba. Ce désengagement progressif de la France vous inquiète-t-il ?
La nécessité de la rupture du cordon ombilical avec la France est très largement partagée sur le continent. C’est un fait incontestable. Cela peut même être un électrochoc pour un nouveau départ pour l’Afrique francophone. Tout le problème est la voie à suivre pour nos pays pour retrouver leur autonomie de décision. C’est possible, sans verser dans un populisme outrancier et dans une démagogie parfois caricaturale. La dégradation de l’image de la France et le fait que le discours français soit largement inaudible, aussi bien chez l’homme de la rue que chez une bonne partie des élites en Afrique, c’est une réalité. Évidemment, ce sentiment « anti-français », qui est de mon point de vue plus exactement un ressentiment, est relayé et amplifié par des vecteurs puissants et organisés. Mais si ce discours rencontre un aussi large écho, jusqu’à complètement déstabiliser l’ancienne puissance coloniale dans ce qui était considéré jusque-là avec beaucoup de morgue pour son « pré carré », c’est que ce sentiment n’est pas bâti que sur du sable. La France est rattrapée par sa longue pratique de coups tordus et son passé colonial qui draine une longue traînée de poudre et de sang. Entre la France et ses anciennes colonies, on semble assister à un bégaiement de l’histoire.
“Le discours souverainiste et nationaliste qui séduit aujourd’hui une bonne partie de la jeunesse africaine, c’est le discours que tenaient, déjà, au lendemain des indépendances, Mamadou Dia au Sénégal, Modibo Keita au Mali ou Sékou Touré en Guinée…”
Que voulez-vous dire, précisément, par bégaiement de l’histoire ?
Le discours souverainiste et nationaliste qui séduit aujourd’hui une bonne partie de la jeunesse africaine (rupture avec le franc CFA, fermeture des bases militaires françaises, fin de la mainmise des entreprises françaises sur l’économie, etc.), c’est le discours que tenaient, déjà, au lendemain des indépendances, Mamadou Dia au Sénégal, Modibo Keita au Mali ou Sékou Touré en Guinée et beaucoup de partis de gauche. La seule nouveauté, c’est l’ampleur de résonnance que ce discours rencontre aujourd’hui par l’effet amplificateur des réseaux sociaux. Et déjà, à contrario, Léopold Sédar Senghor ou Félix Houphouët Boigny, qui avaient eux choisi de rester dans le giron de la France en préservant l’essentiel de ses intérêts par le canal de la « Françafrique » et des « réseaux Foccart », passaient pour des obligés du Général de Gaulle et ses successeurs. Mais la figure la plus marquante et la plus charismatique du refus de s’aligner sur la France est celle du capitaine Thomas Sankara qui n’a jamais été aussi populaire. Il est redevenu l’icône de la jeunesse africaine en quête de modèle, la plupart des régimes qui se sont succédé au Mali, au Burkina ou en Guinée ayant montré des limites criantes en termes de gouvernance.
“La grande différence entre Sankara et les jeunes putschistes d’aujourd’hui, outre le fait qu’il avait une solide formation politique marxisante, c‘est qu’il était un moine-soldat de la révolution, vivait en ascète et mettait en adéquation ses idées et sa pratique. Au contraire, les officiers putschistes d’aujourd’hui semblent obnubilés par le pouvoir et le décorum qui va avec”
En creux, les officiers au pouvoir de ces pays, se réclament peu ou prou de cet héritage. Mais la grande différence entre Sankara et les jeunes putschistes d’aujourd’hui, outre le fait qu’il avait une solide formation politique marxisante, c‘est qu’il était un moine-soldat de la révolution, vivait en ascète et mettait en adéquation ses idées et sa pratique. Au contraire, les officiers putschistes d’aujourd’hui semblent obnubilés par le pouvoir et le décorum qui va avec. Pire, très rapidement ils peuvent être tentés par la prédation et le business d’Etat. Ce qui peut les pousser à vouloir s’accrocher au pouvoir coûte que coûte et complique leur retour dans les casernes. Sans compter qu’ayant presque « plafonné » en prenant le pouvoir parfois à moins de 40 ans et ayant brisé la chaîne de commandement de l’armée par coup d’Etat, ils se retrouvent eux-mêmes paradoxalement en insécurité pour la suite de leur carrière. Un engrenage qui leur offre difficilement des portes de sortie honorable. De ce point de vue, sauf dans de très rares cas, les coups d’Etat, ajoutent de la crise à la crise et sont de mauvaises réponses à de bonnes questions sur la gouvernance erratique de certains chefs d’Etat en Afrique.
