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ACTUALITE POLITIQUELe Conseil constitutionnel poursuit l’examen des dossiers de parrainage des candidats à l’élection présidentielle prévue le 25 février. Après avoir validé trois candidatures sur vingt examinées au 30 décembre, plusieurs autres ont été rejetées pour des raisons telles que des doublons ou des parrainages non […]
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ACTUALITE SPORTSScandale miss Sénégal 2020 : l’affaire se retourne contre Ndèye Fatima Dione La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (SU) a bouclé l’enquête sur l’affaire miss Sénégal 2020. Elle a déposé le dossier, la semaine dernière, sur la table du procureur de la République. […]
ACTUALITE SOCIETEScandale miss Sénégal 2020 : l’affaire se retourne contre Ndèye Fatima Dione
La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (SU) a bouclé l’enquête sur l’affaire miss Sénégal 2020. Elle a déposé le dossier, la semaine dernière, sur la table du procureur de la République.
Les policiers en sont arrivés à la conclusion que Ndèye Fatima Dione, élue plus belle fille du Sénégal il y a deux ans, a tiré son histoire de son imagination. En clair, elle n’aurait pas été violée.
D’après Libération, qui rend compte ce mercredi de cette affaire, trois éléments du dossier contredisent l’accusatrice. Il s’agit de ses propres contradictions, des témoignages d’Alberta Diatta, la miss Sénégal 2019, et de l’exploitation d’images de vidéosurveillance.
Le journal informe que les enquêteurs ont envoyé leurs conclusions au parquet sans avoir pu entendre encore Ndèye Fatima Dione. Elle est «portée disparue» depuis que la police lui a demandé de transmettre son certificat d’accouchement ou l’acte de naissance de l’enfant qu’elle prétend avoir eu de son viol.
En outre, a souligné la même source, la miss 2020 a été invitée à plusieurs reprises à accompagner son successeur, mais chaque fois sa mère déclarait qu’elle était indisponible puisque malade.
Il y a en plus les images des caméras de surveillance de l’hôtel dans lequel se serait déroulé le viol en question : Radisson de Diamniadio. Les enquêteurs n’ont aperçu dans les vidéos aucun homme entrer ou sortir de la chambre dans laquelle dormait Ndèye Fatima Dione le jour des faits présumés.
Une conclusion renforcée par les déclarations d’Alberta Diatta. La miss Sénégal 2019, qui était avec Fatima Dione lors de la fameuse soirée, jure avoir dîné et passé la nuit dans la même chambre avec cette dernière. Elle assure que jusqu’au lendemain, personne n’est entré dans la chambre d’où elles ne sont sorties à aucun moment.
Pour les enquêteurs de la SU, Ndèye Fatima Dione a eu un enfant d’une relation consentie avant de «disparaître». C’est pourquoi, croient-ils savoir, elle refuse de communiquer son certificat d’accouchement et l’acte de naissance du bébé s’il existe.
Encore une attaque à la sortie de Badiouré (département de Bignona) ce mardi matin. Sauf que cette fois, c’est le rappeur Kilifeu et sa famille qui a été victime de cette attaque. Accompagné de sa femme et de son nourrisson, l’activiste a été reconnu par […]
ACTUALITE SOCIETEEncore une attaque à la sortie de Badiouré (département de Bignona) ce mardi matin. Sauf que cette fois, c’est le rappeur Kilifeu et sa famille qui a été victime de cette attaque.
Accompagné de sa femme et de son nourrisson, l’activiste a été reconnu par les hommes armés et dépouillés de ses biens, puis blessé par balle.
Sa famille traumatisée, le chauffeur a été obligé de faire une déposition à la gendarmerie de Bignona. Et pourtant, il n’y a même pas une semaine sur le même tronçon, un braquage avait eu lieu…
C’est sidérant de constater avec mépris le degré de servitude de Macky SALL à la France . Son choix de donner à Meridiam, entreprise de droit français, la concession du projet BRT de Dakar pour 15 ans, est une énième atteinte aux intérêts du Sénégal, […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUEC’est sidérant de constater avec mépris le degré de servitude de Macky SALL à la France . Son choix de donner à Meridiam, entreprise de droit français, la concession du projet BRT de Dakar pour 15 ans, est une énième atteinte aux intérêts du Sénégal, aggravant la colonisation de notre économie avec plus de 250 entreprises françaises.
