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ACTUALITE SOCIETELe Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) dans un communiqué, a regretté les propos d’Ousmane Sonko qu’il considère comme des accusations graves, infondées, disproportionnées, inacceptables voire inexcusables d’autant plus qu’elles viennent d’un acteur politique de premier plan. Ousmane Sonko, hier […]
ACTUALITE POLITIQUELe Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) dans un communiqué, a regretté les propos d’Ousmane Sonko qu’il considère comme des accusations graves, infondées, disproportionnées, inacceptables voire inexcusables d’autant plus qu’elles viennent d’un acteur politique de premier plan. Ousmane Sonko, hier au cours d’une déclaration de presse de Yewwi Askan Wi a tiré sur la société civile par rapport à cette posture de veille et d’alerte.
Le COSCE rappelle à Ousmane SONKO que la société civile est à équidistance de toutes les parties prenantes et ne peut être ni instrumentalisée ni discréditée auprès de l’opinion publique. « L’indépendance de la société civile n’est point négociable », diront Moundiaye Cissé et les autres membres du collectif.
« Nous ne ménageons aucun effort et ne souffrons d’aucun complexe pour défendre les principes de la république et de l’État de droit. Notre posture de société civile responsable nous a toujours permis de trouver les solutions les plus inclusives pour une participation démocratique de tous les acteurs politiques », lit-on dans le communiqué.
Le collectif des membres de la société civile qui réunit les entités que sont : ANAFA – ONDH – RÉSEAU SIGGIL JIGEEN – RADDHO – ONG 3D – AJED- HANDICAP FORMEDUC- URAC- LSDH – OSIDEA- FORUM DU JUSTICIABLE – AFRIKAJOM CENTER estime ne pouvoir, sous aucun prétexte, être sous l’emprise d’aucun groupe de lobbying et de pression au risque de violer les valeurs intrinsèques et l’éthique qui sont à la base de ses statuts et règlements intérieurs.
Ayant un statut d’observateur, ils se disent dans l’obligation, sous réserve de la loi, de donner leur point de vue, avec la rigueur et l’objectivité nécessaires, sur tout le processus électoral et ce, sans aucun parti pris.
Pour le COSCE donnant une réplique au leader de Pastef, l’histoire récente des élections locales, et même des Législatives en cours, a fini par prouver que « la société civile a toujours œuvré pour préserver les acquis démocratiques dans une démarche consensuelle malgré le constat évident de manquements observés dans le dépôt des listes de certains acteurs politiques. »
C’est pourquoi, elle condamne fermement les propos d’Ousmane Sonko et appelle les acteurs politiques au calme et à la sérénité.
Le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur a réagi à l’affaire qui l’a opposé à la compagnie Delta. « Il n’y a eu aucun incident à l’aéroport entre Maître Aïssata Tall Sall et la compagnie américaine Delta », a-t-elle précisé. Devant embarquer pour New York […]
ACTUALITE POLITIQUELe ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur a réagi à l’affaire qui l’a opposé à la compagnie Delta. « Il n’y a eu aucun incident à l’aéroport entre Maître Aïssata Tall Sall et la compagnie américaine Delta », a-t-elle précisé. Devant embarquer pour New York , le protocole de Mme le Ministre et la délégation qui l’accompagnaient se sont vus refuser par Delta de faire la formalité d’enregistrement de ses bagages au nom de leur ministre, comme cela se fait tous les jours, a-t-elle avoué. Elle ajoute: « La compagnie a exigé que Aïssata Tall Sall quitte le salon d’honneur et fasse le circuit pour se présenter physiquement comme tout le monde. Ce que cette dernière, malgré le refus de ses agents a accepté sans aucun problème. Une fois dans le hall d’embarquement alors qu’elle se dirigeait vers la sécurité pour se soumettre au contrôle, Delta a exigé qu’elle vienne elle même prendre ses valises pour les enregistrer avant de lui délivrer le ticket d’embarquement ; ce qu’elle a poliment décliné parce que rien ne justifiait cette exigence supplémentaire de Delta. C’est sur ces entrefaits que le Ministre a quitté l’aéroport sans aucun contact avec les agents de Delta. Il n’y a donc jamais eu d’incident encore moins d’altercation. »« Bien au contraire, poursuit-elle, les agents de Delta ont fait preuve de beaucoup de courtoisie. Par la suite, un des responsables de la compagnie a retrouvé le ministre pour regretter de ne pouvoir régler le problème puisque ce sont des consignes reçues de leur hiérarchie et s’est excusé auprès d’elle. »
C’est à se demander si la démocratie règne dans les rangs de Pastef, et s’il y a des « patriotes » qui osent lui tenir le langage de la vérité. Pour un chef, il fait trop de « garouwale » inutiles et incisifs, et cela risque un jour, […]
ACTUALITE POLITIQUEC’est à se demander si la démocratie règne dans les rangs de Pastef, et s’il y a des « patriotes » qui osent lui tenir le langage de la vérité.