Le Mali semble compter sur Wagner et son nouvel allié russe. Cette stratégie peut-elle être payante ?
C’est une stratégie à double tranchant. Il est compréhensible que le Mali cherche à diversifier sa coopération. L’Union soviétique, dont la Russie de Poutine se veut l’héritière, était un partenaire de taille du Mali au lendemain des indépendances et a formé une bonne partie de l’élite malienne. Seulement, les autorités au pouvoir actuellement à Bamako n’ont jamais voulu assumer clairement le fait de recourir aux mercenaires de Wagner, préférant parler, contre toute évidence, d’ «instructeurs », tant ce groupe traîne une réputation sulfureuse, surtout en Centrafrique où il a été accusé de nombreuses exactions sur les populations civiles. Au Mali aussi, à peine déployé sur le terrain, ce groupe a été accusé des pires exactions sur des djihadistes et des populations civiles dans le village de Mourra. Le paradoxe, c’est qu’au moment où le junte fait appel à Wagner pour lui sous-traiter une partie de la conduite des opérations militaires, elle néglige des pistes de sortie de crise endogènes. Aujourd’hui, nul n’est mieux placé que Ali Nouhoum Diallo, nationaliste ombrageux et intègre, ancien Président de l’Assemblée nationale et l’un des patriarches les plus respectés de la communauté peule, pour négocier une trêve dans le Macina avec le chef djihadiste Amadou Koufa. De plus, en misant un peu trop sur Moscou, la junte malienne ne semble pas avoir eu la main très heureuse au vu de la tournure que prend la guerre déclenchée par Vladimir Poutine en Ukraine. L’issue incertaine de ce conflit et les difficultés que semblent rencontrer l’armée russe sur le terrain, peuvent reléguer l’agenda malien de Poutine au second plan.
“La tentative de coup d’État prouve que la ligne jusqu’au-boutiste adoptée par le colonel Goïta ne fait plus l’unanimité”
De toute façon, aussi bien les Français, Américains, les Russes, les Turcs, les Chinois comme les Qataris, ne viennent pas sur le continent en villégiature. Toutes ces puissances sont dans un jeu d’influence dont l’Afrique est le nouvel échiquier. Et les derniers rebondissements de l’actualité au Mali, avec l’annonce d’une tentative de coup d’Etat déjouée, n’augure rien de bon. Que cette tentative de putsch soit réelle ou soit un coup monté, prouve que la ligne jusqu’au-boutiste adoptée par le colonel Goïta ne fait plus l’unanimité. Il est à craindre que la junte malienne dérape dans des règlements de comptes sanglants, comme ce fut le cas sous le règne du capitaine Sanogo où des « Bérets rouges » accusés d’avoir voulu fomenter un « contre-coup d’Etat » ont été assassinés.
“Dans tout le Sahel, le dialogue avec les djihadistes ne doit plus être un tabou car l’option du tout-sécuritaire a montré depuis longtemps ses limites”
Le régime militaire en place au Burkina semble s’inspirer du Mali. Paul-Henri Sandaogo Damiba et plusieurs de ses collaborateurs ont discuté coopération militaire avec Assimi Goïta. Le Colonel Damiba s’est par ailleurs dit ouvert au dialogue avec les terroristes. Comment appréciez-vous la stratégie de ce pays depuis l’arrivée au pouvoir des militaires ?
