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La Cour des comptes en Côte d’Ivoire a mis en évidence une incohérence financière alarmante, révélant l’inertie de plus d’une dizaine de projets soutenus par des financements étrangers. Alors que près de 85 milliards de francs CFA étaient prévus pour l’exécution de ces initiatives en 2022, seulement 40 milliards ont été réellement utilisés. Le reste, estimé à plus de 30 milliards, semble s’être volatilisé, soulevant des inquiétudes sur la gestion des fonds dans le pays.

Cette situation alarmante touche plusieurs ministères clefs, comprenant l’Éducation nationale, la Santé, le Commerce et l’Environnement. Les irrégularités portent sur des projets non entamés bien que financièrement appuyés à hauteur de 34 milliards de FCFA. Les explications fournies par le ministère du Budget et du Portefeuille de l’État, évoquant des transactions directes effectuées par les bailleurs, ne semblent pas suffire à dissiper les doutes.

L’appel pressant de la Fondation Internationale des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIDHOP) met en lumière une exigence de transparence. Dr Boga Sako, son président, a interpellé les plus hautes instances du gouvernement pour clarifier cette problématique. Malheureusement, ce n’est pas la première fois que la Cour des comptes souligne des failles dans la gestion des fonds publics ivoiriens, ajoutant un volet de scandale à la gouvernance financière du pays.

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