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ACTUALITE SOCIETEL’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme. L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries […]
ACTUALITE SPORTSL’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme.
L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries agro-business Sarl. Malheureusement pour lui, il se rendit compte qu’il était victime d’une vaste escroquerie.
Papiss Demba Cissé serait victime de son associé qui lui est d’ailleurs très proche.
Ce dernier se nomme Mamadou Diène, plus connu sous Madou Diène. Il vit entre Nord-Foire, Saly et Manchester et était très proche du footballeur.
C’est d’ailleurs au moment où il s’apprêtait à embarquer qu’il a été arrêté, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Madou Diène a été interpellé à la suite d’un mandat d’arrêt international émis le 23 février dernier pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque.
Dans le cadre de l’instruction de cette affaire, une deuxième personne est dans le viseur de la justice. Il s’agit d’un certain Serigne Ass Tacko Mbacké Seck.
L’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse. Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr […]
ACTUALITE POLITIQUEL’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse.
Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr contre le patron de TSE à propos des deux milliards de francs CFA remis par le second au premier. Le chef du parquet a déposé son réquisitoire introductif au niveau du deuxième cabinet d’instruction dirigé par le juge Mamadou Seck. La balle est dans le camp du magistrat.
Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, rapporte que Samuel Sarr a versé dans sa plainte des documents accablants pour l’homme d’affaires.
Le journal croit savoir que ces éléments ont convaincu le procureur de la République et l’ont poussé à demander l’inculpation du mis en cause.
Entre Cheikh Amar et Samuel Sarr, c’est une affaire de plainte contre plainte. Récemment, le patron de TSE avait saisi la justice contre l’ancien ministre de l’Énergie.
Il l’accuse d’avoir détourné les deux milliards qu’il lui aurait remis en 2014 lorsqu’il était venu lui transmettre une demande d’aide financière du Président Wade.
Cette plainte avait valu à Samuel Sarr d’être inculpé pour abus de confiance et mis en liberté provisoire.
L’ancien ministre de Wade réfute ces accusations. Il affirme que cet argent constitue une traite d’une dette de sept milliards contractée par Cheikh Amar auprès de Wade.
Qu’il est chargé par l’ancien chef de l’État de recouvrer le montant dû. Que le débiteur avait proposé un moratoire. Que les montants versés font l’objet de reçus et ont été reversés à Wade, qui a confirmé avoir reçu les fonds.
Fort de ces éléments, Samuel Sarr avait déposé une plainte contre Cheikh Amar. L’ancien ministre sera conforté par l’enquête préliminaire. Sa plainte a abouti au réquisitoire introductif du procureur de la République demandant l’inculpation de l’homme d’affaires.
Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni […]
ACTUALITE SOCIETEPlus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.
Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire. Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain. A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris. Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française.
Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda. L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale.
Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil. A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène.
Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.
Les hostilités commencent entre élus de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle au niveau de la ville de Dakar. Cette fois-ci, c’est sous fond de suspicions sur des allocations effectuées par l’actuel édile de la mairie de la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias qui chercherait […]
ACTUALITE POLITIQUELes hostilités commencent entre élus de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle au niveau de la ville de Dakar. Cette fois-ci, c’est sous fond de suspicions sur des allocations effectuées par l’actuel édile de la mairie de la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias qui chercherait des fonds pour sa campagne électorale.
« La promptitude du maire à réaménager le budget primitif nous rend sceptique. Des virements à hauteur de 1 500 000 000 F plus une augmentation de la rubrique de la participation diverse 500 000 000 F et des dépenses diverses 300 000 000 F« , dénoncent les élus de Benno Bokk Yakaar qui ne s’en limitent pas là, dans un communiqué .
« Nous interpellons le préfet sur ces actes nébuleux qui ressembleraient plutôt à une mobilisation de fond de campagne électoral« , suspectent les camarades du chef de l’État à la ville de Dakar.
Revenant par ailleurs sur les recrutements de Guy Marius Sagna et le Capitaine Touré, les poulains du chef de l’État à la ville de Dakar « condamnent les décisions du maire Barthélémy DIAS concernant les embauchements non conformes à la réglementation, un virement de crédit nébuleux à hauteur de 2 300 000 000 F et enfin la non application de l’arrêt de la cour d’appel de Dakar«.
