Au Sénégal, la publication des résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier est imminente. Celle-ci devrait intervenir au plus tard demain jeudi, 28 novembre, indique Les Échos. «Le Conseil constitutionnel va publier les résultats définitifs [ce mercredi], mais d’autres sources disent que […]
ACTUALITE POLITIQUEL’Organisation nationale antidopage sportif (Onads) a effectué un test antidopage sur Modou Lo après son combat contre Siteu. Alors que Xaragne Lo s’est conformé à la procédure malgré une longue attente à l’Arène nationale, Siteu a refusé de se soumettre au contrôle. Ce refus, jugé […]
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ACTUALITE SOCIETECh. Gaye, chauffeur, et I. T. Coly, aviculteur, ont été pris dans les filets de la brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye. Les suspects ont été surpris en pleines «transactions commerciales» dans le cadre d’un trafic de résine de cannabis démantelé au quartier […]
ACTUALITE SOCIETECh. Gaye, chauffeur, et I. T. Coly, aviculteur, ont été pris dans les filets de la brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye. Les suspects ont été surpris en pleines «transactions commerciales» dans le cadre d’un trafic de résine de cannabis démantelé au quartier Cfa, révèle Les Échos.
Le journal rapporte qu’alertés de l’existence dudit réseau, les limiers n’ont pas tardé à entrer en action : «Opérant en civil, ils recoupent d’abord le tuyau et débarquent sur les lieux indiqués. Et par souci de taper dans le mille, ils se font discret, localisent le quartier général [QG] des trafiquants de drogue appelés “terrain Cfa”, et y installent un dispositif de planque.»
Gaye et Coly, présentés comme les cerveaux du trafic, seront identifiés grâce «au signalement» reçu des deux suspects. «[Se déplaçant] à bord d’une moto dans la rue, [ils] écoulent en même temps leur marchandise auprès d’une clientèle triée sur le volet. Ils font semblant parfois de discuter avec leurs clients, effectuent en douce les transactions commerciales et poursuivent leur chemin sous le regard des agents de police embusqués.» Qui donnent l’assaut. Pris en flagrant délit, les mis en cause sont «vite trainés hors de vue des passants et autres curieux et soumis à une fouille corporelle». L’opération aboutit à la saisie de 16 sachets contenant du cannabis et un appareil de pesage, poursuit la source.
Celle-ci souligne qu’une perquisition a été par la suite effectuée dans la chambre d’un des mis en cause, Coly, chez qui les policiers découvrent une moto dépourvue de plaque d’immatriculation. ce dernier a été déféré, en compagnie de son acolyte, au Parquet du tribunal de grande instance de Guédiawaye au terme de la durée légale de leur garde-à-vue. Coly et Gaye sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention et trafic de résine de cannabis. Les produits illicites et la moto ont été mis sous scellés en guise de pièces à conviction, indique le quotidien d’information.
Lors d’une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots envers Ousmane Sonko, qu’il a qualifié de menteur et de manipulateur. Il s’est dit déterminé à poursuivre son discours nationaliste pour défendre les intérêts des Sénégalais. Lors d’une conférence de presse […]
ACTUALITE POLITIQUELors d’une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots envers Ousmane Sonko, qu’il a qualifié de menteur et de manipulateur. Il s’est dit déterminé à poursuivre son discours nationaliste pour défendre les intérêts des Sénégalais.
Lors d’une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots envers Ousmane Sonko, qu’il a qualifié de menteur et de manipulateur. Il s’est dit déterminé à poursuivre son discours nationaliste pour défendre les intérêts des Sénégalais.
Dans des propos relayés par Source A et en réaction aux critiques d’Ousmane Sonko, sur les discours nationalistes, le candidat de la coalition Diomaye Président a réaffirmé sa position. « Je ne suis intéressé que par la vérité. Je ne laisserai personne ternir mon image. Mon discours n’a pas changé et ne changera jamais », a-t-il déclaré.