Depuis les indépendances jusqu’à nos jours qu’avons nous gagné avec ces entreprises françaises ? Seulement le chômage et le sous-développement qui aujourd’hui ont plongé le Sénégal dans une situation de tension du front social .Cet autre acte vassal de Macky SALL de confier la gestion du BRT à Meridiam pour 15 longues années a fini de convaincre aux plus sceptiques qu’il a détrôné Ouattara comme étant le plus fidèle Valet de la France .
Les expériences de l’autoroute à péage, du TER devraient nous conduire à réfléchir sur la nécessité de créer une société nationale de gestion de notre système de transport. Le 03 juin 2019, les députés du Sénégal avaient voté en procédure d’urgence le projet de loi portant autorisation de la création de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (SEN-TER S.A) mais malheureusement le Sénégal a confié l’exploitation commerciale du TER à la SETER une société française.
La SEN-TER S.A nous appartient mais c’est la SETER qui est servie . Un pays doit contrôler sa production et la gestion de besoins essentiels, en ne dépendant pas d’un autre État ou d’une entreprise étrangère.
Avec la crise sanitaire qui a profondément remis en cause la stabilité économique des pays supposés puissants , la souveraineté, qu’elle soit énergétique, alimentaire, sanitaire, industrielle, numérique… dépasse désormais le cadre d’un slogan pour devenir un enjeu de développement majeur.
Cette conception raisonnable de la souveraineté économique vise à créer une relation réciproque et équilibrée entre les pays .Il est temps d’affirmer notre dignité et d’imposer des relations gagnant-gagnant vis-à-vis de la FRANCE .
Alioune Badara MBOUP
Le Sénégal vient de signer un contrat de concession du projet BRT avec la société à mission française Méridiam. L’annonce a été faite par l’entreprise à travers son site. “Meridiam vient de signer le contrat de concession du projet Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETELe Sénégal vient de signer un contrat de concession du projet BRT avec la société à mission française Méridiam. L’annonce a été faite par l’entreprise à travers son site.
“Meridiam vient de signer le contrat de concession du projet Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Ce projet, que Meridiam mettra en œuvre avec ses partenaires Keolis et Fonsis, est le premier du genre en Afrique, et représente un investissement total de plus de 135 millions d’euros soit 88 318 230 525 FCFA. Il comprend l’exploitation et la maintenance pendant 15 ans de ce nouveau réseau de transport public propre, entièrement dédié aux bus 100% électriques. Il devrait être opérationnel à l’été 2023”; lit-on sur le site de l’entreprise Méridiam.
Ce projet créera environ 1000 emplois directs et locaux, en mettant l’accent sur les femmes et les jeunes, dont environ un tiers seront des chauffeurs. Il s’inscrit dans la stratégie ambitieuse et globale de modernisation de la mobilité urbaine de Dakar et de son réseau de transport à l’horizon 2025. C’est aussi un projet concret en faveur de la transition énergétique qui offre une solution adaptée au défi du changement climatique, mais aussi une alternative efficace au réseau de bus diesel existant.
Le BRT de Dakar apportera une solution durable :
Les bus fonctionneront avec des batteries chargées d’électricité 100% renouvelable et amélioreront massivement la qualité de l’air à Dakar en évitant l’émission de plus de 59 000 tonnes de CO2 par an.
Grâce à ces bus électriques, le confort, la sécurité, la régularité et les temps de parcours seront également grandement améliorés. La liaison entre la ville côtière de Guédiawaye, au nord de Dakar, et le centre-ville aux heures de pointe sera deux fois plus rapide, passant de plus de 90 à 45 minutes. Les coûts de transport dans la ville seront réduits grâce à la mise en œuvre d’une politique tarifaire abordable et intermodale et de tarifs sociaux pour les personnes éligibles définis par l’État du Sénégal.
Meridiam est une société à mission française indépendante basée à Paris, spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques sur le long terme. Créée en 2005, Meridiam investit dans des infrastructures publiques en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique.