Ils ont rappelé à cet effet les dispositions du décret n°2020 -30 du 08 janvier 2020 fixant les organigrammes types des collectivités territoriales ne prévoit pas ces postes, ainsi que la réception par le maire, le 18 Février 2022 de la lettre circulaire l’invitant à appliquer ledit décret, pour dénoncer ces actes « non conformes à la loi« , tout en demandant à Barth « d’appliquer dans les meilleurs délais le nouvel organigramme« .
À noter en outre que les adversaires politiques de Barth au sein de la municipalité lui demandent de former un nouveau bureau qui respecte la parité dans la désignation des adjoints aux maires, conformément à l’arrêt de la cour d’appel de Dakar, qui a prononcé le 19 avril 2022, l’annulation du bureau municipal de la ville de Dakar.
Ils n’ont pas manqué d’inviter le préfet du département de Dakar, le Ministre en charge des collectivités territoriales et le Ministre des Finances à faire respecter la loi et à annuler toutes les délibérations votées lors de la séance du 21 avril 2022.
Le chef du village de Balla-Bassène sis dans le département de Bignona (Sud du Sénégal) a été arrêté mardi pour vente de chanvre Indien. Malamine Badji a été mis à la disposition du chef de l’unité en faction dans la zone puis conduit à la […]
ACTUALITE SOCIETELe chef du village de Balla-Bassène sis dans le département de Bignona (Sud du Sénégal) a été arrêté mardi pour vente de chanvre Indien. Malamine Badji a été mis à la disposition du chef de l’unité en faction dans la zone puis conduit à la brigade de gendarmerie de Bignona, a renseigné Libération.
Après le Gambien Landing Diémé, arrêté avec une centaine de kilos de « yamba », l’armée qui a lancé une offensive dans le sud du pays, a mis la main sur Malamine Badji, réputé être un grand trafiquant
Né en 1970, Badji est marié à deux épousés et est père de quatre enfants. Cultivateur de son état, il a été arrêté, informe Libération, en possession de 72 stocks de cannabis, 21 barils de 200 L remplis de graines de chanvre indien, d’un sac rempli de l’herbe chambre, d’un bidon de 5 L rempli de semences de drogue et de deux ballots.
Il a été conduit à la Brigade de gendarmerie de Bignona.
La pratique du parrainage est horrible et honteuse. Nos données personnelles sont dans la rue. Cela ne semble gêner personne, encore moins notre société civile bien-pensante. Il y a un marché des parrainages, le prix du parrainage varie de 5 à 10 000 francs par […]
ACTUALITE POLITIQUELa pratique du parrainage est horrible et honteuse. Nos données personnelles sont dans la rue. Cela ne semble gêner personne, encore moins notre société civile bien-pensante.
Il y a un marché des parrainages, le prix du parrainage varie de 5 à 10 000 francs par carte d’identité ou par signature, en fonction de la quantité souhaitée.
Pourtant, pour appliquer la loi électorale qui demande de mettre à disposition le fichier électoral auprès des formations politiques aux élections territoriales, on avait enlevé du fichier toutes les données personnelles, sauf le numéro de la carte d’électeur sur recommandation de la Commission des Données Personnelles de Mme AWA NDIAYE.
Cette commission ne dit rien lorsque les formations politiques recueillent les données personnelles de nos compatriotes partagées dans des fichiers. Elle ne dit rien quand le gouvernement de Macky Sall donne nos données personnelles aux Malaisiens pour faire les cartes d’identité CEDEAO. Elle ne dit rien quand la banque des données de l’ADIE est confiée à la Chine pour gestion.
Sacré Régime! Totalement anti patriotique. Question à Macky Sall qui traite l’opposition de nullards : les données personnelles des Sénégalais sont-elles une ressource naturelle? La taille de la personne par exemple, le nouveau discriminant du ministre Antoine Diome pour les législatives?
