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ACTUALITE POLITIQUEA l’approche des élections Législatives du 31 juillet 2022 et de la présidentielle de février 2024, on assiste au jeu des alliances mais aussi aux négociations secrètes voire « hautement confidentielles » qui détermineront la carrière des uns et des autres. Et à ce stade, un jeu trouble se joue entre le Palais et Yewwi Askan Wi (YAW), cette opposition dite radicale. Un lien secret unirait un des membres fondateurs de la coalition et un émissaire du Palais qui ne rendrait compte qu’à Macky Sall…pour un seul but : faire exploser Yewwi et détruire Sonko au bon moment.
« La destruction du PROS (Président Ousmane Sonko) » est toujours d’actualité au Palais. Et c’est de bonne guerre car la politique est la conquête du pouvoir qui doit passer obligatoirement par le triomphe sur ses adversaires politiques. Ousmane Sonko est le seul homme politique qui menace les ambitions des républicains et libéraux qui est la conservation du pouvoir « pendant 50 ans » comme le prônait Me Abdoulaye Wade. Les pièges tendus par le pouvoir pour stopper l’avancée fulgurante du PROS ont échoué jusqu’à ce jour. Et la popularité grandissante du PROS inquiète jusqu’au plus niveau.
Et tout est mis en œuvre pour détruire le PROS. Nos sources bien introduites nous renseignent sur un plan ourdi par des personnes tapies dans la coalition Yewwi Asklan Wi pour éliminer politiquement Sonko après les Législatives et pendant la course à la présidentielle de 2024. Et le coup de sabre viendrait de l’intérieur avec la complicité du palais de la République. Un émissaire de Macky Sall serait même l’instigateur avec la complicité d’un des membres fondateurs de la coalition Yewwi Askan Wi. Le PROS (Président Ousmane Sonko) serait la cible de sa propre coalition avec la bénédiction du camp d’en face.
Ousmane Sonko n’arrange personne. Il est l’incarnation de ce nouveau type de Sénégalais qui veut absolument effacer de l’histoire tout un passé. D’ailleurs, c’est lui qui avait préconisé de fusiller tous les anciens présidents du Sénégal. Ousmane Sonko est un danger pour le pouvoir mais aussi pour l’opposition qui voit dans sa radicalité une menace pour le pays. Il serait alors dans le collimateur de ses alliés
Ousmane Sonko est un radical et un anti système. Son accession à la magistrature mettrait en péril plusieurs pans de la société et pourrait ouvrir les portes des prisons à des familles entières. Et Sonko, dans sa démarche, n’opérerait aucun rapprochement avec les autres membres de l’opposition. L’érection de l’alliance Yewwi-Wallu n’est pas de lui. Elle a été faite par d’autres responsables de Yewwi.
Dans une récent sortie, un mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi a confié que Khalifa Ababacar Sall et Me Abdoulaye Wade sont à l’origine du rapprochement de la coalition Wallu et Yewwi Askan Wi. Et pour qui connaît Me Wade, défenseur infatigable du libéralisme, il ne prendrait jamais langue avec un socialiste comme Khalifa Sall. Cette entente s’est faite entre khalifa Ababacar Sall et l’héritier du PDS, Karim Wade qui piétine les idéologies libérales.
Et l’élimination politique de Sonko serait une aubaine pour ces responsables de Yewwi et des autres coalitions de l’opposition. Selon nos sources, les négociations secrètes entre Yewwi et le palais sont menées avec la complicité de Karim Wade dont l’objectif est sa réintégration politique qui n’aurait aucun effet avec la présence de Sonko. Donc tous, opposition comme parti au pouvoir, veulent voir Sonko disparaître de l’échiquier politique.
La taupe dans Yewwi a de solides attaches avec Macky Sall même s’il montre aux yeux de tous qu’il est un opposant radical. Il serait aussi un candidat sérieux à la succession de Macky Sall en 2024.
Farba Ngom n’a pas été tendre avec les membres de YAW, accusés de ne pas être capables de confectionner une liste ou un complot. C’est leur problème s’ils sont incompétents. « On rend hommage à la police nationale qui a été très sereine, sinon il y […]
ACTUALITE POLITIQUEFarba Ngom n’a pas été tendre avec les membres de YAW, accusés de ne pas être capables de confectionner une liste ou un complot. C’est leur problème s’ils sont incompétents. « On rend hommage à la police nationale qui a été très sereine, sinon il y aurait des drames. Il voulait créer une émeute, mais les populations ont d’autres chats à fouetter », fulmine Farba Ngom.
