La stabilité politico-sociale du Sénégal traverse un tourbillon des plus frénétiques depuis la condamnation du leader du Pastef à deux ans ferme. Le verdict objet de controverse a occasionné une série de manifestations violentes dans le pays.
16 personnes y ont perdu la vie selon le bilan officiel. Mais aux cours de ces heurts entre manifestants et forces de l’ordre la présence d’individus souvent armés et sans uniforme légale a été remarqué.
Une situation des plus embarrassantes pour les forces de défense et de sécurité qui évoquent plutôt la présence de »forces occultes » infiltrées dans les manifestations et qui seraient à l’origine de ce carnage.
Cependant sur plusieurs vidéos amateurs,l’on voit ces mêmes individus encagoulés souvent et armés auprès des forces de l’ordre par moment ou entassés dans des pickups.
Selon Daouda Mine journaliste d’investigation répondant à nos confrères de Tv5 Monde ,<< sur ces vidéos certains manillent bien les armes on peut en déduire qu’ils sont peut être des policiers habillés en civiles mais d’autres par contre ont du mal même pour tirer donc ce ne sont pas des policiers…>> informe le journaliste.
Interpellé sur cette question par la même source, Seydou Gueye porte parole de l’APR soutient que ce n’est pas dans les habitudes de l’APR de faire ce type de recrutement.
Pour expliquer la présence de ces jeunes populairement nommés »nervis », Seydou Gueye évoque la situation sécuritaire tendu du pays qui explique selon lui <<… cette action de jeunes militants venus defendre leur siège>>. Néanmoins, il se veut claire et précis <<…aucun de ces jeunes n’était armé…>>.
Quid du procès Sonko-Adji Sarr dont certains estiment que c’est un complot politique pour éliminer un présidentiable à l’instar de Karim Wade ou khalifa Sall, le porte-parole de la majorité martèle presque<< Cette hypothèse est peut être tentante et séduisante mais comparaison n’est pas raison…c’était un procès entre deux citoyens ,Ousmane Sonko a été condamné et doit payer des dommages et intérêts.>> avance t-il avant d’ajouter sur un ton ironique <<… et dans cette affaire il n’ya pas de thérapie, tout est sexuel à la limite érotique>>.
L’aubaine était à la clef pour Seydou Gueye de s’exprimer sur une éventuelle candidature du président Sall en 2024 . D’après lui , cette décision revient au chef de l’État mais vu cette <<réelle menace>> qui pèse sur la stabilité du pays, une continuité pourrait être bénéfique pour le Sénégal.