Pour un chef, il fait trop de « garouwale » inutiles et incisifs, et cela risque un jour, de lui retomber sur la tête.
Quelle idée de tirer sur tout ce qui bouge de trouver matière à querelle à chaque sortie?
Que vient faire le procès de la société civile, quand il s’explique sur les erreurs de débutant commises par Yewwi ?
Pourquoi étirer en permanence sa liste d’ennemis, alors que ses cibles, pratiquement toutes dans le pouvoir, peuvent lui nuire demain sans coup férir?
Si tant est que Sonko aspire à diriger le pays un jour, il lui faudrait dès maintenant, apprendre l’auto-discipline.
Arrêter les répliques automatiques et se concentrer sur son sujet.
Les Sénégalais n’ont pas besoin de « Pank « , ils veulent de vrais leaders.
De retour des cours du soir, une jeune fille égorgée par deux individus à moto dans un quartier de Bouaflé (centre de la Côte d’Ivoire) Kouadio Aya Madeleine, inscrite au cours du soir UNESCO à l’Epp Tiecoura Diawara, à Bouaflé, a été égorgée, dans la […]
ACTUALITE SOCIETEDe retour des cours du soir, une jeune fille égorgée par deux individus à moto dans un quartier de Bouaflé (centre de la Côte d’Ivoire)
Kouadio Aya Madeleine, inscrite au cours du soir UNESCO à l’Epp Tiecoura Diawara, à Bouaflé, a été égorgée, dans la nuit du lundi 16 mai 2022, par deux individus à moto.
Un crime odieux a été commis, dans la nuit du lundi 16 mai 2022, au quartier Koko, à proximité de la maternité Dioulabougou, à Bouaflé. Kouadio Aya Madeleine, une jeune fille âgée d’environ 21 ans, a été égorgée par deux individus à moto.
Kouadio Aya Madeleine suivait des cours du soir
Selon nos sources, la victime qui vivait au quartier CEDEAO était inscrite au cours du soir UNESCO à l’Epp Tiecoura Diawara. Dans la nuit des faits, elle revenait justement des cours du soir, aux environs de 22 heures.
A en croire des témoins, Kouadio Aya Madeleine rentrait chez elle quand deux individus à moto l’ont accostée. Muni d’une arme blanche, l’un deux est descendu de l’engin et lui a tranché carrément la gorge.
Une fois le forfait accompli, les deux hommes ont pris la fuite à moto, avant de disparaitre dans la nature.
Près du corps de la malheureuse baignant dans son sang, son sac contenant ses effets scolaires, la somme de 5 200 francs cfa et un téléphone portable. Visiblement, aucun objet n’a été volé par les auteurs du crime. Toute chose qui pourrait faire penser à un règlement de comptes. Dans ce cas, les criminels ou les commanditaires pourraient se trouver dans son entourage.
Les supputations vont bon train dans la Région de la Marahoué
D’ailleurs, depuis l’annonce de la triste nouvelle, les supputations vont bon train dans la Région de la Marahoué. Certains n’écartent pas la piste d’un crime passionnel. Par ailleurs, d’autres croient dur comme fer que la victime a eu des démêlés avec une connaissance qui a décidé de lui régler ses comptes dans le sang.