Tahirou Sarr a aussi réitéré son projet d’instaurer une carte de séjour pour les étrangers, une mesure qui, selon lui, est nécessaire. Il a contesté les déclarations affirmant que le programme de Pastef inclut une telle mesure : « Ceux qui prétendent que Pastef propose la carte de séjour mentent. Qu’ils sortent des documents prouvant leurs dires. Ils mentent tous, y compris Ousmane Sonko ! »
Selon Tahirou Sarr, la forte présence des étrangers au Sénégal est un problème majeur : « Notre peuple est en train d’être remplacé. Je continuerai à me battre pour le nationalisme et pour protéger les futures générations. Les étrangers accaparent tout aujourd’hui. » Le candidat a également accusé Ousmane Sonko et Pastef de plagiat : « Ils ont copié mon programme. C’est de la lâcheté ! Et maintenant, ils essaient de me mettre en mal avec les Sénégalais. Mais je ne céderai pas ! »
En évoquant les élections législatives, Tahirou Sarr a affirmé que Pastef est sous pression à cause d’une probable défaite : « Ousmane Sonko a tout fait pour empêcher ma candidature. Avant les élections, il m’a appelé pour exiger que je lui parle avant de déposer ma liste. Il voulait me prendre en photo pour me décrédibiliser. Ça n’a pas marché. Je suis toujours dans la coalition Diomaye Président, et je préfère me battre de l’intérieur. »
Selon Dakaractu, Cheikh Gadiaga se trouve actuellement dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), où il est en cours d’audition par les enquêteurs. Cette convocation ferait suite à des déclarations qu’il aurait faites sur une chaîne de télévision concernant la mort de […]
ACTUALITE justiceSelon Dakaractu, Cheikh Gadiaga se trouve actuellement dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), où il est en cours d’audition par les enquêteurs. Cette convocation ferait suite à des déclarations qu’il aurait faites sur une chaîne de télévision concernant la mort de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ.
Mamadou Moustapha Bâ, né le 6 août 1965 à Nioro du Rip, est décédé en France le 4 novembre 2024. Sa disparition à Paris soulève des questions, les circonstances de sa mort restant à ce jour non élucidées. Selon les premiers éléments de l’autopsie partagées par le procureur, les indices initiaux suggèrent une cause de décès non naturelle. Une enquête a donc été ouverte pour clarifier les circonstances exactes de sa mort.
Un choc spectaculaire entre un camion, une camionnette et mini-car a fait deux morts et cinq blessés dans un état grave. La collision a eu lieu ce jeudi matin sur la nationale N°4 à hauteur de Senoba, village frontalier avec la Gambie. Les corps sans […]
ACTUALITE SOCIETEUn choc spectaculaire entre un camion, une camionnette et mini-car a fait deux morts et cinq blessés dans un état grave. La collision a eu lieu ce jeudi matin sur la nationale N°4 à hauteur de Senoba, village frontalier avec la Gambie.
Les corps sans vie ont été déposés à la morgue du district sanitaire de Bounkiling, situé à 38 kilomètres du lieu de l’accident. Quant aux cinq blessés, ils ont été évacués centre hospitalier régional, Amadou Tidiane Bâ de Sédhiou.
