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ACTUALITE POLITIQUEAlioune Tine a invité le Conseil Constitutionnel, samedi, à d’agir de manière à : « Apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques, renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité, contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive ». Une invité née des difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques en direction des élections législatives du 31 juillet 2022. Dans un communiqué parcouru à Senego, la coalition AAR Sénégal condamne « énergiquement »la position « inacceptable » du président-fondateur du Think-Thank, Afrikajom Center. Thierno Bocoum et Cie rappellent leur attachement au respect de la loi dans la conduite du processus électoral.
Texte in extenso
Les situations d’irrecevabilité constatées sur des listes candidates aux prochaines élections législatives, sont les conséquences d’erreurs humaines qui ne peuvent échapper à l’expression jurisprudentielle selon laquelle « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ».
Alioune Tine
AAR SÉNÉGAL condamne énergiquement la position inacceptable de Alioune Tine de AFRIKAJOM Center invitant, à travers des dispositions juridiques glanées pêle-mêle mais complètement décalées du contexte, le Conseil constitutionnel à un déni de justice au nom d’une paix sociale que seul le règne de l’État de droit peut assurer.
Rappel
AAR SÉNÉGAL rappelle son attachement au respect de la loi dans la conduite du processus électoral.
Loi
La loi est générale et impersonnelle. C’est pourquoi la jurisprudence du «chacun peut désormais se prévaloir de sa propre turpitude » ne passera pas sous l’autel de combines et de compromissions sur le dos des populations.
Conférence de presse
AAR SÉNÉGAL fera face à la presse ce dimanche 22 Mai à 17h au siège de Awalé.
C’est sur sa page Facebook que Bougane Guèye Dany a réagi, suite au meurtre noté à Pikine. Le leader de Gueum Sa Bopp exige « le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E…« Texte in extenso : Stop agressions avec nos forces de […]
ACTUALITE POLITIQUEC’est sur sa page Facebook que Bougane Guèye Dany a réagi, suite au meurtre noté à Pikine. Le leader de Gueum Sa Bopp exige « le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E…«
Texte in extenso :
Stop agressions avec nos forces de défense ou Fajal sa Bopp mo fi sëss
Trop c’est trop…
l’Etat a l’obligation d’arrêter cette série d’agressions et de meurtres.
Cheikh Anta Diop disait que la sécurité précède le développement.
Nous exigeons partout le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E.
Le ministre de l’intérieur doit mobiliser nos forces de défense (FDS) pour plus de sécurité en zone urbaine surtout avec la recrudescence du phénomène de vol à l’arraché et souvent accompagné de violence.
Mr le ministre, les citoyens sont victimes des bandes agresseurs qui opèrent maintenant de jour comme de nuit. Ces malfrats s’invitent dans les lieux de travail et jusque dans les maisons.
Hier à Pikine la jeune dame Kiné Guèye a été lâchement agressée et tuée dans son lieu de travail alors qu’elle portait une grossesse avancée.
L’État doit agir de manière forte, organisée et continue.
Il faut aussi alourdir les peines contre les vols commis avec violence.
Si des solutions ne sont pas trouvées dans les heures qui suivent, le peuple prendra ses responsabilités face aux agresseurs et vous serez les seuls et uniques responsables.
A méditer..
L’irresponsabilité du Président Ousmane SONKO (PROS) et la légèreté de Déthié Fall vont détruire Yewwi Askan Wi Plus rien ne va entre Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan Wi. A la veille des élections législatives, les deux coalitions s’entredéchirent. Toutes les armes sont utilisées pour faire le […]
ACTUALITE POLITIQUEL’irresponsabilité du Président Ousmane SONKO (PROS) et la légèreté de Déthié Fall vont détruire Yewwi Askan Wi
Plus rien ne va entre Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan Wi. A la veille des élections législatives, les deux coalitions s’entredéchirent. Toutes les armes sont utilisées pour faire le plus de dégâts. Mais dans cette guerre, la bande à Khalifa Sall a déjà perdu avant d’avoir commencé la partie. Les erreurs qu’ils ont commises sont en train de les rattraper. Et pour ne pas arranger les choses, Déthié Fall et Ousmane Sonko anéantissent le peu qui reste de cette coalition qui était porteuse d’espoir.