Dans tous les cas, les résultats de l’enquête diligentée par la police locale pourraient élucider cette affaire qui a plongé la ville dans la psychose. Selon des sources sur place, les populations ont commencé à…
Il n’y a plus à dire, le maire de Dakar est au cœur de l’actualité. Barthélémy Dias cristallise toutes les attentions. Depuis sa victoire éclatante aux élections locales, Dias-fils occupe une place importante dans le schéma politique. A force de gagner en puissance, il est […]
ACTUALITE POLITIQUEIl n’y a plus à dire, le maire de Dakar est au cœur de l’actualité. Barthélémy Dias cristallise toutes les attentions. Depuis sa victoire éclatante aux élections locales, Dias-fils occupe une place importante dans le schéma politique. A force de gagner en puissance, il est devenu un danger pour ses amis de l’opposition. Mais aussi il fait peur au pouvoir qui cherche par tous les moyens à contenir ses assauts. Et s’il continue sur cette lancée, il deviendra une grosse équation à résoudre en 2024 pour Macky Sall et Ousmane Sonko.
L’homme n’est plus à présenter dans le landerneau politique. En l’espace de quelques temps, Barthélémy Dias a réussi à se hisser sur le haut du pavé. Au soir du 23 janvier 2022, il avait réussi à battre le puissant candidat de Benno Bokk Yakaar. Ce qui lui a ouvert les portes de la ville de Dakar. Un poste qui attribue à Barth des pouvoirs qui sont devenus dangereux pour le monde qui gravite autour de lui. Il est devenu un pouvoir à quelques mètres du Palais de la République.
Et si Barthélémy Dias a réussi à devenir aussi dangereux c’est grâce à la coalition Yewwi Askan Wi. En effet, l’homme a toujours su imprimer ses marques sur le landerneau politique. Mais pour gagner contre Abdoulaye Diouf Sarr à Dakar, il lui fallait combattre à armes égales. Ce que cette coalition lui a donné. Désormais il menace la stabilité de ses camarades, surtout le leader du Parti des Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) Ousmane Sonko.
Yewwi Askan Wi a créé un monstre politique dénommé Barthélémy Dias. Cette coalition lui a confié la municipalité la plus stratégique du pays. Sa toute puissance, il ne la cache plus. Barth a recruté à la mairie de Dakar un ancien capitaine de gendarmerie qui en sait beaucoup sur les questions de sécurité. Et Guy Marius Sagna considéré comme la personne qui déteste le plus Macky Sall. D’ailleurs ces recrutements ont mis le locataire du palais à tel point qu’il menace de révoquer les maires qui ne respecteront pas les organigrammes types en matière de recrutement.
Un politicien aussi libre que lui est un véritable danger pour le pouvoir en place. Le maire de Dakar n’est content que s’il arrive à mettre des coups bas au «Macky». A la tête de Dakar, il est un interlocuteur direct du Président de la République. Cette position permet à Barth de forger sa propre image. A travers les actes qu’il pose, il a réussi à noyer Ousmane Sonko, du moins dans la capitale sénégalaise. Et si l’édile de Ziguinchor a tenu une conférence de presse mardi passé, c’est aussi une manière de faire un clin d’œil à son électorat à Dakar.
D’ici 2024, Barthélémy Dias aura le bagage nécessaire pour créer des problèmes à Benno Bokk Yakaar. Mais il sera en mesure de rivaliser fortement avec Ousmane Sonko. Et si le fils de Jean Paul Dias est suffisamment audacieux pour se présenter à la présidentielle, il enverra son mentor, Khalifa Sall à la retraite. Aux yeux des jeunes, Barth est plus légitime que le leader de Taxawu Sénégaal.
Ainsi Barthélemy Dias est devenu une véritable équation politique. Cet homme qui fonce dans le tas, renforce son assise. Même s’il ne le dit pas souvent, il ne crache pas sur le fauteuil présidentiel. Tous les actes qu’il pose, le rapprochent de plus en plus de ce dernier. Alors si au sein de l’opposition ou dans Benno, on le sous-estime, il fera des dégâts. Cela, Ousmane Sonko et ses partisans l’ont bien compris. Mais actuellement Barth vit sous l’ombre de Khalifa Sall. Reste juste à voir jusqu’où ce respect pour l’ancien maire de Dakar le conduira.