Cheikh Yérim Seck e retire de la vie publique. Le célèbre journaliste, administrateur du site Yrimpost donne ses raisons à travers des vidéos envoyées mardi à la presse. Pourquoi le journaliste, écrivain, analyste politique se retire-t-il plus tôt que prévu de la vie publique ? […]
ACTUALITE SOCIETECheikh Yérim Seck e retire de la vie publique. Le célèbre journaliste, administrateur du site Yrimpost donne ses raisons à travers des vidéos envoyées mardi à la presse.
Pourquoi le journaliste, écrivain, analyste politique se retire-t-il plus tôt que prévu de la vie publique ? Une décision d’un homme, à peine 45 ans, qui a pris certainement de court les Sénégalais.
“A partir de ce jour, le journalisme, l’analyse politique, la vie médiatique sont derrière moi. Dans les prochains jours, yerim post sera désactivé. La vente des parts que je détenais dans Dakaractu est en train de se parfaire…”
Voilà, c’est officiellement acté, Cheikh Yerim Seck, très réseauté, tourne la page du journalisme. Un métier qui a lui a donné pourtant ses lettres de noblesse. Et, au-delà, un esprit vif qui fait autorité aujourd’hui dans de nombreuses questions saillantes.
Tout compte fait, l’ancien journaliste à Jeune Afrique a traversé plusieurs épisodes de 2000 à nos jours. “une succession de moments de gloire, mais aussi d’épisodes dramatiques voire tragiques”.
Mais s’appartient-il jusqu’à prendre cette décision rocambolesque ? N’est-il pas une pierre à l’édifice d’un Sénégal en construction ou en reconstruction ?
Son fils de 19 ans Souleymane, ses femmes, sa mère etc., sont, entre autres brandis comme raisons d’un renoncement à la vie publique inattendu.
Que va-t-il devenir, que fera-t-il maintenant ? Retrouvez les réponses dans ces vidéos
Les professeurs en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mamadou Aliou Diallo et Mouhamadou Ngouda Mboup se prononcent sur l’investiture annoncée de Khalifa Ababacar Sall tête de liste de la coalition Yaw L’investiture annoncée de l’ancien […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEL’investiture annoncée de l’ancien député-maire révoqué de Dakar comme tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi n’aura aucun impact négatif sur la liste de cette coalition, en cas d’invalidation. L’avis est des professeurs en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mamadou Aliou Diallo et Mouhamadou Ngouda Mboup. Interpellés par Sud quotidien sur les conséquences que pourrait entrainer une telle «investiture» décision, les deux spécialistes du droit public estiment que cette décision des leaders de Yewwi obéit plutôt à une logique politique.
En effet, lors d’une conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le nouveau député-maire de la commune de Ziguinchor non moins leader de Pastef Ousmane Sonko avait indiqué que la candidature de Khalifa Ababacar Sall aux prochaines législatives est une « condition non-négociable ». Pour rappel, Khalifa Ababacar Sall a été condamné en 2017 dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar à 5 ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics. Une peine assortie d’une amende de 5 millions FCfa. Khalifa Sall avait été libéré à la faveur d’une grâce présidentielle en septembre 2019. Lors de la dernière présidentielle de 2019, son dossier de candidature a été recalé par le Conseil constitutionnel au motif qu’il a perdu son droit de vote « en vertu des articles 27 et 31 du Code électoral ». Aujourd’hui, trois ans après la présidentielle de 2019, la coalition Yewwi Askan Wi dont l’ex-maire de Dakar est co-fondateur avec le leader de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, et le marabout politicien Serigne Moustapha Sy, responsable moral du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), revient à la charge. Cependant, en voulant forcer la candidature de l’ancien maire de Dakar, la coalition Yewwi Askan n’est-elle pas en train de créer les conditions d’un rejet prochain de sa liste avec l’invalidation de la candidature de l’ex-maire révoqué de Dakar ?
Interpellé sur la question, le professeur Mamadou Aliou Diallo, maître de conférence en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), et son collègue Mouhamadou Ngouda Mboup, également enseignant-chercheur en droit public à la Faculté de droit de l’Ucad, ont été formels. Du point de vue du droit, ils ont tenu à préciser que ce choix n’aura «aucune conséquence sur la liste » de Yewwi Askan Wi et cela, même en cas d’invalidation du dossier de candidature de l’ex-maire de Dakar. « L’inéligibilité d’une candidature ne va pas entraîner l’invalidation de toute la liste sur laquelle le candidat est investi. Après le dépôt des listes, si l’inéligibilité est constatée, elle ne va pas concerner que les personnes qui sont victimes de la sanction qui les rend inéligibles», a renseigné le professeur Mamadou Aliou Diallo. Avant d’ajouter : « Je ne crois pas qu’on puisse aller jusqu’à sanctionner toute la liste. Ce serait à mon avis excessif, nonobstant que je n’ai pas de texte fondamental sur lequel je peux me fonder pour dire exactement que c’est ça, la solution mais d’un point de vue de la logique du droit, on ne peut pas sanctionner toute la liste ».
