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ACTUALITE POLITIQUELes Lions de l’Atlas ne pourront pas compter sur Ouhani pour les éliminatoires de la coupe du monde 2026. C’est une mauvaise nouvelle pour Walid Regragui et les supporters des Lions de l’Atlas. Le milieu de terrain de l’Olympique Marseille Azzedine Ounahi, qui s’est blessé au dos après une chute […]
ACTUALITE SPORTSLe phénomène de l’émigration irrégulière constitue une préoccupions majeure pour l’Association des imams et prédicateurs du Sénégal. Serigne Omar Tandiang, membre de cette structure, en marge de la rencontre préparatoire de leur conférence, prévue au mois de décembre, invite les jeunes, l’Etat et les parents […]
ACTUALITE SOCIETEAprès une suspension de quelques mois due notamment à la pandémie de Covid-19, la rencontre dénommée «Gouvernement face à la presse» reprend ses droits ce jeudi matin. Ce sera à l’hôtel Terrou-Bi. «Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Porte-parole […]
ACTUALITE POLITIQUEAprès une suspension de quelques mois due notamment à la pandémie de Covid-19, la rencontre dénommée «Gouvernement face à la presse» reprend ses droits ce jeudi matin. Ce sera à l’hôtel Terrou-Bi.
«Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Porte-parole du Gouvernement, vous invite à prendre part à l’édition «Gouvernement face à la presse» du jeudi 28 avril 2022, à 10 heures précises», informe un communiqué.
Ainsi, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, celui de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, ainsi que leur collègue du Pétrole et des Énergies, Aïssatou Sophie Gladima, répondront aux questions des journalistes.
D’après Le Soleil qui donne la nouvelle, le débat tournera autour des 100 jours du Train Express régional (TER), des questions d’actualité dans le domaine de la santé et des conséquences de la crise ukrainienne, selon les services du ministre Oumar Guèye.
Ce mois de Ramadan est une période propice pour la Zakat ou aumône obligatoire versée annuellement en vertu des règles de solidarité de l’Islam. D’où la traite des mendiants. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien a assisté à une scène insolite devant le magasin […]
ACTUALITE SOCIETECe mois de Ramadan est une période propice pour la Zakat ou aumône obligatoire versée annuellement en vertu des règles de solidarité de l’Islam. D’où la traite des mendiants. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien a assisté à une scène insolite devant le magasin Auchan sis Dakar-Plateau face au siège de la société nationale La Poste.
Lundi, lorsqu’un dignitaire religieux habitant la rue a remis une enveloppe contenant une somme de 300.000 Cfa à un groupe de mendiants. La nouvelle de la remise a déclenché une ruée vers l’un des mendiants (une dame) chargé du partage équitable de l’argent. Pendant ce temps, un autre groupe de nécessiteux, alerté, a quitté son territoire de mendicité pour s’inviter au « festin » de la misère.
Dans la mêlée, une violente bagarre a éclaté au cours de laquelle les uns se sont servis de leurs béquilles pour s’acharner sur les autres. Alerté, un policier en faction est immédiatement intervenu pour tenter de rétablir l’ordre public troublé par cette enveloppe. Et n’eut été l’agent de la police, la dispute allait dégénérer en véritable affrontement sanglant. Car les passants peinaient à s’interposer pour séparer les groupes de mendiants belliqueux dont chacun était déterminé à imposer son autorité.
Pour la suite, « Le Témoin » a appris auprès d’un laveur de véhicules que le policier avait récupéré l’argent pour ensuite le remettre au généreux donateur. A défaut d’un partage équitable face à une meute d’ayants droits incontrôlables.
Une nouvelle coalition de partis et d’hommes politiques va voir le jour en vue des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal. Le leader du parti Awale, Abdourahmane Diouf , le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, le président du parti République des Valeurs, Thierno […]
ACTUALITE POLITIQUE
Une nouvelle coalition de partis et d’hommes politiques va voir le jour en vue des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal.
