Touba et la la communauté mouride en deuil! Senego vient d’apprendre le rappel à Dieu de Serigne Galass Mbacké Sindidi, fils ainé de Serigne Abdou Karim Mbacké «Makarimal Akhlakh». Décès survenu dans la nuit du lundi au mardi 16 janvier.
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ACTUALITE SPORTSPiques, répliques, allusions, communication… Les différentes coalitions se livrent à un jeu de ruse. Mais le tout sur fond d’élections législatives qui dictent les faits et gestes. Effervescence. C’est le mot qui sied à cette ambiance de veille préélectorale qui règne entre les différents acteurs […]
ACTUALITE POLITIQUEPiques, répliques, allusions, communication… Les différentes coalitions se livrent à un jeu de ruse. Mais le tout sur fond d’élections législatives qui dictent les faits et gestes.
Effervescence. C’est le mot qui sied à cette ambiance de veille préélectorale qui règne entre les différents acteurs politiques ou coalitions en vue des élections législatives. Il y a un fait marquant : la naissance d’une nouvelle coalition de l’opposition animée par Thierno Alassane Sall, Abdourahmane Diouf, Thierno Bocoum, Cheikh Oumar Sy et Ibrahima Hamidou Dème. Mais ce n’est pas le poids qui attire l’attention. Mais le discours, un nouveau, qui se démarque nettement de celui de Yewwi askan wi.
Mieux, des piques allusives qui prônent une troisième voie. Comme celle de l’autre coalition de Amsatou Sow Sidibé et Cie. Tas et Cie ont donc lancé une campagne de communication massive pour se faire adopter et imposer une ligne de « modération ». Une sorte de « Nous ne sommes pas comme les autres », ou encore « Ils font la même chose que les autres ». Invité de 7 tv hier, le leader de la République des valeurs/Réewum Ngor a été on ne peut plus clair sur ce qui les oppose à Yewwi askan wi. « Poursuivre un avocat jusqu’au tribunal, le huer et le traiter de violeur », un premier tir contre Guy Marius Sagna qui touche aussi Barthélémy Dias.
La pique de TAS au Capitaine Touré et à Guy Marius Sagna
« Les recrutements de Capitaine Touré et de ce machin-là (Guy Marius Sagna, qui a préféré ne pas lui répondre), c’est le reniement. Et c’est pourquoi je vous dis que nous n’avons pas les mêmes objectifs. Que reproche-t-on à Macky Sall ? Recruter dans des agences. Est-ce que c’est ce que nous devons faire ? Que nous promettent les gars (Yewwi) sur les assises nationales ? N’est-ce pas faire des appels à candidatures, même pour le poste de directeur général. Alors, vous vous levez un beau jour pour recruter vos deux amis qui ont des problèmes. Ce qui se passe aujourd’hui est très grave. Et ce sont ces gens qui font le buzz et vont se faire élire », regrette TAS.
Abdourahmane Diouf : « Yewwi n’a pas accepté notre main tendue »
Ce n’est pas loin de ce que son désormais camarade de coalition, Abdourahmane Diouf a dit, mercredi, à Iftaar, l’émission Ramadan de iTv. S’il a précisé n’être pas sur ce plateau pour tirer sur l’opposition, le leader de Awalé a, tout de même, dénoncé la « pensée unique » souvent reprochée à Yewwi askan wi, notamment aux militants de Pastef. « La pensée unique, ce n’est pas que ça me dérange. C’est que le Sénégal ne le mérite pas. Yewwi n’est pas notre cible. Maintenant, ils ont des jeunes qui ne supportent pas que d’autres ne soient pas dans Yewwi. C’est la pensée unique et il faut que les leaders éduquent leurs jeunes. Il y a quand même des patriotes qui ont participé à l’évolution démocratique de ce pays-là, qui nous ont permis d’être là aujourd’hui. Abdoulaye Wade, Decroix et tant d’autres », a-t-il rappelé.
Mais il a surtout souligné, sans le dire, un snobisme, et peut-être même une indifférence, des leaders de Yaw pour une liste unique. « Nous leur avons tendu la main, mais personne ne l’a acceptée. Mais cette coalition (Yewwi) a trouvé ici d’autres coalitions non ? Pourquoi ils ne sont pas allés les rejoindre ? Si l’on veut un compagnonnage sincère, chacun doit respecter l’autre », a-t-il ajouté. Les lignes de démarcation se clarifient à mesure que les Législatives approchent.