Prenant la parole à son tour sur cette question, Mouhamadou Ngouda Mboup abondera dans le même sens en faisant remarquer que les candidatures sont individuelles même si elles sont présentées sur une même liste. « La liste présente les candidatures mais individuellement. La preuve, chaque type de dossier est indépendant d’un autre. Mon casier judiciaire est indépendant d’un autre même si on est sur une même liste» a-t-il ajouté.
Poursuivant son propos, il soulignera que la décision d’investir Khalifa Ababacar Sall tête de liste de Yewwi Askan Wi s’inscrit plus dans une logique politique. « Concernant les élections législatives, c’est le ministère de l’Intérieur qui est chargé de recevoir et de contrôler les dossiers de candidature. Et quand le ministère va rejeter une candidature, vous voyez le tollé que cela va faire après. Cela pourrait même, être considéré comme une décision à la fois juridique et politique. A mon avis, c’est l’intérêt de cette décision d’investir Khalifa Ababacar Sall. Les opposants ont posé un acte politique fort », explique encore le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup.
Le marché du blé est fortement perturbé dans le monde depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ces deux pays occupent respectivement le 1er et le 5ème rang en matière d’exportation à l’échelle mondiale avec une proportion de 29% […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETELe marché du blé est fortement perturbé dans le monde depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ces deux pays occupent respectivement le 1er et le 5ème rang en matière d’exportation à l’échelle mondiale avec une proportion de 29% et environ 15% pour ce qui est de la production mondiale.
Plusieurs pays africains dépendent de l’importation de blé en provenance de ces deux pays en conflit. D’après un classement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 25 pays africains, dont 4 de l’UEMOA (Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal) dépendent de l’importation de blé de Moscou et de Kiev.
Parmi ces Etats, le Bénin fait exception avec 100% de ses importations uniquement en provenance de la Russie. Il est suivi du Burkina Faso avec 55% en provenance de Russie contre 5% de l’Ukraine. Le Sénégal importe pour sa part la moitié de son blé de la Russie, soit 50% contre 15% de l’Ukraine. Enfin, le Togo n’achète pas de blé de l’Ukraine, ses importations proviennent de la Russie à hauteur de 45%.
Hormis le Togo, 4 autres pays dans ce top 25 ne sont pas des partenaires commerciaux de blé avec l’Ukraine, leurs importations proviennent de la Russie. Il s’agit de Madagascar (62%), le Burundi (55%), la Namibie (45%) et le Cap Vert (38%).
Quatre pays du continent se démarquent comme les plus gros importateurs de blé de l’Ukraine comparativement à la Russie. Il y a la Somalie dont les importations d’Ukraine se chiffrent à 70% contre 30% de la Russie. La Tunisie et la Lybie importent chacun 45% de blé ukrainien contre respectivement 8 et 18% de la Russie. Enfin, la Mauritanie affiche 38% d’importation depuis l’Ukraine contre 15% de la Russie.
Au regard de ce classement, l’on conclut que le blé russe est assez prisé par 23 pays du continent comparativement à celui de l’Ukraine.
Il faut noter que cette crise entre ces deux pays producteurs de céréales en général et de blé en particulier qui dure depuis près d’un mois continue de faire grimper les prix de plusieurs produits dérivés du blé (farine, baguette de pain). Selon un rapport de la FAO, l’augmentation des prix des produits alimentaires ont atteint environ 22% dans le monde.