Si Benno Bokk Yakaar est en sursis pour les élections du 31 juillet 2022, Yewwi Askan Wi et Sonko sont presque sûrs de rater les élections législatives. Pour cause, Ousmane Sonko et ses camarades ont commis des erreurs qui se payent cash. En effet, YAW « devait remplacer une titulaire investie par le PUR mais frappée d’inéligibilité en raison de son âge ( moins de 25 ans). Pour la remplacer, on a fait appel à son parti, qui a malencontreusement donné le dossier d’une dame qui était déjà investie suppléante », explique Bassirou Diomaye Faye de Pastef.
Et toujours selon le membre de Pastef, leur mandataire nationale en l’occurrence Déthié Fall, a remis le dossier sans vérifier si elle ne figurait pas déjà sur la liste des titulaires. Cette nouvelle erreur commise par Déthié Fall prouve la légèreté avec laquelle il a géré la tâche qu’on lui a confiée. D’abord il a sacrifié Barthélemy Dias avant de noyer toute la coalition dans son incompétence. Yewwi a fait l’exploit de présenter la plus mauvaise liste de ces législatives.
Déthié Fall était présenté comme un Ingénieur Polytechnicien d’une rigueur implacable, et un grand stratège qui a réussi à réunir Yewwi et Wallu. Mais pour un ingénieur, il n’est pas très intelligent. Il n’a pas été capable de faire une bonne liste pour une coalition qui regorge de grands leaders. Pire, il n’a pas été capable de profiter de l’irrégularité de la liste de Benno Bokk Yakaar pour la faire invalider. Malgré tout, Ousmane Sonko n’a cessé de l’adouber et de lui apporter son soutien.
Malheureusement, le leader du parti des patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) ne vaut pas mieux que le mandataire qu’il défend. Lui et ses services ont fait montre d’une grande irresponsabilité pour annoncer aux Sénégalais, leur propre bêtise. « Dommage. Une dernière faute d’inattention vient compromettre notre liste nationale, tout le travail abattu par YEWWI et risque de remettre les compteurs à zéro avec l’autre coalition », a-t-il écrit sur Facebook. Une publication partagée telle quelle par tous les membres de Pastef.
En faisant ce post Ousmane Sonko a manqué de respect à tous les membres de leur coalition. Pour une affaire aussi délicate, le leader de Pastef aurait dû prendre le temps d’expliquer à leurs militants les tenants et les aboutissants de leur irresponsabilité. Comme ils l’ont fait vendredi passé pour déclarer Benno Bokk Yakaar out aux législatives. Mais avec le maire de Ziguinchor personne ne sait sur quel pied danser.
Yewwi Askan Wi avait séduit durant les locales par sa grande capacité à prendre en charge les préoccupations des sénégalais avec une bonne occupation de l’espace politique. Mais aujourd’hui, elle se montre totalement incapable de prendre en charge ses propres problèmes. La coalition part en vrille sans que les leaders essaient de contenir la menace. Reste à savoir si Ousmane Sonko continuera à cheminer avec ses camarades de Yewwi trop longtemps. Aux dernières nouvelles, Le président Sonko a quitté le groupe Whatsapp des leaders de Yewwi (voir ci-dessous).
24h après l’assassinat du jeune homme connu sous le nom de Gabou, tué lors d’une altercation entre copains lutteurs, Dakaractu est allée à la rencontre de sa famille à Diamaguène. Ces derniers et ses proches toujours sous le choc, ont eu du mal à s’exprimer. […]
ACTUALITE SOCIETE24h après l’assassinat du jeune homme connu sous le nom de Gabou, tué lors d’une altercation entre copains lutteurs, Dakaractu est allée à la rencontre de sa famille à Diamaguène. Ces derniers et ses proches toujours sous le choc, ont eu du mal à s’exprimer. La maman du défunt, meurtrie et désemparée réclame justice pour son unique fils arraché à son affection…
Rappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés. Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs. Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles […]
ACTUALITE POLITIQUERappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés.
Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs.
Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler le processus électoral.
Le titre 3 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021, portant code électoral, axé sur les dispositions relatives aux élections des députés à l’Assemblée Nationale, définit la composition, le mode d’élection et la durée du mandat des députés.
