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ACTUALITE SOCIETEVous vous souvenez de Mame Coumba de Soleil levant ?
Méconnaissable, Métamorphosée, Mame Coumba a fait signe de vie. Devant notre confrère de Sénégal Buzz, l’ex compagnonnage de Sanekh a expliqué son absence sur la scène théâtrale, son analyse des nouvelles séries, entre autres
La FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’un match à domicile à huis clos pour les incidents du match contre l’Égypte, le 29 mars dernier, en barrage retour du Mondial 2022. Si la Fédération sénégalaise de football […]
ACTUALITE SPORTSLa FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’un match à domicile à huis clos pour les incidents du match contre l’Égypte, le 29 mars dernier, en barrage retour du Mondial 2022. Si la Fédération sénégalaise de football (FSF), par la voix de son président, Me Augustin Senghor, notamment, a dénoncé la sévérité des sanctions, elle n’entend pas les contester en appel.
D’après le journal Record, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, la décision a été prise avant-hier, mardi, lors de la dernière réunion du Comité exécutif de l’instance. La FSF craint d’aggraver son cas. En effet, renseigne le quotidien sportif, en cas d’appel, les sanctions pourraient être corsées.
En revanche, rapporte Record, la Fédération n’écarte pas d’adresser une demande de clémence à la FIFA avec l’espoir d’obtenir un allégement de la sentence.
Malgré son engagement sans équivoque à ne pas briguer un troisième mandat, engagement repris devant des médias étrangers (RFI, France 24), dans son « livre-programme » Le Sénégal au cœur et par ses plus proches collaborateurs, le président-politicien ne peut pas se résoudre à quitter le pouvoir en mars […]
ACTUALITE POLITIQUEMalgré son engagement sans équivoque à ne pas briguer un troisième mandat, engagement repris devant des médias étrangers (RFI, France 24), dans son « livre-programme » Le Sénégal au cœur et par ses plus proches collaborateurs, le président-politicien ne peut pas se résoudre à quitter le pouvoir en mars 2024. Ce reniement avant l’heure ne devrait surprendre ni étonner personne d’entre nous. Chez cet homme, la parole ne vaut pas un copeck, et il nous en administre la preuve depuis le 2 avril 2012, date son installation officielle comme quatrième président de la République du Sénégal. Le Var est heureusement là pour la boucler à tous ses courtisans qui seraient tentés de prendre sa défense ici.
Ce président-politicien nous prend vraiment pour des moins que rien. Sinon, comment ose-t-il, avec tout ce qu’il a dit et écrit sur la limitation des mandats à deux, se réveiller un beau matin, pour nous jeter à la figure que « la limitation des mandats présidentiels ne correspond pas au mode de gouvernance souhaité ». Souhaité par qui ? Et, pour convaincre, il accuse les exigences procédurales qui ont vraiment bon dos. Suivons-le : « Les procédures, qui datent des années soixante, sont toujours les mêmes qui conditionnent les décaissements. Alors, quand est-ce que les régimes mis en place vont avoir un bilan ? On risquerait de virer des régimes tous les cinq ans et ça va être un éternel recommencement qui est contraire à l’idée du développement. » Le lecteur a bien lu mais, avant de commenter ses bizarreries, laissons M. Khadre Sakho[[1]]url:#_ftn1 nous rappeler une de ses déclarations, dans un entretien avec Tv5 monde, RFI, Le Monde. Il disait sans sourcilier :
« Le nombre de mandat ne pose plus de problème au Sénégal. J’ai droit à deux mandats… Aujourd’hui, avec la mondialisation, la sculpture de l’information, l’internet nous ne sommes plus dans les années 50 ou 60. Donc, il faut comprendre que le monde a changé, les citoyens ont changé et la manière de gouverner a changé » Ce n’est pas tout ; il ajoutait : « Les deux mandats me paraissent un idéal. Si on ne peut pas faire quelque chose en une décennie, on ne le fera plus… » Et, pour terminer, il se permettait de donner un conseil à ses pairs présidents africains en ces termes : « Les présidents ne doivent pas considérer que leur présence à la tête de l’État doit être une obligation. Si l’on considère que le mandat du président est au service de son peuple, si on a la chance de l’exercer pendant 10 ans, on doit donner la main à quelqu’un d’autre et aller faire autre chose… En tout cas, je m’inscris dans cette dynamique. »
Voilà l’homme qui nous gouverne malheureusement depuis le 2 avril 2012. Depuis cette date, il dit aujourd’hui une chose, et son contraire le lendemain. Et sans se gêner le moins du monde.
