Après le contrôle des parrainages lors des 1er et 2e tour, et la publication provisoire de la liste des 21 candidats, le Conseil constitutionnel, qui a reçu de nombreuses réclamations de candidats recalés et de candidats invalidés, doit publier la liste définitive, d’ici le 20 […]
ACTUALITE POLITIQUELa Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête suite à des soupçons de scandale financier impliquant la Ville de Guédiawaye. Le parquet de Pikine-Guédiawaye a transmis l’affaire aux gendarmes. Dans le cadre de l’enquête, l’entrepreneur Ibrahima Ndao a été placé en garde à […]
ACTUALITE SOCIETELe lundi 15 janvier 2024, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a reçu au palais Koulouba, les forces vives de la nation, les familles fondatrices de Bamako et les autorités religieuses. Elles sont venues lui présenter leurs vœux pour la nouvelle année. Occasion […]
ACTUALITE AfriqueLe délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, Alioune Badara Mboup estime que la nécessité d’une union sacrée a poussé les leaders de YAW ET Wallu à surpasser leurs ego et différences idéologiques pour la défense de la démocratie sénégalaise […]
ACTUALITE POLITIQUELe délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, Alioune Badara Mboup estime que la nécessité d’une union sacrée a poussé les leaders de YAW ET Wallu à surpasser leurs ego et différences idéologiques pour la défense de la démocratie sénégalaise menacée.
» Le système et anti-système ce n’est pas le débat mais comment faire pour arrêter Macky Sall avec son projet d’anéantir toute l’opposition pour se frayer un boulevard », déclare Alioune Badara Mboup. Selon lui, la réalité a montré lors des élections locales dans beaucoup de départements où BBY a gagné elle aurait perdu si Yewwi et Wallu étaient allées ensemble.
« L’objectif est simple: imposer à Macky SALL la cohabitation et changer les lois pour garantir une compétition électorale qui garantirait les chances de tous les acteurs », explique-t-il. « Doit-on rester là à parler de système et anti-système ? », s’interroge-t-il.
« Ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise; sauver la démocratie sénégalaise et après chacun continuera son chemin est une urgence politique. Cette union sacrée doit être soutenue par tous les citoyens démocrates et par toutes tendances politiques épris de justice », ajoute-t-il.
A Makacolibantan, L. Ndao a été égorgé dans son sommeil par un malade mental. Ce drame relance le débat sur la prise en charge des malades mentaux. Par Abdoulaye FALL – Depuis quelques mois, les séries de meurtre se multiplient. A Makacolibantan, c’est l’émoi et la […]
ACTUALITE SOCIETEA Makacolibantan, L. Ndao a été égorgé dans son sommeil par un malade mental. Ce drame relance le débat sur la prise en charge des malades mentaux.
Par Abdoulaye FALL – Depuis quelques mois, les séries de meurtre se multiplient. A Makacolibantan, c’est l’émoi et la consternation. Ce samedi, aux environs de 17h passées, les populations sont informées de l’assassinat d’un des leurs au village de Sinthiou Samba Ndao à quelques encablures du village chef-lieu de la commune. L. Ndao a été froidement tué par un forcené. Il lui a tranché le cou, rapportent des témoins. Et la triste nouvelle s’est propagée dans le village.
C’est un drogué qui aurait tranché le cou d’un paisible citoyen. Alors qu’il dormait à poings fermés, l’aliéné l’a frappé au cou avec un coupe-coupe. Il rend l’âme sur le coup, ont rapporté des témoins, complètement stupéfaits. «C’est atroce et inhumain», ont expliqué des populations. «Après cet acte atroce, le meurtrier a enfourché un cheval, muni de son arme en signe de victoire», ont expliqué des témoins.
Il ne s’en est pas arrêté à cet acte : «Il s’est mis à attaquer toute personne rencontrée sur son chemin. C’est le sauve-qui-peut dans le village. Deux personnes seulement ont décidé de lui faire face.» Elles réussiront à le maîtriser mais avec de nombreux dégâts notés. «Le fou furieux a grièvement blessé les 2 hommes. L’un a été évacué au Chu de Tambacounda. Actuellement, le meurtrier est en observation au centre de santé de Makacolibantan sous forte escorte de la gendarmerie.»
Il faut noter que la personne tuée devait se marier le jeudi 19 mai prochain.
Malheureusement pour sa fiancée, ce forcené a brisé son rêve.