Le sang a coulé le 20 avril dernier au Point E. Et il faut dire que n’eût été la prompte intervention des éléments du commissariat du point E qui ont été appelés d’urgence, le pire se serait produit. En effet, c’est tard dans la nuit […]
ACTUALITE SOCIETELe sang a coulé le 20 avril dernier au Point E. Et il faut dire que n’eût été la prompte intervention des éléments du commissariat du point E qui ont été appelés d’urgence, le pire se serait produit. En effet, c’est tard dans la nuit que ceux-ci ont été informés d’une bagarre sanglante entre des employés de l’UCG. Une bagarre opposant plusieurs personnes, lesquelles travaillent tous dans la même société. Et selon les témoins des faits, l’altercation résulterait d’une banale dispute. En réalité, ces agents de l’UCG se disputaient la priorité pour le chargement de leurs camions à ordures.
Devant les enquêteurs, P.W. Ngom qui est un agent de l’UCG a expliqué que ce jour-là, dans le cadre de leur travail, ils se sont retrouvés au Point E, pour la collecte d’ordures. Mais alors qu’ils devaient remplir l’un des camions, une dispute a éclaté entre N. Sarr qui était au volant de l’un des véhicules et F. Diop qui se disputaient la priorité pour le chargement de leurs véhicules. Et selon le sieur Ngom qui avait senti que la tension allait monter d’un moment à l’autre, il a tenté d’intervenir.
Mais avant même qu’il ne s’approche d’eux pour les dissuader de se battre, ces ceux-ci ont commencé à s’envoyer des coups de poing. C’est dans cette mêlée dit-il, que F. Sarr s’est saisi d’un couteau que son jeune frère avait saisi pour assener un violent coup à G. Dieng qui s’est affalé au sol. Les deux autres techniciens de surface en l’occurrence F. Diop et B. Dieng qui étaient armés de barre de fer, n’ont également pas été épargnés par Fallou Sarr qui les a également blessés avec son couteau. Sauf que ces derniers ont eu plus de chance, puisqu’ils s’en sont sortis qu’avec de légères blessures.
Ce qui n’a pas été le cas de G. Dieng qui a été sévèrement atteint au dos, à l’épaule gauche et au bras. Il perdait déjà beaucoup de sang, et a été sauvé de justesse par un des témoins de la scène qui maîtrisait les gestes de secours et qui lui a attaché un garrot. Ce, après quoi, il a été évacué en urgence par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Principal de Dakar. Finalement interpellé, F. Sarr s’est prévalu de l’excuse de provocation en soutenant avoir été attaqué par ces trois individus qui étaient tous armés de barre de fer.
Perdu par ses erreurs, Yewwi Askan Wi (YAW) opte pour le rapport de force. Benno Bokk Yaakaar (BBY) riposte aussi avec…force. C’est parti pour des élections mouvementées au Sénégal. Alors que tous les yeux sont rivés vers la direction générale des élections (DGE), les démons […]
ACTUALITE POLITIQUEPerdu par ses erreurs, Yewwi Askan Wi (YAW) opte pour le rapport de force. Benno Bokk Yaakaar (BBY) riposte aussi avec…force.
C’est parti pour des élections mouvementées au Sénégal. Alors que tous les yeux sont rivés vers la direction générale des élections (DGE), les démons de la violence refont surface. Cette violence va, encore venir de l’opposition. Et pour cause, le risque de forclusion de la liste départementale de Yewwi Askan Wi (YAW) à Dakar. En attendant d’en savoir un peu plus sur l’issue de cette affaire, les partisans de Khalifa Sall ne devraient s’en prendre qu’à eux-mêmes. Barthélémy Dias et sa coalition sont victimes de leurs erreurs.
Sauf miracle de dernière minute, Yewwi Askan Wi (YAW) ne fera pas partie des élections législatives à Dakar. Un éventuel risque d’invalidation de la liste de YAW plane dans l’air. Une information qui a mis le maire de la ville dans tous ses états. Barthélémy Dias, Abass Fall et Déthié Fall ont pris d’assaut la direction générale des élections (DGE) pour exprimer toute leur colère. Face à la presse, Dias-fils accuse Macky Sall de vouloir éliminer leur liste. Pour régler le problème, il appelle à la résistance et invite tous les jeunes à descendre dans les rues.
