« Ne craignez-vous pas que votre candidat, Amadou Ba, qui n’est peut-être pas un élu d’aussi longue date que ces poids lourds et qui n’est peut-être pas un homme de terrain comme certains de ses adversaires, ne soit battu ? » A cette question des journalistes de Rfi et de France 24, Macky Sall tempère. “Amadou Ba est le candidat d’une majorité”, a-t-il répondu. Selon lui, “certes, son poids personnel va jouer, mais il part avec l’atout que les autres n’ont pas : c’est d’avoir une majorité qui le soutient. Il a le soutien du président, qui est un acteur politique. Donc, tout cela mis sur la balance devrait l’aider à pouvoir battre ses adversaires”.
Interpellé sur une supposée facture de Benno Bokk Yaakar (Bby) avec les frustrations nées de son choix sur la personne d’Amadou Ba, le chef de l’Etat soutient que ce n’est pas le cas pour la coalition qu’il dit avoir mise en place et entretenue depuis 12 ans. “Je reste le président de la coalition, je reste le président de mon parti. Je ne suis pas candidat, mais je reste le président du parti jusqu’à nouvel ordre et le président de la coalition. C’est normal qu’il y ait des résistances. Mais, au bout du compte, nous avons vu un processus d’alignement et finalement d’acceptation”, a-t-il précisé.
Macky Sall admet qu’”il y a encore deux ou trois qui pensent qu’ils doivent être candidats, mais c’est leur liberté, c’est leur droit. Mais je pense qu’il y aura avant le dépôt des candidatures encore des discussions qui permettront finalement d’arriver vers une convergence totale”.