Greenpeace Afrique appelle le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie dans la transparence sur les licences de pêche industrielle. Se félicitant du lancement du Rapport de la Mauritanie à l’Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI), ce lundi 25 avril 2022, Greenpeace Afrique exhorte […]
ACTUALITE ECONOMIEGreenpeace Afrique appelle le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie dans la transparence sur les licences de pêche industrielle.
Se félicitant du lancement du Rapport de la Mauritanie à l’Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI), ce lundi 25 avril 2022, Greenpeace Afrique exhorte le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie dans la transparence sur les licences de pêche industrielle.
Selon Abdoulaye Ndiaye, chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique, la Mauritanie a procédé vendredi dernier, au lancement de son 2e Rapport de l’initiative pour la transparence des pêches (FiTI) qui couvre les années civiles 2019 et 2020.
La Mauritanie dans la transparence…
Ce rapport traite des informations relatives aux douze exigences de transparence du Standard de la FITI (Ref) et démontre les efforts mis en œuvre par la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries.
Ce rapport met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Ces données sont indispensables et cruciales pour informer les citoyens sur le secteur de la pêche dans leur pays.
…Le dossier du Sénégal incomplet…
‘’Contrairement à la Mauritanie, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la FiTI. Pourtant, les professionnels du secteur de la pêche artisanale du Sénégal ont manifesté à maintes reprises, leur souhait de voir se concrétiser l’engagement public de son excellence, Monsieur le Président de la République du Sénégal à faire adhérer le Sénégal à l’initiative FiTI.’’ déclare Abdoulaye Ndiaye, chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique.
…L’alerte des professionnels et société civile
En outre, les Professionnels de la pêche et la société civile n’ont cessé de demander la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher dans la zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal par l’autorité compétente. Ces requêtes seraient naturellement satisfaites si le Sénégal avait respecté son engagement d’adhérer à la FiTI.
Bonne gouvernance : Par où commencer ?
Greenpeace Afrique rappelle au gouvernement du Sénégal que la bonne gouvernance prônée par les autorités débute par une transparence dans la gestion des ressources halieutiques du pays et l’accès aux informations fiables et à jour sur la gestion de ces ressources pour les professionnels du secteur de la pêche.
Les 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall. Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi. Les […]
ACTUALITE ECONOMIELes 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall.
Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.
Les 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall.
Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.
Le journal rapporte par exemple que d’aucuns s’interrogent sur le fait que Modou Fall manipule autant d’argent alors qu’on ne lui connaît aucun business florissant.
Dans tous les cas, plusieurs services de l’Etat sont sur le dossier. À côté de la Douane, la police mène son enquête.
Selon Le Témoin, elle a perquisitionné le domicile des deux Maliens impliqués dans l’affaire et aurait retrouvé sur place la somme de 100 millions de francs CFA.
Le journal révèle aussi que le Fisc sénégalais devrait entrer dans la danse.
La lune apparaîtra le samedi 30 avril 2022, mais il sera impossible de l’observer à l’oeil nu, selon l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA), dans un communiqué rendu public ce mardi. « La conjonction qui correspond au moment précis où la Lune se trouve […]
ACTUALITE SOCIETELa lune apparaîtra le samedi 30 avril 2022, mais il sera impossible de l’observer à l’oeil nu, selon l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA), dans un communiqué rendu public ce mardi.
« La conjonction qui correspond au moment précis où la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre, aura lieu le Samedi 30 Avril à 20h29mn UTC, APRÈS LE COUCHER DU SOLEIL. Ce moment marque la fin d’un tour de la Lune autour de la Terre et le début d’un nouveau tour. Samedi 30 Avril : La conjonction se produisant à 20h29, soit 1h après le coucher du Soleil à 19h26, La Lune se couchera AVANT le Soleil quasiment partout à travers le monde et ne sera pas observable dans ces conditions », peut-on lire dans le document.