Mais cette fois-ci, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est complètement tombée dans son propre piège. Si la liste qui circule sur les réseaux sociaux est réellement celle déposée à la direction générale des élections, Barthélemy Dias et Cie ont tort. Cette liste ne respecte pas la loi sur la parité. Il y a 2 femmes dur 7 personnes. Il devrait y avoir au minimum 3 femmes sur 7 . Et le désistement de certains leaders comme Madiop Diop n’arrange pas les choses. Pour parer à leur manquement, YAW accuse même Thiendella Fall d’avoir falsifié la liste. (Voici la liste)
Nos mousquetaires devraient apprendre à accorder leur violon avant de parler. Selon le mandataire national, il ne peut y avoir d’erreurs sur la parité de leur part. Mais cette liste publiée sur les réseaux sociaux dément Déthié Fall. On voit clairement que la parité n’y est pas respectée. Pendant ce moment, Barthélémy Dias, qui a sûrement constaté le non-respect de la parité, parle de démission des concernés. Deux versions qui se contredisent littéralement. Alors YAW devrait gagner en sagesse en apprenant de ces erreurs.
Ce qui s’est réellement passé…Révélation
Selon nos sources qui ont approché l’entourage de Ousmane Sonko, « la liste de départ avait 3 femmes sur 7« . Et notre source de révéler une manipulation malhonnête de la part de Barth et Déthié Fall: « avant de déposer la liste, Barth et Déthié Fall ont enlevé la 3ème femme qui était une partisane de Sonko qui suivait directement Abass Fall sur la liste. Et ils l’ont remplacée par un partisan de Barthélémy Dias. Et ils sont partis déposer à la hâte sans faire attention au respect de la parité car ils ont remplacé cette partisane de Sonko par un partisan de Barth« . le silence du leader du Pastef sur cette affaire confirme les révélations de notre source.
« Les juristes au sein de cette coalition devraient faire comprendre au maire de Dakar que l’article L 179, dont il se prévaut pour valider sa liste, ne concerne pas les cas d’erreur sur l’agencement paritaires des candidats investis », renseigne une source contactée par Xibaaru. Au lieu de se rendre à l’évidence et trouver les moyens juridiques pour contourner ce blocage, Yewwi Askan Wi opte par la manière forte. Barthélemy Dias invite les jeunes à descendre dans les rues, un appel qui rappelle celui de Ousmane Sonko en mars 2021.
Pour une fois, le gouvernement ne devrait pas suivre certains opposants dans leur pensée suicidaire. Exceptionnellement, la direction générale des élections devrait laisser Yewwi Askan Wi remplacer les candidats qui se sont désistés. La DGE passerait outre la loi certes, mais elle permettrait à ces élections de se dérouler dans les meilleures des conditions. Perdu par ses propres erreurs, l’opposition ne laissera pas ses scrutins se dérouler normalement sans une liste de Yewwi à Dakar.
En attendant d’avoir le fin mot de cette affaire, Yewwi Askan Wi doit éviter toute action qui mènera ce pays dans le chaos. Ce qui se passe actuellement est le fruit d’un manque d’expérience de leur part. La situation que traverse Barthélémy Dias et Cie est loin d’être un avantage pour Benno Bokk Yakaar. « Si Yewwi est forclos à Dakar, alors les sénégalais n’iront pas voter le 31 juillet« . Les affidés de cette coalition mettront ce pays à feu et à sang. La coalition Benno a riposté à l’appel à la violence du maire de Dakar…
A la suite de cette déclaration musclée du maire de Dakar que les partisans du président de la République par la voix de Farba Ngom ont convoqué la presse au siège de l’APR pour porter la réplique au bouillant maire de Dakar ; « Barth, c’est à toi que je parle, on ne te concédera rien, on t’attend » a déclaré Farba Ngom rejoint par Zahra Iyane Thiam qui assène : « Trop c’est trop, on demande aux militants et responsables de Benno Bokk Yaakaar de se tenir prêts »
Des universitaires, des responsables politiques et des membres de la société civile étaient en conclave hier, mercredi 11 mai, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans le cadre d’une journée d’études et de réflexion initiée par l’Ufr des Sciences Juridiques et Politiques. Le but était […]
ACTUALITE POLITIQUEDes universitaires, des responsables politiques et des membres de la société civile étaient en conclave hier, mercredi 11 mai, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans le cadre d’une journée d’études et de réflexion initiée par l’Ufr des Sciences Juridiques et Politiques. Le but était de leur permettre d’évaluer les dernières élections territoriales de janvier 2022 et d’en tirer les leçons afin d’anticiper sur les prochaines législatives. Le constat du fondateur de AfrikaJom Center, Alioune Tine est que «le Sénégal a connu un recul démocratique car des candidats de l’opposition n’ont pas, pour la première fois de son histoire politique, pu participer à des élections».
