L’étau se desserre autour de l’ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire. Diéguy Diop est libre. Poursuivie pour détournement de deniers publics, elle a consigné 28 millions de francs CFA pour bénéficier d’une liberté provisoire. La responsable de l’Apr revient sur les conditions […]
ACTUALITE justiceQuatre jours après sa démonstration à Diamniadio pour la première de Pape Thiaw sur le banc (4-0), le Sénégal a l’occasion de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, en cas d’une autre victoire sur le Malawi, ce mardi (13h00 GMT) à […]
ACTUALITE SPORTSDans la peau du vrai chef de l’opposition, le leader de Gueum Sa Bopp qui ne laisse aucun répit aux nouvelles autorités de la République n’a pas attendu longtemps pour leur apporter la réplique relativement à leur vision 2050. Alors que le Président Diomaye Faye […]
ACTUALITE POLITIQUEMadiambal Diagne, directeur de la société Avenir Communication qui édite le journal Le Quotidien, a réaffirmé sa détermination à répondre aux menaces judiciaires formulées par les avocats du Premier ministre Ousmane Sonko. Dans un message publié ce lundi 12 Août sur le réseau social X, le […]
ACTUALITE POLITIQUEMadiambal Diagne, directeur de la société Avenir Communication qui édite le journal Le Quotidien, a réaffirmé sa détermination à répondre aux menaces judiciaires formulées par les avocats du Premier ministre Ousmane Sonko. Dans un message publié ce lundi 12 Août sur le réseau social X, le journaliste a exprimé sa gratitude envers ceux qui lui ont témoigné soutien et encouragements dans cette situation. Il a assuré qu’il affrontera cette plainte en restant fidèle à ses principes, notamment sa liberté d’expression. Madiambal a souligné qu’il continuera à s’exprimer « librement sur toutes questions avec le respect, la courtoisie et la rigueur » qui ont toujours guidé sa carrière.
Ce tweet constitue la deuxième réaction publique de Madiambal Diagne depuis que les avocats d’Ousmane Sonko ont annoncé leur intention de porter plainte contre lui. Dès samedi 10 août 2024, à l’annonce de cette démarche judiciaire par Me Bamba Cissé, l’un des avocats du Premier ministre, Madiambal Diagne avait immédiatement réagi sur X, qualifiant ces accusations de « dénonciation calomnieuse ». Il avait également rappelé les propos de Sonko lors d’une journée de nettoyage symbolique (Set Setal), où ce dernier avait évoqué son désir de réformer la justice en remplaçant les « mauvais magistrats » par des « bons ».
Me Bamba Cissé, avocat de Sonko, avait déclaré samedi que son client faisait l’objet de « systématiques agressions, injustifiées, parfois insultantes et même séditieuses ». Ces attaques, selon l’avocat, allaient au-delà de la critique légitime du pouvoir et constituaient des infractions graves selon le code pénal sénégalais. En conséquence, une plainte visant Madiambal Diagne sera déposée ce lundi 12 août au Parquet de Dakar. L’avocat a précisé que bien que Sonko reste indifférent à ces attaques, son équipe juridique n’acceptera plus aucune diffamation sans réponse judiciaire appropriée.
Lorsqu’au soir de l’élection présidentielle, dimanche 24 mars 2024, au moment où les stations FM, les télévisions et les médias en ligne relayaient les données et chiffres, les résultats qui ont porté Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, pas un seul citoyen sénégalais, homme politique […]
ACTUALITE médiaLorsqu’au soir de l’élection présidentielle, dimanche 24 mars 2024, au moment où les stations FM, les télévisions et les médias en ligne relayaient les données et chiffres, les résultats qui ont porté Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, pas un seul citoyen sénégalais, homme politique de l’actuelle équipe à la tête du Sénégal, ne pouvait médire la presse. Journaux, radios, télévisions, sites d’informations, d’un seul élan, ont transmis les résultats rassemblés aux quatre coins du Sénégal.
Combien étaient-ils à traquer les chiffres, bureau de vote par bureau de vote, à la recherche de la bonne information ? Des centaines de journalistes, envoyés sur le terrain par leurs organes de presse pour transmettre en direct les résultats et signaler le moindre dysfonctionnement, servant même souvent d’alerte aux autorités, sans aucune assistance publique ? Combien de millions de personnes étaient-ils, scotchés à leurs téléphones portables ou radios et télés, à s’abreuver de résultats donnés par ces «valeureux journalistes» sur le terrain ? Et combien ont sursauté de joie, à la publication de ces résultats, avant même que les commissions et institutions légalement habilitées ne le fassent ? Combien cela leur a-t-il coûté de savourer un tel «délice» ? Combien cela nous a-t-il coûté ?
