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Dans un communiqué publié le 28 avril dernier, le groupe industriel français d’armement Nexter annonçait que le Sénégal lui avait passé une commande de huit obusiers LG1 de 105 mm et de munitions.

Dix-sept jours plus tôt, la Marine nationale étrennait l’un des trois patrouilleurs de mer OPV 58S commandés en novembre 2019 au français Piriou.

Aussi, l’Armée s’est dotée récemment d’un troisième avion CN-235, qui est destiné aux patrouilles maritimes, et d’engins blindés.

En plus de ces équipements militaires, l’État a renforcé les effectifs des forces de défense et de sécurité ainsi que les rangs de ses forces spéciales. Il a en outre créé de nouveaux centres d’entraînement et de formation militaires.

Qu’est-ce qui explique ces investissements dans la Défense ? Interrogé par L’Observateur, qui a consacré sa Une au sujet ce jeudi, le colonel de gendarmerie Abdoul Aziz Ndao invoque trois raisons principales. Il s’agit du contexte régional, marqué par les activités des mouvements terroristes, la sécurité des personnes et des biens et la protection des installations pétrolières sénégalaises.

Cette dernière préoccupation est une nouveauté. Elle se pose avec les récentes découvertes d’hydrocarbures. «Aujourd’hui, le Sénégal est capable de défendre ses produits halieutiques, en même temps, il s’est armé pour protéger ses installations pétrolières et gazières», renseigne le colonel Ndao.

Ce dernier rappelle, toujours dans L’Observateur, que le pays dispose d’une base navale à Saint-Louis et d’une autre à Elinkine, en Casamance, dont «l’objectif est de répondre au souci de notre défense économique».

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