Après la séance Jokko ak Macky, consacrée à Dakar-Plateau et Médina, Macky Sall avait tendu la main au maire élu de Yewwi askan wi pour développer la capitale. Ce dernier avait répondu « favorablement » avec un « mais prudentiel ». Mais hier, il a souhaité rencontrer le chef […]
ACTUALITE POLITIQUEAprès la séance Jokko ak Macky, consacrée à Dakar-Plateau et Médina, Macky Sall avait tendu la main au maire élu de Yewwi askan wi pour développer la capitale. Ce dernier avait répondu « favorablement » avec un « mais prudentiel ». Mais hier, il a souhaité rencontrer le chef de l’Etat.
« J’ai profité de l’occasion pour indiquer au préfet de Dakar que j’attendais ce moment pour pouvoir introduire juste après la demande d’audience avec Monsieur le président de la République, qui se fera dans les jours à venir. Je compte aussi rencontrer le gouverneur de Dakar pour pouvoir ensemble préparer cette audience, pour lui exposer les différentes problématiques que la ville de Dakar rencontre dans son fonctionnement et en espérant avoir des solutions de sortie de crise », a-t-il dit au micro de Rfm.
Une communication qui ressemble aussi à une sorte de « Je vous prends à témoin ». Ce n’est pas si innocent que cela. Parce que si le chef de l’Etat refuse de le recevoir, l’opinion peut y voir une façon d’empêcher le maire de gérer en rond. Et cela pourrait être mal accueilli par l’électorat.
Galsen, comment ça va ? Toujours dans l’euphorie de l’inauguration d’un Ter, d’un stade digne d’une coupe du monde en plus de s’être qualifié à cette compétition mondiale ? Et, cerise sur le gâteau, Roi du football continental…. Et quoi encore ? Notre président, si […]
ACTUALITE SOCIETEGalsen, comment ça va ? Toujours dans l’euphorie de l’inauguration d’un Ter, d’un stade digne d’une coupe du monde en plus de s’être qualifié à cette compétition mondiale ? Et, cerise sur le gâteau, Roi du football continental…. Et quoi encore ? Notre président, si aimé, préside aux destinées de l’Union africaine… L’embellie dans la grisaille d’un pays en crise sociale, économique et également politique.
Des histoires de mœurs qui font exploser les réseaux sociaux devenus la chasse gardée de vrais cannibales qui y livrent une véritable entreprise de destruction morale et psychologique. Une violence inouïe qui n’épargne même pas nos mômes, devenus des monstres. Une fillette de 8 ans assassinée de façon monstrueuse par un… adolescent de 17 ans. Ça devrait mettre dans la rue tout un peuple. Non pas pour que le meurtrier soit guillotiné, mais pour exprimer notre compassion à la famille de la disparue et rendre hommage à celle-ci. On n’a pas fini de se scandaliser de ce meurtre, que l’on nous balance la vidéo d’un autre môme qui y massacre son camarade de classe.
Un futur tueur, s’il séjourne longtemps en prison. Ce pays traverse une grave crise existentielle, mais tout le monde feint de ne rien voir. Aucune voix de leaders pour dire un seul mot sur ces deux faits rangés dans la catégorie des « chiens écrasés ». Ça ne semble émouvoir personne et on feint d’oublier que cette jeunesse est à l’image de la société sénégalaise et ses dirigeants obséquieux. Vous avez écouté le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr ?
Il prête l’oreille à ceux qui lui distillent des ondes positives. Ce n’est pas lui, qui se croit si indispensable, qui démissionnera. Dans le registre des mœurs politiques, c’est le Chef qui s’illustre avec sa cynique entreprise de destruction de l’opposition en débauchant des maires sans éthique et à la moralité douteuse… Mais bon, pour faire oublier tout cela au bon peuple, il y aura un programme spécial Cash Transfert d’un montant de 43 milliards de francs. Intervenant à trois mois tout juste des élections législatives du 31 juillet, on peut dire que voilà une initiative désintéressée !
Le gouvernement sénégalais va utiliser les leviers dont il dispose pour éviter une hausse des prix des denrées de première nécessité, dans un contexte de crise suscitée par la guerre en Ukraine, a assuré, jeudi, à Dakar, son porte-parole, Oumar Guèye. Le gouvernement « travaille globalement […]
ACTUALITE SOCIETELe gouvernement sénégalais va utiliser les leviers dont il dispose pour éviter une hausse des prix des denrées de première nécessité, dans un contexte de crise suscitée par la guerre en Ukraine, a assuré, jeudi, à Dakar, son porte-parole, Oumar Guèye.
