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ACTUALITE SOCIETEI. Seck alias Ndiol Weekh est dans de beaux draps. L’artiste a été arrêté par la police centrale de Guédiawaye. Selon Les Échos, qui donne l’information, il est poursuivi pour actes de pédophilie présumée commis sur une fille âgée de 10 ans. « Le jeudi […]
ACTUALITE SOCIETEI. Seck alias Ndiol Weekh est dans de beaux draps. L’artiste a été arrêté par la police centrale de Guédiawaye. Selon Les Échos, qui donne l’information, il est poursuivi pour actes de pédophilie présumée commis sur une fille âgée de 10 ans.
« Le jeudi 10 août, la dame M. Nd. [mère de la victime présumée] constate un changement dans la démarche de sa fille Nd. F. et l’interpelle. Celle-ci baisse la tête et s’emmure dans un silence olympien», raconte le journal. Intriguée, poursuit la source, la maman revient à la charge : « La gamine éclate en sanglots et se plaint de douleurs au niveau des parties intimes. Elle se jette aux pieds de sa mère et déclare avoir du mal à retenir ses urines. »
M. Nd. tombé des nues et alerte son époux. Celui-ci se retire avec l’adolescente et la presse de questions. Apeurée, la fille finit par lâcher le morceau, affirmant avoir été victime d’une agression sexuelle. La mineure dit ignorer l’identité de son présumé violeur, mais dresse le profil physique d’un habitant du quartier.
« C’est un jeune homme de grande taille et de teint clair que l’on surnomme Ndiol Weekh dans le quartier. Il fréquente également le pari foot et assiste Abou dans sa vente de café. A ses heures perdues, il évolue dans le commerce de chaussures », balance-t-elle.
Ses parents actionnent la police locale. Face aux enquêteurs, la fille déroule le film du viol présumé. « Ce jour-là, je jouais avec des amies dans les parages de la maison de ma grand-mère. C’était lors du match de football de l’équipe du quartier dénommé Walidane. Sur le chemin du retour, il [Ndiol Weekh] m’a interceptée par la main, puis entraînée dans une maison», déclare la fillette. Qui poursuit : «Ndiol Weekh a brandi un couteau et m’a menacée avec. Il a ôté ses habits, s’est jetée sur moi et m’a violée. »
La chasse à l’homme a été ainsi lancée contre le mis en cause, indique le quotidien d’information.
Les autorités des deux pays voisins sont appelées à intervenir pour prévenir un nouveau conflit. Le journal Les Échos met en garde contre des tensions à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. « De nombreux voyageurs en route vers le Sud ont été […]
ACTUALITE DiplomatieLes autorités des deux pays voisins sont appelées à intervenir pour prévenir un nouveau conflit. Le journal Les Échos met en garde contre des tensions à la frontière entre le Sénégal et la Gambie.
« De nombreux voyageurs en route vers le Sud ont été immobilisés des deux côtés de la route, au niveau de Farafenni et de Senoba », rapporte le journal. La même source explique que le blocage trouve son origine dans « un différend entre chauffeurs sénégalais et douaniers gambiens concernant une escorte jugée excessive par les transporteurs sénégalais, mais exigée par la douane gambienne ».
Les deux camps se rejettent la faute. Ainsi, selon le quotidien, « alors que les Sénégalais affirment que les Gambiens ont été les premiers à les empêcher de passer, les Gambiens avancent également la même chose ». Les deux parties restant sur leurs positions, la situation ne s’est débloquée que vers 17h30, rapporte Les Échos.
Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués en réunion, ce vendredi 09 août 2024 à 16 H 00, dans la salle de Conférence de la Présidence, informe le président du parlement Amadou Mame Diop dans une lettre de convocation adressée aux députés concernés.L’ordre […]
À La Une POLITIQUELes membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués en réunion, ce vendredi 09 août 2024 à 16 H 00, dans la salle de Conférence de la Présidence, informe le président du parlement Amadou Mame Diop dans une lettre de convocation adressée aux députés concernés.
L’ordre du jour n’a, cependant, pas été précisé. Mais au regard des dernières informations, tout porte à croire que le bureau va statuer sur le toilettage de son règlement intérieur afin de permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG).
Engagée en Canoë Sprint ce jeudi matin, Combé Seck était la dernière représentante sénégalaise aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais la Kayakiste n’a pu se qualifier en demi-finale. Lors des séries, directement qualificatives pour les demi-finales, Combé Seck a terminé à la 7e place. […]
ACTUALITE SPORTSEngagée en Canoë Sprint ce jeudi matin, Combé Seck était la dernière représentante sénégalaise aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais la Kayakiste n’a pu se qualifier en demi-finale.
Lors des séries, directement qualificatives pour les demi-finales, Combé Seck a terminé à la 7e place. Mais cette place lui a assuré une deuxième chance, en quart de finale, synonyme de repêchage.