Il faut savoir que l’‘homme, qui a failli égorger un enfant de 8 ans au quartier Darou Salam dans la commune de Thiès Est le samedi 23 avril, a été arrêté par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de Thiès. Agé de 21 ans, le présumé auteur est poursuivi pour des faits de blessures volontaires commises sur un mineur de moins de 15 ans et tentative de meurtre.
Il a été arrêté après d’intenses investigations de plusieurs jours. Interrogé sommairement sur les faits, qui lui sont reprochés, le jeune homme, qui était en état d’ébriété très avancé le jour des faits, les a reconnus intégralement sans toutefois donner un mobile à ses actes. Il est présentement en garde à vue dans les locaux du commissariat du 1er arrondissement.
Avec le Quotidien
On a frôlé le pire dans un bus Tata de la ligne 72, où un gendarme en service à la légion des trains ferroviaires (Ter) du nom de Salif S. a été sonné d’un violent coup de poing par un voleur à la tire dans […]
ACTUALITE SOCIETEOn a frôlé le pire dans un bus Tata de la ligne 72, où un gendarme en service à la légion des trains ferroviaires (Ter) du nom de Salif S. a été sonné d’un violent coup de poing par un voleur à la tire dans le bus. Le malfrat a agi de la sorte contre l’homme en bleu qui l’a surpris en train de dérober les biens d’une autre passagère.
Il y a eu une spectaculaire agression physique contre un gendarme de la légion des trains ferroviaires par un malfaiteur dans un bus. Les faits remontent à la journée du vendredi dernier dans le bus de la ligne 72, qui fait le trop plein de passagers et emprunte son itinéraire habituel dans la banlieue dakaroise.
Il glisse sa main et tente d’ouvrir la sacoche d’une autre passagère
Les choses se sont déroulées pendant que le bus faisait mouvement vers son terminus. Une des passagères nommée Sarata S. joue des coudes et tente de se frayer un bon endroit dans le véhicule. Mais, en s’activant ainsi, elle ignore qu’un autre passager du nom de Bassirou Nd. lorgne le contenu de sa sacoche. Il feint de s’extirper des griffes de la foule compacte de passagers et se rapproche de la jeune femme. Il profite alors de l’inattention de celle-ci, glisse en douce sa main baladeuse et tente d’ouvrir ladite sacoche.
Le gendarme surprend le voleur qui s’emporte et lui poche l’œil
Le gendarme Salif S. devine les intentions du quidam et garde l’œil sur lui. Il se faufile en vitesse entre les passagers, se présente devant le voleur et lui exhibe sa carte professionnelle. Il l’interpelle sur un ton ferme et l’accuse de vol. Démasqué, le malfrat en question assène un coup de poing à l’homme en bleu. Qui se retrouve aussitôt avec un marron à l’œil droit. Il le bouscule, force le passage, saute du bus et prend la fuite. Il est vite pris en chasse et rattrapé par le pandore. Qui le maîtrise et le conduit manu militari au commissariat d’arrondissement de Pikine.
Le malfrat nie sans convaincre et dit ignorer que Salif est un gendarme
A la police, Sarata Sané, victime de la tentative de vol, confirme la déposition de l’homme en bleu et enfonce le passager voleur Bassirou Nd. Cuisiné à son tour, le mis en cause a versé dans des dénégations sans convaincre. Il déclare n’avoir jamais tenté de commettre un larcin dans le bus et affirme ignorer que le nommé Salif S. était gendarme. Il a été déféré, malgré tout, au parquet de Pikine/Guédiawaye pour voies de fait et violences envers un agent de la force publique et tentative de vol.
Comme dans l’affaire Coumba Kane qui prétendait être le 15 janvier 2020 vers les coups de 11 heures dans une voiture qu’elle croyait être un clando. M. D., âgée de 14 ans, a simulé une fausse prise d’otage. Elle avait fugué de chez elle pour […]
ACTUALITE SOCIETEComme dans l’affaire Coumba Kane qui prétendait être le 15 janvier 2020 vers les coups de 11 heures dans une voiture qu’elle croyait être un clando.
M. D., âgée de 14 ans, a simulé une fausse prise d’otage. Elle avait fugué de chez elle pour passer la nuit avec son petit ami.
Elle a fomenté une séquestration suivie de viol en date du 2 mai 2022
Mais son coup a foiré. En effet, les réquisitions téléphoniques exploitées ont permis de démontrer que la jeune fille utilisait son téléphone portable pendant toute la durée de sa supposée séquestration.
