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A. L. S. n’a pas pu retenir ses pulsions et le marchand de profession risque gros pour cela. Il a été déféré au Parquet pour viol commis sur une mineure de moins de 15 ans. 

Selon l’accusation, reprise par Les Échos, il aurait «guetté» l’absence de son épouse pour «se retirer avec la domestique, âgée de 13 ans, dans la chambre conjugale» et «doigter» la fille. «Après son forfait, il se rhabille, fait de même avec la mineure et lui demande de garder le silence. Prise de peur, [F. S.] se garde de dénoncer le comportement lubrique du mari de sa patronne», détaille la source. 

Pire, avance le journal, le mis en cause ira plus dans ses agissements : «Un jour, il entraine [la bonne] dans la chambre et abuse d’elle. Et comme d’habitude, il profère des menaces de représailles à [son] encontre et la somme de partir.»

Ce qui devait arriver arriva. «La tante de la gamine constate que celle-ci dégage chaque fois une mauvaise odeur des parties intimes lorsqu’elle urine. Ainsi, elle l’amène au domicile de sa patronne et l’interpelle devant celle-ci et son époux. Confuse, F. S. baisse la tête et refuse de [parler]. Pressée de questions, elle craque et éclate en sanglots», mais elle garde toujours le silence.

Soupçonneuse, sa patronne la conduit chez le gynécologue. Qui conclut à la perte de l’hymen. Atterrée, la tante ramène la fille et la harcèle de questions. «Elle lui hurle dessus et jure de sévir dans le sang si elle [s’emmure dans le silence]», relaye le quotidien d’information. Qui confie que F. S., apeurée, a fini par lâcher le morceau. «C’est lui [le mari] qui m’a violé», accuse-t-il. Saisis d’une plainte, les éléments du commissariat central de Guédiawaye ne tarderont pas à entrer en action. Le présumé violeur sera arrêté et placé en garde à vue malgré ses dénégations.