L’ASPA ajoute que le Dimanche 1er Mai, la Lune se couchera à 20h09, soit 45mn après le Soleil qui se couche à 19h26. « Elle sera alors âgée de 23h et sa surface éclairée sera de 0.95%. Le croissant sera très faible mais observable à l’œil nu (assez difficilement) partout à travers le Sénégal où le ciel est bien dégagé. Lundi 2 Mai : La Lune se couchera à 21h00, soit 1h33 mn après le Soleil qui se couche à 19h27. Elle sera alors âgée de 2 jours après la conjonction, ce qui est tardif pour un premier croissant », souligne le communiqué.
Qui précise que « Le croissant lunaire du Dimanche 1er Mai sera très fin tenant compte de la faible surface éclairée et de l’éloignement de la Lune qui sera à 401.946 km de la Terre. Il sera nécessaire d’avoir de bonnes conditions atmosphériques pour l’observer à l’œil nu mais cela est possible. Le lendemain, Lundi 2 Mai, le croissant sera âgé de 2 jours ».
L’ASPA organisera une séance d’observation publique pour la recherche du Croissant Lunaire le Dimanche 1er Mai à partir de 19h sur la corniche, au niveau du parcours sportif, rond-point en face de la Bibliothèque Universitaire. « Nous invitons le public à contribuer à la recherche de ce croissant. Nous rappelons également qu’il faut toujours chercher le premier croissant à l’Ouest, un peu à gauche au dessus de là où le Soleil se couche », conclut l’ASPA.
À moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autre À moins […]
ACTUALITE ECONOMIEÀ moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autre
À moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autres.
En cette matinée de dimanche, Seras vibre au même rythme. Entre des rabatteurs qui guettent le moindre acheteur, des camions qui déchargent de temps à autre, le décor est celui d’un banal quotidien. Mais, si à première vue, un sentiment d’abondance peut faire penser que les produits sont accessibles, la réalité est toute autre. Le prix du kilogramme de viande de vache est passé de 3200 à 3500 FCfa en moins de deux semaines. Selon Bâ, boucher établi non loin de l’entrée secondaire, le pire est à craindre à une semaine de la Korité. D’après lui, la hausse des prix se justifie essentiellement par la fermeture des frontières avec le Mali. « L’essentiel des vaches venait de ce pays, même si une partie est du Nord. Donc, ceux qui en ont toujours font dans la surenchère », explique-t-il.
Et aujourd’hui, l’inquiétude gagne même les bouchers. Mamoudou Diop est dans le circuit depuis quelques années avec une approche qui consiste à livrer le produit à ses clients. « Je prends les commandes, achète et les livre. Mais, depuis quelques temps, c’est presque à l’arrêt. C’est devenu très cher et les clients ne le comprennent pas », déplore-t-il. Selon lui, c’est encore plus compliqué pour ceux qui ont des clients fixes parce qu’il « ne peut pas augmenter les prix au risque de les perdre ». « Souvent, je suis obligé de vendre sans rien gagner », dit-il.
Le prix des vaches flambe, la viande de mouton intouchable
Aujourd’hui, la situation est loin de se décanter. En effet, selon Isma, vendeur de viande, les vaches qui venaient du Mali étaient les plus prisées en raison de leur accessibilité. Mais, depuis que la crise a éclaté, les éleveurs ne viennent plus. Les quelques rares qui réussissent à faire entrer leurs produits ont fait passer les prix du simple au double. « Les vaches qu’on achetait à 200 000 FCfa, on ne peut plus les avoir à moins de 300 000 FCfa. Si on voulait gagner la même chose, le prix du kilogramme allait passer du simple au double », a-t-il assuré.
Si les vaches sont devenues de plus en plus inaccessibles, les moutons, eux, on en trouve régulièrement. Mais là aussi, les prix ont plus que flambé. À Seras, le kilogramme de viande de mouton est cédé à 4500 FCfa au moins. Et d’après Bâ, les prix peuvent grimper avec la Korité.