L’article L.149 du Code électoral dispose « que pour pouvoir présenter valablement une liste, les partis politiques et les coalitions de partis doivent obligatoirement respecter le nombre de parrains défini entre le seuil minimum de 0, 5% et un seuil maximum de 0,8%. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions à raison de mille au moins par région ».
Par requête de la coalition GUEM SA BOPP auprès du Conseil Constitutionnel’ suite à l’invalidation de la liste de la coalition de GUEM SA BOPP, au stade du contrôle des parrainages, et après examen approfondi des éléments de fait, des pièces fournies, et des termes de la requête auprès du Conseil Constitutionnel; il apparait clairement que la décision de rejet de la liste de GUEM SA BOPP par le Ministre chargé des élections n’est pas fondée (décision insuffisamment motivée).
L’article 6 de de l’Arrêté n° 006527 du Ministre de l’Intérieur, portant mise en place d’un dispositif de contrôle du parrainage prévoit d’une part « de contrôler si les parrains sont identifiés dans le fichier général des électeurs, et d’autre part d’effectuer une recherche multicritère portant sur les prénoms et noms, le numéro de la carte d’électeur, et le numéro d’identification national ».
Il est spécifié dans l’article 6 dudit arrêté « qu’une erreur purement matérielle, portant sur la transcription ou la saisie d’un élément de contrôle, ne peut en aucun cas être un motif d’invalidation d’un acte de parrainage si la recherche multicritère ou la recours la fiche de collecte, permet son identification, comme électeur ».
S’agissant de l’invalidation des parrainages de la coalition GUEM SA BOPP, les constats préliminaires font apparaître de nombreuses incohérences :
Ø Sur le nombre de parrains : un écart a été relevé entre le nombre de parrains déposé par GUEM SA BOPP et le nombre de parrains mentionné dans le PV de contrôle des parrainages en date du 09 mai 2022,
Ø Des parrainages ont été attribués à tort à la coalition GUEM SA BOPP au niveau de la Diaspora (France, Espagne, GB, Mauritanie, etc.. ), alors qu’aucune liste de parrainage n’a été déposée,
Ø Un taux excessif (anormalement élevé) de rejet de parrains (36 686) pour autres motifs, sans que ces motifs soient précisés,
Ø De nombreux parrainages ont été invalidés au motif « que les parrains n’étaient pas identifiés comme électeurs », alors même que lesdits parrains disposaient d’une CNI délivrés en toute régularité, comportant un numéro d’identification national, un numéro de carte d’électeur, avec un lieu et un bureau de vote.
Les incohérences listées ci-dessous (loin d’être exhaustives), permettent à bon droit, à la coalition GUEM SA BOPP de douter de la fiabilité du logiciel utilisé et du sérieux des opérations de contrôle des parrainages.
La coalition GUEM SA BOPP ne dispose d’aucun élément relatif aux modalités d’authentification des signatures.
Aucune précision n’a été fournie sur le paramétrage du logiciel qui permet des abus (des parrains sont rejetés de manière totalement aléatoire « pour taille non conforme ») et comporte de nombreuses zones grises (risques d’erreurs et d’inexactitudes très élevés).
Compte tenu des éléments précités, il est établi que les opérations de contrôle des parrainages ne se sont pas déroulées dans des conditions transparentes, de nature, à susciter la confiance de toutes les parties.
Par conséquent, la coalition GUEM SA BOPP rejette fermement la sincérité des opérations de contrôle des parrainages et l’invalidation de sa liste; au stade du contrôle de ses parrainages qui sont réguliers et suffisants pour permettre que sa liste fasse l’objet d’une étude de recevabilité.
A la lumières des preuves irréfragables apportées par la Coalition Gueum sa bopp sur les erreurs manifestes des autorités chargées des élections, les défaillances de son système, il est commandé à juste titre de prononcer la recevabilité du dossier de la Coalition gueum sa bopp
Par ailleurs il convient de préciser que les dispositions de l’article 6 de l’arrêté ministériel n° 006527 autorisant un surplus de parrains au moment du dépôt mais qui n’est pas pris en compte au moment du contrôle, sont illégales car le nombre de parrainages ne doit pas dépasser le seuil maximal prévu par l’article L. 149 du code électoral, sous peine d’irrecevabilité absolue.