Un coup dur pour les Casques bleus sénégalais sous mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Les éléments du 10e bataillon présent sur zone doivent être relevés par ceux en provenance de Dakar. Mais depuis un mois, […]
ACTUALITE INTERNATIONALUn coup dur pour les Casques bleus sénégalais sous mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Les éléments du 10e bataillon présent sur zone doivent être relevés par ceux en provenance de Dakar. Mais depuis un mois, ils sont bloqués en terre malienne. La relève ne pouvant pas quitter la capitale sénégalaise pour survoler le territoire malien.
Le Quotidien, qui donne l’information dans son édition de ce vendredi, croit savoir qu’il s’agit d’une mesure de réciprocité appliquée par la junte malienne contre un pays membre de la CEDEAO, qui a suspendu de ses instances et isolé le Mali.
Le journal a obtenu la confirmation du blocage auprès d’une source anonyme de l’Armée nationale et du porte-parole de la Minusma, Olivier Salgado. Mais ces derniers ne se sont pas avancés quant aux causes profondes de la situation.
«Le contingent est toujours là et celui qui est au Mali attend la relève», s’est contenté de déclarer un officier supérieur sénégalais interrogé par Le Quotidien.
Salgado acquiesce : «Tous les vols utilisés pour la relève des troupes à destination ou en provenance du Mali sont soumis aux autorisations de survol et d’atterrissage du gouvernement malien. Nous poursuivons activement nos démarches auprès des autorités maliennes sur la base des arrangements qui gouvernent le déploiement et les opérations de la Minusma.»
Toutefois, regrette le porte-parole de la Minusma, le retard dans le déploiement des Casques bleus sénégalais affecte «le moral des troupes concernées (et) leur efficacité opérationnelle».
La police sénégalaise enquête sur une vidéo circulant depuis mardi sur les réseaux sociaux et montrant un homme malmené par une foule qui lui lance des insultes homophobes, a indiqué mercredi un responsable policier. La vidéo a commencé à circuler mardi soir en pleine controverse […]
ACTUALITE SOCIETELa police sénégalaise enquête sur une vidéo circulant depuis mardi sur les réseaux sociaux et montrant un homme malmené par une foule qui lui lance des insultes homophobes, a indiqué mercredi un responsable policier.
La vidéo a commencé à circuler mardi soir en pleine controverse autour du joueur de football du Paris Saint-Germain et international sénégalais Idrissa Gana Gueye, et du refus qui lui est prêté de s’associer à la lutte contre l’homophobie en arborant un maillot arc-en-ciel lors d’un match en France.
Critiqué en France, Idrissa Gana Gueye a reçu un flot de soutiens au Sénégal, dont celui du président Macky Sall mardi.
Sur plusieurs vidéos diffusées sur Youtube et TikTok, une foule en colère de plusieurs dizaines d’hommes encercle dans une rue en plein jour un jeune homme pieds nus et vêtu simplement d’un caleçon.
La foule hurle « l’homosexualité ne sera pas acceptée au Sénégal ». Il est tenu fermement aux poignets, un filet de sang sur ses épaules, et des claques lui sont assénées sur le dos et la tête.
« Sale homosexuel, avec toutes ces femmes qui sont à ta portée, tu décides d’avoir un partenaire. Laissez-nous le tuer avant que la police n’arrive », entend-on en wolof sur l’une des vidéos. « Il ne mérite pas de vivre », lance aussi la foule.
Sur l’une des vidéos, une foule proférant les mêmes insultes est rassemblée devant un commissariat du quartier HLM, dans le centre de la capitale Dakar.
Un policier du commissariat a dit mercredi sous le couvert de l’anonymat à des journalistes de l’AFP sur place que le jeune homme avait été amené là la veille.
Aucune information n’a été donnée sur son sort.
Une investigation numérique montre que les vidéos, visionnées plusieurs milliers de fois, sont récentes, sans pouvoir en établir la source.
Un responsable policier s’exprimant aussi sous le couvert de l’anonymat compte tenu de la sensibilité de l’affaire a indiqué que des investigations étaient en cours.