Le gouvernement « travaille globalement à ce que les prix des denrées et autres produits ne connaissent pas une hausse », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse dénommée « Le gouvernement face à la presse ».
« Malgré la crise, le chef de l’Etat met en œuvre toutes les possibilités pour que les Sénégalais ne puissent pas subir de plein fouet les crises imposés dans le monde, comme la guerre en Ukraine ou encore la Covid-19, entre autres », a-t-il souligné.
Si « certains pays » ont « des difficultés » à obtenir des ressources sur le marché financier, « ce n’est pas le cas du Sénégal, car nous sommes une économie stable », a soutenu Oumar Guèye, par ailleurs ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires.
« Le Sénégal n’a pas de problèmes pour trouver des ressources car notre signature est crédible’’, a-t-il dit, tablant sur ’’de bonnes perspectives » pour le pays.
TRANSPARENCE SUR LES LICENCES DE PÊCHE Greenpeace Afrique appelle le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie Se félicitant du lancement du rapport de la Mauritanie à l’Initiative pour la transparence des pêches (Fiti), Abdoulaye Ndiaye, chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique a exhorté […]
ACTUALITE ECONOMIE INTERNATIONAL SOCIETETRANSPARENCE SUR LES LICENCES DE PÊCHE Greenpeace Afrique appelle le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie Se félicitant du lancement du rapport de la Mauritanie à l’Initiative pour la transparence des pêches (Fiti), Abdoulaye Ndiaye, chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique a exhorté hier le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie dans la transparence sur les licences de pêche industrielle. Vendredi passé, la Mauritanie a procédé au lancement de son deuxième rapport de l’Initiative pour la transparence des pêches (Fiti) qui couvre les années civiles 2019 et 2020. Ce rapport traite en effet des informations relatives aux douze exigences de transparence du standard de la Fiti (Ref) et démontre les efforts mis en œuvre par la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries. Il met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Ces données sont indispensables et cruciales pour informer les citoyens sur le secteur de la pêche dans leur pays. «Contrairement à la Mauritanie, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la Fiti. Pourtant, les professionnels du secteur de la pêche artisanale du Sénégal ont manifesté à maintes reprises, leur souhait de voir se concrétiser l’engagement public de Son Excellence, Monsieur le Président de la République du Sénégal à faire adhérer le Sénégal à l’initiative Fiti », a constaté Abdoulaye Ndiaye. En outre, «les professionnels de la pêche et la société civile n’ont cessé de demander la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher dans la zone économique exclusive (Zee) du Sénégal par l’autorité compétente », signale Greenpeace Afrique révélant que «ces requêtes seraient naturellement satisfaites si le Sénégal avait respecté son engagement d’adhérer à la Fiti ». Greenpeace Afrique «rappelle au gouvernement du Sénégal que la bonne gouvernance prônée par les autorités débute par une transparence dans la gestion des ressources halieutiques du pays et l’accès aux informations fiables et à jour sur la gestion de ces ressources pour les professionnels du secteur de la pêche ».