Aucun arrêté ministériel ne peut fixer des normes contraires au code électoral (hiérarchie des normes) et modifier la loi.
Les éléments fournis au Conseil Constitutionnel devaient lui permettre de savoir que « les modalités techniques liés au dispositif de vérification des parrainages ne sont, ni connus, ni maitrisés et entrainent l’invalidation aléatoire de listes de candidature, en violation totale de la loi ».
Au titre de la prétention subsidiaire, la coalition GUEM SA BOPP a clairement rappelé, à bon droit, au Conseil Constitutionnel, la « Violation manifeste de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 » qui « ordonnait à l’état du Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système de parrainage ».
Les décisions de la CDJ de la CEDEAO sont immédiatement exécutoires, ont force obligatoire à l’égard des Etats-membres et ne sont susceptibles d’aucun appel. L’autorité de la chose jugée, le principe de primauté et de l’effet direct font que l’exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021, ne peut faire l’objet d’aucune entrave au niveau national.
Les normes communautaires ont une valeur supralegislative.
Autrement dit, elles priment sur toutes normes internes de rang législatif ou réglementaire ( lois et arrêtés) dont l’abrogation est commandée sans réserves par le traité fondateur de la communauté des États membres
Le Préambule de la Constitution énonce clairement « la volonté du Sénégal d’être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition qui représente un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».
En énonçant le principe de loyauté, comme base de la vie démocratique, le Pouvoir Constituant a voulu écarter toute manœuvre de la majorité, visant à changer les règles du jeu, en sa faveur.
Parce qu’elle n’est pas le fruit d’un consensus entre la majorité et l’opposition, la loi sur le parrainage intégral est contraire à l’équité et revêt un caractère totalement déloyal.
Par conséquent, elle est définitivement frappée du sceau manifeste d’Inconstitutionnalité.
La double irrecevabilité de la liste de la coalition BENNO BOK YAKAAR qui entraine sa non-participation au scrutin du 31 juillet 2022, devrait en principe, conduire le Conseil Constitutionnel à acter la mort du parrainage.
Toutes les listes invalidées « au stade du contrôle des parrainages » doivent être réintégrées, pour permettre une libre participation aux élections.
Recommandations de GUEMP SA BPP
Recommandation n°1
Supprimer le parrainage pour se conformer l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021.
Recommandation n°2 :
Le système électoral sénégalais ne doit plus reposer sur une élimination systématique de candidats ou de listes de candidatures. Les différends politiques doivent être tranchés, sauf cas exceptionnels, et autant que se peut, par la voie des urnes. Le pouvoir judiciaire voit veiller à ce que la limitation des candidatures aux joutes électorales fasse l’objet d’une interprétation restrictive.
La libre participation aux élections doit être la norme.
Recommandation n°3 :
Lancer une grande concertation (après les législatives) entre tous les acteurs pour dépoussiérer les aspérités du code électoral, et supprimer certaines dispositions totalement insensées qui entravent la libre participation aux élections ;
Recommandation n°4 :
Prévoir une plus grande souplesse après le dépôt des candidatures, pour permettre aux listes ou candidats de disposer de pouvoir régularisation leur dossier afin de se conformer aux dispositions légales et réglementaires.
Fait à Dakar, le 22 Mai 2022
Samba Diouf Délégué National Gueum Sa Bopp aux affaires juridiques et des droits humains
Rappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés. Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs. Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles […]
ACTUALITE POLITIQUERappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés.
Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs.
Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler le processus électoral.
Le titre 3 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021, portant code électoral, axé sur les dispositions relatives aux élections des députés à l’Assemblée Nationale, définit la composition, le mode d’élection et la durée du mandat des députés.
L’article L.149 du Code électoral dispose « que pour pouvoir présenter valablement une liste, les partis politiques et les coalitions de partis doivent obligatoirement respecter le nombre de parrains défini entre le seuil minimum de 0, 5% et un seuil maximum de 0,8%. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions à raison de mille au moins par région ».