Mise devant les faits, elle a fini par avouer ses mensonges et sa mise en scène consistant à faire croire à ses parents qu’elle a été enlevée par une voiture et violée à tour de rôle par 4 hommes dans un lieu inconnu.
Poursuivant les investigations et en raison de l’âge de la jeune fille (14 ans), les limiers ont interpellé son petit ami dénommé A. Sarr, avec qui la jeune fille aurait passé la nuit à son domicile. Ce dernier a reconnu avoir passé la nuit avec la jeune fille qu’il dit avoir connu la veille. Il a également reconnu avoir entretenu une relation sexuelle avec elle.
Par ailleurs, la jeune fille a déclaré que le sieur Sarr s’était présenté à elle comme un policier, ce qui s’est avéré inexact après vérification. Une paire de menottes aura même été trouvée dans la chambre du mis en cause au moment de son interpellation. Il prétendra sans convaincre, l’utiliser pour son travail de vigile, selon les informations recueillies par Dakaractu Mbour.
Il est poursuivi pour détournement de mineure et usurpation de fonction…
Fallou Diagne, 20 ans, a fait face aux policiers enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Jaxaay. Le mouleur de profession a reconnu avoir assené, au cours d’une bagarre, un mortel coup de couteau dans la région du cœur du menuisier métallique nommé Alioune Badara Ndour, alias […]
ACTUALITE SOCIETEFallou Diagne, 20 ans, a fait face aux policiers enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Jaxaay. Le mouleur de profession a reconnu avoir assené, au cours d’une bagarre, un mortel coup de couteau dans la région du cœur du menuisier métallique nommé Alioune Badara Ndour, alias Badou, 18 ans.
Ce que confirme l’autopsie du médecin-légiste, qui a livre les conclusions sur la cause du tragique décès du nommé Alioune Badara Ndour, alias Badou.
D’aprés « Senenews », le certificat de genre de mort consulté par « Les Echos », révèle que le jeune garçon est décédé à la suite d’une «plaie thoracique pénétrante et profonde avec perforation aortique ; et une hémorragie interne abondante a la suite de coups et blessures par arme blanche (couteau) ».
Le gouvernement sénégalais a décidé de supprimer les taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs mauritaniens, sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête. L’annonce est du ministre de l’élevage et des productions animales, Aly […]
ACTUALITE SOCIETELe gouvernement sénégalais a décidé de supprimer les taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs mauritaniens, sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête. L’annonce est du ministre de l’élevage et des productions animales, Aly Saleh Diop, qui était en déplacement à Nouakchott.
« Je me trouve en Mauritanie dans le cadre de la préparation de la fête de Tabaski. Au-delà de son caractère spirituel, la Tabaski est un évènement économique et le Sénégal a l’habitude de solliciter son voisin pour luipermettre de couvrir ses besoins en moutons », a déclaré Aly Saleh Diop à l’issue d’une audience jeudi, avec le premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal.
Le ministre de l’Elevage et des Productions Animales renseigne dans les propos rapportés par Dakaractu que « le Président Macky Sall a adressé une lettre circulaire à l’ensemble des ministères impliqués dans la préparation de la Tabaski pour leur dire de suspendre les taxes qui étaient assujetties au commerce de bétail entre nos deux pays sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête, et d’assouplir les conditions du transport du bétail depuis le territoire mauritanien jusqu’à n’importe quel point au Sénégal. »
Rappelant les bons rapports qui lient les deux pays, le ministre Aly Saleh Diop précise que la Mauritanie reste l’un des principaux fournisseurs du Sénégal en moutons. Et l’année dernière, le Sénégal avait exprimé aux autorités mauritaniennes une fourchette de 350.000 moutons pour couvrir les besoins de ses marchés pendant la fête de la Tabaski.