151 cas d’infection liés à des chocolats ont été détectés dans 11 pays Onze pays, principalement européens, ont désormais signalé des cas d’intoxication alimentaire à la salmonelle, liés aux populaires produits en chocolat «Kinder » fabriqués en Belgique, touchant en particulier les enfants de moins […]
ACTUALITE SOCIETE151 cas d’infection liés à des chocolats ont été détectés dans 11 pays Onze pays, principalement européens, ont désormais signalé des cas d’intoxication alimentaire à la salmonelle, liés aux populaires produits en chocolat «Kinder » fabriqués en Belgique, touchant en particulier les enfants de moins de 10 ans, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que plus de 150 cas suspects de salmonellose ont été recensés – de la Belgique aux Etats-Unis – après que les autorités réglementaires britanniques ont signalé un groupe de cas de salmonelle (S.) Typhimurium il y a un mois, ce qui a entraîné un rappel mondial. Les enfants de moins de 10 ans ont été les plus touchés – ils représentent environ 89 % des cas – et les données disponibles indiquent que neuf patients ont été hospitalisés. Il n’y a pas eu de décès. « Le risque de propagation dans la région européenne de l’Oms et dans le monde est considéré comme modéré jusqu’à ce que des informations soient disponibles sur le rappel complet des produits », a déclaré l’agence des Nations unies dans un communiqué. Le séquençage génétique de la bactérie salmonelle qui a déclenché l’alerte alimentaire a montré que l’agent pathogène était originaire de Belgique. Au moins 113 pays en Europe et dans le monde ont reçu des produits Kinder pendant la période de risque, a déclaré l’Oms, ajoutant que des bactéries de salmonelle correspondant aux cas d’infection humaine actuels ont été trouvées en décembre et janvier derniers, dans des réservoirs de babeurre d’une usine dirigée par les chocolatiers Ferrero, dans la ville belge d’Arlon. Selon les médias, la fermeture temporaire de l’usine a été ordonnée au début du mois. Dans une déclaration, l’Oms a indiqué que la souche de salmonelle en cause est résistante à six types d’antibiotiques. Le communiqué de l’Oms indique qu’au 25 avril, « un total de 151 cas génétiquement apparentés de S. Typhimurium suspectés d’être liés à la consommation des produits chocolatés impliqués ont été signalés dans 11 pays » : Belgique (26), France (25), Allemagne (10), Irlande (15), Luxembourg (1 cas), Pays-Bas (2), Norvège (1 cas), Espagne (1 cas), Suède (4), Royaume-Uni (65) et Etats-Unis d’Amérique (1 cas).
Le bureau municipal de la Commune de Merina Dakkhar vient d’être dissout par la Cour d’Appel de Thiès. Cette décision de justice intervient après un recours porté par le frère Talla Ndiaye. un coup dur pour le maire Aymerou Gningue qui devra voir son bureau […]
ACTUALITE POLITIQUELe bureau municipal de la Commune de Merina Dakkhar vient d’être dissout par la Cour d’Appel de Thiès. Cette décision de justice intervient après un recours porté par le frère Talla Ndiaye. un coup dur pour le maire Aymerou Gningue qui devra voir son bureau chamboulé.
L’avocat de la partie civile, Me Ousseynou Gaye, n’est pas satisfait de la démarche du procureur de Louga dans le traitement de l’affaire Astou Sokhna. Il estime que le dossier ne devait pas être jugé en flagrants délits et que la gynécologue, qui était en […]
ACTUALITE SOCIETEL’avocat de la partie civile, Me Ousseynou Gaye, n’est pas satisfait de la démarche du procureur de Louga dans le traitement de l’affaire Astou Sokhna. Il estime que le dossier ne devait pas être jugé en flagrants délits et que la gynécologue, qui était en service le jour de la disparition de la victime à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, aurait dû être inculpée (pour homicide) au même titre que les six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger.
«Le procureur a fait un mauvais règlement et on ne va pas lui faciliter la tâche», prévient Me Ousseynou Gaye, repris dans les colonnes du journal Le Quotidien de ce vendredi. Il ajoute : «Il n’est pas exclu qu’on fasse une autopsie, qu’on fasse l’exhumation parce qu’on veut comprendre de quoi cette dame est décédée.»
L’avocat de la famille de Astou Sokhna ne comprend pas «que la gynécologue qui est d’astreinte, c’est-à-dire qui devrait rester à l’hôpital, se barre. Et puis elle vient, constate le décès, et se barre à nouveau. Et elle dicte le certificat de genre de mort en disant à la sage-femme de mettre mort naturelle. Ce que cette dernière a reconnu. Elle met le cachet et c’est sur la base d’un certificat de décès sans signature qu’on a enterré cette bonne dame».
Me Gaye estime que la responsabilité de la gynécologue est «d’une évidence flagrante qui fait qu’on ne peut pas la laisser» en dehors de la procédure. Il compte porter plainte contre elle avant le 5 mai prochain, date d’ouverture du procès des six sages-femmes inculpées dans le cadre de cette affaire.
Cette action de la partie civile place l’Etat au centre de la procédure, selon Me Ousseynou Gaye. «C’est normal d’installer l’Etat parce que cette bonne dame ne travaille pas dans la rue ni dans une structure privée, plaide l’avocat. (…) C’est la structure hospitalière (Amadou Sakhir Mbaye) qui sera installée dans la procédure pour répondre des conséquences financières de leurs actes.»
