Selon l’enquête de la Sûreté urbaine de Dakar, il est accusé d’avoir orchestré, avec la complicité de figures influentes de l’administration sénégalaise, un détournement de plusieurs centaines de millions de francs CFA, à partir de fausses transactions immobilières, relaient nos confrères. Les faits reprochés remontent […]
ACTUALITE justiceLes personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les violences électorales survenues à Saint-Louis lundi 11 novembre devraient être fixées sur leur sort ce jeudi. Les 81 mis en cause seront en effet déférés au parquet ce jour, annonce Libération dans son édition de […]
À La Une POLITIQUEAnnoncée depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la publication des médias reconnus par l’Etat va se faire incessamment. Selon un communiqué du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique reçu à Seneweb, la publication se fera au plus tard le 30 novembre. Après […]
ACTUALITE médiaCe lundi 28 octobre 2024, le journal Les Echos rapporte une violente attaque contre le convoi d’Abass Fall, acteur politique influent, à Mermoz – Sacré-Cœur. Cet incident aurait entraîné des blessures parmi les militants d’Abass Fall, ainsi que des agressions physiques et des dégradations de véhicules. Face […]
À La Une POLITIQUECe lundi 28 octobre 2024, le journal Les Echos rapporte une violente attaque contre le convoi d’Abass Fall, acteur politique influent, à Mermoz – Sacré-Cœur. Cet incident aurait entraîné des blessures parmi les militants d’Abass Fall, ainsi que des agressions physiques et des dégradations de véhicules.
Face à cette attaque, Abass Fall n’a pas tardé à réagir en promettant une « riposte foudroyante ». Dans une vidéo diffusée par Madiambal Diagne, Abass Fall appelle ses militants à se préparer pour une réponse armée. Il les encourage à « s’armer de couteaux et de toutes sortes d’armes », affirmant que l’immunité accordée en période de campagne est la raison pour laquelle ils ont été ciblés.
Abass Fall, manifestement indigné, exprime sa colère en ces termes : « Demain, armez-vous […] Nous allons riposter. On est en campagne, ils savent qu’il y a l’immunité, c’est pourquoi ils nous ont attaqués. Demain, on va se préparer en conséquence, ce que nous allons faire, nous le ferons. Je vais dire ça, je ne peux être avec des femmes qu’on les violente et que je me taise. »
Les déclarations d’Abass Fall suscitent de vives réactions, amplifiant l’inquiétude autour de la violence électorale. De nombreuses voix appellent à la retenue et à la pacification comme l’a pourtant rappelé le président Bassirou Diomaye Faye, vendredi dernier.
Quelques jours seulement après l’arrestation du leader du mouvement Geum sa bopp, Bougane Guèye Dany la coalition Samm sa Kaddu a saisi les Nations Unies pour exiger la libération de leur allié. Selon Barthélémy Dias et Cie, cette arrestation est « une grave atteinte aux libertés individuelles et […]
ACTUALITE POLITIQUEQuelques jours seulement après l’arrestation du leader du mouvement Geum sa bopp, Bougane Guèye Dany la coalition Samm sa Kaddu a saisi les Nations Unies pour exiger la libération de leur allié.
Selon Barthélémy Dias et Cie, cette arrestation est « une grave atteinte aux libertés individuelles et à la démocratie ». Ils annoncent «la saisine du groupe de travail des Nations Unies sur les arrestations et détentions arbitraires au Sénégal ».
«Il est inacceptable qu’un citoyen dont le seul but était d’apporter aide et solidarité à ses concitoyens en détresse, soit privé de liberté. Nous fustigeons le non-respect de la présomption d’innocence du président Bougane GUEYE par les autorités politiques et la Gendarmerie, ainsi que sa persécution pour ses positions politiques depuis sa décision de ne pas soutenir le PASTEF au premier tour de l’élection présidentielle de mars 2024. Nous rappelons que la Gendarmerie nationale a exécuté une commande politique de SONKO et a enlevé le président Bougane GUEYE qui est actuellement un otage politique », lit-on dans la note.
Tirant sur le régime de Diomaye, Samm Sa Kaddu «exige sa libération immédiate et sans condition afin qu’il puisse poursuivre sa mission auprès des populations sinistrées ».