«La démocratie sénégalaise est malade», de l’avis du fondateur de Afrika Jom Center qui note un recul démocratique lors des élections territoriales de janvier dernier. Selon Alioune Tine, pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, des leaders politiques éminents n’ont pas pu participer à des élections, citant ainsi l’exemple de Khalifa Sall, de Karim Wade, et des problèmes auxquels font face d’autres leaders tels que Barthélémy Dias, Ousmane Sonko.
Il a pris part hier, mercredi 11 mai, à la journée d’études et de réflexion organisée par l’unité de formation et de recherche (Ufr) des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. L’exercice portait sur les élections territoriales de janvier dernier passées au crible par les universitaires, les hommes politiques et les acteurs de la Société civile. Il s’agit entre autre d’un cadre d’échanges leur permettant de tirer, à travers quatre panels, les leçons juridiques, politiques, sociales et économiques de ces scrutins du 23 janvier 2022.
Dans le cadre de cette journée scientifique, des enseignants-chercheurs, des étudiants, des acteurs politiques, des autorités judiciaires et administratives et des représentants de la société civile ont pu échanger de manière approfondie sur les conclusions tirées de ces dernières locales dans le but de renforcer la démocratie sénégalaise et par la même occasion d’anticiper sur les prochaines échéances électorales. Les quatre panels ont porté respectivement sur les leçons juridiques des élections territoriales, les leçons politiques de ces élections, les élections territoriales et l’état de la démocratie, et enfin sur les leçons sociales et économiques des élections territoriales. Les organisateurs ont promis de tenir à nouveau cet exercice après les prochaines élections législatives.
La coalition Yewwi askan wi connait des remous. Selon les leaders Cheikh Bamba Dièye, Moustapha Mamba Guirassy, Me Moussa Diop…, les principes de la charte de ladite coalition ont été «bafoués par un esprit stalinien, clanique de copinage» lors des investitures aux élections législatives du […]
ACTUALITE POLITIQUELa coalition Yewwi askan wi connait des remous. Selon les leaders Cheikh Bamba Dièye, Moustapha Mamba Guirassy, Me Moussa Diop…, les principes de la charte de ladite coalition ont été «bafoués par un esprit stalinien, clanique de copinage» lors des investitures aux élections législatives du 31 juillet prochain.
Par Aliou DIALLO – L’unité de façade de la coalition Yewwi askan wi s’est fissurée. Après la publication des listes des investitures, les frustrés montent au créneau pour dénoncer une «procédure antidémocratique, non transparente et teintée d’ostracisme». D’après les 9 signataires, une «minorité s’est arrogé la totalité des postes électifs reléguant des partis et des leaders, qui ont par leur crédibilité, leur représentativité et leur combativité, construit l’écosystème attractif qu’est devenue la coalition Yewwi askan wi». Ils rejettent ainsi les listes proposées par Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Bess du ñak de Serigne Mansour Sy «Jamil», le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubel (Fsd-Bj) de Cheikh Bamba Dièye, le Sénégal en tête (Set) de Moustapha Mamba Guirassy, Alternative générationnelle (Ag/Jotna) de Me Moussa Diop, pour ne citer que ceux-là, sont parmi les signataires de la déclaration.
«La procédure de sa mise en place a violé les principes de transparence. Cette liste a trahi les fondements de leur organisation. Elle réveille les vieux démons de la politique. Un esprit tortueux, inique et hégémonique qui n’est pas tolérable dans une coalition comme la nôtre qui a réveillé l’immense espoir d’un avenir radieux pour tous les Sénégalais», expriment-ils avec amertume dans un communiqué. Ils ne manquent pas de qualificatifs. «L’esprit partisan et les calculs politiciens ont prévalu durant cet exercice et les valeurs de solidarité, de partage, de justice et d’équité, qui sont inscrites dans notre charte, ont été bafouées par un esprit stalinien, clanique de copinage.» Les partis signataires de cette déclaration laissent entendre que la liste de Yaw est aux antipodes des valeurs de justice et de transparence dans la gouvernance publique revendiquées par ses leaders. Serigne Mansour Sy et les autres, mécontents, considèrent que la coalition «doit rester une plateforme de solidarité où toutes les parties prenantes seront traitées avec respect et considération».
Par ailleurs, les frustrés disent refuser de cautionner «cette dérive qui heurte l’éthique politique et la solidarité» qui fondent la coalition Yewwi. «Nous ne pouvons accepter que les comportements que nous dénonçons chaque jour deviennent les armes favorites d’une partie de Yewwi pour asservir, à des fins politiciennes, une coalition qui doit être au service du Sénégal et de sa grandeur», tonnent encore Serigne Mansour Sy et ses camarades. Ils en déduisent que «demain au pouvoir, cette situation sera source de beaucoup de désagréments du type népotisme, clientélisme et corruption. Jamais nous n’accepterons que la frustration, le ras-le-bol des Sénégalais soient captés par des politiciens pour servir un dessein hégémonique». Dans ce sillage, Cheikh Bamba Dièye et compagnie précisent que le débat posé n’est pas une querelle de poste ou de préséance mais, disent-ils, porte sur la sincérité de leur engagement et sur leur aptitude à s’y conformer. Ils annoncent une conférence de presse demain vendredi au siège du Fsd-Bj.