Revenons à sa première déclaration ! Il accuse les exigences procédurales des années soixante qui conditionnent les décaissements. L’a-t-on jamais entendu faire état de ce problème, s’il en est vraiment un ? A-t-il eu des problèmes pour décaisser les milliards qui lui ont permis de réaliser les infrastructures de loin plus de prestige que de développement dont ils se gargarisent aujourd’hui, lui et sa tonitruante coalition ? Et il se pose bizarrement cette question : « Alors, quand est-ce que les régimes mis en place vont avoir un bilan ? » Donc, si on le suit sur son raisonnement, sur quel bilan a-t-il été élu en février 2019 ? Il nous mentait donc, lui qui nous présentait son bilan comme élogieux ! Il va plus loin : si on change de régime tous les cinq-dix ans, « ça va être un éternel recommencement qui est contraire à l’idée du développement ». Comment donc, des pays comme ceux de l’Europe, d’Amérique du Nord et de nombreux autres sont-ils arrivés à leur niveau de développement actuel ? Combien de temps les Paul Biya, Denis Sassou Ngesso, Teodoro Obiang Nguema, les Bongo et les Éyadéma sont-ils restés au pouvoir ? Quel est le niveau de développement de leurs pays aujourd’hui ? Et puis, pourquoi, avec tous les pouvoirs dont il est doté depuis plus de dix ans, n’a-t-il pas réformé ces procédures de soixante ans et aller plus vite? Avec ces procédures-là, son « fast track » était donc du cinéma ! Est-ce vraiment cet homme qui nous gouverne depuis le 2 avril 2012, et dont tout indique qu’il aura le toupet de solliciter un troisième mandat ?
Il va sûrement le solliciter, avec tous les risques que ce choix comportera pour lui-même, sa famille, son parti, sa tonitruante coalition comme pour tout le pays. Et il va tout mettre en œuvre pour atteindre son objectif. Dans cette perspective, il a commencé déjà à renier sans honte ses engagements les plus solennels et à dérouler sa stratégie. Il va s’en prendre sans ménagement à tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. Parmi eux, les réseaux sociaux qui l’empêchent de dormir et qu’il considère comme un « Cancer des sociétés modernes » et une « peste mondiale ». En matière de réseaux sociaux, pense-t-il, « aucune société organisée ne peut accepter ce qui se passe aujourd’hui chez nous (et il va) y mettre un terme d’une façon ou d’une autre ». Ce ne sera sûrement pas aussi facile qu’il le pense. Il ne s’en débarrassera pas du jour au lendemain ou les orientera à sa guise. En tout cas, c’est ce que pensent les spécialistes. Et puis, les réseaux sociaux sont un couteau à double tranchant : ils ont un bon comme un mauvais côté. Il suffit de bien les utiliser pour y apprendre énormément de choses utiles. Ils permettent de suivre l’évolution du monde. Le président-politicien, lui, ne considère que le côté mauvais, voire très mauvais. Et nous le comprenons. Nous ne sommes pas ici comme à la RTS, d’où des tombereaux de louanges sont déversés sur lui au quotidien. Les rappels par le Var de ses reniements comme de ceux de ses détestables transhumants dont il raffole, ne peuvent pas leur faire plaisir.
C’est vrai que le mauvais côté dérange, avec ses insultes et ses insanités que personne ne peut défendre. Le problème, c’est que le futur candidat au troisième mandat ne les situe que d’un côté. Son camp compte des insulteurs qui passent le plus clair de leur temps sur la toile. Ils se cachent derrière des noms imaginaires et brandissent des signes de partis d’opposition. L’un d’eux a reconnu, lors d’une émission d’une télévision privée, que c’est le président-politicien en personne qui l’a affecté dans les réseaux sociaux pour qu’il l’y défende. Tout ce beau monde couvre d’injures l’opposition, la vraie, et principalement celui qui est considéré comme son chef, jusqu’à preuve du contraire. Même votre modeste serviteur, l’auteur de ce texte, n’est pas épargné. Au contraire, les militants dits libéraux, ceux vieux président-politicien comme ceux du président-politicien Jr et de son « frère » Ydrissa Seck, le traitent de tous les noms d’oiseaux.