Le leader du parti Awale, Abdourahmane Diouf , le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, le président du parti République des Valeurs, Thierno Alassane Sall , le leader du mouvement Ensemble, l’ancien juge Hamidou Dème , et l’ancien député, Cheikhou Oumar Sy vont mettre en place une coalition pour briguer les suffrages des Sénégal aux fins d’avoir le maximum de représentant à la 14e Législature de l’Assemblée nationale, selon un communiqué publié sur la page Facebook de l’ancien juge Dème.
« Les organisations dont les noms suivent, par ordre alphabétique, dans un processus inclusif de co-création, ont décidé de mettre en place une coalition en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Cette coalition s’ouvre à toutes les forces vives de la nation. Les partis politiques, mouvements et candidats indépendants intéressés peuvent contacter les signataires en vue de la mise en place effective de la coalition. Nous donnons rendez vous aux sénégalais d’ici et d’ailleurs, à la presse nationale et internationale, dans les prochains jours », lit-on dans le document.
Qui précise que: « Ont Signé (par ordre alphabétique) :
Thierno BOCOUM (AGIR)
Ibrahima Hamidou DEME (ETIC)
El Hadji Abdourahmane DIOUF (AWALÉ)
Thierno Alassane SALL (REPUBLIQUE DES VALEURS /REWOUM NGOR
Cheikh Oumar SY PRET ) »
Le slogan de la coalition sera: « PRÊT à AGIR avec ETIC pour AWALÉ Sénégal ci RÉEWUM NGOR ».
Le procès des sages-femmes inculpées suite à la mort d’Astou Sokhna Kane est renvoyé au 5 mai. Les mises en cause devaient comparaître ce mercredi en flagrant délit au tribunal de grande instance de Louga. Les avocats de la partie civile ont requis un renvoi pour prendre […]
ACTUALITE SOCIETELe procès des sages-femmes inculpées suite à la mort d’Astou Sokhna Kane est renvoyé au 5 mai. Les mises en cause devaient comparaître ce mercredi en flagrant délit au tribunal de grande instance de Louga. Les avocats de la partie civile ont requis un renvoi pour prendre connaissance du dossier.
La tenue du procès est précédée par une médiation réussie du guide religieux Thierno Cheikhou Tall. A l’issue des discussions, la famille de la victime a décidé de retirer la plainte « non-assistance à une personne en danger ».
Mais, le retrait de la plainte n’entrave pas la poursuite de l’action judiciaire. Le ministère public pourrait bien retenir des charges contre les inculpées.
Un fort dispositif sécuritaire
Pour parer à toute éventualité de perturbations, un dispositif sécuritaire est, très tôt, mis en place. Le tribunal est quadrillé, l’accès au temple de Thémis trié au violet. Un nombre infime est autorisé à accéder au tribunal.
L’association des sages-femmes du Sénégal a tenu une forte mobilisation en soutien à leurs consœurs. Un mouvement de défense pour « justice à Astou Sokhna » avait aussi donné rendez-vous au tribunal.
L’arrestation des sages-femmes inculpées a provoqué un vaste mouvement de soutien du personnel médical. Une grève générale a eu le 21 avril. Les structures sanitaires sont de nouveau paralysées pour 48h c’est-à-dire les mardi 26 et mercredi 27.
Du nouveau dans l’affaire du meurtre de la petite Anta âgé de 8 ans avant-hier à Bargny. En effet, hier le principal suspect a été arrêté par la police quelques heures seulement après la publication du certificat du genre de mort. Le suspect est un […]
ACTUALITE SOCIETEDu nouveau dans l’affaire du meurtre de la petite Anta âgé de 8 ans avant-hier à Bargny. En effet, hier le principal suspect a été arrêté par la police quelques heures seulement après la publication du certificat du genre de mort.
Le suspect est un jeune de 17 ans, voisin de la fillette Anta Ndiaye. Ils habitent tous dans le même quartier. En ce moment, il est en train d’être entendu par les éléments de la police de Bargny mais il refuse de répondre aux questions d’après nos confrères de Rfm. Le présumé meurtrier a été appréhendé dans la nuit du mardi au mercredi. Pour le moment le mobil reste inconnu même si l’autopsie écarte la thèse du viol, il révèle que la victime est morte des suites asphyxie mécanique par étranglement associé à des lésions de coups et blessures par objet contondant.