Par requête de la coalition GUEM SA BOPP auprès du Conseil Constitutionnel’ suite à l’invalidation de la liste de la coalition de GUEM SA BOPP, au stade du contrôle des parrainages, et après examen approfondi des éléments de fait, des pièces fournies, et des termes de la requête auprès du Conseil Constitutionnel; il apparait clairement que la décision de rejet de la liste de GUEM SA BOPP par le Ministre chargé des élections n’est pas fondée (décision insuffisamment motivée).
L’article 6 de de l’Arrêté n° 006527 du Ministre de l’Intérieur, portant mise en place d’un dispositif de contrôle du parrainage prévoit d’une part « de contrôler si les parrains sont identifiés dans le fichier général des électeurs, et d’autre part d’effectuer une recherche multicritère portant sur les prénoms et noms, le numéro de la carte d’électeur, et le numéro d’identification national ».
Il est spécifié dans l’article 6 dudit arrêté « qu’une erreur purement matérielle, portant sur la transcription ou la saisie d’un élément de contrôle, ne peut en aucun cas être un motif d’invalidation d’un acte de parrainage si la recherche multicritère ou la recours la fiche de collecte, permet son identification, comme électeur ».
S’agissant de l’invalidation des parrainages de la coalition GUEM SA BOPP, les constats préliminaires font apparaître de nombreuses incohérences :
Ø Sur le nombre de parrains : un écart a été relevé entre le nombre de parrains déposé par GUEM SA BOPP et le nombre de parrains mentionné dans le PV de contrôle des parrainages en date du 09 mai 2022,
Ø Des parrainages ont été attribués à tort à la coalition GUEM SA BOPP au niveau de la Diaspora (France, Espagne, GB, Mauritanie, etc.. ), alors qu’aucune liste de parrainage n’a été déposée,
Ø Un taux excessif (anormalement élevé) de rejet de parrains (36 686) pour autres motifs, sans que ces motifs soient précisés,
Ø De nombreux parrainages ont été invalidés au motif « que les parrains n’étaient pas identifiés comme électeurs », alors même que lesdits parrains disposaient d’une CNI délivrés en toute régularité, comportant un numéro d’identification national, un numéro de carte d’électeur, avec un lieu et un bureau de vote.
Les incohérences listées ci-dessous (loin d’être exhaustives), permettent à bon droit, à la coalition GUEM SA BOPP de douter de la fiabilité du logiciel utilisé et du sérieux des opérations de contrôle des parrainages.
La coalition GUEM SA BOPP ne dispose d’aucun élément relatif aux modalités d’authentification des signatures.
Aucune précision n’a été fournie sur le paramétrage du logiciel qui permet des abus (des parrains sont rejetés de manière totalement aléatoire « pour taille non conforme ») et comporte de nombreuses zones grises (risques d’erreurs et d’inexactitudes très élevés).
Compte tenu des éléments précités, il est établi que les opérations de contrôle des parrainages ne se sont pas déroulées dans des conditions transparentes, de nature, à susciter la confiance de toutes les parties.
Par conséquent, la coalition GUEM SA BOPP rejette fermement la sincérité des opérations de contrôle des parrainages et l’invalidation de sa liste; au stade du contrôle de ses parrainages qui sont réguliers et suffisants pour permettre que sa liste fasse l’objet d’une étude de recevabilité.
A la lumières des preuves irréfragables apportées par la Coalition Gueum sa bopp sur les erreurs manifestes des autorités chargées des élections, les défaillances de son système, il est commandé à juste titre de prononcer la recevabilité du dossier de la Coalition gueum sa bopp
Par ailleurs il convient de préciser que les dispositions de l’article 6 de l’arrêté ministériel n° 006527 autorisant un surplus de parrains au moment du dépôt mais qui n’est pas pris en compte au moment du contrôle, sont illégales car le nombre de parrainages ne doit pas dépasser le seuil maximal prévu par l’article L. 149 du code électoral, sous peine d’irrecevabilité absolue.
Aucun arrêté ministériel ne peut fixer des normes contraires au code électoral (hiérarchie des normes) et modifier la loi.
Les éléments fournis au Conseil Constitutionnel devaient lui permettre de savoir que « les modalités techniques liés au dispositif de vérification des parrainages ne sont, ni connus, ni maitrisés et entrainent l’invalidation aléatoire de listes de candidature, en violation totale de la loi ».