Le président-politicien n’aime donc pas les réseaux sociaux – et pour cause – et menace « d’y mettre un terme par tous les moyens ». Il n’aime pas non plus l’opposition qu’il n’est pas encore arrivé à « réduire à sa plus simple expression ». Celle-ci résiste, résiste vaillamment. Les collectivités territoriales qu’elle contrôle sont de ses cibles privilégiées. La stratégie utilisée ici est le soit disant respect des organigrammes-type dans le recrutement. Ainsi, selon M. Oumar Guèye, Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire, « Les collectivités territoriales ont l’obligation de recruter en fonction des organigrammes-types ». Avant lui, le président-politicien avait sonné l’alerte, en réponse à l’interpellation d’un secrétaire général de syndicat sur « des recrutements de certains maires qui ne suivent pas les textes réglementaires ». Formel, il répondait ceci : « Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut. Il et soumis aux exigences de la loi et du règlement sinon il est révoqué. Tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul et de nul effet (…) »[[2]]url:#_ftn2 .
Tout est parti du recrutement, par le Maire de Dakar, de l’ex-capitaine Oumar Touré et de Guy Marius Sagna. M. Oumar Guèye et son président croient peut-être que nous ne vivons pas au Sénégal. Si, par extraordinaire, le président-politicien appliquait sa menace, peu de maires, de présidents de conseils départementaux, de directeurs d’agences et d’autres structures, de ministres resteraient en place : ils seraient pratiquement tous révoqués parce que nombre d’entre eux ne sont pas « soumis aux exigences de la loi ». Les organigrammes ne sont nulle part respectés. Qui en a entendu parler d’ailleurs avant cette affaire de recrutement par le Maire de Dakar ? Cheikh Oumar Anne et Ciré Dia seraient les premiers révoqués. Le premier a recruté, en un seul acte, 400 jeunes du Département de Podor dont 150 de Ndioum, dont il est le maire. Il était alors Directeur général du COUD. Dans son dossier (de l’OFNAC) qui dort d’un sommeil profond sur la table du Procureur de la République, il a tordu des dizaines de fois le cou aux lois et règlements en vigueur. Ciré Dia en a fait autant avec son lourd dossier déposé également par l’OFNAC. Il est, pour l’essentiel, responsable de tous les problèmes que connaît aujourd’hui la Poste. Son ami ou cousin, le président-politicien, le savait parfaitement et l’a laissé faire pendant plusieurs années. Aujourd’hui, interpellé par les syndicalistes qui lui remettaient leurs cahiers de doléances, il reconnaît la situation grave que vit la Poste qui doit 189 milliards à l’État et ne voit, pour la sauver, qu’une solution : faire une recapitalisation et créer une nouvelle société. Pas seulement. « Il nous faut aussi être plus regardant sur la gestion des sociétés nationales, surtout au niveau des recrutements », ajoute-t-il. Il reconnaît ainsi et « regrette » que la Poste compte 5000 travailleurs. Poursuivant sa route vers Canossa, il déclare : « Nous ne pouvons pas payer tous ces travailleurs, dont un grand nombre ne travaille pas. L’État a remis à cette société tout récemment un montant de 12 milliards de francs CFA en guise de reliquat pour permettre de sauver l’essentiel ».
Á qui la faute ? Pourquoi a-t-il laissé faire depuis dix ans ? Cette situation insoutenable, avec des milliers d’agents qui sont payés à ne rien faire, existe presque partout dans l’administration marron : au niveau des hôpitaux et centres de santé, des agences et autres directions, des écoles – oui, des écoles –, etc. Elle l’est encore plus dans les mairies qui sont des fourre-tout. Barthélémy Dias a vraiment bon dos.