Lors de ces quarts de finale, la Sénégalaise, sur la ligne d’eau numéro 1, n’a pu faire mieux qu’une 9e place, avec un temps de 53.82. Pour se qualifier en demi-finale, elle devait être parmi les deux premières de son quart.
Combé Seck quitte donc la compétition et ne réalisera pas son rêve de rapporter une médaille pour le Sénégal. Son élimination sonne également le glas de la délégation sénégalaise à Paris.
Adepte de Bacchus, Mamadou H. Mbengue risque la prison à vie à cause de l’alcool. Maçon de son état; M. Mbengue, âgé de 38 ans, a été jugé hier, par la Chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye, pour le meurtre de son compagnon Amadou Tall. Se […]
ACTUALITE SOCIETEAdepte de Bacchus, Mamadou H. Mbengue risque la prison à vie à cause de l’alcool.
Maçon de son état; M. Mbengue, âgé de 38 ans, a été jugé hier, par la Chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye, pour le meurtre de son compagnon Amadou Tall. Se disputant pour quelques gorgées d’alcool avec Amadou Tall, l’accusé lui assène de violents coups de machette à la tête, avant de le laisser baignant dans son sang, rapporte L’OBS.
Voisins de quartier et compagnons de tous les jours, Mamadou H. Mbengue et Amadou Tall ont fini par être séparés par leur passion vicieuse pour la boisson alcoolisée. Le premier nommé a tué le second pour une histoire de dernière gorgée d’alcool.
Vivant avec leurs parents au quartier Dinguiraye de la commune de Keur Massar Nord, Mamadou H. Mbengue, maçon âgé de 38 ans, et son ami de même génération, Amadou Tall, ne se quittaient quotidiennement qu’au petit matin, quand Amadou, exerçant le métier de gardiennage, rentre chez lui pour dormir.
Les deux amis se retrouvent chaque soir avec leurs copains Moussa Pierre Ba dit Pierrot et Pape Sarr dit Mbeutt au garage clando Case Ba de la commune. Là, ils s’approvisionnent en boissons alcoolisées et picolent toute la nuit. M. H. Mbengue, dépeint comme un gars belliqueux, est le seul à péter les plombs à chaque fois qu’il est bourré.
Le maçon s’en prend à tous ses compagnons pour un oui ou un non. C’est le cas le jour des faits, la nuit du 25 au 26 octobre, quand M. H. Mbengue se présente à l’habituel coin de rencontre où il retrouve ses deux autres amis Amadou Tall et Pape Sarr dit Mbeutt.
Cette fois-ci, la commande en alcool est plus corsée et les complices en consomment à cœur joie jusqu’à 2 heures du matin, quand ils laissent la dernière rasade à Amadou Tall. Ce dernier qui assure la surveillance du bâtiment servant comme siège de l’annexe de l’Agence de développement municipal de la commune verse le restant d’alcool dans une petite bouteille qu’il noue autour de sa ceinture et se met en route. M. H. Mbengue qui ne l’entendait pas de cette oreille, le suit pour lui réclamer une dernière gorgée.
Mais il est repoussé par son ami. Décidé à se rafraîchir une dernière fois la gorge, le maçon se met à insulter son vis-à-vis qui lui rend les injures. Leur échange vire à l’altercation. M. H. Mbengue, dominé au début de la bagarre, dégaine furtivement une machette et en assène de violents coups à la tête et au cou de son ami qui le mord au dos.
La victime finit par s’écrouler, sous le regard du propriétaire de la maison, Massamba Mbengue, qui a pris le temps de bien identifier l’auteur des coups et son accoutrement, avant de câble au téléphone le chef de quartier. Ce dernier alerte la Brigade de recherches de la Gendarmerie du département. Les hommes en bleu trouvent Amadou Tall baignant dans son sang. Son bourreau sera retrouvé chez lui complètement ivre.
Jugé hier en chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye, l’accusé qui a fait face au père de sa victime, a encore tenté de démonter les faits, refusant de reconnaître que Amadou Tall était son compagnon de tous les jours. Dans son réquisitoire, le Procureur qui estime les faits constants et imputables à l’accusé, a requis la réclusion criminelle à perpétuité.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 3 septembre prochain.
Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict aujourd’hui dans l’affaire opposant Aminata Touré à Mansour Faye. L’ancienne Première ministre, accusée de diffamation par le maire de Saint-Louis, a été relaxée pour bonne foi. En revanche, Mansour Faye a été condamné aux dépens. Cette […]
À La Une justiceLe tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict aujourd’hui dans l’affaire opposant Aminata Touré à Mansour Faye. L’ancienne Première ministre, accusée de diffamation par le maire de Saint-Louis, a été relaxée pour bonne foi. En revanche, Mansour Faye a été condamné aux dépens.