Prison de Tambacounda : Bougane Guèye Dani refuse de s’alimenter par méfiance Depuis le 19 octobre, Bougane Guèye Dani, président du mouvement Geum Sa Bopp et candidat aux élections législatives du 17 novembre prochain, est incarcéré pour « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent […]
ACTUALITE POLITIQUEPrison de Tambacounda : Bougane Guèye Dani refuse de s’alimenter par méfiance
Depuis le 19 octobre, Bougane Guèye Dani, président du mouvement Geum Sa Bopp et candidat aux élections législatives du 17 novembre prochain, est incarcéré pour « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent ». Depuis lundi, il refuse de s’alimenter, invoquant une méfiance profonde envers les autorités sénégalaises, qu’il tient responsables de son emprisonnement.Son Chef de protocole rapporte que Bougane Guèye Dani craint pour sa sécurité et rejette toute alimentation provenant des autorités carcérales. Son arrestation fait suite à une mission humanitaire qu’il menait aux côtés de figures politiques telles que Thierno Bocoum, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom, pour soutenir les populations de Bakel.Sa détention suscite une vague de réactions. Des voix influentes de la société civile, comme Alioune Tine, Seydi Gassama et Babacar Ba, appellent à sa libération immédiate. Parallèlement, le mouvement «Geum Sa Bopp,les Jambaars » dénoncent cette incarcération auprès des partenaires diplomatiques et des organismes internationaux de défense des droits humains, dénonçant ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante de ses droits.Des guides religieux tentent actuellement d’apaiser les tensions croissantes suscitées par cette affaire, notamment autour des conditions de détention du leader politique, qui partagerait une cellule avec 48 autres détenus. Bougane Guèye Dani comparaîtra devant le juge le 30 octobre, un rendez-vous crucial pour ses soutiens qui espèrent voir lever une détention perçue comme une manœuvre d’intimidation.
Princesssenegal
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment rendu son verdict dans une affaire de drogue à Yarakh qui a suscité l’émoi. Aby Diouf, mère de famille, a été condamnée à 15 jours de prison ferme pour avoir administré une infusion de yamba à […]
ACTUALITE SOCIETELe tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment rendu son verdict dans une affaire de drogue à Yarakh qui a suscité l’émoi. Aby Diouf, mère de famille, a été condamnée à 15 jours de prison ferme pour avoir administré une infusion de yamba à son fils de quatre ans, atteint d’asthme, en espérant soulager ses crises.
Comme le rapporte Les Échos, la jeune femme a été interpellée après que des gendarmes ont fait une descente dans son domicile, alertés par des soupçons de trafic de drogue.Lors de cette intervention, les gendarmes ont découvert 1,9 kg de chanvre indien dans le jardin de la maison et des résidus de drogue dans la chambre de Moustapha Senghor, un autre occupant du domicile. Ce dernier, arrêté en même temps qu’Aby, a écopé de deux mois de prison ferme pour détention et usage de chanvre indien. Sa sœur, Astou Senghor, qui se trouvait sur place, a quant à elle été relaxée par le tribunal.Face aux accusations, Aby Diouf a affirmé que cette infusion à base de yamba lui avait été conseillée pour soulager les symptômes de son fils de 4 ans. Cependant, cette décision a conduit à sa condamnation pour administration de drogue à un mineur, tandis que le procureur avait initialement requis deux ans de prison contre elle. Le tribunal a finalement pris en compte son statut de mère dans la réduction de sa peine.Quant à Moustapha Senghor, il a admis être consommateur de chanvre indien, sans pour autant être impliqué dans le trafic de drogue supposé. Le journal « Les Échos » rappelle que les réels propriétaires de la drogue saisie dans le jardin, identifiés comme Khadim et Abo, ont pris la fuite lors de l’intervention, laissant les trois accusés répondre des charges devant la justice.
La détention de Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », entraîne de lourdes conséquences pour sa famille. En effet, comme rapporté par Les Echos, le juge d’instruction a ordonné l’expulsion de sa famille de l’appartement de fonction situé en centre-ville, qu’elle occupait encore jusqu’à récemment. Hier, une notification officielle […]
ACTUALITE justiceLa détention de Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », entraîne de lourdes conséquences pour sa famille. En effet, comme rapporté par Les Echos, le juge d’instruction a ordonné l’expulsion de sa famille de l’appartement de fonction situé en centre-ville, qu’elle occupait encore jusqu’à récemment. Hier, une notification officielle a été remise à son épouse, lui demandant de quitter les lieux.