Pour rappel, Anta Ndiaye est retrouvée morte ce 25 Avril dans un bâtiment en construction à Bargny. Elle a été perdue de vue après sa descente de cours dans une école coranique. Finalement son corps a été découvert par des collecteurs de ferrailles.
Cheikh Tidiane Fall a écopé, hier, d’une peine ferme de 2 ans. Il est reconnu coupable du délit d’offre et cession de drogue par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. C’est suite à une dénonciation anonyme que la Division des investigations criminelles […]
ACTUALITE SOCIETECheikh Tidiane Fall a écopé, hier, d’une peine ferme de 2 ans. Il est reconnu coupable du délit d’offre et cession de drogue par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
C’est suite à une dénonciation anonyme que la Division des investigations criminelles (Dic) a mis en place un dispositif de surveillance près de la maison de Cheikh Tidiane Fall. Ce dernier qui évolue dans le secteur du transport a été désigné comme étant un vendeur de drogue. Ainsi, le 18 avril dernier, après plusieurs jours de surveillance, la Dic, par le groupe d’investigation de recherche et d’interpellation, a fait irruption dans l’appartement du suspect.
Les éléments enquêteurs ont procédé à une perquisition de sa chambre. La fouille s’est révélée fructueuse car 67 grammes de cocaïne ont été retrouvés. Conduit dans les locaux de la Dic, ses trois téléphones portables ont été exploités. Dans ses discussions WhatsApp, Cheikh Tidiane Fall marchandait en des termes à peine voilés avec deux personnes qui voulait 500 grammes de cocaïne.
Attrait à la barre des flagrants délits de Dakar, hier, pour répondre des faits d’offre et cession de cocaïne, le prévenu Cheikh Tidiane Fall a reconnu être détenteur de ladite drogue. Mais, réfute la paternité en faisant croire que c’est son ami Dramé, sans autres précisions, qui lui a tendu un piège.
«C’est mon ami Dramé qui a introduit la drogue chez moi. Il me devait 1.000.000 de francs. Comme je le lui réclamais tout le temps, il est venu chez moi avec la drogue qu’il avait soigneusement mis dans un cafetier qu’il a laissé dans l’appartement au moment de partir», raconte-t-il.
Selon lui, Dramé l’a appelé plus tard pour lui dire qu’il a laissé de la drogue dans sa maison. Mais, poursuit-il, il n’a pas sorti la drogue de peur d’être alpagué. «trois jours plus tard, on a frappé à la porte de mon appartement et quand j’ai ouvert, les policiers m’ont attaqué. Ils étaient accompagnés de Dramé qui leur indiquait le lieu où la drogue se trouvait».
Selon les enquêteurs, le nom de Dramé ne ressort que de l’imagination du mis en cause parce que son numéro de téléphone n’a été trouvé dans aucun de ses trois téléphones portables saisis. Mieux, le prévenu déclare à la barre qu’il ignore l’adresse de Dramé à qui il soutient avoir prêté la somme de 1.000.000 de francs.
Estimant que les faits pour lesquels Cheikh Tidiane Fall est poursuivi sont constants, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. De l’avis du conseil de la défense, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire car les données factuelles du dossier ne renseignent en rien sur la détention de la drogue.
Pour la robe noire, 67 grammes de cocaïne ne peuvent subodorer l’existence d’une activité illicite. Le tribunal, après délibéré, a reconnu coupable Cheikh Tidiane Fall du chef d’offre et cession de drogue avant de le condamner à une peine de 2 ans ferme.
Les élèves de la classe de 4ème du Cem de Kabendou, dans la commune de Diaobé, n’ont pas fait cours hier mardi. Ils devaient assister aux environs de 10 heures à l’enterrement de leur camarade de classe, Kekoye Mballo, qui s’est noyé dans le lac […]
ACTUALITE SOCIETELes élèves de la classe de 4ème du Cem de Kabendou, dans la commune de Diaobé, n’ont pas fait cours hier mardi. Ils devaient assister aux environs de 10 heures à l’enterrement de leur camarade de classe, Kekoye Mballo, qui s’est noyé dans le lac Wayma sur la Rn6, à près de 2 km de leurs habitations. Selon le Principal, Oumar Fall, l’élève a suivi les enseignements jusqu’à 14 heures le lundi (mode journée continue) avant de rentrer à la maison. Le malheureux potache a décidé, avec un groupe d’amis, d’aller à la cueillette de mangues dans des plantations autour dudit lac.
