A la rue 3 x 8 de la Médina, le balcon d’un immeuble s’est affaissé. Le bilan fait état d’un mort. Aussi, un poteau électrique a été affecté. Ce qui a causé une coupure de courant dans tout le quartier. Un accident qui repose encore […]
ACTUALITE SOCIETECe jeudi matin, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont lancé une grève, provoquant également des affrontements avec les forces de l’ordre. Selon des informations de Seneweb recueillies auprès de Serigne Gackou Aïdara, coordonnateur des écoles et instituts de l’UCAD et […]
ACTUALITE éducationLe sélectionneur du Sénégal, Papa Bouna Thiaw, a publié ce jeudi 7 novembre la liste des joueurs convoqués pour les rencontres contre le Burkina Faso et le Burundi, prévues respectivement les 14 et 19 novembre 2024. Ces matchs, comptant pour les 5e et 6e journées […]
ACTUALITE SPORTSInculpée d’offre et de cession de chanvre indien, N. B. a été déférée ce vendredi au parquet de Diourbel. La dame est tombée suite à une filature des éléments de la Brigade de proximité de Taïf, dans le département de Mbacké. L’opération a permis le […]
ACTUALITE SOCIETEInculpée d’offre et de cession de chanvre indien, N. B. a été déférée ce vendredi au parquet de Diourbel. La dame est tombée suite à une filature des éléments de la Brigade de proximité de Taïf, dans le département de Mbacké. L’opération a permis le démantèlement d’un intense réseau spécialisé dans la commercialisation du chanvre indien géré par un couple, révèle L’Observateur.
« Les pandores, exploitant des renseignements [concernant ce trafic], ont utilisé un de leurs éléments pour [les piéger]. Ainsi, après avoir bien mûri leur plan, ils ont envoyé un gendarme chez le couple afin qu’il se fasse passer pour un consommateur de chanvre indien », détaille le journal du Groupe futurs médias.
Après avoir infiltré le réseau, poursuit la source, « le gendarme en civil » n’avait plus qu’à passer commande. « Il a toqué à la porte de la dame. […]. Croyant avoir affaire à un drogué invétéré, [celle-ci] encaisse 2 500 F CFA, représentant le prix de la marchandise prohibée. [Elle] se dirige [par la suite] dans la brousse et revient avec un gros paquet. [L’agent infiltré], qui a remarqué que le paquet en question n’était pas couvert de sable, a vite déduit que la trafiquante l’avait dissimulé sous les herbes. »
Le quotidien d’information rapporte que l’assaut a été donné mardi dernier : « [Les pandores] ont effectué une descente au village de Diguine Peulh. Surprise au moment où elle s’y attendait le moins, N. B. a été interceptée en possession de 8 cornets de chanvre indien, au cours de la perquisition. »
La mise en cause, une multirécidiviste, est passée aux aveux. Son mari, qui est parvenu à prendre la fuite, est activement recherché.
A. Mbaye, accusée d’avoir enlevé puis tué la fille de sa coépouse, âgée de 14 mois, peut compter sur le soutien de son époux. « Elle reste mon épouse. Certes, elle a eu dans le passé des troubles mentaux, une dépression post-partum qui survient après l’accouchement. […]
ACTUALITE SOCIETEA. Mbaye, accusée d’avoir enlevé puis tué la fille de sa coépouse, âgée de 14 mois, peut compter sur le soutien de son époux. « Elle reste mon épouse. Certes, elle a eu dans le passé des troubles mentaux, une dépression post-partum qui survient après l’accouchement. Mais, elle a été traitée et elle s’est rétablie », a révélé Issa Dieng, interrogé par L’Observateur. D’ailleurs, l’interlocuteur du journal est convaincu que la présumée meurtrière « était bien lucide au moment de tuer la petite, qui est son homonyme ».