Selon Les Echos, Jérôme Babdiaki fait face à plusieurs accusations, notamment pour usurpation de fonction et escroquerie au détriment de l’État. Le parquet de la République soutient que c’est en vertu de sa fausse fonction que « Sniper » occupait illégalement cet appartement. Ainsi, la justice a décidé de reprendre possession du logement de fonction, désormais jugé comme occupé indûment par sa famille. D’après les informations de Les Echos, l’expulsion est effective dès réception de la notification.
Inculpé en septembre dernier, Jérôme Bandiaky est poursuivi pour détention illégale d’armes et de munitions, escroquerie à l’encontre de l’État et usurpation de fonction, selon Les Echos. Il a été placé sous mandat de dépôt depuis cette inculpation, bien qu’il continue de nier la plupart des accusations, à l’exception de la possession d’une arme. Selon lui, l’appartement de fonction et même son passeport diplomatique lui avaient été attribués par les autorités d’alors, du temps où il travaillait en tant que garde rapproché pour d’importants responsables de l’État. Il déclare que ce sont ces mêmes autorités qui l’ont placé dans cette résidence et qui lui ont accordé ses avantages.
Cependant, Les Echos précise que le parquet maintient sa décision de poursuivre Jérôme Bandiaky pour tous les chefs d’inculpation retenus. Quant à ses avocats, ils assurent que les charges portées contre leur client ne sont pas fondées et que l’instruction en cours permettra de clarifier la situation.
La pression sur le tandem «Diomaye Faye – Ousmane Sonko» s’intensifie . Furieux après la nomination de Samba Ndiaye, ancien maire de Ndofane, au poste de président du Conseil d’administration (PCA) de la SN/HLM, les militants du Pastef ont lancé une pétition pour réclamer son […]
À La Une POLITIQUELa pression sur le tandem «Diomaye Faye – Ousmane Sonko» s’intensifie . Furieux après la nomination de Samba Ndiaye, ancien maire de Ndofane, au poste de président du Conseil d’administration (PCA) de la SN/HLM, les militants du Pastef ont lancé une pétition pour réclamer son limogeage. Vox populi, qui donne l’information, confie que l’initiative a obtenu des milliers de signatures en un temps record, passant de «plus de 3000 vers 16h, 18219 à 21 h 45 et plus de 23 000 avant 01 h 30 [du matin]», pour «montrer la vitesse à laquelle les Pastéfiens signent la pétition», souligne le journal.
«Pour être en phase avec le Projet, qui sur son chemin a fait consentir beaucoup de sacrifices aux militants, nous demandons la lutte contre la transhumance et l’annulation de la nomination de Samba Ndiaye. Notre projet repose sur des principes, des valeurs communes et surtout sur un changement radical systémique de la façon de gouverner notre pays», martèle Mahtar Penda Seck, initiateur de la pétition, repris par la source.
Parmi les signataires, Abass Fall exige «le départ immédiat d’un voyou», estimant que «les mains de Samba Ndiaye sont tâchés de sang de [leurs] martyrs». «Bravo à tous les patriotes pour la veille permanente», encourage-t-il ses camarades de parti.
Un jeune nommé A. S. a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt (Incapacité temporaire de travail) de dix jours. Le mis en cause est accusé de […]
ACTUALITE SOCIETEUn jeune nommé A. S. a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt (Incapacité temporaire de travail) de dix jours. Le mis en cause est accusé de s’être introduit nuitamment dans la chambre d’une femme mariée qui serait sa copine. Malheureusement pour lui, il tombe nez à nez sur l’époux de cette dernière, S. B., qui est son ami. Pour pouvoir s’échapper, il aurait porté de violents coups de coupe-coupe au mari présumé cocu.
Selon L’Observateur, qui rapporte cette histoire, les faits se seraient déroulés la semaine dernière, vers 22 heures, à Torodio, un village de Thiamène, une commune du département de Louga. «D. S. entretenait une relation amoureuse avec ma femme, a déclaré S. B, lors de son audition à la gendarmerie de Coki où il a déposé plainte. Je l’avais mis en garde, mais il s’est entêté. La nuit des faits, il m’a trouvé dans ma chambre en compagnie de ma femme. Je voulais le raisonner, mais il s’est mis à m’administrer des coups de coupe-coupe. Je l’ai formellement identifié. Je ne peux me tromper sur sa personne, car nous sommes voisins.»
S’il reconnait s’être rendu au domicile du plaignant la nuit des faits présumés, D. S. conteste avoir pénétré dans sa chambre conjugale. «Il s’est trompé sur ma personne parce qu’il faisait nuit et l’obscurité régnait dans le village», s’est-il défendu. En attendant de faire face à un juge.