Au titre de la prétention subsidiaire, la coalition GUEM SA BOPP a clairement rappelé, à bon droit, au Conseil Constitutionnel, la « Violation manifeste de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 » qui « ordonnait à l’état du Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système de parrainage ».
Les décisions de la CDJ de la CEDEAO sont immédiatement exécutoires, ont force obligatoire à l’égard des Etats-membres et ne sont susceptibles d’aucun appel. L’autorité de la chose jugée, le principe de primauté et de l’effet direct font que l’exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021, ne peut faire l’objet d’aucune entrave au niveau national.
Les normes communautaires ont une valeur supralegislative.
Autrement dit, elles priment sur toutes normes internes de rang législatif ou réglementaire ( lois et arrêtés) dont l’abrogation est commandée sans réserves par le traité fondateur de la communauté des États membres
Le Préambule de la Constitution énonce clairement « la volonté du Sénégal d’être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition qui représente un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».
En énonçant le principe de loyauté, comme base de la vie démocratique, le Pouvoir Constituant a voulu écarter toute manœuvre de la majorité, visant à changer les règles du jeu, en sa faveur.
Parce qu’elle n’est pas le fruit d’un consensus entre la majorité et l’opposition, la loi sur le parrainage intégral est contraire à l’équité et revêt un caractère totalement déloyal.
Par conséquent, elle est définitivement frappée du sceau manifeste d’Inconstitutionnalité.
La double irrecevabilité de la liste de la coalition BENNO BOK YAKAAR qui entraine sa non-participation au scrutin du 31 juillet 2022, devrait en principe, conduire le Conseil Constitutionnel à acter la mort du parrainage.
Toutes les listes invalidées « au stade du contrôle des parrainages » doivent être réintégrées, pour permettre une libre participation aux élections.
Recommandations de GUEMP SA BPP
Recommandation n°1
Supprimer le parrainage pour se conformer l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021.
Recommandation n°2 :
Le système électoral sénégalais ne doit plus reposer sur une élimination systématique de candidats ou de listes de candidatures. Les différends politiques doivent être tranchés, sauf cas exceptionnels, et autant que se peut, par la voie des urnes. Le pouvoir judiciaire voit veiller à ce que la limitation des candidatures aux joutes électorales fasse l’objet d’une interprétation restrictive.
La libre participation aux élections doit être la norme.
Recommandation n°3 :
Lancer une grande concertation (après les législatives) entre tous les acteurs pour dépoussiérer les aspérités du code électoral, et supprimer certaines dispositions totalement insensées qui entravent la libre participation aux élections ;
Recommandation n°4 :
Prévoir une plus grande souplesse après le dépôt des candidatures, pour permettre aux listes ou candidats de disposer de pouvoir régularisation leur dossier afin de se conformer aux dispositions légales et réglementaires.
Fait à Dakar, le 22 Mai 2022
Samba Diouf Délégué National Gueum Sa Bopp aux affaires juridiques et des droits humains
Le coût des denrées de grande consommation est devenu presque insupportable pour les Sénégalais. Les produits alimentaires et le loyer sont chers, surtout à Dakar, alors que les revenus des ménages ne connaissent pas d’amélioration. Le prix de la baguette de pain, récemment porté […]
ACTUALITE SOCIETELe coût des denrées de grande consommation est devenu presque insupportable pour les Sénégalais. Les produits alimentaires et le loyer sont chers, surtout à Dakar, alors que les revenus des ménages ne connaissent pas d’amélioration.
Le prix de la baguette de pain, récemment porté de 150 à 175 F Cfa, avec une clause d’augmentation du grammage qui devait passer de 190 à 200 g (mais, visiblement, il n’y a encore aucun changement sur la baguette, du moins selon le constat des consommateurs), après de longues négociations entre l’Etat et les boulangers, est un coup de plus que le Sénégalais devrait encore supporter.
Avant la baguette de pain, les prix des denrées de première nécessité avaient connu une hausse considérable, amenant même le gouvernement à tenir un Conseil sur la consommation. Plusieurs
décisions ont été prises par les autorités étatiques pour soulager les populations et… le panier de la ménagère. Mais, à l’arrivée, le prix des denrées reste toujours cher.