Cette situation inacceptable que semble déplorer le président-politicien existe à des niveaux plus élevés encore, en particulier dans les ambassades et consulats qui grouillent de membres de la famille présidentielle, de l’APR et, plus généralement, de la coalition gouvernementale. La présidence de la République n’est pas épargnée. Du temps de Senghor comme de Diouf, elle était un modèle de fonctionnement, s’appuyant sur des textes clairs appliqués avec méthode et organisation. Depuis le 1er avril 2000, elle devenue le « poulailler de la république ». N’importe qui y est nommé. L’homme au décret facile ne connaît même pas le nombre de personnes qui y travaillent. Qu’il laisse donc en paix Barthélémy Dias ! Il est le maître incontesté en matière de « recrutements anarchiques » qu’il dénonce sans y croire vraiment. Notre administration est souillée par des gens venus de nulle part, plutôt de toutes parts, et nommés en fonction de critères subjectifs, qui piétinent au quotidien nos lois et règlements en vigueur. Le président- politicien et son ministre Oumar Guèye que nous connaissons bien, sont mal placés, très mal placés pour nous donner quelque leçon de bonne gouvernance que ce soit. Notre administration en général et nos ressources halieutiques ne me démentiront sûrement pas.
Le chef de l’Etat Macky Sall est confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur avant la présidentielle de 2024, à de véritables défis A mi-mandat de son quinquennat, le Président Macky Sall s’achemine vers des élections législatives qui pourraient […]
ACTUALITE POLITIQUELe chef de l’Etat Macky Sall est confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur avant la présidentielle de 2024, à de véritables défis
A mi-mandat de son quinquennat, le Président Macky Sall s’achemine vers des élections législatives qui pourraient s’avérer largement rédhibitoires. Pour cause, le patron de la majorité et chef de l’Etat se retrouve confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur vers la présidentielle de 2024, à de véritables défis : mortal kombat avec l’opposition sous dominante Yewwi-Wallu, investitures de tous les dangers au sein de Benno Bokk Yaakaar.
Programmées dans quelques semaines, les élections législatives devant renouveler la treizième législature forte de 165 membres, ne sont pas parties pour être une partie de plaisir pour le président Macky Sall. Alors que la coalition majoritaire vient juste de sortir fortement perturbée d’élections locales où elle a perdu dans la majorité des grandes villes du pays (Dakar, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, Diourbel…), son patron organise, moins de six mois après, des Législatives quasiment décisives pour son pouvoir. Et cela, d’autant que l’opposition qui a été ragaillardie par sa percée électorale de mars dernier s’est fixée pour mot d’ordre d’installer la cohabitation au sein de l’Assemblée nationale.
Histoire de promouvoir un autre modèle de contrôle des politiques publiques et surtout de barrer la route à toute velléité de troisième mandat au président Macky Sall. Pour ce faire, une alliance assez inédite a vu le jour dans le champ politique avec la jonction opérée par Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko de Pastef Les Patriotes, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et autre Moustapha Sy du Pur, avec la Grande Coalition Wallu Sénégal pilotée par le Pds de Me Abdoulaye Wade et ses alliés. Une véritable force politique (si elle parvient à survivre de ses guêpiers internes) qui s’est d’ailleurs accordée à promouvoir des listes départementales sur la base du «Tous pour un, tous contre Macky». C’est dire que le Président de la République qui est déjà à mi-mandat de son quinquennat, premier mandat ou dernier mandat selon les uns et les autres, se retrouve à une étape décisive de son règne.
Pour la première fois au cours de sa présidence débutée en 2012, avec le déboulonnage du troisième président du Sénégal, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade, Macky Sall qui a toujours réussi à réduire son opposition à « la plus simple expression » en gagnant toutes ses élections (Législatives de 2012 et 2017, Locales de 2014, élections territoriales de 2016, Présidentielle de 2019), fait face à une force politique qui pourrait lui faire très mal.
Dans ce «mortal kombat» pour les élections législatives, ce n’est pas seulement Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle et tête de liste nationale de Yewwi Askan Wi, qui ira à l’assaut du « Macky », en compagnie de toute l’opposition. Le facteur x pourrait bien l’entrée en lice de Me Abdoulaye Wade qui serait pressenti comme tête de liste nationale de Wallu Sénégal.