Serigne Mansour Sy ne s’est pas limité à cette déclaration commune. Sur sa page Facebook, il s’est adressé à Khalifa Ababacar Sall. «Toutes les appréhensions que j’avais dans le fonctionnement de Yaw se sont révélées justifiées. Je me suis senti au milieu d’un complot dont j’ignore les vrais acteurs. Je ne me suis jamais senti aussi insulté et humilié que dans les réunions d’une coalition à laquelle j’ai cru de toutes mes forces», écrit-il. Et de poursuivre : «En ton âme et conscience Khalifa, crois-tu que je mérite vraiment la 15ème place sur la liste, derrière Saliou Sarr, Déthié Fall.» Zappé, Me Moussa Diop a, dans un communiqué, pointé du doigt la responsabilité de Khalifa Sall. «Je ne figurerai pas sur les listes, telle est la revancharde et indigne attitude d’un prétendu homme d’Etat adoptée par monsieur Khalifa Sall pour m’écarter des listes», a fulminé Me Diop. L’ancien Dg de la société Dakar dem dikk, passé avec armes et bagages dans l’opposition, est d’avis que «cette forfaiture inique n’aurait jamais prospéré sans la complicité de monsieur Ousmane Sonko».
« Je me chargeais de leur acheter de la marchandise. Quand elles me remettaient de l’argent pour l’achat d’articles, j’allais auprès de mes fournisseurs et je demandais un rabais. Ce qui fait que je prenais comme bénéfice, la somme qui restait. Mais pour cette fois-ci, il […]
ACTUALITE SOCIETE« Je me chargeais de leur acheter de la marchandise. Quand elles me remettaient de l’argent pour l’achat d’articles, j’allais auprès de mes fournisseurs et je demandais un rabais. Ce qui fait que je prenais comme bénéfice, la somme qui restait. Mais pour cette fois-ci, il y avait une hausse des prix et je suis allée leur rendre leur argent. »
« Cependant, ce sont elles qui m’avaient demandé de le garder avec moi jusqu’à ce que la situation se décante. Je leur ai livré de la marchandise à moitié. Je leur avais dit que je pouvais acheter les 300 sacs de sucre avec 4 millions puisqu’il y avait hausse des prix. Je les ai achetés auprès de mon fournisseur mais, je ne leur ai pas parlé de la Douane. J’ai acheté le prix initial du sucre à 14 mille FCfa le sac. Pour les autres sacs, je les ai achetés à un prix exorbitant. J’ai utilisé le reste de l’argent à des fins personnelles», a-t-elle lâché, après avoir été acculée par la procureur.
« Le reste de l’argent, je l’ai utilisé quand je suis tombée malade et internée. C’est au mois de juillet dernier que j’ai reçu leur argent », poursuit-elle. Les parties civiles ne réclament rien, mais demandent juste le reste de leur reliquat.
Yvonne Diop, l’une des parties civiles soutient : «nous lui avons remis cet argent pour qu’elle nous achète de la marchandise. Comme nous avons toujours l’habitude de voyager ensemble, les deux autres parties civiles et moi pour acheter de la marchandise. Cependant, comme nous n’avons plus la possibilité de le faire à cause de la covid, nous l’avions sollicitée pour nous en acheter, étant donné que nous la considérons comme notre fille. Elle nous avait dit qu’elle avait des relations avec la Douane et qu’elle pouvait nous acheter 2 millions et quelques pour 300 sacs de sucre. Elle nous doit 106 sacs restants. En plus, elle devait nous livrer aussi des cheveux naturels», explique-t-elle devant le juge.
Pour François Diop, Madame Ngom, la parole ne leur a pas été donnée à la barre. Le Procureur demande l’application de la loi, la défense quant à elle sollicite clémence à l’endroit de sa cliente, étant donné qu’une partie de la marchandise a été livrée.
Le tribunal reconnaît Fatou Fall coupable et l’a condamnée à 3 mois avec sursis et obligation de rembourser les parties civiles.