L’affaire Dieynaba Sangharé Ndiaye, qui a secoué les réseaux sociaux et mobilisé l’opinion publique, a connu un rebondissement hier mercredi, avec l’arrestation de son époux, le Dr Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam (nord est). Ce dernier, ainsi que son chauffeur et […]
ACTUALITE SOCIETEL’affaire Dieynaba Sangharé Ndiaye, qui a secoué les réseaux sociaux et mobilisé l’opinion publique, a connu un rebondissement hier mercredi, avec l’arrestation de son époux, le Dr Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam (nord est). Ce dernier, ainsi que son chauffeur et son vigile, ont été placés en garde à vue suite à une plainte déposée par sa femme pour violences conjugales.
Les faits remontent à plusieurs mois. Selon la présumée victime, c’est une découverte d’infidélité qui a déclenché l’incident. Alors qu’elle utilisait le téléphone de son mari, elle a découvert des preuves de trahison. En voulant le confronter, elle raconte avoir été rouée de coups d’une violence inouïe. « Il m’a frappée au visage, sur le nez, et à la tête, sans s’arrêter malgré le sang qui coulait », a-t-elle déclaré. L’Observateur qui a relayé l’information, indique « ces agressions ont laissé des blessures physiques, confirmées par un certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. »
Portée par des mouvements féministes et des citoyens « outrés », cette affaire est rapidement devenue virale, poussant la police à intervenir. Sur instruction du procureur du Tribunal de grande instance de Matam, le Dr Mbacké, son chauffeur et son vigile ont été interpellés. Les trois hommes doivent être présentés au procureur ce jeudi.
L’arrestation du médecin intervient après une longue attente de justice pour Dieynaba Sangharé Ndiaye. Mariée depuis seulement trois mois, elle avait déposé sa plainte en avril dernier après des mois de violences et d’humiliations. Malgré ses accusations, la procédure avait tardé à avancer. Pire, son mari avait contre-attaqué en la poursuivant pour « collecte de données à caractère personnelle », retournant ainsi la situation en sa faveur. Jugée en flagrant délit, Mme Ndiaye avait écopé de trois mois de prison ferme et à payer 4 millions de FCFA en guise de dommages te intérêts.
Par Ibou Fall Le président Diomaye Faye se fait remarquer par sa tenue de camouflage…Un chef de l’État qui s’affuble d’un camouflage pour ne pas passer inaperçu, il faut avoir vécu jusqu’en 2024 pour revoir ça. Certes, le costume et la mise en scène rappellent l’attirail […]
ACTUALITE POLITIQUEPar Ibou Fall
Le président Diomaye Faye se fait remarquer par sa tenue de camouflage…Un chef de l’État qui s’affuble d’un camouflage pour ne pas passer inaperçu, il faut avoir vécu jusqu’en 2024 pour revoir ça. Certes, le costume et la mise en scène rappellent l’attirail du bedonnant Macky Sall dix ans auparavant, qui saute alors depuis son piédestal jusqu’à une défaillante station de traitement des eaux avec, dans la garnison héroïque et vengeresse, l’inévitable Mimi Touré. Un spectacle affligeant que l’on ne pense pas revoir de sitôt. Hélas…Ça ne prend pas tous les mêmes mais ça recommence.Au moins, on ne mourra pas idiot : c’est pain béni, de notre vivant, d’avoir la chance insigne de savourer également le spectacle touchant du svelte président Bassirou Diomaye Faye en camouflage de commando, manches retroussées, chapeau de brousse sur la tête et rangers aux pieds, le pas décidé, s’apprêtant à affronter ces maudites eaux qui troublent son magistère en semant la désolation dans l’Est. Un inévitable lâcher des eaux nous apprend-on doctement du côté de l’OMVS, pour que les ouvrages ne cèdent pas sous le poids du trop-plein. Le pourquoi du comment sera sans doute réservé à plus tard, après que les ministres et chefs d’État de l’organisation auront papoté au sujet du sexe des anges engendrés par la décrue du Fleuve Sénégal.Mieux vaut tard que jamais dit le sage… Là, en effet, ce n’est plus le moment de verser une larme et se faire du mouron concernant nos pauvres concitoyens qui voient les eaux en furie dévaster leurs vies. Le temps, déjà perdu, est désormais à l’action. Retour à la case départ.C’est en avril 2024, dès leur accession au pouvoir, que le nouveau régime doit labourer l’arrière-pays, ce Sénégal des profondeurs qui vote pour un quasi inconnu au CV