Quid de l’avenir du couple ? « Malgré ce qu’elle a fait, elle reste mon épouse. Je vais lui apporter le soutien nécessaire. Justice se fera tout de même », garantit l’interlocuteur du journal. Il poursuit : « Jeudi, je suis allé la voir au commissariat de police de Yeumbeul où je lui ai parlé. Avec elle, j’ai deux filles qui sont actuellement avec leur grand-mère maternelle. »
Donnant des nouvelles de sa seconde épouse, la maman éplorée, Issa Dieng craint pour sa santé mentale. « Sira Bobo Ba est très affectée par cette affaire. Jusque-là, elle ne comprend pas les motivations de sa coépouse qui a tué son bébé. Le plus surprenant, c’est qu’elles ne se sont jamais disputées, explique-t-il. Elle est certes croyante, mais j’avoue que cette affaire risque de laisser des traces. […]. Je reste à ses côtés, de même que ses sœurs, sa mère et ses frères, pour lui parler et l’aider à surmonter cette dure épreuve. Seulement, lorsque tous ces gens là vont retourner à leurs occupations, elle sera alors seule. […]. C’est son premier bébé et [le] perdre de cette manière n’est pas facile à supporter pour aucune femme. »
Le mari sollicite par conséquent « de l’État, la mise à [leur] disposition d’un psychologue pour anticiper sur une éventuelle dégradation de la santé mentale de [sa] seconde épouse ».
L’ancien président sénégalais Macky Sall, actuellement tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, aurait choisi de mener sa campagne politique depuis l’étranger. Selon un article de Jeune Afrique, Macky Sall, installé à Marrakech depuis […]
ACTUALITE POLITIQUEL’ancien président sénégalais Macky Sall, actuellement tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, aurait choisi de mener sa campagne politique depuis l’étranger. Selon un article de Jeune Afrique, Macky Sall, installé à Marrakech depuis son départ du pouvoir en avril dernier, redoute d’éventuelles poursuites judiciaires orchestrées par le duo au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko.
La publication révèle que Macky Sall, tout en dirigeant la campagne de Takku Wallu Sénégal à distance, mobilisera ses lieutenants et militants sur le terrain sans revenir au Sénégal. Cette décision, selon les sources citées, serait motivée par la crainte de représailles judiciaires. Jeune Afrique souligne que plusieurs proches de l’ancien président confirment cette stratégie, qualifiant son éloignement du Sénégal comme une mesure de précaution pour éviter toute arrestation à son retour.
En effet, lors d’une conférence de presse tenue le 26 septembre dernier, Ousmane Sonko avait déclaré que Macky SAll et ses trois derniers ministres des Finances auraient « menti » et « falsifié » des données économiques, menaçant ainsi de les poursuivre en justice. Ces accusations semblent avoir provoqué des tensions, laissant présager un climat politique électrique à l’approche des élections législatives.
Face à ces allégations, Yoro Dia, ancien porte-parole de Macky Sall, a vigoureusement réfuté les informations de Jeune Afrique. Depuis Paris, où il affirme avoir rencontré l’ancien président, Yoro Dia a publié un communiqué dénonçant ce qu’il appelle une « manipulation médiatique ». Il insiste sur le fait que Macky Sall n’aurait rien à craindre et qu’il pourrait revenir au Sénégal librement s’il le souhaitait. « Macky Sall ne redoute aucune poursuite judiciaire. Il respecte simplement une tradition républicaine, observée par ses prédécesseurs, qui consiste à s’installer à l’étranger pour ne pas interférer dans la gouvernance de son successeur », a précisé Yoro Dia.
Dia a également qualifié de « ridicule » l’idée d’une arrestation potentielle de l’ancien président pour des accusations liées à un déficit budgétaire. « Annoncer l’arrestation d’un ancien président pour un hypothétique déficit budgétaire est insensé. Si tel était le cas, des dirigeants comme Biden et Macron seraient menacés de sanctions similaires. Il est donc urgent pour le pouvoir en place de faire preuve de sérénité, car la peur est mauvaise conseillère », a-t-il écrit dans son communiqué, fustigeant l’idée que Macky Sall puisse être un fugitif.