Imaginons simplement un instant ce que serait cette élection du 24 mars 2024 et les autres qui l’ont précédées durant ce quart de siècle politiquement très mouvant au Sénégal, sans ce dispositif de relayage de l’information et de veille sur quasiment tout le territoire national ? Imaginons ce qui pourrait se passer dans la tête de certaines forces tapies dans l’ombre, si aucune information ne venait accompagner l’acte citoyen de vote ? La presse, nous a-t-on dit, au lendemain de cette échéance tant redoutée du fait de risques majeurs pour la stabilité de notre pays et des enjeux visibles ou cachés, a fait du bon travail. Vingt quatre ans (24 ans) après la présidentielle de 2000, qui avait consacré le point terminus de 40 ans de régime socialiste, elle a, encore une fois, été au rendez-vous de ce grand moment d’histoire. Good Job ! Un compliment comme un écho dans la nuit !
On aura beau caricaturer, manipuler, falsifier l’histoire, on ne pourra pas dénuer aux médias le rôle capital qu’ils ont joué ces dernières décennies, dans l’affermissement de la démocratie, par l’éveil du citoyen, en lui permettant d’accéder, surtout avec les langues locales, aux outils qui lui ont permis d’affûter sa conscience citoyenne.
Nous avons en vérité connu des moments cruciaux, dans l’histoire de notre jeune démocratie, où le curseur a souvent viré au rouge, mais la presse a toujours répondu présent, relevant les défis avec professionnalisme, sans avoir besoin d’aucun guide, sinon son sens éthique et l’intériorisation de l’éthique professionnelle et de responsabilité, conformément à l’héritage de nos aînés dont la plupart repose en paix, pour l’éternité. Aurions-nous agi autrement que la face de ce pays aurait été changé
Mais comme le dit si bien l’adage peulh, «le lait de la vache trait tous les jours en abondance, finit par ne plus avoir de saveur». Les Sénégalais que nous sommes, habitués à voir la presse assurer durant ces grands rendez-vous d’histoire, en oublient le rôle majeur que les médias jouent dans la stabilisation des institutions de la République et surtout la sauvegarde de l’État de Droit. Si un des pères fondateurs de la Nation américaine a pu dire qu’il préférait un État sans gouvernement plutôt que sans presse, c’est parce qu’il sait que celle-ci est un des piliers de la démocratie.
Depuis bientôt trois mois, la presse sénégalaise vit une des phases les plus sombres de son histoire. Une campagne de diabolisation a été actionnée pour présenter les médias, ainsi que ceux qui les animent, comme des citoyens irrespectueux des lois, ne s’acquittant d’aucune de leurs obligations, surtout fiscales. Parallèlement, une campagne est menée pour mettre à mal les éditeurs de presse avec leurs confrères, en créant un fossé entre ceux qu’on appelle «patrons de presse» et leurs collaborateurs.
La presse sénégalaise ne saurait accepter cette entreprise de dénigrement orchestrée à dessein pour la décrédibiliser. Nous sommes aguerris pour avoir expérimenté les méthodes des pouvoirs précédents pour comprendre ce qui se trame. Il s’agit de noircir le décor et procéder ensuite à une sélection artificielle et une liquidation des entreprises de presse privée, en fonction de ses intérêts politiques immédiats. L’objectif visé n’est autre que le contrôle de l’information et la domestication des acteurs des médias. C’est tout simplement la liberté de presse qui est menacée au Sénégal.
Face à cette situation (blocage des comptes bancaires, production d’état exécutoire de saisie de matériels de production, rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, gel des paiements, mise en demeure, refus de concertation), nous organisons une JOURNÉE SANS PRESSE, ce mardi 13 août 2024, pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale.
Les régimes passent, la presse demeure !
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de la Presse du Sénégal (CDEPS), Dakar 11 août 2024.
Le bus Dakar Dem Dik, assurant la liaison Salémata-Kédougou, a pris feu ce matin aux environs de 8h à la sortie du village de Afia Magasin. Plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n’a été signalée mais le bus est complètement […]
ACTUALITE SOCIETELe bus Dakar Dem Dik, assurant la liaison Salémata-Kédougou, a pris feu ce matin aux environs de 8h à la sortie du village de Afia Magasin. Plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n’a été signalée mais le bus est complètement calciné.
La brigade de gendarmerie territoriale de Kédougou qui est déjà sur les lieux mène une enquête pour déterminer les causes réelles de cet accident.