Vous vous souvenez de Mame Coumba de Soleil levant ?Méconnaissable, Métamorphosée, Mame Coumba a fait signe de vie. Devant notre confrère de Sénégal Buzz, l’ex compagnonnage de Sanekh a expliqué son absence sur la scène théâtrale, son analyse des nouvelles séries, entre autres
ACTUALITE SOCIETEVous vous souvenez de Mame Coumba de Soleil levant ?
Méconnaissable, Métamorphosée, Mame Coumba a fait signe de vie. Devant notre confrère de Sénégal Buzz, l’ex compagnonnage de Sanekh a expliqué son absence sur la scène théâtrale, son analyse des nouvelles séries, entre autres
La FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’un match à domicile à huis clos pour les incidents du match contre l’Égypte, le 29 mars dernier, en barrage retour du Mondial 2022. Si la Fédération sénégalaise de football […]
ACTUALITE SPORTSLa FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’un match à domicile à huis clos pour les incidents du match contre l’Égypte, le 29 mars dernier, en barrage retour du Mondial 2022. Si la Fédération sénégalaise de football (FSF), par la voix de son président, Me Augustin Senghor, notamment, a dénoncé la sévérité des sanctions, elle n’entend pas les contester en appel.
D’après le journal Record, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, la décision a été prise avant-hier, mardi, lors de la dernière réunion du Comité exécutif de l’instance. La FSF craint d’aggraver son cas. En effet, renseigne le quotidien sportif, en cas d’appel, les sanctions pourraient être corsées.
En revanche, rapporte Record, la Fédération n’écarte pas d’adresser une demande de clémence à la FIFA avec l’espoir d’obtenir un allégement de la sentence.
Malgré son engagement sans équivoque à ne pas briguer un troisième mandat, engagement repris devant des médias étrangers (RFI, France 24), dans son « livre-programme » Le Sénégal au cœur et par ses plus proches collaborateurs, le président-politicien ne peut pas se résoudre à quitter le pouvoir en mars […]
ACTUALITE POLITIQUEMalgré son engagement sans équivoque à ne pas briguer un troisième mandat, engagement repris devant des médias étrangers (RFI, France 24), dans son « livre-programme » Le Sénégal au cœur et par ses plus proches collaborateurs, le président-politicien ne peut pas se résoudre à quitter le pouvoir en mars 2024. Ce reniement avant l’heure ne devrait surprendre ni étonner personne d’entre nous. Chez cet homme, la parole ne vaut pas un copeck, et il nous en administre la preuve depuis le 2 avril 2012, date son installation officielle comme quatrième président de la République du Sénégal. Le Var est heureusement là pour la boucler à tous ses courtisans qui seraient tentés de prendre sa défense ici.
Ce président-politicien nous prend vraiment pour des moins que rien. Sinon, comment ose-t-il, avec tout ce qu’il a dit et écrit sur la limitation des mandats à deux, se réveiller un beau matin, pour nous jeter à la figure que « la limitation des mandats présidentiels ne correspond pas au mode de gouvernance souhaité ». Souhaité par qui ? Et, pour convaincre, il accuse les exigences procédurales qui ont vraiment bon dos. Suivons-le : « Les procédures, qui datent des années soixante, sont toujours les mêmes qui conditionnent les décaissements. Alors, quand est-ce que les régimes mis en place vont avoir un bilan ? On risquerait de virer des régimes tous les cinq ans et ça va être un éternel recommencement qui est contraire à l’idée du développement. » Le lecteur a bien lu mais, avant de commenter ses bizarreries, laissons M. Khadre Sakho[[1]]url:#_ftn1 nous rappeler une de ses déclarations, dans un entretien avec Tv5 monde, RFI, Le Monde. Il disait sans sourcilier :
« Le nombre de mandat ne pose plus de problème au Sénégal. J’ai droit à deux mandats… Aujourd’hui, avec la mondialisation, la sculpture de l’information, l’internet nous ne sommes plus dans les années 50 ou 60. Donc, il faut comprendre que le monde a changé, les citoyens ont changé et la manière de gouverner a changé » Ce n’est pas tout ; il ajoutait : « Les deux mandats me paraissent un idéal. Si on ne peut pas faire quelque chose en une décennie, on ne le fera plus… » Et, pour terminer, il se permettait de donner un conseil à ses pairs présidents africains en ces termes : « Les présidents ne doivent pas considérer que leur présence à la tête de l’État doit être une obligation. Si l’on considère que le mandat du président est au service de son peuple, si on a la chance de l’exercer pendant 10 ans, on doit donner la main à quelqu’un d’autre et aller faire autre chose… En tout cas, je m’inscris dans cette dynamique. »
Voilà l’homme qui nous gouverne malheureusement depuis le 2 avril 2012. Depuis cette date, il dit aujourd’hui une chose, et son contraire le lendemain. Et sans se gêner le moins du monde.