Quoique comptant 95 ans, le «Pape du Sopi» qui avait boycotté la dernière présidentielle comptabilise un électorat naturel qui pourrait lui être encore fidèle, le 31 juillet prochain. Et du coup, faire tanguer la balance au niveau de certains départements où le pouvoir en place régnait sur le fil du rasoir.
Prosper Koffi est revenu de loin. Il a entamé une nouvelle vie après sa transplantation rénale estimée à plus de 27 millions de francs CFA. Tous les trois mois, il est tenu d’acheter des médicaments. Son cas peut servir aux insuffisants rénaux du Sénégal qui […]
ACTUALITE SANTEProsper Koffi est revenu de loin. Il a entamé une nouvelle vie après sa transplantation rénale estimée à plus de 27 millions de francs CFA. Tous les trois mois, il est tenu d’acheter des médicaments. Son cas peut servir aux insuffisants rénaux du Sénégal qui veulent aussi subir une transplantation rénale.
La transplantation rénale reste le remède de cheval contre l’insuffisance rénale. Sinon, le sujet sera soumis à un traitement (Dialyse ou hémodialyse) pour le reste de sa vie. Prosper Koffi a décidé de revenir à une vie normale. C’est ainsi qu’ en 2015, il a subi une transplantation rénale en Côte d’Ivoire. L’acte chirurgical coûte les yeux de la tête selon ses témoignages.
Pour des consultations, des analyses, en somme jusqu’à la transplantation, il a déboursé 27 millions de francs CFA. L’acte chirurgical n’est pas donc à la portée de toutes les bourses. L’insuffisance rénale chronique reste une maladie ruineuse, disent, les praticiens de santé. Le cas de Koffi l’atteste, à bien des égards.
Après la transplantation, il a certes poussé un ouf de soulagement, mais, il continue de supporter les coûts post-opératoires. Tous les trois mois, il fait face, aux charges presque incompressibles, à des analyses. Celles-ci servent à contrôler la créatinine pour voir si elle est normale. Il le fait par principe de précaution. A la vérité, Koffi était hypertendu. Il ne savait pas.
Aujourd’hui, il est obligé de prendre des médicaments à vie. Ces produits pharmaceutiques sont très rares. Au Sénégal, une seule officine privée écoule des médicaments recommandés après l’intervention chirurgicale. Il faut donc être prudent pour ne pas perdre le rein transplanté un mois après l’opération.
Le suivi médical est aussi onéreux. « Acheter un médicament à 168. 000F CFA et un autre à 400. 000 n’est pas donné à tout le monde et cela pratiquement tous les mois », s’est confié Prospère Koffi, un transplanté rénal.
Bien avant son opération et au début de sa maladie, il avait voyagé dans beaucoup de pays à la recherche de traitement radical. Prospère peut bien servir de boussole pour d’autres insuffisants rénaux qui cherchent à ouvrir une nouvelle page de leur vie. Il a salué le vote de la loi sur la transplantation rénale et le renforcement de cette disposition en 2015. Il apprécie aussi la mise en place du comité national de don et de transplantation. Prosper n’est ne partage pas l’avis de ceux qui pensent qu’au Sénégal, le processus est lent.
« Il faut prendre tout le temps qu’il faut, réfléchir sur tous les angles et avoir un bon départ. C’est mieux que de commencer avec des failles. C’est bien de transplanter, mais le suivi est encore plus important » dit-il.
Prosper prodigue des conseils aux autorités sénégalaises et aux néphrologues du Sénégal. Il fait référence à la mise en place de mécanisme pouvant faciliter l’accès aux médicaments après la transplantation rénale.
Prise des médicaments à vie
« Au départ, j’avais un stock de médicaments mais quand il s’est épuisé, je me suis retrouvé en face de certaines réalités. On ne m’avait jamais dit que les médicaments étaient rares », se souvient-il. Celui qui a souffert de l’insuffisance rénale insiste : « la première chose à régler, c’est la disponibilité des médicaments. Le coût n’est pas donné à tout le monde. Ce sont des médicaments que l’on doit prendre à vie ». C’est pour cela, qu’il a demandé aux uns et aux autres de mener le combat de la sensibilisation pour faciliter l’accès à ces médicaments.