Dans ce pays musulman à 95% et très pratiquant, l’homosexualité est largement considérée comme une déviance. La loi y réprime d’un emprisonnement d’un à cinq ans les actes dits « contre nature avec un individu de son sexe ».
Des homosexuels se plaignent d’une montée des agressions et des propos homophobes ces dernières années. Ils indiquent qu’un certain nombre ont quitté le pays pour échapper aux discriminations.
Deux faits nouveaux dans l’affaire Sweet Beauty. Selon Libération de ce vendredi, les avocats de Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, ont adressé une correspondance au Doyen des juges, qui conduit le dossier. Le journal rapporte que Me Bamba […]
ACTUALITE SOCIETEDeux faits nouveaux dans l’affaire Sweet Beauty. Selon Libération de ce vendredi, les avocats de Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, ont adressé une correspondance au Doyen des juges, qui conduit le dossier.
Le journal rapporte que Me Bamba Cissé, qui a rédigé la lettre au nom de ses confrères, demande l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré.
La même source ajoute que les conseils du leader de Pastef ont joint dans leur courrier «six à sept questions destinées» au «capitaine Touré».
Libération informe dans la même édition que l’un des acteurs clés de cette affaire a été interrogé comme témoin hier, jeudi, par le doyen des juges. Il s’agit de Sidy Ahmed Mbaye, qui aurait conduit Adji Sarr à l’hôpital le jour des faits présumés.
Il aurait déclaré avoir rencontré Mamour Diallo, mais après l’éclatement de l’affaire. C’était, a-t-il confié au juge, pour avoir de l’aide pour Adji Sarr après que son appel aux organisations féminines est resté sans suite.
Sidy Ahmed Mbaye, informe le journal, a aussi admis connaître Me Pape Samba So, qui l’a mis en rapport avec le gynécologue qui a consulté Adji Sarr après le viol présumé. En revanche, assure-t-il, selon Libération toujours, il a écarté tout lien avec Me Dior Diagne.
Un élève d’école primaire ne se tromperait pas si on lui disait d’apporter une liste de citoyens comprise entre 34 580 et 55 327, ni plus, ni moins, sous peine de recueillir un zéro sur 20. A moins d’être un cancre irrécupérable.Le processus le plus […]
ACTUALITE POLITIQUEUn élève d’école primaire ne se tromperait pas si on lui disait d’apporter une liste de citoyens comprise entre 34 580 et 55 327, ni plus, ni moins, sous peine de recueillir un zéro sur 20. A moins d’être un cancre irrécupérable.
Le processus le plus élémentaire du processus de parrainage, consiste en :
** Lire le nombre minimum de parrains exigé (34 580), et le nombre maximum de parrains exigé (55 327).
** Compter autant de fiches papiers de parrainage (55 327 au maximum).
** Sauvegarder cette liste de parrains dans une clé USB
** Déposer le tout à bonne date à la DGE et se faire délivrer un récépissé de dépôt.
** Bien vérifier que ce récépissé indique clairement le chiffre 55 327 parrains, et surtout pas un chiffre supérieur
** Garder en tête que s’il y’a 1 parrain en moins que le MINIMUM requis, la coalition entière sera éliminée des législatives et la cohabitation déjà assurée
** Garder à l’esprit que si le MAXIMUM est dépassé ne fusse que d’un seul parrain, la coalition entière sera éliminée des législatives et la cohabitation déjà assurée
** Garder à l’esprit que le Conseil Constitutionnel avait bien statué que « tout dépassement du maximum suffit à lui seul à rendre une candidature irrecevable »
Qu’est-ce qu’il y’a de compliqué à ce stade du processus ? C’est du simple comptage que l’on peut confier à un écolier, un élève de CE1 ou CE2.
Macky Sall, ses ministres politiques, les membres de son parti, les membres de sa coalition, ses alliés, ses amis transhumants, ses experts en matière électoral, ses conseillers politiques, ses think tank, viennent de prouver au monde entier à quel point ils sont carents, à quel point le Sénégal est mal barré depuis 2012, à quel point nos entreprises publiques son mal administrées.
