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Macky Sall a rejeté ce mardi les conclusions de l’audit présenté par le nouveau pouvoir, selon lesquelles l’administration précédente aurait sous-estimé la dette publique et le déficit budgétaire. Cette révélation aurait conduit à une dégradation de la notation de crédit du pays, poussant l’ancien président dans ses derniers retranchements. La réplique était attendue, voire réclamée, notamment par les ministres nommément incriminés par Ousmane Sonko lors de sa conférence de presse sur l’endettement excessif et la manipulation des chiffres des finances publiques. Les anciens ministres des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo et Mamadou Moustapha Ba, ainsi que l’ancien Premier ministre Amadou Ba, accusés d’avoir participé à ces pratiques, devront expliquer aux Sénégalais comment ils ont pu plonger le pays dans cette situation, avait menacé Sonko en dévoilant une situation qu’il qualifiait de catastrophique pour le Sénégal. De graves accusations qui auraient dû faire réagir les lieutenants de l’ancien régime. Pourtant, près d’un mois après ces révélations, c’est silence radio dans les rangs de l’ancien pouvoir, sous la menace d’une reddition des comptes.

Finalement, la riposte est venue d’une source inattendue. Bien que tenu à un devoir de réserve depuis la fin de son mandat, Macky Sall a choisi de déroger à cette règle. Lors de sa dernière apparition en tant qu’Envoyé spécial et Président démissionnaire du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P), l’ancien chef de l’État et leader de l’Alliance pour la République (APR) est revenu brièvement sur les accusations d’Ousmane Sonko et leurs conséquences sur la note de crédit du pays.

Dans ses conclusions, Ousmane Sonko avait accusé l’ancien président et son équipe d’avoir manipulé les chiffres et promis d’ouvrir des enquêtes sur la corruption généralisée. « Le régime de Macky Sall a menti, manipulé les chiffres présentés aux Sénégalais et aux partenaires internationaux, en tête desquels le FMI, pour donner une image économique, financière et budgétaire qui ne correspondait pas à la réalité », avait déclaré le chef du gouvernement. L’audit, selon le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aurait révélé une dette supérieure de dix points à celle annoncée, qui était de 65,9%. Le déficit budgétaire, quant à lui, aurait été en moyenne de 10,4% au lieu des 5,5% annoncés. Quelques jours après ces conclusions alarmantes, l’agence de notation Moody’s a dégradé la note du Sénégal et placé le pays sous surveillance.

En négociations avec le FMI le nouveau gouvernement a promis de prendre des mesures correctives pour alléger le fardeau de la dette sans recourir à une cure d’austérité. Macky Sall a qualifié ces inquiétudes de « poudre de perlimpinpin » et a avancé deux arguments pour sa défense : d’abord, les ministres incriminés n’auraient pas eu accès aux informations en question ; ensuite, aucune de ces accusations n’a été confirmée par la justice. « C’est une honte pour le Sénégal. J’espère que nous allons arrêter cette descente aux enfers et nous concentrer sur l’essentiel. J’ai laissé un pays avec des indicateurs au vert, comme l’a confirmé le FMI en mai, un mois et demi après mon départ. Il ne faut pas accuser des gens sans que les concernés soient informés des faits qui leur sont reprochés », a-t-il conclu, regrettant la dégradation de la note du Sénégal par Moody’s suite à l’intervention du Premier ministre.

Depuis qu’il a transmis le pouvoir à Bassirou Diomaye Faye, l’ancien chef de l’État vit à Marrakech, au Maroc, mais il s’investit chaque jour davantage dans la scène politique, notamment après la publication de cet audit. En octobre, il avait décidé de démissionner de son poste d’Envoyé spécial pour le 4P afin de se consacrer pleinement aux législatives du 17 novembre, où il a été investi tête de liste de la coalition d’opposition Takku-Wallou. Ce scrutin sera le premier baromètre d’un duel à distance avec Ousmane Sonko, figure de proue du parti au pouvoir.

Performance Groupe est le cabinet qui a réalisé le fameux « Projet » que le premier ministre Ousmane Sonko va présenter aux sénégalais ce lundi 13 octobre 2024. Et pourtant, depuis 2014, il disait que leur projet, conçu par 4.000 cadres, était prêt. Faux !

Le document qu’il va présenter a été réalisé par le sénégalais Victor NDIAYE patron de Performance Management Consulting. Le choix de l’expertise sénégalaise est une décision à saluer. Victor NDIAYE a été introduit auprès de SONKO par Pierre Goudiaby ATEPA. Ce dernier est le Président du Club des investisseurs du Senegal et Victor en est le Vice président.

Le hic c’est qu’en 06 mois, aucun cabinet au monde n’est capable de réaliser un programme de développement sérieux. Au moins qu’il modifie le PSE pour le présenter comme un document neuf. Ce qui serait un plagiat et une tricherie non assumée.

Victor Ndiaye a travaillé avec Amadou BA ex PM

Nommé premier ministre du Sénégal, Amadou BA avait contacté Victor Ndiaye qu’il connaît bien, pour réaliser son document programme pour préparer sa Déclaration de politique générale et son programme électoral lors de la présidentielle de Mars 2024. Son Cabinet Performance avait tout réalisé avec les experts du ministère des Finances et les membres du gouvernement. Aujourd’hui, Ousmane Sonko risque de présenter le même document que Victore avait fait pour Amadou BA. Car, rien n’a changé à part les hommes. C’est le même État, les mêmes chiffres et les projets sectoriels. Alors, au menu, Ousmane Sonko va présenter du Amadou BA à la sauce PSE avec le chef Victor Ndiaye. Il faut rappeler que ce cabinet privé Performance groupe ne travaille pas gratuitement. « Ousmane Sonko va débourser au minimum 2 milliards pour obtenir ce document » nous a confié un fonctionnaire du ministère des finances qui dénonce cette pratique. Car il estime que « le ministère des finances dispose d’assez de cadres sénégalais capables de réaliser un programme de développement ». Il continue pour dire que : «Pire encore, ce marché a été octroyé à Victor Ndiaye sans appel d’offres » regrette ce fonctionnaire sénégalais.

Performance Groupe avait raflé des milliards au Gabon

Fondé par le Sénégalais Victor Ndiaye, Performances Management Consulting gagne des marchés en Afrique depuis 1995. Cette société, qui travaille pour le compte d’entreprises privées et d’institution publiques, a conçu en 2010, le Plan stratégique du Gabon émergent (PSGE) au profit de l’État gabonais sous Ali BONGO. Malheureusement, le Plan de Victor au Gabon a été un échec. Il a plutôt enfoncé le pays dans la pauvreté jusqu’à être placé sous l’administration du FMI. La faute, bien entendu n’est pas au cabinet, mais, un plan sectoriel de developpement n’est pas une juxtaposition de power point ou de texte, mais un travail serieux… Ce qui n’a pas été le cas pour ce plan de Sonko qui sera présenté ce lundi 13 octobre 2024. Il faut également signaler qu’une importante partie du document a été réalisée avec l’application de l’intelligence artificielle CHAT GTP qui sera l’invité d’honneur de la cérémonie de présentation à Diamniadio.

Aujourd’hui, Ousmane Sonko doit rendre public les factures payées à cet ami de ATEPA. Combien Victor NDIAYE a perçu pour réaliser ce document à la hâte ? Comment les 2 milliards annoncés par un fonctionnaire du ministère des finances ont été mobilisés ?

Le document que SONKO va présenter, circule déjà dans les réseaux sociaux.

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