La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête suite à des soupçons de scandale financier impliquant la Ville de Guédiawaye. Le parquet de Pikine-Guédiawaye a transmis l’affaire aux gendarmes.
Dans le cadre de l’enquête, l’entrepreneur Ibrahima Ndao a été placé en garde à vue puis déféré au parquet. Il est actuellement sous surveillance électronique. Par ailleurs, les enquêteurs ont entendu Ahmet Aïdara, le maire de Guédiawaye. Selon le journal Libération, Aïdara est au centre de cette affaire. Ibrahima Ndao l’accuse d’avoir reçu de lui d’importants montants en espèces.
La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête suite à des soupçons de scandale financier impliquant la Ville de Guédiawaye. Le parquet de Pikine-Guédiawaye a transmis l’affaire aux gendarmes.
Dans le cadre de l’enquête, l’entrepreneur Ibrahima Ndao a été placé en garde à vue puis déféré au parquet. Il est actuellement sous surveillance électronique. Par ailleurs, les enquêteurs ont entendu Ahmet Aïdara, le maire de Guédiawaye. Selon le journal Libération, Aïdara est au centre de cette affaire. Ibrahima Ndao l’accuse d’avoir reçu de lui d’importants montants en espèces.
L’affaire commence avec un virement de 79 millions 986 mille francs CFA du Trésor public vers le compte de Ndao, une erreur selon Ahmet Aïdara. Ce dernier a expliqué aux enquêteurs qu’un appel d’offres avait été lancé pour la livraison de fournitures scolaires, mais une erreur de compte bancaire a été commise par le secrétaire général Babacar Gaye, aboutissant au virement erroné.
Ndao réfute cette explication, arguant que l’argent versé sur son compte lui est dû pour des prestations réalisées pour la Ville entre 2022 et 2023. Il détaille ces prestations, incluant l’installation de lampadaires, l’achat de poulets, de dattes, de sucre, ainsi que des travaux dans le bureau et le domicile du maire. Il mentionne également des remises d’espèces directes à Ahmet Aïdara et à un de ses proches.
Ahmet Aïdara nie ces affirmations, assurant n’avoir rien reçu de Ndao, ni directement ni par intermédiaire. Il souligne l’absence de marchés signés avec Ndao pour l’année concernée et demande des preuves de ces prétendues transactions