Selon des informations vérifiées par nos sources, Ousmane Sonko est effectivement titulaire d’un compte en dollars américains à la May Bank de Kuala Lumpur. Ce compte numéro 514011382152 est ouvert le 26 juillet 2018 sous le nom d’une société “Kaap Investments”.Ce compte est officiellement enregistré […]
ACTUALITE POLITIQUESelon des informations vérifiées par nos sources, Ousmane Sonko est effectivement titulaire d’un compte en dollars américains à la May Bank de Kuala Lumpur. Ce compte numéro 514011382152 est ouvert le 26 juillet 2018 sous le nom d’une société “Kaap Investments”.Ce compte est officiellement enregistré pour des activités en agro-industrie, mais tout semble indiquer qu’il s’agit d’une société-écran destinée à masquer des flux financiers importants. Cette société aurait été utilisée pour dissimuler des fonds et pour financer certaines activités politiques et insurrectionnelles. Ousmane Sonko est l’actionnaire unique de Kaap Investments, et au 13 août 2021, le compte affichait un solde de 7 308 749 dollars US, soit près de 4 milliards de francs CFA.Pourquoi la Malaisie ?Le choix de la Malaisie comme destination pour ouvrir un compte bancaire suscite des suspicions de blanchiment d’argent. Il est rare qu’un citoyen sénégalais choisisse un pays aussi lointain pour ses activités financières personnelles. Ce choix soulève donc des doutes sur la transparence des transactions de Sonko, d’autant plus que ce compte n’apparaît dans aucune déclaration de patrimoine officielle du Premier ministre. Ces fonds occultes n’ont pas été soumis au fisc sénégalais, ce qui constitue une violation flagrante des obligations fiscales de Sonko en tant que fonctionnaire public, donc une fraude fiscale évidente.L’empressement des autorités sénégalaises et malaisiennesDès l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, la diplomatie sénégalaise a rapidement accueilli le ministre malaisien des Affaires étrangères à Dakar. Le 6 mai 2024, Mme Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, a rencontré Mohamed bin Haji Hasan, chef de la diplomatie malaisienne, pour renforcer la coopération entre Dakar et Kuala Lumpur. Cette visite, organisée seulement un mois après l’élection de Diomaye Faye, témoigne d’un intérêt stratégique des autorités malaisiennes pour le Sénégal, en particulier pour le projet gazier Yakar-Teranga. Il est révélateur que le président Bassirou Diomaye Faye ait lui-même rencontré le ministre malaisien sur instruction de Sonko, soulignant la volonté de ce dernier de sceller cet accord à huis clos avec Petronas.Transferts de fonds et financement politiqueLes investigations révèlent que le compte malaisien de Sonko a servi à financer des activités politiques au Sénégal. En 2022, des transferts de fonds conséquents auraient été effectués dans ce compte, destinés à soutenir des activités contre le régime sénégalais en place. Une partie de cet argent est ensuite revenue au Sénégal sous couvert d’une levée de fonds pour soutenir les activités de campagne de Sonko, un procédé qui s’apparente à du blanchiment d’argent. Des sources soulignent que ces fonds externes ont contribué de manière significative aux ambitions politiques de Sonko, une situation alarmante dans un contexte de fragilité économique pour le pays.Un silence complice ?Malgré ces révélations, aucune mesure ferme n’a été prise par le président Bassirou Diomaye Faye pour enquêter ou clarifier les allégations de corruption entourant Ousmane Sonko. Si cette inaction persiste, elle pourrait être interprétée comme une forme de complicité ou, du moins, comme un manque de volonté politique de lutter contre la corruption dans les plus hautes sphères de l’État. La question demeure : pourquoi Diomaye Faye ne prend-il aucune mesure alors qu’il détient tous les leviers nécessaires pour exiger une enquête approfondie sur cette affaire ?Les répercussions potentiellesL’impact de cette affaire sur le climat politique sénégalais est considérable, d’autant plus en cette période de campagne électorale pour les législatives. Les citoyens et opposants exigent des réponses de Sonko, mais aussi des garanties de transparence de la part de Diomaye Faye. Si ces révélations de fraude fiscale, de blanchiment et de financement politique externe sont avérées, elles pourraient compromettre non seulement la légitimité de Sonko mais aussi l’intégrité du gouvernement actuel. Afrique Confidentielle promet de continuer à explorer cette affaire, en exposant les complices et prête-noms impliqués dans cette machination financière. Le peuple sénégalais mérite des réponses et la vérité sur cette affaire de corruption de grande envergure qui menace la stabilité politique et économique du pays.Cette gigantesque affaire est loin d’être finie et légitimement l’on peut se demander si les commissions reçues des emprunts obligatoires ne sont pas déposées dans ce compte.Quid de l’Etat malaisien ? N’est il pas complice de détournement de deniers publics sénégalais et de blanchiment ?Quels sont les hommes d’affaires et autorités impliqués dans cette affaire et qui ont aidé Sonko dans sa forfaiture ?Afrique Confidentielle promet de revenir plus en details sur cette affaire avec des noms.
Arrêtés en même temps que leur patronne, Ndella Madior Diouf, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Keur Yeurmandé, la pouponnière fondée par cette dernière, Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène sont portés disparus. Le premier était l’assistant de la femme d’affaires, […]
ACTUALITE justiceArrêtés en même temps que leur patronne, Ndella Madior Diouf, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Keur Yeurmandé, la pouponnière fondée par cette dernière, Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène sont portés disparus.