rachitique. Par gratitude et en reconnaissance : dire merci et, en même temps, s’enquérir des urgences de ce peuple exaspéré mais patient, qui sait changer de direction quand le guide qu’il se choisit prend la mauvaise pente. Il ne manquera sans doute pas, au cours de ces tournées d’information, un compatriote au langage assez direct pour leur expliquer les aléas des hivernages et les urgences de l’heure.Il n’en sera rien… Le président nouvellement élu préfère prendre l’avion et visiter le gratin planétaire, poser avec les grands du monde, ressasser des antiennes sur l’avenir de l’humanité. Quant aux Sénégalais qui espèrent un, euh, projet de société censé les mettre à l’abri de la misère, ils peuvent guetter les bienfaits de l’horizon 2050, les pieds dans l’eau, le pantalon retroussé et le baluchon sur la tête.Là, le président Bassirou Diomaye Faye leur fait l’honneur de les regarder de haut, les survoler, après la promesse d’un budget de huit milliards de nos pauvres francs CFA à propos desquels personne ne sait trop quelles plaies ces numéraires sous-développés vont panser. Bien sûr, sur place, le sauveur sublime ne manque pas d’annoncer une décision forte pour marquer sa détermination. Ce sont les orpailleurs qui écopent pour l’occasion.Pendant ce temps, Ousmane Sonko, le « meilleur Premier ministre de tous les temps » selon son admirateur de président, organise sa quête à Dakar Aréna en direction des législatives. Apparemment, il ne doit pas rester grand-chose des fonds politiques, ou même des autres tiroirs où ça peut racler les deniers publics sans histoire, puisque le président du Pastef, téméraire tête de liste de la coalition du même nom, s’oblige à réclamer une dîme à ses inconditionnels, via Kopar Express. J’oubliais : en avril 2024, quand Macky Sall leur remet de mauvaise grâce les clés de la maison Sénégal, ils trouvent des comptes falsifiés et un pays en ruines. Qu’à cela ne tienne : aux yeux d’Ousmane Sonko, l’occasion est trop belle pour présenter sa version de l’histoire des événements de 2021 à 2024. Bien sûr, il est surtout question de son génie politique et sa vista stratégique qui installeront Pastef aux commandes de la République. Bien entendu, ses disciples boivent du petit lait : « Ousmane Mou Sèll Mi » est un visionnaire qui voit les emmerdes arriver au grand galop, prévoit les chausse-trappes, anticipe les complots et pousse le patriotisme jusqu’à renoncer à la présidence de la République pour laisser passer son second, qu’il surnomme « Serigne Ngoundou ».Le Patriote Suprême pousse le génie jusqu’à tomber sciemment dans le piège de Sweet Beauty. Rassurez-vous, c’est fait exprès… Ses condamnations pour « corruption de jeunesse » et diffamation sont programmées, histoire de divertir la tyrannie en place qui ne fera pas attention au placide Bassirou Diomaye Faye, déjà en prison. Ses ruses de sioux portent leurs fruits : le 24 mars 2024, 54 % de l’électorat sénégalais plébiscitent son bras gauche.Cette semaine tumultueuse est le moment aussi que choisit Bougane Guèye Dany pour se signaler à l’attention de ses futurs électeurs : au prix de sa liberté et au péril de sa vie, il ira porter son aide aux sinistrés du Sénégal oriental. Bien entendu, les forces de l’ordre ne l’entendent pas de cette oreille, surtout quand leurs patrons reçoivent des ordres d’en haut. Ça finit par une arrestation musclée, une garde-à-vue et un mandat de dépôt. La comparution devant les juges en flagrant délit est fixée à la semaine prochaine, le 30 octobre, précisément. Pour l’heure, Bougane Guèye Dany attend en prison à Tambacounda que la justice se prononce sur son refus d’obtempérer aux ordres des gendarmes.Les vitupérations des leaders de la coalition « Sàm sa kàdu », Barthélémy Dias en tête n’y feront rien. Enfin, pas tous. On apprend que Déthié Fall, troisième sur leur liste nationale, en bon politicien africain, bavarde nuitamment avec Ousmane Sonko. Un peu comme son mentor de l’époque, Idrissa Seck, alors chef de l’opposition, qui négocie le fromage du CESE en catimini avec Macky Sall pendant que ses lieutenants crachent le feu sur le régime.Un jour lointain, quand le suicidaire manitou de « Gueum Sa Bopp » sera du camp des vainqueurs, il ne faudra pas s’étonner de le voir rassembler ses ouailles à Dakar Aréna pour leur expliquer le génie politique