Le chiffre 55 327 est le plus répandu et le plus lu depuis des mois sur la scène politique. Tout le monde a lu et entendu à maintes reprises qu’il ne fallait surtout pas dépasser le chiffre de 55 327. Nul besoin d’être doté d’une cervelle extraordinaire, il faut juste savoir lire, écrire et compter. Et malgré cela, partout où il fallait simplement lire et écrire 55 327, Macky Sall et son staff ont lu et écrit 55 328.
Tout le staff politique et informatique de Benno Bokko Yakkar s’y est mis pour préparer la liste des parrains, les fichiers informatiques et la clé USB. Aucun d’eux n’a compris que 55 328 n’est pas égal à 55 327.
Mimi Touré et Dame Babou sont allés fièrement déposer une liste de 55 328 parrains. Dans les bureaux de la DGE, ils ne comprennent toujours pas que 55 327 n’est pas égal à 55 328. A leur sortie de la DGE, ils se prennent fièrement en photo pour la postérité avec un récépissé indiquant clairement 55 328. La photo parvient à Macky Sall et aux groupes Whatsapp de Benno. Aucun cerveau de ces centaines de fonctionnaires milliardaires ne fait toujours tilt.
Cette photo de Mimi Touré et Dame Babou avec leur récépissé restera longtemps dans le bêtisier de l’histoire politique du Sénégal. Et dire que Mimi Touré a même été le Premier Ministre du Sénégal. Cela donne froid dans le dos.
Cette bêtise monumentale prouve plusieurs choses :
1° La coalition Benno Bokk Yakkar est incompétente en matière électorale, n’en maitrise pas ses procédures les plus élémentaires, peine même à lire et recopier
2° Macky Sall et sa coalition Benno Bokk Yakkar ont toujours bénéficié de la complicité de l’administration territoriale, du Ministre de l’Intérieur, du Conseil Constitutionnel pour valider leurs candidatures ou leurs listes
3° Il est impossible à de tels nullards de se retrouver avec zéro rejet sur les près de 600 listes présentées aux élections locales de Janvier 2022, sauf complicité du Ministère de l’Intérieur et des préfectures
La complicité de la DGE qui publie un Procès-Verbal de contrôle de parrainage corrigeant au passage la bourde à la place de la coalition de Macky Sall ne passera pas.
Ces sorties intempestives de la coalition Benno Bokk Yakkar, de Farba Ngom, de Mimi Touré, du transhumant Bamba Fall sont simplement destinées à ouvrir des contrefeux. Ca ne passera pas.
Essayer de minimiser cette grosse bourde en invoquant un dépassement mineur ne passera pas.
La supercherie consistant à publier au lendemain de la grosse bourde un arrêté antidaté du Ministère de l’Intérieur ne passera pas.
Macky Sall et sa coalition allaient subir une raclée en Juillet 2022, il le sait. C’est pour cela qu’il n’a cessé de tripatouiller le processus électoral avec son ministre de l’intérieur, d’instrumentaliser la justice contre des opposants, d’acheter des maires sans morale, de prendre des mesures éphémères et populistes.
Finalement leur incompétence a encore pris le dessus et ils ont maché le travail à l’opposition en lice en se faisant éliminer par des erreurs d’écoliers. La cohabitation est déjà assurée si le Conseil Constitutionnel n’essaye pas d’embraser le pays en se déculottant ou par des décisions à la Yao Ndré.
La question qui mérite d’être posée, c’est « Qu’est-ce que tous ces fonctionnaires multimilliardaires vont expliquer à leurs jeunes enfants sur leur incapacité à faire la différence entre 55 327 et 55 328 ? »
Le village de Diogo-sur-mer, sis dans la région de Thiès, a été le théâtre, dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, d’une scène d’horreur. Sous l’emprise de la colère, Ndioba Leye, qui s’était disputée avec son époux, Saliou Leye, a mis volontairement le […]
ACTUALITE SOCIETELe village de Diogo-sur-mer, sis dans la région de Thiès, a été le théâtre, dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, d’une scène d’horreur.
Sous l’emprise de la colère, Ndioba Leye, qui s’était disputée avec son époux, Saliou Leye, a mis volontairement le feu à leur maison en utilisant un bidon d’essence et des allumettes. Ses deux enfants (un garçon et une fille) seront brûlés vifs.