Le premier était l’assistant de la femme d’affaires, le deuxième le gardien de la pouponnière et le troisième, animateur à Saphir FM, radio appartenant à la dame. Le trio est accusé d’avoir enterré deux bébés décédés à Keur Yeurmandé. Il a été placé sous mandat de dépôt avant de bénéficier d’une liberté provisoire.
Les Échos révèle dans son édition de ce jeudi que le magistrat chargé du dossier a constaté que ces derniers ont pris la fuite. Conséquence ? «Un procès-verbal de carence sera dressé [par] le greffier. Ensuite, ce procès-verbal de carence sera contresigné par le juge d’instruction», rappelle le journal.
Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour Ndella Madior Diouf, qui est toujours en détention. Cette dernière multiplie, sans succès, les demandes de liberté provisoire dont la dernière remonte au 30 octobre, selon le quotidien d’information. Avec la fuite des trois suspects, le juge risque en effet de se raidir par peur que leur patronne en fasse autant s’il accède à sa demande de liberté provisoire.
Selon l’enquête de la Sûreté urbaine de Dakar, il est accusé d’avoir orchestré, avec la complicité de figures influentes de l’administration sénégalaise, un détournement de plusieurs centaines de millions de francs CFA, à partir de fausses transactions immobilières, relaient nos confrères. Les faits reprochés remontent […]
ACTUALITE justiceSelon l’enquête de la Sûreté urbaine de Dakar, il est accusé d’avoir orchestré, avec la complicité de figures influentes de l’administration sénégalaise, un détournement de plusieurs centaines de millions de francs CFA, à partir de fausses transactions immobilières, relaient nos confrères.
Les faits reprochés remontent à 2014, lorsque des familles héritières de terres à Ngor auraient été approchées pour céder trois titres fonciers. Malgré leurs précautions, elles se retrouvent piégées dans une opération d’expropriation prétendument pour cause d’utilité publique. En réalité, cette opération dissimulait une fraude orchestrée. Mamour Diallo, aux côtés du gouverneur de Dakar, du receveur des Domaines de Ngor-Almadies et du Trésorier payeur général, aurait mis en place une transaction fictive. Ils auraient établi un procès-verbal de conciliation falsifié, assurant aux familles une compensation d’environ 700 millions de francs CFA, montant qui n’aurait jamais été versé, selon L’Obs.
Alertées, les familles ont porté plainte, dévoilant cette fraude foncière. L’enquête, supervisée par Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine à l’époque, a mis en lumière ce réseau de pratiques douteuses. Lors des auditions, assure le journal, aucun des accusés n’a pu fournir de preuves tangibles du versement des fonds, se limitant à des déclarations imprécises. Face à la gravité de l’affaire, le procureur a transféré le dossier au juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Dakar. Le juge a relevé plusieurs irrégularités et des zones d’ombre, laissant présager de nouvelles convocations et potentielles arrestations dans ce dossier de « grand banditisme à col blanc. »
Les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les violences électorales survenues à Saint-Louis lundi 11 novembre devraient être fixées sur leur sort ce jeudi. Les 81 mis en cause seront en effet déférés au parquet ce jour, annonce Libération dans son édition de […]
À La Une POLITIQUELes personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les violences électorales survenues à Saint-Louis lundi 11 novembre devraient être fixées sur leur sort ce jeudi. Les 81 mis en cause seront en effet déférés au parquet ce jour, annonce Libération dans son édition de ce jeudi. Soixante-dix-sept des suspects font partie de la sécurité de la coalition Samm Sa Kaddu (opposition). Divers délits sont visés par les enquêteurs de la police.
Annoncée depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la publication des médias reconnus par l’Etat va se faire incessamment. Selon un communiqué du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique reçu à Seneweb, la publication se fera au plus tard le 30 novembre. Après […]
ACTUALITE médiaAnnoncée depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la publication des médias reconnus par l’Etat va se faire incessamment. Selon un communiqué du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique reçu à Seneweb, la publication se fera au plus tard le 30 novembre. Après cette publication, les médias qui seront considérés comme non conformes à la réglementation en vigueur seront mis en demeure, annonce le même texte. Voici, in-extenso, le communiqué du ministère.