Une tentative d’immigration irrégulière a été déjouée à Bambougar, une localité de la commune de Sokone, dans la région de Fatick (ouest). Une pirogue, transportant près de 250 candidats à l’exil, a été interceptée alors qu’ils s’apprêtaient à prendre le large. Les autorités ont procédé […]
ACTUALITE SOCIETEUne tentative d’immigration irrégulière a été déjouée à Bambougar, une localité de la commune de Sokone, dans la région de Fatick (ouest). Une pirogue, transportant près de 250 candidats à l’exil, a été interceptée alors qu’ils s’apprêtaient à prendre le large.
Les autorités ont procédé à l’interpellation des passagers avant que leur embarcation ne quitte les côtes sénégalaises. Selon Rewmi Quotidien, cet incident met en lumière les défis persistants liés à l’immigration clandestine dans la région.
C’est une nouvelle très triste pour la famille Diouf à Sandiara. L’un de leurs fils, Pape Djenack Diouf, a perdu la vie par noyade dans une piscine, hier dimanche, à Mbour. Selon Dakaractu, le nouveau bachelier, né en 2004 à Sandiara, avait loué une résidence […]
ACTUALITE SOCIETEC’est une nouvelle très triste pour la famille Diouf à Sandiara. L’un de leurs fils, Pape Djenack Diouf, a perdu la vie par noyade dans une piscine, hier dimanche, à Mbour.
Selon Dakaractu, le nouveau bachelier, né en 2004 à Sandiara, avait loué une résidence à Saly avec ses amis pour fêter son diplôme.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a utilisé, samedi, l’avion de Commandement présidentiel pour se rendre à Kigali (Rwanda) au nom du Président Bassirou Diomaye Faye. Pour son premier voyage officiel à l’étranger, samedi dernier, le Premier ministre Sénégalais n’a pas fait les choses à moitié. Ousmane […]
ACTUALITE POLITIQUELe Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a utilisé, samedi, l’avion de Commandement présidentiel pour se rendre à Kigali (Rwanda) au nom du Président Bassirou Diomaye Faye.
Pour son premier voyage officiel à l’étranger, samedi dernier, le Premier ministre Sénégalais n’a pas fait les choses à moitié. Ousmane Sonko a reçu tous les privilèges afin de représenter le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la célébration du 5e mandat du Président Paul Kagame.
C’est à bord de l’avion de Commandement présidentiel qu’il s’est rendu à Kigali, la capitale Rwandaise, pour assister à la cérémonie d’investiture. Laquelle dérogation a suscité beaucoup de commentaires sur les réseaux, selon L’OBS.
«Sonko est à Kigali pour célébrer le 5e mandat de Paul Kagame, réélu à 99,17% des voix. On espère qu’il va rentrer à temps pour laisser l’avion de Commandement présidentiel à Bassirou Diomaye Faye, pour éviter au chef de l’Etat de devoir se rendre en France par vol commercial», écrit sur sa page X l’Administrateur général du groupe Avenir communication, Madiambal Diagne.
«A plusieurs reprises, le Président a voyagé avec sa famille, en compagnie du Premier ministre. Cela arrive tout le temps. L’avion présidentiel a convoyé l’équipe nationale du football. Mais le Premier ministre, voyager seul, à bord de l’avion de commandement, sans le Président, je ne l’ai jamais vu auparavant. Je n’ai pas souvenance de cela. C’est comme si un Vice-président des Etats Unis prenait Air Force One. Cela ne se passe pas comme cela», embraie un observateur qui juge le fait non seulement inélégant, mais aussi capable d’accroître toutes les spéculations déjà existant sur le pouvoir de Ousmane Sonko.
A son avis, se déplacer seul avec l’avion présidentiel, c’est tout un symbole pour le Premier ministre. Très au fait des affaires étatiques, une source de L’OBS qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat soutient qu’en Afrique, en général, un avion présidentiel ne bouge que pendant les voyages du chef de l’Etat.
Il commente repris par L’OBS : «Prendre un avion présidentiel avec tout ce que cela coûte comme train ne milite pas en faveur de la rationalisation des dépenses de l’Etat.»
«Macky Sall avait donné l’avion présidentiel à Mahamad Dionne pour le représenter à l’étranger. Mais le Premier ministre Dionne avait assez de tenue et de délicatesse pour s’interdire la Cabine présidentielle, encore moins dormir dans le lit du président de la République», enchaîne Madiambal Diagne.
Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, ne formule aucune objection. Pourvu que cela reste un usage inhabituel. Cela deviendra inquiétant, selon lui, quand le fait s’avèrera être récurrent. Prendre l’avion présidentiel pour aller représenter de manière officielle le chef de l’Etat et à titre exceptionnel, Moundiaye Cissé n’y voit aucun inconvénient.
«Je suis contre le misérabilisme. Il n’y a pas de vol direct Dakar-Kigali. Un Premier ministre qui prend un vol ordinaire pour faire des escales avant de continuer sur Kigali, on peut s’en passer. L’avion, c’est un outil de travail. Tant qu’il n’y a pas abus d’usage par le Premier ministre, cela ne me pose aucun problème», argumente-t-il.
La rationalisation des dépenses de l’Etat, croit-il savoir, va au-delà de la question de l’avion de commandement. «Cela commence par la rationalisation des agences et des institutions comme le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct)», soutient le Directeur exécutif de l’Ong 3D.
La mère de l’ex-Première dame, Marième Faye Sall, Oumou Diallo, est convoquée à la Section de recherches de la gendarmerie. «La belle-mère du Président Macky Sall devrait être entendue dans une procédure concernant une affaire foncière», rapporte Le Quotidien, qui donne l’information dans son édition […]
À La Une SOCIETELa mère de l’ex-Première dame, Marième Faye Sall, Oumou Diallo, est convoquée à la Section de recherches de la gendarmerie. «La belle-mère du Président Macky Sall devrait être entendue dans une procédure concernant une affaire foncière», rapporte Le Quotidien, qui donne l’information dans son édition de ce lundi 12 août.
Le journal du groupe Avenir communication ne précise pas le jour inscrit dans la convocation, mais il croit savoir que l’audition de la dame «devrait se dérouler de manière incessante».
La convocation de Oumou Diallo pose problème à sa famille. Celle-ci a fait remarquer aux gendarmes, d’après Le Quotidien, que sa santé chancelante ne lui permettrait de répondre à leur convocation. Réponse de la Section de recherches, selon le journal : «si elle ne pouvait pas se déplacer, un panier à salade pouvait être mis à sa disposition pour la convoyer. Une manière, comme une autre, de mettre en évidence qu’il ne pouvait pas être fait d’exception, et que les règles s’appliqueraient à tous.»
La mère de Marième Faye Sall a été convoquée en même temps que son fils Adama Faye, «impliqué dans le même dossier», selon le journal du groupe Avenir communication.
Les onze athlètes sénégalais n’ont remporté aucune médaille lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une vraie déception qui trouve son explication sur un manque d’accompagnement des concernés. La campagne des représentants sénégalais s’est conclue jeudi avec l’élimination de la céiste Combé Seck en quart […]
ACTUALITE POLITIQUELes onze athlètes sénégalais n’ont remporté aucune médaille lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une vraie déception qui trouve son explication sur un manque d’accompagnement des concernés.
La campagne des représentants sénégalais s’est conclue jeudi avec l’élimination de la céiste Combé Seck en quart de finale du canoë-kayak sprint. D’après Mamadou Ibra Kane, le nouveau gouvernement n’a pas répondu aux attentes des sportifs.
« Première campagne sportive du nouveau pouvoir, premier échec. Courage tout de même à nos athlètes. Des athlètes qui ont régulièrement dénoncé le manque de moyens. Le sport et la jeunesse, comme les autres domaines, risquent d’être les parents pauvres de ce régime », a écrit le journaliste passé par le GFM, sur sa page X.
L’ex-Première ministre Aminata Touré, qui avait été accusée de diffamation par l’ancien ministre des Infrastructures et maire de Saint-Louis, a été acquittée pour son comportement de bonne foi, tandis que Mansour Faye a été condamné aux dépens. C’est ce qu’a décidé le Tribunal correctionnel de […]
ACTUALITE justiceL’ex-Première ministre Aminata Touré, qui avait été accusée de diffamation par l’ancien ministre des Infrastructures et maire de Saint-Louis, a été acquittée pour son comportement de bonne foi, tandis que Mansour Faye a été condamné aux dépens. C’est ce qu’a décidé le Tribunal correctionnel de Dakar lors du jugement rendu hier.
« Mansour Faye, beau-frère de l’ancien président Macky Sall a été débouté de sa plainte pour diffamation à mon endroit par le Tribunal de Dakar », a déclaré Aminata Touré face à ce verdict. Toutefois, Me Ousmane Thiam, avocat de Mansour Faye parle d’une autre interprétation de cette décision de justice.