La Fédération des syndicats de la santé (F2S) est sortie de sa réserve dimanche pour apporter des précisions sur « l’accord de principe » sur le régime indemnitaire trouvé entre le gouvernement et les syndicats de la santé. La F2S récuse cet accord et parle […]
ACTUALITE SANTELa Fédération des syndicats de la santé (F2S) est sortie de sa réserve dimanche pour apporter des précisions sur « l’accord de principe » sur le régime indemnitaire trouvé entre le gouvernement et les syndicats de la santé. La F2S récuse cet accord et parle de « manœuvre mensongère entretenue par des syndicalistes affairistes avec la complicité d’une frange gouvernementale ». « Pour précision, ces discussions n’ont pas encore pour le moment fait l’objet d’un quelconque accord entre la F2S et le gouvernement », ont indiqué Cheikh Seck et ses camarades. « Il faut rappeler que ces manœuvres ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, au moment où la F2S était à son deuxième plan d’action, le gouvernement a préféré convoquer une organisation dirigée par des retraités sans emploi pour traiter des problèmes de travailleurs en activité », a notifié le document. Selon eux, malgré la pression liée à la rétention d’information et à la « réussite » des jours de grève, le gouvernement « finira par ouvrir des discussions, même si nous avons constaté le dilatoire qui a entraîné la bouderie du ministère de la Santé ». La F2S ajoute : « Cette logique, entretenue par l’équipe du ministère de la Santé et une partie de la fonction publique, a conclu à la tentative de vouloir réduire la délégation de la F2S lors des négociations. D’ailleurs, même le ministère de la Santé finira par signer un accord bidon avec ses affidés, pour faire croire à l’opinion que des accords ont été trouvée avec les travailleurs de la santé ; ce qui est totalement faux ». F2S martèle que les négociations sont « au point mort ». Toutefois, les secrétaires généraux de l’organisation ont fait savoir dans ce sens que le ministère des Finances a apporté des « propositions pour l’amélioration du système indemnitaire et des points à incidence financière » ; ce qu’ils apprécient positivement. Avant d’ajouter : « Nous souhaitons que le délai de janvier 2024 initialement fixé pour un rehaussement de cette indemnité de logement à 100 000 FCFA soit ramené à janvier 2023. »
Le dépôt des candidatures pour les Législatives du 31 juillet prochain a été clôturé hier, dimanche 8 mai. Il avait débuté vendredi 6 mai. Au bout du compte, sur les vingt-cinq listes attendues, seules quinze ont été enregistrées à la direction générale des élections, indique Les […]
ACTUALITE POLITIQUELe dépôt des candidatures pour les Législatives du 31 juillet prochain a été clôturé hier, dimanche 8 mai. Il avait débuté vendredi 6 mai. Au bout du compte, sur les vingt-cinq listes attendues, seules quinze ont été enregistrées à la direction générale des élections, indique Les Echos.
Les grandes coalitions telles que Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar, «ont attendu la dernière heure» pour déposer leurs listes. Ce timing, indique le journal, est la conséquence d’intenses tractations pour la confection des dossiers.
Ainsi la prochaine course à l’Assemblée nationale réunira beaucoup moins de listes que la dernière. En effet, en 2017, quarante-sept coalitions, partis ou indépendants s’étaient affrontés alors que le 31 juillet prochain, ils seront moins du tiers. Sans compter que les quinze dossiers de candidatures retenus pourraient enregistrer des invalidations.
Un bébé, en arrêt respiratoire, aurait été mis dans un carton pendant deux heures de temps, après avoir été déclaré mort et envoyé à la morgue. Ce sont les agents de la morgue qui ont constaté que le bébé était bien en vie, malgré le […]
ACTUALITE SOCIETEUn bébé, en arrêt respiratoire, aurait été mis dans un carton pendant deux heures de temps, après avoir été déclaré mort et envoyé à la morgue. Ce sont les agents de la morgue qui ont constaté que le bébé était bien en vie, malgré le certificat de décès. « Revenu à la vie », l’enfant est finalement décédé dans la soirée du week-end.
Un scandale secoue l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Alassane Diallo, père du bébé Souleymane Diallo, a vécu une histoire rocambolesque à l’hôpital Ibrahima Niasse de Kaolack. Il a retrouvé son fils, vivant, dans un carton déposé à la morgue, alors que l’enfant avait été déclaré mort plus tôt. Pis, l’enfant finira par rendre l’âme,malgré une seconde hospitalisation.
« J’avais amené mon fils malade à l’hôpital. Et ce matin, je suis venu pour m’enquérir de son état de santé. Mais le médecin m’a dit qu’il était fatigué, et avait des douleurs à la tête. Après un moment, je suis revenu, l’infirmière m’a demandé et je lui ai expliqué ce que m’avait dit le médecin. Mais à ma grande surprise, elle m’annonça la mort de l’enfant avant de me remettre un certificat de décès. Une fois à la morgue, le corps qui n’y était plus est ramené par un autre dans un carton. Mon ami a touché le cou du bébé et il s’est mis à crier. C’est grave. On allait enterrer mon fils vivant. C’est déplorable », a révélé Alassane Diallo.