Ça bouge dans le dossier opposant l’ex-Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Cheikh Dieng, au ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Les Echos révèle que le premier nommé est convoqué lundi à la Section de recherches (SR), lundi. Cheikh Dieng y […]
À La Une SOCIETEÇa bouge dans le dossier opposant l’ex-Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Cheikh Dieng, au ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Les Echos révèle que le premier nommé est convoqué lundi à la Section de recherches (SR), lundi. Cheikh Dieng y est annoncé à 16 heures «pour répondre à la convocation des enquêteur », d’après la même source.
«On ne sait pas si c’est suite à la plainte de Thierno Alassane Sall, [président de République des valeurs], ou par saisine du Parquet par le garde des Sceaux, mais l’enquête avance à grands pas», souffle le journal.
Face aux députés, le 3 septembre dernier, avant la dissolution de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, avait annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie concernant le scandale présumé à l’Onas. «Je peux vous assurer que sur mes instructions, une enquête complète a été ordonnée, et je dis bien une enquête sur l’ensemble des faits. Je peux vous donner ma parole que la lumière sera faite sur cette affaire», avait-il promis.
L’Alliance pour la République (APR) se désole du manque de sincérité, du jeu trouble et de la tricherie qui caractérisent la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. « L’examen des investitures, dans plusieurs départements, permet de constater, sans ambages, pour s’en désoler, le manque de […]
ACTUALITE POLITIQUEL’Alliance pour la République (APR) se désole du manque de sincérité, du jeu trouble et de la tricherie qui caractérisent la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. « L’examen des investitures, dans plusieurs départements, permet de constater, sans ambages, pour s’en désoler, le manque de sincérité, le jeu trouble et la tricherie qui ont caractérisé la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. Le schéma absurde et perfide mis en œuvre à Guédiawaye en constitue la parfaite illustration. Ces attitudes, aux antipodes de l’élégance politique, ont conduit à la rupture d’alliance avec cette coalition dans les 46 départements du pays », lit-on dans un communiqué du Secrétariat exécutif national de l’APR.
L’ex-parti présidentiel a eu la désagréable surprise de voir l’une de ses responsables, « Néné Fatoumata Tall, investie colistière de monsieur Aliou Sall sur la liste départementale Jamm ak Njariñ de Guédiawaye ».
Par conséquent, l’APR, fidèle à son idéal, à ses valeurs et principes, décide de retirer, purement et simplement, les nom et qualité de Mme Néné Fatoumata Tall de la liste Jamm ak Njariñ de Guédiawaye et appelle par conséquent au rejet systématique de celle-ci. Enfin, l’APR, appelle tous ses militants et sympathisants à se concentrer uniquement sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal pour un vote massif le 17 novembre », indique le SEN de l’APR.
Ainsi, après la publication des listes de candidats investis pour les élections législatives du 17 novembre 2024, l’APR a mis en place une commission d’évaluation du processus de négociations et d’investitures dans la coalition Takku Wallu Sénégal et l’intercoalition de l’opposition.
Le Sénégal reçoit le Malawi ce vendredi au stade Abdoulaye Wade dans le cadre de la troisième journée des qualifications pour la CAN 2025. Ce match survient peu après le départ de Aliou Cissé de son poste de sélectionneur. Les Lions, désormais dirigés par le […]
ACTUALITE SPORTSLe Sénégal reçoit le Malawi ce vendredi au stade Abdoulaye Wade dans le cadre de la troisième journée des qualifications pour la CAN 2025. Ce match survient peu après le départ de Aliou Cissé de son poste de sélectionneur. Les Lions, désormais dirigés par le duo intérimaire Pape Thiaw-Teddy Pellerin, doivent trouver un nouveau souffle pour assurer leur qualification. Deuxièmes de leur groupe derrière le Burkina Faso, le Sénégal affrontera une équipe malawite qui n’a pas encore marqué de points.