« C’est une décision qui a été prise pour dire que Madame Touré a tenu des propos diffamatoires donc qui ne sont pas vrais. Le juge a dit que Mimi Touré, en filigrane, n’a pas dit la vérité et que les propos sont diffamatoires. On l’a pardonnée… La fausseté des propos est là, c’est ce que dit la décision. Le tribunal a constaté que Aminata Touré n’a pas dit la vérité et que les preuves qu’elle a versées ont été rejetées. Mimi aurait pu présenter ses excuses pour la bonne et simple raison qu’aucun rapport n’a épinglé Mansour Faye. Le juge du tribunal correctionnel de Dakar, ne dit pas que Mansour Faye a été complice d’un carnage », a-t-il avancé dans des propos relayés par le quotidien Le Peuple, ce vendredi.
Longtemps programmé puis repoussé pour des réglages, c’est finalement ce vendredi que la première réunion du conseil supérieur de la Magistrature se tiendra sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, nous annonce le journal L’Observateur, le chamboulement sera presque général. Des sources qui se sont […]
ACTUALITE justiceLongtemps programmé puis repoussé pour des réglages, c’est finalement ce vendredi que la première réunion du conseil supérieur de la Magistrature se tiendra sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.
Ainsi, nous annonce le journal L’Observateur, le chamboulement sera presque général. Des sources qui se sont confiées au canard, assurent que toutes les juridictions du pays subiront des changements majeurs. C’est d’ailleurs ce grand chamboulement qui a retardé les choses, en plus de la détermination du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, à placer les magistrats qu’il faut aux postes qu’il faut. Les mêmes sources soufflent d’ailleurs que les tenants de l’Exécutif auraient proposé certains profils de magistrats à des postes, mais l’ancien procureur de la République est resté intransigeant et son réquisitoire a été entendu par Diomaye Faye, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature.
Ibrahima Ndoye pressenti pour remplacer Abdou Karim Diop au parquet de Dakar
Presque tous les tribunaux de grande instance et d’instance, les Cours d’appels, les parquets et les parquets généraux connaîtront de profonds changements. Selon les mêmes sources, sauf changement de dernière minute, c’est l’ancien premier substitut du procureur de la République et procureur de la République de Saint-Louis, Ibrahima Ndoye qui est pressenti pour hériter du très sensible parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Procureur de la République de Thiès au moment de l’arrestation du défunt Cheikh Béthio Thioune dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Madinatoul Salam (Mbour), Ibrahima Ndoye devrait remplacer Abdou Karim Diop au parquet de Dakar.
Alors premier substitut du Procureur de la République Ousmane Diagne (aujourd’hui ministre de la Justice) Ibrahima était entré dans l’histoire judiciaire quand il avait soutenu, lors du procès de l’affaire des chantiers de Thiès, que son intime conviction est que Bara Tall n’avait rien fait de ce qu’on lui reprochait.
Habitué des grands dossiers, Ibrahima aura, s’il est placé à la tête du parquet de Dakar, les épaules assez larges pour relever les défis, selon des sources.
Aussi, le premier cabinet d’instruction du Tribunal de Dakar connaîtra un changement. Oumar Maham Diallo qui avait renvoyé l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté, est annoncé sur le départ.
Le journal avance que les départs de Ibrahima Bakhoum, procureur général près la Cour d’appel de Dakar, de Ousmane Chimère Diouf, premier président de la Cour d’appel de Saint-Louis et Président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), entre autres mouvements.
Des décisions concernant le parquet financier et la Cour suprême
Le parquet financier recevra aussi ses premiers membres. Après ceux affectés à ce parquet par Macky Sall, lors de ses derniers jours en tant que président de la République et annulés par Diomaye Faye après son élection, les membres su parquet financier
qui sera un outil important de lutte contre les crimes financiers seront connus. Plusieurs noms circulent d’ailleurs pour les postes à cette juidiction.
De la même manière, la Cour suprême aura un nouveau premier président, après l’annulation de la nomination de Abdoulaye Ndiaye pour remplacer Ciré Aly Ba, parti à la retraite. En effet, le président de la République Diomaye Faye avait annulé le décret de nomination de Abdoulaye Ndiaye au poste de premier président de la Cour suprême. Un décret qui a été pris aux derniers jours de l’ancien chef de l’État Macky Sall.
Cette réunion du Conseil supérieur de la Magistrature intervient après les assises de la justice. Les conclusions, remises au chef de l’État, initiateur de ces assises, impliquent la sortie du président de la République et du ministre de la Justice du Conseil, l’ouverture de celui-ci à des non magistrats… Des mesures qui attendent d’être appliquées.