Revenons à sa première déclaration ! Il accuse les exigences procédurales des années soixante qui conditionnent les décaissements. L’a-t-on jamais entendu faire état de ce problème, s’il en est vraiment un ? A-t-il eu des problèmes pour décaisser les milliards qui lui ont permis de réaliser les infrastructures de loin plus de prestige que de développement dont ils se gargarisent aujourd’hui, lui et sa tonitruante coalition ? Et il se pose bizarrement cette question : « Alors, quand est-ce que les régimes mis en place vont avoir un bilan ? » Donc, si on le suit sur son raisonnement, sur quel bilan a-t-il été élu en février 2019 ? Il nous mentait donc, lui qui nous présentait son bilan comme élogieux ! Il va plus loin : si on change de régime tous les cinq-dix ans, « ça va être un éternel recommencement qui est contraire à l’idée du développement ». Comment donc, des pays comme ceux de l’Europe, d’Amérique du Nord et de nombreux autres sont-ils arrivés à leur niveau de développement actuel ? Combien de temps les Paul Biya, Denis Sassou Ngesso, Teodoro Obiang Nguema, les Bongo et les Éyadéma sont-ils restés au pouvoir ? Quel est le niveau de développement de leurs pays aujourd’hui ? Et puis, pourquoi, avec tous les pouvoirs dont il est doté depuis plus de dix ans, n’a-t-il pas réformé ces procédures de soixante ans et aller plus vite? Avec ces procédures-là, son « fast track » était donc du cinéma ! Est-ce vraiment cet homme qui nous gouverne depuis le 2 avril 2012, et dont tout indique qu’il aura le toupet de solliciter un troisième mandat ?
Il va sûrement le solliciter, avec tous les risques que ce choix comportera pour lui-même, sa famille, son parti, sa tonitruante coalition comme pour tout le pays. Et il va tout mettre en œuvre pour atteindre son objectif. Dans cette perspective, il a commencé déjà à renier sans honte ses engagements les plus solennels et à dérouler sa stratégie. Il va s’en prendre sans ménagement à tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. Parmi eux, les réseaux sociaux qui l’empêchent de dormir et qu’il considère comme un « Cancer des sociétés modernes » et une « peste mondiale ». En matière de réseaux sociaux, pense-t-il, « aucune société organisée ne peut accepter ce qui se passe aujourd’hui chez nous (et il va) y mettre un terme d’une façon ou d’une autre ». Ce ne sera sûrement pas aussi facile qu’il le pense. Il ne s’en débarrassera pas du jour au lendemain ou les orientera à sa guise. En tout cas, c’est ce que pensent les spécialistes. Et puis, les réseaux sociaux sont un couteau à double tranchant : ils ont un bon comme un mauvais côté. Il suffit de bien les utiliser pour y apprendre énormément de choses utiles. Ils permettent de suivre l’évolution du monde. Le président-politicien, lui, ne considère que le côté mauvais, voire très mauvais. Et nous le comprenons. Nous ne sommes pas ici comme à la RTS, d’où des tombereaux de louanges sont déversés sur lui au quotidien. Les rappels par le Var de ses reniements comme de ceux de ses détestables transhumants dont il raffole, ne peuvent pas leur faire plaisir.
C’est vrai que le mauvais côté dérange, avec ses insultes et ses insanités que personne ne peut défendre. Le problème, c’est que le futur candidat au troisième mandat ne les situe que d’un côté. Son camp compte des insulteurs qui passent le plus clair de leur temps sur la toile. Ils se cachent derrière des noms imaginaires et brandissent des signes de partis d’opposition. L’un d’eux a reconnu, lors d’une émission d’une télévision privée, que c’est le président-politicien en personne qui l’a affecté dans les réseaux sociaux pour qu’il l’y défende. Tout ce beau monde couvre d’injures l’opposition, la vraie, et principalement celui qui est considéré comme son chef, jusqu’à preuve du contraire. Même votre modeste serviteur, l’auteur de ce texte, n’est pas épargné. Au contraire, les militants dits libéraux, ceux vieux président-politicien comme ceux du président-politicien Jr et de son « frère » Ydrissa Seck, le traitent de tous les noms d’oiseaux.