Ecœuré par cette situation, il déclare que ce n’est pas nouveau dans les hôpitaux et que les autorités compétentes et les médecins doivent faire preuve de beaucoup de respect à l’endroit des patients. « Ce n’est pas la première fois. Les patients ne sont pas traités comme il le faut. Alors au ministre de réagir avant qu’il ne soit trop tard », dit-il. La famille Diallo a déjà porté l’affaire devant la justice pour qu’elle soit tirée au clair. « J’ai porté plainte au niveau de la police avant de saisir les journalistes pour en informer l’opinion nationale, parce que je n’y comprends rien », a déclaré le papa.
LA VERSION DE L’HÔPITAL
Après la plainte du père, l’hôpital El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack a réagi. Dans une déclaration de presse faite, ce samedi, le président de la Commission médicale d’établissement (CME) a regretté ce qu’il a qualifié d’«incident». Par la voix du Dr Kalidou Ly, président de la Commission médicale d’établissement (CME), l’hôpital a donné sa version des faits : « Il y a eu un incident dans cet hôpital particulièrement dans un service qu’est la pédiatrie, qui est le plus grand service de cet hôpital. Le 1er mai, (l’hôpital) a reçu une référence venant de Guinguinéo. Il s’agit d’un nouveau-né, présentant un ictère néonatal avec des signes de gravité, des troubles neurologiques et respiratoires, qui a été naturellement admis sans aucun problème». Il a été mis sur table de réanimation. Au 5e jour, il commençait à présenter des arrêts cardiorespiratoires et a bénéficié de deux réanimations suite à ces faits. Malheureusement, entre la dernière réanimation et l’évènement qui s’est produit, parce que le pédiatre était appelé pour une autre urgence, le bébé a présenté un troisième arrêt respiratoire », a raconté le porte-parole de la communauté médicale de Kaolack.
Il ajoute: « L’aide infirmière, qui était la seconde du chef de garde, a pensé qu’il était décédé. Elle n’a pas demandé l’avis ni de la sage-femme, qui était chef de garde, ni du médecin, qui était occupé chez un autre patient. Elle a tout simplement rédigé l’attestation de décès et a envoyé le bébé à la morgue. Avec leur vigilance, les agents de la morgue ont constaté qu’il n’était pas encore décédé, parce qu’entre-temps, l’activité cardiorespiratoire avait repris ».
DEMANDE D’EXPLICATION SERVIE A L’AIDE-INFIRMIERE !
Le médecin a, tout de même, tenu à préciser que le bébé n’a jamais été mis dans les tiroirs, il a été renvoyé au niveau de la pédiatrie, même s’il regrette son décès survenu plus tard.
«Les autorités, qui doivent être saisies l’ont été, chacune tirera les circonstances de ce qui s’est produit. Il ne s’agit nullement d’un manque de places, d’une impossibilité de prise en charge, encore moins d’une absence d’un personnel qualifié. Dans les conditions où nous sommes actuellement, cet hôpital est capable de prendre en charge ces genres de pathologies. Il y a eu un comportement isolé que nous déplorons nous-même parce que c’est regrettable, mais l’autorité prendra toutes les mesures qu’il sied en pareille circonstance », termine le Dr. Kalidou Ly. Le médecin a, tout de même, tenu à préciser que le bébé n’a jamais été mis dans les tiroirs, il a été renvoyé au niveau de la pédiatrie. « Malheureusement, le soir même, le bébé est décédé », regrette-t-il, dans sa déclaration. Sur la suite à donner à cette affaire, le président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass a confié que l’administration a demandé un rapport circonstancié des faits et une demande d’explication a d’ailleurs été servie à l’aide-infirmière.
Le Parquet ouvre une enquête
L’affaire du bébé décédé à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack atterrit à la justice. Le Procureur de Kaolack a ouvert une enquête pour situer les responsabilités. Le parquet informe que les investigations confiées au Commissariat central de Kaolack, se poursuivent aux fins de détermination des conditions dans lesquelles l’enfant a été déclaré mort par erreur. Selon un communiqué du parquet, la descente du Commissaire de Police sur les lieux (Hôpital régional de Kaolack), permettait de relever la réalité de l’information et le constat de réadmission de l’enfant aux soins. Durant la nuit, l’enfant, souffrant d’une pathologie assez grave, succombait des suites de sa maladie l’ayant exposé à des détresses respiratoires aiguës, informe le document.