qui dort alors en lui et inspire cette manière téméraire mais stratégique de se jeter volontairement en prison ; ce qui serait, selon ses prédécesseurs, « le raccourci pour le Palais ». C’est également l’instant que choisit Amadou Bâ pour sortir du bois. Devant la presse, à la Maison du Parti socialiste —légitime retour à la maison-mère— le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de mars 2024 remet les points sur les « i ». Selon lui, malgré son silence depuis la dernière présidentielle, on sait à présent « qui a trahi qui »… L’occasion est trop belle pour ne pas se laver à grande eau : il ne meurt pas de faim, à n’en pas douter mais ce n’est pas un crime quand on n’a rien à se reprocher. Ça tombe bien, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse de tous les péchés d’Israël, dont une falsification des chiffres et une fortune inexplicable, le défie : un débat public pour solde de tout compte. Perso, je ne crois pas une seconde que ce débat aura lieu. Mais le hic ne viendra pas d’Amadou Bâ : ses lieutenants le disent favorable au duel, en tout lieu, à tout moment. La douche froide viendra du CNRA : sous la férule de son nouveau président, Mamadou Oumar Ndiaye qui déclare n’avoir pas l’intention de jouer les gendarmes, l’organe de régulation fait tout de même la police de circonlocution… Problème : personne n’exige qu’il soit médiatisé. Si ça se tient en plein air, devant une foule de curieux, loin des télévisions et des radios, en quoi le CNRA est-il concerné ? La parade rappelle les esquives d’Ousmane Sonko lorsque la justice le convoque dans l’affaire Adji Sarr, ou Mame Mbaye Niang : il a toujours un ami qui ne lui veut que du bien pour bondir de nulle part et l’empêcher de déférer aux convocations. Et même lorsqu’en sa qualité de Premier ministre, Ousmane Sonko doit affronter les représentants du peuple pour sa Déclaration de Politique générale, c’est depuis les rangs des députés que jaillit la lumière : Guy Marius Sagna, avec sa verve coutumière, lui présente l’excuse du règlement intérieur pour sortir du traquenard par une porte dérobée, avant que le président de la République soi-même ne dissolve le Parlement. Tout ça nous rappelle les années de braises, avec le pic de la présidentielle de 1988, lorsque l’opposant Wade et ses disciples, dont l’actuel président du CNRA, réclament un face-à-face avec le président Diouf. Les Socialistes, qui ne misent pas trop sur le canasson qui leur sert de poulain, multiplient les prétextes pour éviter le massacre en direct…Bref, il n’est pas question de tenir ce face-à-face auquel Barthélémy Dias veut resquiller en précisant que seul l’usage du français, la langue officielle, sera toléré… C’est un coup en bas de la syntaxe ?SénégalaiseriesPar Ibou FallLe président Diomaye Faye se fait remarquer par sa tenue de camouflage…Un chef de l’État qui s’affuble d’un camouflage pour ne pas passer inaperçu, il faut avoir vécu jusqu’en 2024 pour revoir ça. Certes, le costume et la mise en scène rappellent l’attirail du bedonnant Macky Sall dix ans auparavant, qui saute alors depuis son piédestal jusqu’à une défaillante station de traitement des eaux avec, dans la garnison héroïque et vengeresse, l’inévitable Mimi Touré. Un spectacle affligeant que l’on ne pense pas revoir de sitôt. Hélas…Ça ne prend pas tous les mêmes mais ça recommence.Au moins, on ne mourra pas idiot : c’est pain béni, de notre vivant, d’avoir la chance insigne de savourer également le spectacle touchant du svelte président Bassirou Diomaye Faye en camouflage de commando, manches retroussées, chapeau de brousse sur la tête et rangers aux pieds, le pas décidé, s’apprêtant à affronter ces maudites eaux qui troublent son magistère en semant la désolation dans l’Est. Un inévitable lâcher des eaux nous apprend-on doctement du côté de l’OMVS, pour que les ouvrages ne cèdent pas sous le poids du trop-plein. Le pourquoi du comment sera sans doute réservé à plus tard, après que les ministres et chefs d’État de l’organisation auront papoté au sujet du sexe des anges engendrés par la décrue du Fleuve Sénégal.Mieux vaut tard que jamais dit le sage… Là, en effet, ce n’est plus le moment de verser une larme et se faire du mouron concernant nos pauvres concitoyens qui voient les eaux en furie dévaster leurs vies. Le temps, déjà perdu, est