« Il faut conscientiser l’Etat pour qu’il prenne en charge les futurs transplantés parce que la vie d’un transplanté dépend des médicaments. S’ils ne sont pas disponibles à temps, on est obligé de faire encore la dialyse » avertit Koffi.
En définitive, il a magnifié l’effort de multiplication des structures de prise en charge comme les centres de dialyse.
La liste de Yewwi Askan Wi à Dakar pour les Législatives du 31 juillet prochain n’est pas rejetée. Elle risque certes de l’être. Le problème ? Un non-respect de la parité. En effet, renseigne Source A, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, […]
ACTUALITE POLITIQUELa liste de Yewwi Askan Wi à Dakar pour les Législatives du 31 juillet prochain n’est pas rejetée. Elle risque certes de l’être.
Le problème ? Un non-respect de la parité. En effet, renseigne Source A, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, elle est composée de cinq hommes et deux femmes.
Le journal informe que c’est pour rectifier le tir que Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition pour la capitale, s’est rendu hier, mercredi, au siège de la Direction générale des élections (DGE). Il souhaitait récupérer le dossier de Yewwi en question pour procéder aux changements nécessaires.
Source A affirme que pour convaincre ses interlocuteurs à la DGE, Barthélémy Dias aurait invoqué des démissions dans leur rang.
Il s’est heurté à un refus au motif que l’heure est à la vérification des parrainages. C’est ainsi que l’édile de Dakar a tenté de forcer le passage. En vain.
La liste de Yewwi Askan Wi à Dakar risque d’être rejetée. Le respect de la parité étant une condition indispensable pour qu’un dossier de candidatures soit validé. En cas de manquement à ce niveau, aucune modification n’est possible, si l’on en croit Source A.
Le journal signale que les seuls changements autorisés concernent les candidats décédés ou frappés d’inéligibilité.
« Nous n’accepterons plus en tant qu’ acteurs politiques que des gens puissent penser qu’ils sont au-dessus des lois et règlements de ce pays. Nous déplorons l’attitude adoptée par le maire Barthélémy Dias. S’il n’était pas maire, il serait certainement derrière les barreaux parce que nous […]
ACTUALITE POLITIQUE« Nous n’accepterons plus en tant qu’ acteurs politiques que des gens puissent penser qu’ils sont au-dessus des lois et règlements de ce pays. Nous déplorons l’attitude adoptée par le maire Barthélémy Dias. S’il n’était pas maire, il serait certainement derrière les barreaux parce que nous avons l’obligation de respecter les lois et règlements du pays », déclare le maire de Dakar-Plateau. Il soutient qu’ils n’accepteront plus que des gens pensent pouvoir tenir en otage le système démocratique sénégalais. « Je ne sais pas ce que fera la Direction des élections mais nous demandons à l’administration d’être stricte par rapport aux lois et règlements de ce pays et de les appliquer sans faiblesse », souligne Alioune Ndoye.
Il termine en disant : « Nous sommes des Dakarois et il faut que les gens cessent de penser ou de rêver qu’ils peuvent nous menacer. Nous habitons ensemble dans cette ville et nous nous connaissons. Dorénavant la coalition sera prête pour faire face à toute tentative de confiscation de la liberté d’expression des Sénégalais ».
Ousmane Sonko qui soutenait mordicus que : « Nous ne nous allierons jamais avec ces gens du système, sinon nous serons pires qu’eux et ce serait une perte de temps », a finalement noué avec sa coalition, des alliances dont la plus frappante est celle de Wallu. L’on […]
ACTUALITE POLITIQUEOusmane Sonko qui soutenait mordicus que : « Nous ne nous allierons jamais avec ces gens du système, sinon nous serons pires qu’eux et ce serait une perte de temps », a finalement noué avec sa coalition, des alliances dont la plus frappante est celle de Wallu. L’on se souvient qu’il n’avait épargné ni le fondateur du Pds, Me Abdoulaye Wade, ni son fils, Karim, qu’il avait taxés d’être des « gens du système ».
La journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazira, a été tuée mercredi matin par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée. Lors d’affrontements dans le secteur de Jénine […]
ACTUALITE INTERNATIONALLa journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazira, a été tuée mercredi matin par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée.