Après la cueillette, les sacs remplis de fruits, ils ont décidé de se laver dans ce cours d’eau, pourtant interdit à la baignade. C’est ainsi qu’il y perdra la vie. Ses autres camarades, impuissants devant la réalité du drame, se sont enfuis. Heureusement que dans les parages se trouvaient d’autres jeunes qui suivaient à distance, indifférents à ce qui n’était qu’un jeu d’enfants, à leurs yeux. Ils sont, tout de même, parvenus à repêcher le corps sans vie de l’élève qui n’aura pas le temps de connaître ses résultats scolaires du premier semestre.
Il faut dire que le thermomètre affiche jusqu’à 42°c régulièrement dans cette partie de la région de Kolda. Une forte chaleur qui donne envie de braver tous les interdits pour se donner de la fraîcheur gratuite, dans la bonne humeur, en bonne compagnie. Mais hélas.
L’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme. L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries […]
ACTUALITE SPORTSL’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme.
L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries agro-business Sarl. Malheureusement pour lui, il se rendit compte qu’il était victime d’une vaste escroquerie.
Papiss Demba Cissé serait victime de son associé qui lui est d’ailleurs très proche.
Ce dernier se nomme Mamadou Diène, plus connu sous Madou Diène. Il vit entre Nord-Foire, Saly et Manchester et était très proche du footballeur.
C’est d’ailleurs au moment où il s’apprêtait à embarquer qu’il a été arrêté, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Madou Diène a été interpellé à la suite d’un mandat d’arrêt international émis le 23 février dernier pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque.
Dans le cadre de l’instruction de cette affaire, une deuxième personne est dans le viseur de la justice. Il s’agit d’un certain Serigne Ass Tacko Mbacké Seck.
L’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse. Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr […]
ACTUALITE POLITIQUEL’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse.
Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr contre le patron de TSE à propos des deux milliards de francs CFA remis par le second au premier. Le chef du parquet a déposé son réquisitoire introductif au niveau du deuxième cabinet d’instruction dirigé par le juge Mamadou Seck. La balle est dans le camp du magistrat.
Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, rapporte que Samuel Sarr a versé dans sa plainte des documents accablants pour l’homme d’affaires.
Le journal croit savoir que ces éléments ont convaincu le procureur de la République et l’ont poussé à demander l’inculpation du mis en cause.
Entre Cheikh Amar et Samuel Sarr, c’est une affaire de plainte contre plainte. Récemment, le patron de TSE avait saisi la justice contre l’ancien ministre de l’Énergie.
Il l’accuse d’avoir détourné les deux milliards qu’il lui aurait remis en 2014 lorsqu’il était venu lui transmettre une demande d’aide financière du Président Wade.
Cette plainte avait valu à Samuel Sarr d’être inculpé pour abus de confiance et mis en liberté provisoire.
L’ancien ministre de Wade réfute ces accusations. Il affirme que cet argent constitue une traite d’une dette de sept milliards contractée par Cheikh Amar auprès de Wade.
Qu’il est chargé par l’ancien chef de l’État de recouvrer le montant dû. Que le débiteur avait proposé un moratoire. Que les montants versés font l’objet de reçus et ont été reversés à Wade, qui a confirmé avoir reçu les fonds.
Fort de ces éléments, Samuel Sarr avait déposé une plainte contre Cheikh Amar. L’ancien ministre sera conforté par l’enquête préliminaire. Sa plainte a abouti au réquisitoire introductif du procureur de la République demandant l’inculpation de l’homme d’affaires.
Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni […]
ACTUALITE SOCIETEPlus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.
Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire. Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain. A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris. Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française.
Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda. L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale.
Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil. A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène.
Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.