Le président-politicien n’aime donc pas les réseaux sociaux – et pour cause – et menace « d’y mettre un terme par tous les moyens ». Il n’aime pas non plus l’opposition qu’il n’est pas encore arrivé à « réduire à sa plus simple expression ». Celle-ci résiste, résiste vaillamment. Les collectivités territoriales qu’elle contrôle sont de ses cibles privilégiées. La stratégie utilisée ici est le soit disant respect des organigrammes-type dans le recrutement. Ainsi, selon M. Oumar Guèye, Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire, « Les collectivités territoriales ont l’obligation de recruter en fonction des organigrammes-types ». Avant lui, le président-politicien avait sonné l’alerte, en réponse à l’interpellation d’un secrétaire général de syndicat sur « des recrutements de certains maires qui ne suivent pas les textes réglementaires ». Formel, il répondait ceci : « Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut. Il et soumis aux exigences de la loi et du règlement sinon il est révoqué. Tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul et de nul effet (…) »[[2]]url:#_ftn2 .
Tout est parti du recrutement, par le Maire de Dakar, de l’ex-capitaine Oumar Touré et de Guy Marius Sagna. M. Oumar Guèye et son président croient peut-être que nous ne vivons pas au Sénégal. Si, par extraordinaire, le président-politicien appliquait sa menace, peu de maires, de présidents de conseils départementaux, de directeurs d’agences et d’autres structures, de ministres resteraient en place : ils seraient pratiquement tous révoqués parce que nombre d’entre eux ne sont pas « soumis aux exigences de la loi ». Les organigrammes ne sont nulle part respectés. Qui en a entendu parler d’ailleurs avant cette affaire de recrutement par le Maire de Dakar ? Cheikh Oumar Anne et Ciré Dia seraient les premiers révoqués. Le premier a recruté, en un seul acte, 400 jeunes du Département de Podor dont 150 de Ndioum, dont il est le maire. Il était alors Directeur général du COUD. Dans son dossier (de l’OFNAC) qui dort d’un sommeil profond sur la table du Procureur de la République, il a tordu des dizaines de fois le cou aux lois et règlements en vigueur. Ciré Dia en a fait autant avec son lourd dossier déposé également par l’OFNAC. Il est, pour l’essentiel, responsable de tous les problèmes que connaît aujourd’hui la Poste. Son ami ou cousin, le président-politicien, le savait parfaitement et l’a laissé faire pendant plusieurs années. Aujourd’hui, interpellé par les syndicalistes qui lui remettaient leurs cahiers de doléances, il reconnaît la situation grave que vit la Poste qui doit 189 milliards à l’État et ne voit, pour la sauver, qu’une solution : faire une recapitalisation et créer une nouvelle société. Pas seulement. « Il nous faut aussi être plus regardant sur la gestion des sociétés nationales, surtout au niveau des recrutements », ajoute-t-il. Il reconnaît ainsi et « regrette » que la Poste compte 5000 travailleurs. Poursuivant sa route vers Canossa, il déclare : « Nous ne pouvons pas payer tous ces travailleurs, dont un grand nombre ne travaille pas. L’État a remis à cette société tout récemment un montant de 12 milliards de francs CFA en guise de reliquat pour permettre de sauver l’essentiel ».
Á qui la faute ? Pourquoi a-t-il laissé faire depuis dix ans ? Cette situation insoutenable, avec des milliers d’agents qui sont payés à ne rien faire, existe presque partout dans l’administration marron : au niveau des hôpitaux et centres de santé, des agences et autres directions, des écoles – oui, des écoles –, etc. Elle l’est encore plus dans les mairies qui sont des fourre-tout. Barthélémy Dias a vraiment bon dos.
Cette situation inacceptable que semble déplorer le président-politicien existe à des niveaux plus élevés encore, en particulier dans les ambassades et consulats qui grouillent de membres de la famille présidentielle, de l’APR et, plus généralement, de la coalition gouvernementale. La présidence de la République n’est pas épargnée. Du temps de Senghor comme de Diouf, elle était un modèle de fonctionnement, s’appuyant sur des textes clairs appliqués avec méthode et organisation. Depuis le 1er avril 2000, elle devenue le « poulailler de la république ». N’importe qui y est nommé. L’homme au décret facile ne connaît même pas le nombre de personnes qui y travaillent. Qu’il laisse donc en paix Barthélémy Dias ! Il est le maître incontesté en matière de « recrutements anarchiques » qu’il dénonce sans y croire vraiment. Notre administration est souillée par des gens venus de nulle part, plutôt de toutes parts, et nommés en fonction de critères subjectifs, qui piétinent au quotidien nos lois et règlements en vigueur. Le président- politicien et son ministre Oumar Guèye que nous connaissons bien, sont mal placés, très mal placés pour nous donner quelque leçon de bonne gouvernance que ce soit. Notre administration en général et nos ressources halieutiques ne me démentiront sûrement pas.