Le Malawi, dernier du groupe L après plusieurs défaites et actuellement 39e au classement africain de la FIFA, semble être un adversaire à la portée du Sénégal. Cependant, les Lions doivent surmonter une période de performances mitigées, marquée par des difficultés offensives et un schéma tactique critiqué sous l’ère Cissé.
Pour cette rencontre, le nouveau staff n’a pas beaucoup de marge de manœuvre en termes de sélection, à l’exception de l’intégration d’Abdallah Sima. L’attaque composée de Nicolas Jackson, Sadio Mané et Boulaye Dia dispose des qualités nécessaires pour percer la défense adverse.
Une victoire lors de ce match, ainsi que lors de la double confrontation à venir, pourrait constituer l’électrochoc nécessaire pour le groupe et assurer leur place en tête du groupe pour une qualification possible.
Historiquement, lors de leurs deux dernières rencontres, le Sénégal s’est imposé une fois lors d’un tournoi COSAFA et a concédé un nul lors de la phase de groupe de la CAN 2022.
L’Affaire des 94 milliards, une des affaires politico-judiciaires les plus retentissantes au Sénégal, semble entrer dans une nouvelle phase. Le Pool judiciaire financier (Pjf) est désormais saisi du dossier, selon Me Khoureychi Bâ, avocat d’Ousmane Sonko, principal accusateur et lui-même mis en cause. Dans une […]
À La Une justiceL’Affaire des 94 milliards, une des affaires politico-judiciaires les plus retentissantes au Sénégal, semble entrer dans une nouvelle phase. Le Pool judiciaire financier (Pjf) est désormais saisi du dossier, selon Me Khoureychi Bâ, avocat d’Ousmane Sonko, principal accusateur et lui-même mis en cause. Dans une déclaration faite au journal L’Observateur, l’avocat affirme que des convocations ne sauraient tarder, et que « des gens seront entendus, aussi bien le plaignant que les personnes incriminées ».
Cette évolution marque un tournant dans une affaire qui oppose Ousmane Sonko à Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines, accusé de détournement de fonds publics à hauteur de 94 milliards de francs CFA. Cependant, du côté de la défense de Mamour Diallo, les informations sur la transmission du dossier au Pjf sont contestées. Me El Hadji Diouf, l’avocat de Diallo, affirme ne pas avoir été informé de cette nouvelle étape : « Je ne suis pas au courant de la transmission du dossier, et Mamour Diallo ne m’a pas encore saisi de cela ».
Depuis ses débuts, l’affaire des 94 milliards a profondément marqué l’opinion publique sénégalaise, en raison des personnalités impliquées et des sommes colossales en jeu. Le Pool judiciaire financier, chargé de traiter les dossiers complexes liés à la gestion financière, prend désormais en main ce dossier, ce qui laisse présager de nouveaux développements. Selon des sources judiciaires, cette instance pourrait rapidement convoquer les protagonistes pour les entendre.
Ousmane Sonko, leader de Pastef et ancien inspecteur des impôts, accuse Mamour Diallo d’avoir détourné des fonds destinés à l’indemnisation des héritiers de la famille Ndoye dans une affaire foncière. De son côté, Mamour Diallo nie en bloc ces accusations, les qualifiant de calomnies destinées à ternir sa réputation. Cette affaire, qui a commencé à agiter le paysage médiatique en 2019, revient sur le devant de la scène dans un contexte politique déjà tendu, avec les élections présidentielles de 2024 en ligne de mire. Pour rappel, Ousmane Sonko avait porté plainte, mais une première enquête de l’Assemblée nationale n’avait pas donné suite aux accusations.
Le conseil constitutionnel a rejeté les recours déposés contre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko pour les élections législatives anticipées du 17 novembre. Les deux sont respectivement têtes de liste de Pastef et de la coalition Samm Sama Kaddu.
À La Une POLITIQUELe conseil constitutionnel a rejeté les recours déposés contre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko pour les élections législatives anticipées du 17 novembre.