Injures publiques : Condamné à la prison fermeUn délinquant ne peut diriger le patronat de la presseJ’ai appris par la presse du vendredi 18 mars 2022 ma condamnation à un mois de prison ferme et une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEInjures publiques : Condamné à la prison ferme
Un délinquant ne peut diriger le patronat de la presse
J’ai appris par la presse du vendredi 18 mars 2022 ma condamnation à un mois de prison ferme et une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre un de mes anciens employés. Le motif de la condamnation est d’avoir, soi-disant, proféré «fils de p…» à son encontre. Condamné par le tribunal, je deviens ainsi un délinquant aux termes de la loi. Les médias sénégalais et les réseaux sociaux me présentent comme un criminel de la pire espèce. Ce communiqué est une première action pour défendre mon honneur.
1) Genèse du problème lié à la crise de la Covid-19
Comme l’ensemble des médias au Sénégal et dans le monde, le Groupe de Presse «Africaine Communication Édition (AFRICOME SA)» a été confronté brutalement à la crise liée à la Covid-19 dès la survenance de la pandémie en début mars 2020. En effet, AFRICOME SA, éditeurs des quotidiens sportifs «STADES et SUNU LAMB», a été particulièrement touchée avec la cessation de toutes les activités sportives au Sénégal et dans le monde dès le mois de mars 2020. Sans activités sportives, il n’y a pas d’informations sportives et donc pas de journaux sportifs. Les activités sportives au Sénégal et dans le monde n’ont repris véritablement qu’un an plus tard. Malgré l’absence de recettes de ses deux journaux, AFRICOME a payé intégralement les salaires de ses journalistes durant les six premiers mois de la crise, soit de mars à août 2020 inclus.
À compter du mois de septembre, comme le permet la loi, il a été proposé aux journalistes une réduction des salaires comme alternative au licenciement pour motif économique. Sans recettes, aucune entreprise ne peut supporter ses charges. La loi prévoit une réduction des salaires jusqu’à 30% et les journalistes ont accepté à contrecœur une baisse de 18 à 24% de leurs revenus en assemblée générale.
2) Problème social travesti en affaire pénale
Bien qu’ayant accepté la réduction des salaires en assemblée générale, certains journalistes ont, par la suite, posé des conditions financières pour la reprise du travail en présentiel. Ces derniers ont tous été licenciés, puis déboutés en première instance par le tribunal du travail, suite à leur action collective devant ladite juridiction.
Le journaliste, qui m’a attrait à la barre pour injures publiques a, lui, adopté une autre stratégie, en décidant de se donner les moyens au pénal.
Cet ex-employé est venu dans mon bureau avec l’intention manifeste de me provoquer et de m’enregistrer à mon insu. Pire, durant toutes mes déclarations durant l’enquête de gendarmerie et au tribunal, j’ai toujours affirmé que les mots «fils de p…» ont été rajoutés à l’enregistrement. Là se pose même le problème de la recevabilité d’un enregistrement à l’insu de la personne concernée et l’intention malveillante dès le départ de son auteur. Se pose aussi le problème de la notion d’«injures publiques» dans un entretien privé entre un employé et son employeur dans le bureau de celui-ci. Ce serait aussi une première dans la jurisprudence sénégalaise d’emprisonner quelqu’un pour avoir, soi-disant, utilisé les termes «fils de p…», à moins que d’autres motivations ne justifient cette condamnation.
3) Respect de ses obligations par AFRICOME SA
AFRICOME SA a toujours inscrit son action dans le cadre de la stricte légalité. C’est pourquoi l’entreprise s’est toujours obligée, à ce jour, et malgré la crise économique structurelle qui secoue le secteur de la presse depuis des décennies, à ne pas enregistrer pour ses employés :
– AUCUN ARRIERE OU RETARD DE SALAIRES DES JOURNALISTES, CLASÉES DANS LE RESPECT STRICT DES DISPOSITIONS DE LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU SECTEUR DE LA PRESSE ;
– AUCUN DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS SOCIALES : IPRES (RETRAITES) ET CSS (ACCIDENTS DE TRAVAIL ET ALLOCATIONS FAMILIALES) ;
– AUCUNE IRRÉGULARITE DANS LES COTISATIONS ET REMBOURSEMENTS POUR L’IPM (COUVERTURE MÉDICALE).
Une telle entreprise ne peut valablement être attaquée au civil, encore moins au pénal pour des motifs fallacieux.
4) Défense de mon honneur
Condamné au pénal comme un vulgaire délinquant, je dois défendre mon nom et l’honneur de ma famille. Pour cela, je vais intenter toutes les actions légales nécessaires.