Pis, entre 2012 et maintenant, ils ont connu une flambée. A titre d’exemples, le litre d’huile en bouteille est à plus de 1500 F Cfa, le sac de riz de 50 kg qui était vendu à 12.000 en 2012 est à plus 15.000 F Cfa, atteignant 17.000 F Cfa dans certaines zones. Celui parfumé s’échange moyennant jusqu’à 22.000 F Cfa, selon la marque.
Cette hausse des denrées vient s’ajouter à la cherté du loyer à Dakar et même dans plusieurs grandes villes. Se loger dans la capitale est devenu un chemin de croix. Le prix des appartements dépasse 200.000 F Cfa dans plusieurs quartiers. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a la surenchère sur les avances et cautions demandées par des intermédiaires (agences, courtiers) qui exigent désormais 3 à 4 lois d’avance,au lieu des 2 mois prévu par la loi, en plus des frais de déplacement exorbitants. Cette spéculation sur le prix et l’impossible régulation du secteur de l’immobilier viennent anéantir les efforts des Sénégalais.
La cherté de l’eau aussi bien en milieux urbain, périurbain que rural, avec les nombreuses récriminations des populations contre les sociétés concessionnaires et exploitants des forages, et de l’électricité est aussi une réalité que les Sénégalais sont obligés d’affronter.
Hier une délégation de la coalition était au siège de FRAPP pour dénoncer et partager les preuves des pratiques antidémocratique de la direction générale des élections lors des opérations de vérifications des parrainages. Rappelons que Gueum Sa Bopp a introduit devant le conseil constitutionnel deux […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETE
Hier une délégation de la coalition était au siège de FRAPP pour dénoncer et partager les preuves des pratiques antidémocratique de la direction générale des élections lors des opérations de vérifications des parrainages. Rappelons que Gueum Sa Bopp a introduit devant le conseil constitutionnel deux recours, l’un contre l’invalidation de sa liste de parrainage et le second pour l’irrecevabilité de la liste de BBY.
La décision du conseil est attendu demain samedi.
L’information est tombée en début de soirée. Un homme âgé d’environ 75 ans a été retrouvé pendu à un arbre au village de Sob dans la Commune de Ngayokhème, ce jeudi matin. Informés, les Sapeurs pompiers ont récupéré le corps sans vie du septuagénaire et […]
ACTUALITE SOCIETEL’information est tombée en début de soirée. Un homme âgé d’environ 75 ans a été retrouvé pendu à un arbre au village de Sob dans la Commune de Ngayokhème, ce jeudi matin. Informés, les Sapeurs pompiers ont récupéré le corps sans vie du septuagénaire et l’ont déposé à la morgue de l’hôpital régional. Après constat, la Gendarmerie a ouvert une enquête. Récemment, deux autres personnes se sont aussi donné la mort à Nganème et à Boyard, deux localités de la Commune de Loul Séssène toujours dans le département de Fatick.
Médina, le fief de l’international sénégalais, Idrissa Gana Guèye se félicite de la démarche du joueur qui a refusé de porter le maillot de son club, le PSG, floqué du drapeau arc-en-ciel en soutien à la communauté LGBTQ+, le 14 mai dernier lors du match […]
ACTUALITE SOCIETEMédina, le fief de l’international sénégalais, Idrissa Gana Guèye se félicite de la démarche du joueur qui a refusé de porter le maillot de son club, le PSG, floqué du drapeau arc-en-ciel en soutien à la communauté LGBTQ+, le 14 mai dernier lors du match PSG – Montpellier comptant pour la ligue française.
Les proches de Gana Guèye annoncent être en phase avec leur fils et parlent d’un comportement lié à son éducation. Pour les voisins et habitants de la Médina, la décision de Gana n’est pas surprenante au vu de ses origines connues pour être ancrées dans la pratique religieuse.
« C’est une prise de position salutaire », dira une de ses tantes paternelles qui a voulu garder son anonymat. Chez les religieux, également, la démarche de Gana Guèye ne souffre d’aucune honte, mais constitue plutôt un motif de fierté.
« L’homosexualité est comme un virus (…) on doit la combattre. Toute la Oummah islamique est derrière Idrissa Gana Guèye », a confié l’Imam Cheikh Bounama Diop joint au téléphone par Dakaractu…