Le Burkina Faso est un cas d’école très intéressant. Tout autant que le Mali, rarement un putsch n’a été aussi prévisible, vu l’extrême dégradation de la situation sécuritaire. Tout comme Ibrahim Boubacar Keita avec lequel il partage de nombreuses similitudes dans son parcours, Roch Marc Christian Kaboré semblait être totalement dépassé par la violence djihadiste et à court de solutions. Le lieutenant-colonel Damiba a justifié son putsch dans une large mesure par l’incapacité du régime précédent à faire face au péril djihadiste. Mais depuis son arrivée au pouvoir, peu de choses ont changé sur le terrain, malgré les effets d’annonce. On décompte même un bilan d’une centaine de morts depuis sa prise du pouvoir. Au Burkina Faso comme au Mali, de très grands pans du territoire échappent au contrôle de l’Etat . Le lieutenant-colonel Damiba a écrit un livre où il préconisait des pistes pour venir à bout du djihadisme mais il semble peiner à mettre cela en œuvre. Il est heureux qu’il tente de nouer le dialogue avec les insurgés par le biais des « communautés locales » car il n’y a pas d’autres solutions. Dans tout le Sahel, ce dialogue ne doit plus être un tabou car l’option du tout-sécuritaire a montré depuis longtemps ses limites et l’hybridation du djihadisme au Sahel avec les conflits communautaires et le grand banditisme, les exactions des forces de sécurité et les milices supplétives dites d’ « auto-défense » contre les populations civiles accusées de collaborer avec les insurgés, rend le phénomène chaque jour plus complexe. Même quand des chefs djihadistes sont régulièrement éliminés, comme une hydre, le djihadisme renaît toujours avec d’autres têtes et ne cesse de gagner du terrain. Ce péril s’étend même maintenant aux pays du Golfe de Guinée. Pendant longtemps, sous Blaise Compaoré, le Burkina a été le laboratoire d’une diplomatie souterraine, voire secrète, aux ramifications très complexes. Une sorte de division du travail avec comme chefs d’orchestre les anciens piliers du régime comme Djibrill Bassolé pour le volet diplomatique, le général Gilbert Diendéré pour l’aspect sécuritaire et son ancien conseiller spécial, le Mauritanien Limam Moustapha Chafi, qui est sans doute l’une des personnes les plus réseautées de la sous-région, pour les négociations secrètes dans les prises d’otage. Ce réseau d’hommes de l’ombre aguerris qui connaissent les réalités complexes du Sahel mieux que tous les diplomates du Quai d’Orsay réunis, a fait défaut au président Kaboré et il n’est pas sûr aussi que le lieutenant-colonel Damiba puisse s’appuyer sur cette expertise.
Les accès de frustrations liés aux investitures pour les Législatives ne devraient pas être enregistrés uniquement du côté de Yewwi Askan Wi où la tension ne cesse de monter à cause de la configuration des listes. Le camp du pouvoir s’attend également à son lot […]
ACTUALITE POLITIQUELes accès de frustrations liés aux investitures pour les Législatives ne devraient pas être enregistrés uniquement du côté de Yewwi Askan Wi où la tension ne cesse de monter à cause de la configuration des listes. Le camp du pouvoir s’attend également à son lot de bouderies. Pour calmer les esprits et resserrer les rangs en vue du scrutin, Macky Sall prépare une lettre circulaire à l’attention des militants de Benno Bokk Yakaar.
D’après Le Quotidien, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le texte est dans le circuit et devrait être partagé après la publication des listes de la coalition de la majorité pour les Législatives du 31 juillet prochain.
Macky Sall, renseigne le journal, entend d’abord signaler à ses partisans frustrés de n’avoir pas été retenus ou vu leurs proches investis, qu’il mesure leur déception. Ensuite, il va leur rappeler que choisir signifiant renoncer, il a dû parfois tordre le bras à des membres de son parti pour satisfaire des alliés.
Le président de Benno ajoutera que l’Assemblée nationale n’est pas toutefois la seule station où l’on peut servir son pays. L’essentiel étant pour le camp au pouvoir, dira le chef de l’Etat selon Le Quotidien, de garder la majorité à l’Hémicycle et ainsi éviter une cohabitation avec l’opposition qui pourrait, a-t-il suggéré, nuire à la stabilité du pays.