Lors d’affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée, la journaliste Shireen Abu Akleh de la chaîne arabe Al-Jazira, a été tuée mercredi 11 mai par un tir de l’armée israélienne.
Le ministère palestinien de la Santé et la chaîne Al-Jazira ont dans la foulée annoncé le décès de cette journaliste par un tir de l’armée israélienne lors de ces affrontements à Jénine, bastion des factions armées palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Tuée de « sang froid »
Selon la chaîne qatarie, la journaliste a été tuée « de sang froid » par les forces israéliennes. « Dans un ce qui est d’évidence un meurtre, en violation des lois et des normes internationales, les forces d’occupation israéliennes ont assassiné de sang-froid la correspondante d’Al Jazeera en Palestine, Shireen Abu Akleh, prise pour cible de tirs à balles réelles tôt ce matin », a ainsi précisé Al-Jazira dans un communiqué.
La vice-ministre des Affaires étrangères du Qatar, Lolwah Al Khater, a précisé dans un message sur Twitter, que la correspondante avait été tuée par les forces israéliennes d' »une balle au visage ». « L’occupation israélienne a tué la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh en lui tirant une balle au visage alors qu’elle portait une veste ‘presse’ et un casque. Elle couvrait leur attaque dans le camp de réfugiés de Jénine. Ce terrorisme d’État israélien doit cesser, le soutien inconditionnel à Israël doit cesser », a-t-elle écrit.
Une journaliste chevronnée
Palestinienne, chrétienne et âgée d’une cinquantaine d’années, Shireen Abu Akleh avait travaillé à « La Voix de la Palestine », Radio Monte-Carlo, avant de rejoindre la chaîne Al-Jazira, où elle s’est fait connaître à travers le Moyen-Orient pour ses reportages sur le conflit israélo-palestinien.
Un autre journaliste a été blessé lors de ces affrontements ont indiqué des sources hospitalières et un photographe de l’AFP sur place.
Ce décès intervient près d’un an jour pour jour après la destruction de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de la chaîne qatarie dans la bande de Gaza, lors d’une frappe aérienne israélienne en pleine guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et l’État hébreu.
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir mené au cours des dernières heures, des opérations dans le camp palestinien de Jénine, et d’autres secteurs de Cisjordanie, afin « d’appréhender des personnes soupçonnées de terrorisme ». « Durant ces activités de contreterrorisme dans le camp palestinien de Jénine, des dizaines d’hommes armés palestiniens ont ouvert le feu et lancé des objets explosifs en direction des forces israéliennes, menaçant leur vie. Les soldats ont répliqué. Des personnes ont été atteintes », a indiqué l’armée israélienne.
« L’armée mène une enquête sur ces événements et envisage la possibilité que les journalistes ont été atteints par des hommes armés palestiniens », a ajouté le communiqué.
Depuis le 22 mars 2022, Israël a été la cible d’une série d’attaques ayant fait au moins 18 morts. Deux de ses attaques ont été perpétrées par des Arabes israéliens, et quatre d’entre elles par des Palestiniens, dont trois jeunes originaires de Jénine, où l’armée israélienne a multiplié les opérations ces dernières semaines.
Ahmed Khalifa Niasse estime que le Sénégal est confronté à «une crise générale», une conséquence de la précarité ambiante. «Si les poches sont vides, les malades ne peuvent pas se soigner, s’il y a la famine et le chômage, si l’enseignement n’est pas de très […]
ACTUALITE SOCIETEAhmed Khalifa Niasse estime que le Sénégal est confronté à «une crise générale», une conséquence de la précarité ambiante.
«Si les poches sont vides, les malades ne peuvent pas se soigner, s’il y a la famine et le chômage, si l’enseignement n’est pas de très bonne qualité, tout cela donne un ensemble de résultats négatifs. (…) Chacun dit : ‘je veux faire du bien à ma mère, à mes parents, à mes frères et frères’. C’est la société qui est pesante. »
Selon Ahmed Khalifa Niasse, «ce scandale traduit la mentalité des Sénégalais qui ont en commun de vouloir tout, tout de suite, sans aucun effort. Le résultat, c’est ce qui se passe à Dubaï».