Cette affaire a éclaté lorsque Mme Touré a critiqué la gestion des fonds publics mobilisés pour la lutte contre la COVID-19, évoquant un montant de 1.000 milliards de francs CFA. Elle a particulièrement pointé du doigt la gestion de ces fonds par Mansour Faye, beau-frère de l’ex-Président Macky Sall, ce qui a conduit à la plainte pour diffamation.
Lors du procès du 25 juillet, qui s’est tenu en l’absence de M. Faye, Mme Touré a défendu ses accusations en se référant au rapport définitif de la Cour des comptes, en particulier aux pages 100 et 101. Elle a fait valoir que ses critiques n’étaient pas isolées, de nombreux Sénégalais et journalistes ayant émis des préoccupations similaires.
Les deux parties avaient initialement demandé un milliard de francs CFA en dommages et intérêts. Cependant, le tribunal a décidé de relaxer Mme Touré et de condamner Mansour Faye aux dépens. Les détails précis de cette condamnation seront communiqués ultérieurement.
14 corps de Sénégalais ont été repêchés dans le naufrage d’un bateau transportant des clandestins. Une embarcation contenant 14 corps en « état de décomposition avancée » a été retrouvée près des côtes de la République dominicaine, en mer des Caraïbes, au niveau de la plage de […]
ACTUALITE SOCIETE14 corps de Sénégalais ont été repêchés dans le naufrage d’un bateau transportant des clandestins.
Une embarcation contenant 14 corps en « état de décomposition avancée » a été retrouvée près des côtes de la République dominicaine, en mer des Caraïbes, au niveau de la plage de Río San Juan, situé dans le Nord du pays, frontalier avec Haïti dans la mer des Caraïbes, a annoncé la Marine dominicaine.
Les victimes sont âgées de 24 à 33 ans. Elle a aussi saisi des téléphones portables et objets personnels, ainsi qu’un sac à dos «contenant des paquets d’une substance proche de la cocaïne ou de l’héroïne», qui ont été «remis à la Direction nationale de contrôle des drogues (Dncd) pour analyses».
Les premiers éléments découverts à bord, y compris des documents d’identité mauritaniens et sénégalais, suggèrent que la pirogue avait initialement pris la direction des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique.
Le 6 août, la pirogue, avec 14 cadavres à bord, a été localisée au large de la République dominicaine. Des photos publiées montrent des blouses mortuaires blanches alignées sur une plage de Río San Juan, au nord du pays, à côté de la pirogue en bois peinte en blanc, rouge et bleu.
L’embarcation en dérive avait d’abord été repérée par un pêcheur à environ 30 km de la côte, qui a alerté les secours. Les sauveteurs ont découvert les corps en « état de décomposition avancée », presque réduits à l’état de squelettes, comme l’indiquent les photos diffusées par la presse locale. Les corps sont actuellement transférés à l’Institut national scientifique (INACIF) pour identification.
Víctor Alfonso Vázquez, représentant de la Défense civile de la province d’Espaillat, a confirmé que les documents d’identité trouvés à bord appartiennent à des ressortissants mauritaniens et sénégalais âgés de 24 à 33 ans.
La pirogue, longue de 13 mètres, ne possédait ni moteur, ni voile, ni gouvernail, ce qui laisse penser qu’elle a été emportée par un courant marin, déviant ainsi de son itinéraire.
Libération avait donné la nouvelle. À la Direction générale des impôts et domines (DGID), qui lui réclame 41,467 milliards de francs CFA, à la suite d’un redressement fiscal, Woodside, qui exploite le champ pétrolier Sangomar, a répondu par opposition-assignation. En clair : la compagnie australienne […]
À La Une écomonieLibération avait donné la nouvelle. À la Direction générale des impôts et domines (DGID), qui lui réclame 41,467 milliards de francs CFA, à la suite d’un redressement fiscal, Woodside, qui exploite le champ pétrolier Sangomar, a répondu par opposition-assignation. En clair : la compagnie australienne conteste la décision du Fisc sénégalais.
Un porte-parole de Woodside a confirmé à l’agence Reuters l’information du journal sénégalais, rapporte Bés Bi dans son édition de ce jeudi. Sans confirmer le montant avancé, ce dernier annonce que la compagnie pétrolière a saisi le tribunal de grande instance de Dakar pour marquer son opposition. «Les autorités fiscales n’ont pas répondu à une demande de commentaire» de Reuters, souligne Bés Bi.
Une affaire de détournement de mineure s’est invitée à la chambre criminelle, ce 06 août. Le dossier implique le commerçant et vendeur de charbon A. Bah, originaire de Guinée Conakry. Si la chambre suit la réquisition du représentant du ministère public, le prévenu passera les 5 […]
ACTUALITE SOCIETEUne affaire de détournement de mineure s’est invitée à la chambre criminelle, ce 06 août. Le dossier implique le commerçant et vendeur de charbon A. Bah, originaire de Guinée Conakry.