La ville de Diourbel (centre) pourrait être confrontée à une pénurie de poulets pendant la Korité, la fête de l’Aïd-el-fitr, en raison d’une rupture notée dans la production d’œufs et de poussins depuis quelques mois, a alerté le président de l’Association pour le développement de […]
ACTUALITE ECONOMIELa ville de Diourbel (centre) pourrait être confrontée à une pénurie de poulets pendant la Korité, la fête de l’Aïd-el-fitr, en raison d’une rupture notée dans la production d’œufs et de poussins depuis quelques mois, a alerté le président de l’Association pour le développement de l’aviculture de Diourbel, Sidy Bara Thiam.
« La rupture dans la production de poussins est une réalité. Avant cela, il y a eu une rupture dans la production d’œufs depuis plusieurs mois. J’ai fait des commandes depuis plus de trois mois que je n’ai toujours pas reçues », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Selon Sidy Bara Thiam, la même situation prévaut dans le département et dans l’ensemble de la région de Diourbel et dans une certaine mesure à travers tout le Sénégal.
Il signale que des propriétaires de couvoirs dont il est un client assidu, reportent les commandes au motif que « les poussins ou les œufs manquent ». « Certains nous disent que leur taux de réussite est en baisse », ajoute l’aviculteur.
Compte tenu de cette donne, il prévient que l’approvisionnement du marché de Diourbel en poulets durant la Korité sera difficile, dans la mesure où la demande est supérieure à l’offre.
« La production ne suffit pas parce que Diourbel est très proche de Touba, et il y a de nombreux événements religieux qui sont organisés » dans cette cité religieuse en particulier. « La demande est très forte dans la zone. Avec le manque de poussins, le poulet risque de manquer », a-t-il expliqué.
A la rareté du poulet s’ajoute le fait que les aviculteurs doivent faire avec des coûts de production qui sont selon lui constamment en hausse.
« L’aliment de volaille coûte très cher. Le sac de 50 kg est passé de 14.500 FCFA à 17.700 FCFA », alors même que « tous les constituants (maïs, sorgho, tourteaux d’arachide, farine de poisson etc.) de l’aliment sont produits au Sénégal », s’étonne-t-il.
Du fait de cette situation, le prix du poulet pourrait connaître une hausse, d’autant que la caisse de poussins coûte actuellement 40.000 FCFA, contre 25.000 FCFA il y a quelques temps.
Sidy Bara Thiam pense que « les gros producteurs ne feront rien pour baisser les prix des aliments et autres intrants ». « Certains (…) vendent les œufs de consommation, les œufs féconds pour la production de poussins […], l’aliment. En plus de cela, ils élèvent le poulet de chair qu’ils vendent également. Ils ont alors tous les atouts de leur côté », dit-il.
Il estime que l’Etat doit accompagner les acteurs locaux, pour qu’ils soient autonomes et compétitifs face aux grands producteurs.
« Les aviculteurs de la région de Diourbel sont confrontés à d’énormes difficultés dans la filière, liées à la cherté des aliments et au manque de poussins. Et ils ne bénéficient pas de certaines opportunités, notamment avec les vaccins contre les maladies [qui] sont récurrentes », a-t-il fait remarquer.
Il sollicite la création d’un poulailler communautaire, sous la forme d’un incubateur pour les jeunes qui veulent s’investir dans la filière.
« En 2014, Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse avait annoncé la création d’un poulailler communal. Cette structure pourrait aider les jeunes intéressés par l’aviculture à bénéficier de formations et d’autres pourraient y pratiquer une activité avec une rémunération », a-t-il relevé.
Selon lui, les acteurs attendent de l’Etat qu’il régule le secteur.
« On veut un accompagnement pour les vaccins, des formations de renforcement de capacités. Pour que l’on puisse être compétitif, il nous faut des renforcements de capacité, parce que les choses évoluent sur le conditionnement et les normes d’abattage », a-t-il souligné.
Il a également souligné la nécessité de professionnaliser la filière pour que les jeunes puissent avoir l’opportunité de participer à des rencontres dans la sous-région et bénéficier d’autres expériences.
« Diourbel doit disposer d’un couvoir et sans cela, il y a aura toujours des ruptures de poussins et par conséquence une pénurie de poulets. Il faut aussi que les autorités locales accompagnent le milieu de l’aviculture », a-t-il insisté.