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Les recommandations issues des assises sur la justice au Sénégal marquent une étape importante dans la réforme du système judiciaire du pays. L’autorisation de l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste suivi de grossesse, alignée avec le Protocole de Maputo, serait, selon les Assisards, une avancée significative en matière de droits des femmes et de santé reproductive.

L’appel à la révision du Code pénal, notamment de l’article 80 concernant les actes compromettant la sécurité publique, reflète une volonté de mieux encadrer et définir ces dispositions pour éviter les abus et garantir une justice équitable.

Harmoniser l’article 305 avec les engagements internationaux du Sénégal souligne l’importance de respecter les accords ratifiés et de protéger les droits des femmes dans des situations extrêmement difficiles.

Pour mémoire,  Sénégal, l’avortement est interdit, même  dans les situations les plus extrêmes : malformation ou danger pour la vie du fœtus, viol ou inceste subi par la mère. Une seule exception est tolérée lorsque la vie de la femme est gravement menacée.

Ces changements, s’ils sont mis en œuvre, pourraient améliorer la protection juridique et les droits des femmes au Sénégal, tout en renforçant la crédibilité du système judiciaire du pays.

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