désormais à l’action. Retour à la case départ.C’est en avril 2024, dès leur accession au pouvoir, que le nouveau régime doit labourer l’arrière-pays, ce Sénégal des profondeurs qui vote pour un quasi inconnu au CV rachitique. Par gratitude et en reconnaissance : dire merci et, en même temps, s’enquérir des urgences de ce peuple exaspéré mais patient, qui sait changer de direction quand le guide qu’il se choisit prend la mauvaise pente. Il ne manquera sans doute pas, au cours de ces tournées d’information, un compatriote au langage assez direct pour leur expliquer les aléas des hivernages et les urgences de l’heure.Il n’en sera rien… Le président nouvellement élu préfère prendre l’avion et visiter le gratin planétaire, poser avec les grands du monde, ressasser des antiennes sur l’avenir de l’humanité. Quant aux Sénégalais qui espèrent un, euh, projet de société censé les mettre à l’abri de la misère, ils peuvent guetter les bienfaits de l’horizon 2050, les pieds dans l’eau, le pantalon retroussé et le baluchon sur la tête.Là, le président Bassirou Diomaye Faye leur fait l’honneur de les regarder de haut, les survoler, après la promesse d’un budget de huit milliards de nos pauvres francs CFA à propos desquels personne ne sait trop quelles plaies ces numéraires sous-développés vont panser. Bien sûr, sur place, le sauveur sublime ne manque pas d’annoncer une décision forte pour marquer sa détermination. Ce sont les orpailleurs qui écopent pour l’occasion.Pendant ce temps, Ousmane Sonko, le « meilleur Premier ministre de tous les temps » selon son admirateur de président, organise sa quête à Dakar Aréna en direction des législatives. Apparemment, il ne doit pas rester grand-chose des fonds politiques, ou même des autres tiroirs où ça peut racler les deniers publics sans histoire, puisque le président du Pastef, téméraire tête de liste de la coalition du même nom, s’oblige à réclamer une dîme à ses inconditionnels, via Kopar Express. J’oubliais : en avril 2024, quand Macky Sall leur remet de mauvaise grâce les clés de la maison Sénégal, ils trouvent des comptes falsifiés et un pays en ruines. Qu’à cela ne tienne : aux yeux d’Ousmane Sonko, l’occasion est trop belle pour présenter sa version de l’histoire des événements de 2021 à 2024. Bien sûr, il est surtout question de son génie politique et sa vista stratégique qui installeront Pastef aux commandes de la République. Bien entendu, ses disciples boivent du petit lait : « Ousmane Mou Sèll Mi » est un visionnaire qui voit les emmerdes arriver au grand galop, prévoit les chausse-trappes, anticipe les complots et pousse le patriotisme jusqu’à renoncer à la présidence de la République pour laisser passer son second, qu’il surnomme « Serigne Ngoundou ».Le Patriote Suprême pousse le génie jusqu’à tomber sciemment dans le piège de Sweet Beauty. Rassurez-vous, c’est fait exprès… Ses condamnations pour « corruption de jeunesse » et diffamation sont programmées, histoire de divertir la tyrannie en place qui ne fera pas attention au placide Bassirou Diomaye Faye, déjà en prison. Ses ruses de sioux portent leurs fruits : le 24 mars 2024, 54 % de l’électorat sénégalais plébiscitent son bras gauche.Cette semaine tumultueuse est le moment aussi que choisit Bougane Guèye Dany pour se signaler à l’attention de ses futurs électeurs : au prix de sa liberté et au péril de sa vie, il ira porter son aide aux sinistrés du Sénégal oriental. Bien entendu, les forces de l’ordre ne l’entendent pas de cette oreille, surtout quand leurs patrons reçoivent des ordres d’en haut. Ça finit par une arrestation musclée, une garde-à-vue et un mandat de dépôt. La comparution devant les juges en flagrant délit est fixée à la semaine prochaine, le 30 octobre, précisément. Pour l’heure, Bougane Guèye Dany attend en prison à Tambacounda que la justice se prononce sur son refus d’obtempérer aux ordres des gendarmes.Les vitupérations des leaders de la coalition « Sàm sa kàdu », Barthélémy Dias en tête n’y feront rien. Enfin, pas tous. On apprend que Déthié Fall, troisième sur leur liste nationale, en bon politicien africain, bavarde nuitamment avec Ousmane Sonko. Un peu comme son mentor de l’époque, Idrissa Seck, alors chef de l’opposition, qui négocie le fromage du CESE en catimini avec Macky Sall pendant que ses lieutenants crachent le feu