Aussi, ma condamnation au pénal me dénie aujourd’hui toute légitimité morale de diriger le patronat de la presse. C’est pourquoi, je démissionne de mon poste de Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Les médias sénégalais sont actuellement confrontés à de grands défis, qui posent le problème même de leur survie, et je ne voudrais en aucun cas polluer la lutte pour une presse libre et indépendante.
Président du CDEPS
Mamadou Ibra KANE
Dans le cadre des tournées de sensibilisation et de mobilisation, le SELS/A s’est rendu à Wack Ngouna, dans la Région de Kaolack. Une façon pour ces responsables de discuter avec leurs membres. « On est allé rencontrer nos camarades pour faire la situation, relative à […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEDans le cadre des tournées de sensibilisation et de mobilisation, le SELS/A s’est rendu à Wack Ngouna, dans la Région de Kaolack.
Une façon pour ces responsables de discuter avec leurs membres. « On est allé rencontrer nos camarades pour faire la situation, relative à signature des protocoles d’accord. Les camarades nous ont félicité de la signature de ce protocole, mais naturellement ils sont inquiets par rapport à l’encadrement du crédit dans le protocole, pour qu’on puisse l’opérationnaliser », annonce le secrétaire général du SEL/A, Abdou Faty.
« En ce qui nous concerne, ce qui est sûr et certain, nous serons vigilants et nous avons également la société civile qui sera très vigilante. Il faut le dire et le noter, le Ministre des finances n’a pas respecté sa parole, contrairement au ministre de la Fonction Publique et au Ministre de l’Éducation Nationale, sur les questions des lenteurs des décisionnaires, du CFEE, sur le DMC », a-t-il il fait savoir.
Le Ministre des finances qui devait très rapidement, rencontrer la partie syndicale pour les modalités pratiques ne l’a pas encore fait, a déploré ce dernier. « Ce que nous déplorons et interpellons la société civile qui est garante pour qu’on puisse régler cette question résiduelle en attendant les autres questions majeures au mois de Mai. En tout cas, le Ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, est interpellé. Nous n’accepterons pas les tergiversations du gouvernement relativement à cette question », a-t-il martelé. La question des taux élevés fixés par les banques étrangères a été aussi évoquée durant ces rencontres.
Selon toujours Abdou Faty , « nous interpellons également l’État du Sénégal sur les pratiques usurières des banques étrangères dans notre pays, ces banques foulent au pied les recommandations élémentaires de la BCEAO et il est temps que l’État du Sénégal prenne ses responsabilités. Il est temps également que le Ministère des finances puisse initier un décret pour arrêter ces sociétés usurières établies ici à Dakar, Kaolack, qui prennent l’argent de tous ces fonctionnaires, détournent tous ces milliards vers d’autres pays », a-t-il dénoncé, avant d’ajouter : « Ces milliards doivent être bien encadrés, servir aux sénégalais, qu’ils consomment, boostent la croissance et c’est le Sénégal qui gagne. Mais dans cet environnement là, les banques font ce qu’elles veulent, volent les fonctionnaires sénégalais. Il est important que le Ministre des finances prenne ses responsabilités. Sinon ils seront complices. Le Ministre est donc interpellé pour arrêter ces banques qui font dans la surenchère, dans l’usure. Il faut arrêter les sociétés usurières qui asphyxient les fonctionnaires sénégalais », a-t-il conclu.
Mamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022 à un mois de prison […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEMamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022 à un mois de prison ferme et à une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre un de ses anciens employés. Le Patron du Groupe de Presse « Africaine Communication Édition (AFRICOME SA)» éditeur de « Stades » et « Sunu Lamb » constatant qu’un « délinquant ne peut diriger le patronat de la presse » a tout bonnement décidé de démissionner du CDEPS.
« Condamné au pénal comme un vulgaire délinquant, je dois défendre mon nom et l’honneur de ma famille. Pour cela, je vais intenter toutes les actions légales nécessaires. Aussi, ma condamnation au pénal me dénie aujourd’hui toute légitimité morale de diriger le patronat de la presse. C’est pourquoi, je démissionne de mon poste de Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Les médias sénégalais sont actuellement confrontés à de grands défis, qui posent le problème même de leur survie, et je ne voudrais en aucun cas polluer la lutte pour une presse libre et indépendante », a-t-il déclaré.