Le Dg de l’ASPT, Pape Mahawa Diouf, n’a pas caressé l’opposition dans le sens du poil. Il a taxé les membres de YAW de menteurs et les exhorte à « présenter des excuses devant le peuple sénégalais. Ils ont bâti tout sur une politique mensongère. ils […]
ACTUALITE POLITIQUELe Dg de l’ASPT, Pape Mahawa Diouf, n’a pas caressé l’opposition dans le sens du poil. Il a taxé les membres de YAW de menteurs et les exhorte à « présenter des excuses devant le peuple sénégalais. Ils ont bâti tout sur une politique mensongère. ils ont reconnu leur faute car étant incapables de faire une liste normale. Mais qu’il sachent que ces menaces ne passeront pas car on n’a pas peur d’eux », a-t-il tapé sur la table. Cette réplique fait suite à la sortie de Sonko et Cie qui disent qu’ils feront face à Macky Sall.
Au centre de formation professionnelle de Dahra Djoloff, le déroulement des enseignements apprentissages a été perturbé ce matin par la grève des élèves. Ces derniers dénoncent le manque d’eau et d’électricité qui secoue leur établissement. Après avoir boudé les salles de classes, les élèves sont […]
ACTUALITE SOCIETEAu centre de formation professionnelle de Dahra Djoloff, le déroulement des enseignements apprentissages a été perturbé ce matin par la grève des élèves. Ces derniers dénoncent le manque d’eau et d’électricité qui secoue leur établissement. Après avoir boudé les salles de classes, les élèves sont allés déloger leurs camarades des autres collèges et lycées de la commune de Dahra. Ils menacent de passer à la vitesse supérieure si leurs doléances ne sont pas satisfaites dans les plus brefs délais. Il faut noter que ce centre de formation professionnelle est dépourvu d’eau et d’électricité depuis sa création il y a un an.
Moussa Tine ne figure plus sur la liste proportionnelle de la coalition Yewwi Askan Wi de Dakar, ayant annoncé sa démission il y a quelques heures… À travers une note reçue par Dakaractu, Moussa Tine fait savoir « qu’il a désisté à sa candidature à […]
ACTUALITE POLITIQUEMoussa Tine ne figure plus sur la liste proportionnelle de la coalition Yewwi Askan Wi de Dakar, ayant annoncé sa démission il y a quelques heures…
À travers une note reçue par Dakaractu, Moussa Tine fait savoir « qu’il a désisté à sa candidature à la 21ème place de la liste proportionnelle aux élections législatives du 31 juillet prochain ».
Après le rejet de leur liste par la direction générale des élections, le responsable de Yewwi Askan Wi a demandé au Conseil Constitutionnel de respecter leur décision. « J’espère que le conseil constitutionnel nous suivra et autorisera son retrait conformément aux dispositions pertinentes de la loi électorale. En tout état de cause, toutes les conséquences utiles pourront à tout moment, être tirées de ma décision », a-t-il précisé.
Il a aussi rappelé qu’il reste toujours membre de la coalition Yewwi Askan Wi jusqu’à la victoire au soir du 31 juillet 2022…
Le Coordonnateur général du Collectif Noo Lank, Mourtala Seck, dans un entretien avec Leral Tv s’est prononcé sur les sujets brûlants de l’actualité sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur les législatives et les supputations de corruption de leur Collectif. « Noo Lank n’a […]
ACTUALITE POLITIQUELe Coordonnateur général du Collectif Noo Lank, Mourtala Seck, dans un entretien avec Leral Tv s’est prononcé sur les sujets brûlants de l’actualité sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur les législatives et les supputations de corruption de leur Collectif. « Noo Lank n’a jamais demandé de l’argent pour assister les populations ». Il en a profité pour recadrer Barthélemy Dias qui se doit de « respecter les sénégalais. Il doit savoir que c’est la DGE qui a cautionné sa victoire et sa participation. De manière générale, les politiciens doivent respecter les sénégalais. Personne parmi eux n’a posé les pieds dans nos marches alors que c’étaient des revendications publiques », a-t-il rappelé.