sur le régime.Un jour lointain, quand le suicidaire manitou de « Gueum Sa Bopp » sera du camp des vainqueurs, il ne faudra pas s’étonner de le voir rassembler ses ouailles à Dakar Aréna pour leur expliquer le génie politique qui dort alors en lui et inspire cette manière téméraire mais stratégique de se jeter volontairement en prison ; ce qui serait, selon ses prédécesseurs, « le raccourci pour le Palais ». C’est également l’instant que choisit Amadou Bâ pour sortir du bois. Devant la presse, à la Maison du Parti socialiste —légitime retour à la maison-mère— le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de mars 2024 remet les points sur les « i ». Selon lui, malgré son silence depuis la dernière présidentielle, on sait à présent « qui a trahi qui »… L’occasion est trop belle pour ne pas se laver à grande eau : il ne meurt pas de faim, à n’en pas douter mais ce n’est pas un crime quand on n’a rien à se reprocher. Ça tombe bien, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse de tous les péchés d’Israël, dont une falsification des chiffres et une fortune inexplicable, le défie : un débat public pour solde de tout compte. Perso, je ne crois pas une seconde que ce débat aura lieu. Mais le hic ne viendra pas d’Amadou Bâ : ses lieutenants le disent favorable au duel, en tout lieu, à tout moment. La douche froide viendra du CNRA : sous la férule de son nouveau président, Mamadou Oumar Ndiaye qui déclare n’avoir pas l’intention de jouer les gendarmes, l’organe de régulation fait tout de même la police de circonlocution… Problème : personne n’exige qu’il soit médiatisé. Si ça se tient en plein air, devant une foule de curieux, loin des télévisions et des radios, en quoi le CNRA est-il concerné ? La parade rappelle les esquives d’Ousmane Sonko lorsque la justice le convoque dans l’affaire Adji Sarr, ou Mame Mbaye Niang : il a toujours un ami qui ne lui veut que du bien pour bondir de nulle part et l’empêcher de déférer aux convocations. Et même lorsqu’en sa qualité de Premier ministre, Ousmane Sonko doit affronter les représentants du peuple pour sa Déclaration de Politique générale, c’est depuis les rangs des députés que jaillit la lumière : Guy Marius Sagna, avec sa verve coutumière, lui présente l’excuse du règlement intérieur pour sortir du traquenard par une porte dérobée, avant que le président de la République soi-même ne dissolve le Parlement. Tout ça nous rappelle les années de braises, avec le pic de la présidentielle de 1988, lorsque l’opposant Wade et ses disciples, dont l’actuel président du CNRA, réclament un face-à-face avec le président Diouf. Les Socialistes, qui ne misent pas trop sur le canasson qui leur sert de poulain, multiplient les prétextes pour éviter le massacre en direct…Bref, il n’est pas question de tenir ce face-à-face auquel Barthélémy Dias veut resquiller en précisant que seul l’usage du français, la langue officielle, sera toléré… C’est un coup en bas de la syntaxe ?
Le président du Parti républicain pour le progrès (Prp), Déthié Fall, s’est retiré de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef pour les législatives du 17 novembre. Dans un entretien paru ce jeudi dans Le Quotidien, Barthélémy Dias estime que cet épisode […]
ACTUALITE POLITIQUELe président du Parti républicain pour le progrès (Prp), Déthié Fall, s’est retiré de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef pour les législatives du 17 novembre. Dans un entretien paru ce jeudi dans Le Quotidien, Barthélémy Dias estime que cet épisode est le résultat «des opérations visant à saborder [leurs] bases» qu’il impute au tandem «Diomaye-Sonko».
«Ce qu’on peut appeler l’affaire Déthié Fall est la dernière en date. C’est la première fois, si ma mémoire ne me trompe pas, qu’un Premier ministre reçoit une personne d’une liste concurrente à grand coup de publicité et de communication», s’indigne le maire de Dakar, tête de liste nationale de Samm Sa Kaddu.
Barthélémy Dias s’est fait une religion, «l’affaire Déthié Fall» constitue «un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir, qui savent qu’ils vont laisser des plumes dans ces élections législatives». «C’est pourquoi, martèle l’édile dakarois, ils procèdent à des tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux. Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie.»