À la suite de la plainte déposée par le parti Pastef contre Anta Babacar Ngom et des individus non identifiés pour des actions qu’ils jugent comme des tentatives de perturbation de leur campagne électorale pour les législatives de 2024 à Diourbel, la présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) a répliqué en déposant à son tour une plainte contre la tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko.
« Le 5 novembre 2024, Diourbel, le convoi de notre parti a été victime d’une attaque lâche et injustifiable. Sous les cris et slogans scandés en soutien à M. Ousmane Sonko, des assaillants ont violemment pris en partie notre caravane, endommageant sérieusement le véhicule de notre responsable départemental. Les autorités locales, notamment le commissariat de la police de Diourbel ont dressé un constat officiel de cet acte ignoble. Plus tôt dans la journée, notre responsable de Ndoulo a également été victime d’une agression physique par des partisans du PASTEF. Face à ces provocations répétées, ARC, fidèle à ses valeurs de paix, de démocratie et de respect de la diversité d’opinions, ne cèdera ni à la peur ni à l’intimidation », peut-on lire dans un communiqué signé par le directeur de la communication de l’ARC.
D’ailleurs, une plainte a été déposée contre Ousmane Sonko et le responsable départemental de Pastef à Diourbel.
« Nous portons plainte contre M. Ousmane SONKO, président du parti PASTEF, contre le responsable départemental de PASTEF à Diourbel et tous ceux qui, sous leur responsabilité, se rendent complices de ces agressions. Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ces incidents et que les coupables soient traduits en justice », renseigne le communiqué de l’Alternative pour la Relève Citoyenne.