« Le Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a été interpellé ces derniers jours sur le processus de restructuration des médias particulièrement durant ce contexte électoral émaillé de plusieurs incidents.Nous tenons, à travers cette déclaration conjointe avec le CORED, à rappeler le rôle essentiel des médias à contribuer à la pacification de l’espace politique et à la cohésion sociale, en évitant la diffusion de discours pouvant mener à des actes de violence.
En effet, il a été constaté dernièrement, préalablement à ces incidents, de multiples appels à la violence qui ont été relayés par des médias classiques et en ligne, Ces faits rappellent l’urgence de mener à bien le processus de restructuration du secteur des médias pour promouvoir un journalisme éthique et responsable.
La volonté du MCTN est de mener le processus de restructuration dans le respect du cadre législatif et normatif en vigueur conformément à l’esprit du Jub Jubal Jubanti pour un secteur de la presse professionnel et viable.
Depuis le 25 juin 2024, à l’issue de la première journée de consultation avec les acteurs des médias, le MCTN a annoncé sa feuille de route en faveur de la révision du Code de la presse, de la publication de la liste des entreprises de presse officiellement reconnues.
La restructuration du Fonds d’appui et de développement de la presse et la répartition sur une base transparente a aussi été évoquée, afin que ce fonds ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers mais qu’il devienne réellement un levier pour permettre d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias.
Cette initiative a été suivie par le lancement de la plateforme de déclaration des médias, le 16 août 2024, en présence de l’ensemble des acteurs du secteur. Tout dernièrement, et pour la première fois, le MCTN a mis en place une commission interministérielle avec les Ministères de la Justice, de l’Intérieur et du Travail. Cette structure comprend également des représentants de la Commission de la Carte Nationale de Presse et du CORED, pour faciliter les diligences ayant trait à la vérification de la conformité des médias à la loi.
Ainsi, en 6 mois des actes forts ont été posés en faveur de la transparence et de la restructuration dans le secteur. Aujourd’hui, et suite à la première réunion de la commission de validation des déclarations des entreprises de presse, la liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques qui les concernent sera publiée, au plus tard le 30 novembre 2024.
Cette publication sera immédiatement suivie par la mise en demeure des médias non conformes à la réglementation et de leur suspension s’ils font fi de la législation en vigueur et en conséquence tomberont sous le coup de la loi s’ils persistent dans cette démarche.
Par ailleurs, nous rappelons que le Ministère ne fait ni de la régulation ni de l’autorégulation, mais reste pleinement investi dans le processus de restructuration et d’assainissement du secteur des médias ».
Ce mardi 12 novembre 2024, le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye a examiné une affaire impliquant Bah Diakhaté, activiste lié au parti APR, et le Colonel Abdourahim Kébé. Selon Les Échos, l’affaire n’a pas donné lieu à une condamnation, Diakhaté ayant bénéficié de la loi […]
ACTUALITE justiceCe mardi 12 novembre 2024, le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye a examiné une affaire impliquant Bah Diakhaté, activiste lié au parti APR, et le Colonel Abdourahim Kébé. Selon Les Échos, l’affaire n’a pas donné lieu à une condamnation, Diakhaté ayant bénéficié de la loi d’amnistie en vigueur, initiée par l’ancien président Macky Sall. Bah
Diakhaté est donc la première personne proche de l’ancien pouvoir à avoir bénéficié formellement de cette loi d’amnistie.
L’activiste, absent à l’audience, est actuellement hors du pays, d’après son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ.
Ce n’est pas la première fois que Diakhaté se retrouve devant la justice. Lors d’une précédente affaire pour diffusion de fausses informations au mois de mai, impliquant également le Premier ministre Ousmane Sonko, il avait déjà écopé de trois mois de prison, une peine qu’il a purgée.
Alors qu’il était en détention, Diakhaté avait été transféré de sa cellule à la Division des investigations criminelles (DIC) pour répondre d’une autre accusation. Cette fois, il s’agissait d’une plainte d’Ababacar Mboup, ancien coordinateur de «And Samm Jikko Yi», qui l’accusait de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.