Si la chambre suit la réquisition du représentant du ministère public, le prévenu passera les 5 prochaines années dans les liens de la détention.
Les faits remontent au courant de l’année 2021. En effet, l’accusé A. Bah est poursuivi pour détournement de mineure et pédophilie sur la fillette M. R. Ndoye âgée de 10 ans lors des faits qui se sont déroulés à 17 heures. Il ressort de l’enquête que le commerçant A. Bah a fait signe de la main à la fille avant que celle-ci ne le retrouve dans son local de commerce. C’est dans ces entrefaites que l’accusé l’a interné à l’intérieur où il a aménagé un lit avant de fermer le local pour un moment d’intimité avec la fillette.
Entendu, le mis en cause a contesté les accusations.
« Je ne l’ai jamais internée dans le local. J’ai trouvé la fille assise dans le local et je lui ai demandé ce qu’elle faisait avant de lui demander de partir », a déclaré A. Bah âgé de la quarantaine. Interpellé sur le lit aménagé dans son local de commerce, il dira s’en servir pour se reposer.
« C’est un endroit que j’ai aménagé pour mon repos quand je suis en pause », a-t-il dit.
Il ressort des débats d’audience que le mis en cause avait à la main une cravache dont il se servait. Interpellé sur les raisons d’avoir pris cet instrument, il a répondu que l’objet lui a servi à chasser la fillette.
D’après la fillette qui a été représenté par son tuteur, le sieur A. Bah a procédé à des attouchements sur sa personne. À en croire la victime, l’accusé s’est retrouvé torse nu avant de se mettre à toucher ses parties intimes. À l’enquête préliminaire, des témoins à charge ont confié avoir trouvé A. Bah torse nu.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé la matérialité des faits. Pour le maitre des poursuites, le détournement de mineure ne peut être contesté du fait que le mis en cause a interné dans le local de son commerce la fillette, avant de procéder à la fermeture des lieux. Le procureur a requis 5 ans de réclusion criminelle pour détournement de mineure et pédophilie.
Pour la défense, le doute plane dans cette affaire. Les conseils ont cherché à démonter les accusations.
« Au début, la partie civile a parlé de viol ce qu’elle n’a pas prouvé, elle s’est accrochée au détournement de mineure et la pédophilie », a indiqué un avocat. À l’en croire, des témoins à décharge ont aussi témoigné avoir retrouvé A. Bah habillé contrairement à ce qu’a dit la partie civile. Par ailleurs, la défense s’interroge sur le fait que son client puisse détourner une fillette, l’interner dans son local où il vend du charbon, prendre une cravache et se mettre à la caresser. « C’est insensé. Voilà une personne qui a passé ses dernières années en prison et il mérite que justice lui soit rendue », a ajouté un conseil du mis en cause qui a plaidé l’acquittement de A. Bah.
L’affaire sera statuée le 27 novembre 2024. Les avocats de la défense ont introduit une demande de liberté provisoire en faveur de l’accusé, mais la requête a été rejetée par la juridiction après que le parquet s’y est opposé.
Pour quelqu’un souvent perçu comme ayant des positions pro-islam radical, la retenue de Mame Mactar Guèye dans la controverse sur le port du voile dans les établissements catholiques est étonnante. Dans des déclarations rapportées par Les Échos, le vice-président de l’ONG Jamra recommande « une […]
ACTUALITE SOCIETEPour quelqu’un souvent perçu comme ayant des positions pro-islam radical, la retenue de Mame Mactar Guèye dans la controverse sur le port du voile dans les établissements catholiques est étonnante.
Dans des déclarations rapportées par Les Échos, le vice-président de l’ONG Jamra recommande « une table ronde avec toutes les parties concernées » pour aborder la question, soulignant que « l’Église a ses arguments, tout comme l’État ». Il poursuit : « Personne n’a le monopole de la vérité. La concertation et le respect mutuel doivent primer. Si ce principe est respecté, un consensus est possible. »
Auparavant, d’après Les Échos, Mame Makhtar Gueye a critiqué les religieux musulmans qui ont publiquement soutenu le Premier ministre Ousmane Sonko, l’initiateur de la controverse. Il explique : « Après le discours du Premier ministre sur le voile, la polémique a ressurgi. L’Église a répondu fermement par une lettre ouverte de l’abbé André Latyr Ndiaye. Ce que nous déplorons, c’est l’excès de zèle de certains groupes islamiques. »
Le vice-président de Jamra ajoute : « Où étiez-vous quand Jean-Luc Mélenchon donnait sa conférence de presse et parlait de l’homosexualité ? Vous avez peur de Mélenchon, mais vous vous attaquez à l’abbé André Latyr Ndiaye. »