Les deux sont respectivement têtes de liste de Pastef et de la coalition Samm Sama Kaddu.
Après une première audition devant la Division des investigations criminelles (Dic) la semaine passée, Dieguy Diop, figure de l’Alliance pour la République (Apr), doit à nouveau se présenter devant les enquêteurs ce jeudi 10 octobre. L’information a été révélée par l’intéressée elle-même lors d’une intervention […]
À La Une justiceAprès une première audition devant la Division des investigations criminelles (Dic) la semaine passée, Dieguy Diop, figure de l’Alliance pour la République (Apr), doit à nouveau se présenter devant les enquêteurs ce jeudi 10 octobre. L’information a été révélée par l’intéressée elle-même lors d’une intervention sur la chaîne 7Tv.
Libérée après sa première audition, l’ex-directrice générale de la Promotion de l’économie sociale et solidaire avait été initialement convoquée lundi dernier. Toutefois, ce rendez-vous a été reporté, selon ses déclarations.
Dieguy Diop est visée par une enquête pour « escroquerie sur des deniers publics », selon un avis de recherche émis par la Dic il y a plusieurs semaines. La somme détournée atteindrait environ 30 millions de FCfa, selon les informations relayées par la presse.
P. M. Guèye et O. Ndiaye seront fixés sur leur sort le 15 octobre. Ils ont été jugés pour vol mardi dernier devant leur tribunal de grande instance de Mbour. Ils sont accusés d’avoir cambriolé le domicile d’un couple français, A. Sagna et son époux […]
ACTUALITE SOCIETEP. M. Guèye et O. Ndiaye seront fixés sur leur sort le 15 octobre. Ils ont été jugés pour vol mardi dernier devant leur tribunal de grande instance de Mbour. Ils sont accusés d’avoir cambriolé le domicile d’un couple français, A. Sagna et son époux Éric, et emporté le coffre-fort contenant de l’argent, des objets de valeur et d’autres effets personnels des victimes.
Les faits allégués remontent au 23 septembre, selon L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi. Ce jour-là, rembobine le journal, A. Sagna et Éric sont absents de leur domicile, situé à Saly, près de la plage Tama Lodge. P. M. Guèye et O. Ndiaye s’introduisent chez eux en défonçant les fenêtres donnant accès aux toilettes. Ils atteignent la chambre à coucher du couple et s’emparent de leur coffre-fort avant de repartir sans attirer l’attention de personne, d’après le journal.
Leur forfait accompli, les deux cambrioleurs se rendent à la plage pour se répartir le butin. Ils se partagent 5 millions de francs Cfa en liquide. O. Ndiaye récupère deux pochettes contenant en tout 125 000 francs Cfa, les passeports des victimes et des bijoux en or. P. M. Guèye de son côté hérite de deux chéquiers déjà signés et des cartes bancaires du couple.
Ce dernier fera foirer le plan. Dès le lendemain, il émet un chèque pour un retrait de 800 000 francs Cfa. Il demande à un quinquagénaire d’aller lui retirer l’argent contre 50 000 francs Cfa. Mais ce que Guèye et son envoyé ignoraient c’est que le couple avait déjà remarqué le vol, porté plainte et alerté leurs banques pour des oppositions. Les mis en cause ont été arrêtés et livrés à la police dès qu’ils se sont présentés dans l’une des banques.
O. Ndiaye sera à son tour arrêté. Les deux pochettes qu’il avait récupérées ont été retrouvées sous le matelas de sa chambre.
Lors de leur procès, les cambrioleurs ont reconnu le vol. Mais chacun a cherché à enfoncer l’autre. P. M. Guèye a déclaré que seul O. Ndiaye est rentré dans la maison. Ce dernier a balayé l’accusation, affirmant que son acolyte a récupéré les 5 millions et les effets personnels du couple.
La partie civile a réclamé 9 millions de francs Cfa pour les dommages et intérêts. Le procureur a requis l’application de la loi. Le délibéré est fixé au 15 octobre, conclut L’Observateur.