Cheikhou Kouyaté et Ismaëla Sarr risquent de quitter leurs clubs pour avoir soutenu leur compatriote Idrissa Gana Gueye, considéré en France comme un homophobe suite à son refus d’arborer le maillot arc-en-ciel dimanche lors du déplacement du Paris Sg à Montpellier. Cheikhou Kouyate et Ismaila Sarr ont suscité la fureur […]
ACTUALITE SPORTSCheikhou Kouyaté et Ismaëla Sarr risquent de quitter leurs clubs pour avoir soutenu leur compatriote Idrissa Gana Gueye, considéré en France comme un homophobe suite à son refus d’arborer le maillot arc-en-ciel dimanche lors du déplacement du Paris Sg à Montpellier.
Cheikhou Kouyate et Ismaila Sarr ont suscité la fureur dans leurs clubs Crystal Palace et Watford après avoir semblé soutenir leur coéquipier sénégalais Idrissa Gueye pour avoir prétendument refusé de porter les couleurs de l’arc-en-ciel pour le PSG .
Sarr a posté une photo de lui debout à côté de Gueye sur Instagram, avec un poing emoji, trois emojis cœur et les mots : « 100 % ». Et le milieu de terrain, Kouyaté, a également mis en ligne une photo de lui avec le joueur de 32 ans sur Instagram, le qualifiant de « vrai homme » et ajoutant « nous vous soutenons de tout cœur, mon frère ».
Dans sa propre déclaration, Watford, le club de Sarr, a condamné l’acte de leur attaquant: « Le Watford Football Club est fier de travailler en collaboration au sein de sa communauté locale pour faire avancer les messages et l’éducation autour de l’EDI (égalité, diversité et inclusion), y compris la formation de certains partenariats qui ont aidé tout le monde à Vicarage Road comprend mieux les différences de cultures qui abondent. Le club réitère son engagement à long terme envers les valeurs EDI qui ont constitué l’épine dorsale de sa reconnaissance par le prix avancé PLEDIS (Premier League Equality, Diversity & Inclusion Standard), et cela inclut la volonté d’offrir une formation continue et un soutien à tout de ses employé. »
Quant à Crystal Palace, le coach Patrick Vieira, a répondu mardi à cette polémique en déclarant: « Nous sommes contre toute forme de discrimination » avant de confirmer qu’il parlera à Kouyaté. » L’entraineur français a ajouté qu’il « voulait que les gens s’assurent de ne pas sauter aux conclusions sans connaître tous les faits. »
Cependant, selon les informations de Daily Mail, les supporters des deux clubs demandent aux deux joueurs sénégalais de quitter leurs clubs.
« Ne jouez pas à Kouyaté pour le reste de la saison », a déclaré un fan. « Donnez sa place dans l’équipe de la journée à l’un des jeunes joueurs. »
« Kouyaté a des explications à donner », a écrit un autre fan. «Il peut bien avoir l’impression qu’il n’a rien fait de mal. Si ses commentaires sont ce qu’ils semblent être et qu’il s’y tient, je serais très déçu de le voir porter à nouveau un maillot de Palace. »
Sarr de Watford a également été critiqué par les fans, certains l’appelant à être retiré de leur équipe. L’un d’eux a simplement écrit: « Sortez-le de notre club », tandis qu’un autre l’a qualifié de « stupide » pour son soutien à Idrissa Gueye.
« Comme il faut être stupide, comme Ismaila Sarr, pour soutenir un homophobe, la même semaine, un garçon de 17 ans a eu le courage de sortir comme gay, dans le monde du football. Absolument débile », a déclaré un autre supporter de Watford sur Twitter. Quoi qu’il en soit cette affaire ne cesse de prendre de plus en plus d’ampleur et les consequences peuvent être sévères.