« On ne maîtrise plus rien en fait ; tout dépend de la disponibilité des produits. Dès qu’il y a un manque dans l’approvisionnement du marché, cela se ressent sur les autres produits. Même les chèvres qu’on pouvait trouver autour de 30 et 40 000 ne se vendent plus à moins de 60 000 », fait-il remarquer. Très pessimiste, Mamoudou, lui, estime que cette situation est partie pour durer. Pour cause, même si les frontières maliennes venaient à être rouvertes, il va falloir du temps avant que le marché ne soit correctement ravitaillé. Même cela, relativise-t-il, n’est plus garanti à cause de la hausse des prix des aliments bétail. « Du foin au « ripass », tout est cher. Et c’est normal que cela se répercute sur les prix », prévient-il.
Au foirail de Diamaguène Sicap Mbao, c’est l’inquiétude
En cette matinée de dimanche, c’est le calme au foirail de Diamaguène Sicap Mbao. Les clients sont moins nombreux que d’habitude. « C’est l’effet du Ramadan ; ils viennent généralement à partir de 13 heures », répond Serigne Sarr. Debout devant sa table garnie de viande de bœuf, il agite son chasse-mouche, puis saisit son couteau et tranche la côtelette. À moins de 10 jours de la célébration de la fête, le boucher regrette la cherté des bœufs qui, souligne-t-il, sont intouchables actuellement. « Les sujets sont chers sur le marché. Il est impossible d’avoir un bœuf à 150 000 FCfa. Il faut forcément débourser entre 180 000 et 200 000 FCfa. Du coup, le kilogramme de viande connaît une hausse. Il est vendu actuellement à 3800, parfois à 4000 FCfa », informe-t-il, guettant la clientèle. Sous un chapiteau, Ousseynou Faye se fait aider par deux jeunes hommes pour accrocher la carcasse. Le jeune homme propose de la viande de bœuf depuis bientôt 10 ans. À quelques jours de la fête, il établit une comparaison par rapport aux prix de l’année dernière. « Avec la fermeture de la frontière malienne, on se dirige vers une fête compliquée. Le kilogramme de viande est passé de 3000 à 3800, voire 4000 FCfa. Ce sera compliqué pour les familles qui préfèrent la viande de bœuf », alerte-t-il son arsenal de couteaux sous les yeux. Établi à quelques mètres de l’arrêt Diamaguène, Moustapha Sylla s’offusque de l’instabilité des prix. « Tout est cher. Du jour au lendemain, on constate une hausse inexplicable. Raison pour laquelle le kilogramme de viande est vendu parfois à 4200 ou 4500 FCfa », souligne-t-il assis devant sa cantine. L’inquiétude est également le sentiment le mieux partagé chez les clients. Munie d’un sachet, Oulimata fait le tour des cantines. Elle est venue s’approvisionner pour le dîner. « La viande de mouton coûte cher actuellement. Celle de bœuf également. Il faut débourser presque 10 000 FCfa pour avoir deux kilogrammes. C’est compliqué pour les ménages », déplore la dame vêtue d’une djellaba grise. À ses yeux, la fête risque d’être difficile pour les familles. Fréquentant les foirails pour les mêmes raisons, Soukeyna Niang livre les mêmes impressions. Pour elle, la conjoncture économique n’épargne aucun pays, aucun secteur. « Dans les quartiers, le kilogramme de viande de mouton ou de bœuf est vendu entre 4200 et 4500 FCfa. La fête de Korité sera compliquée vu que le poulet se fait rare sur le marché », estime Soukeyna.
HAUSSE DU PRIX DES INTRANTS
La volaille suit le même rythme
Jadis recours privilégié, le poulet est devenu intouchable. La hausse du prix, selon la plupart des aviculteurs, s’explique essentiellement par la cherté des intrants. Moussa Diop est dans le milieu depuis plus de 10 ans, mais jamais il n’a été confronté à autant de difficultés. « Le carton de 50 poussins, on pouvait l’acheter jusqu’à 24 000 FCfa. Aujourd’hui, en plus d’être introuvable, on ne peut pas l’avoir à moins de 30 000 FCfa. Le prix du sac d’aliment est passé de 15 000 FCfa à 18 000 FCfa », liste-t-il. Pour lui, les consommateurs doivent se préparer au pire. Personnellement, dit l’aviculteur, « il est hors de question de vendre à moins de 3500 FCfa le poulet, peu importe son poids », dit-il.