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Il fallait la vigilance de Diarra dite Bernadette, pour se rendre compte des cachotteries de S. A. Wagne. Ce dernier, après avoir passé plus de 21 ans entre l’Italie et la Belgique, est rentré en 2007 au pays, les mains vides. Âgé de moins de 35 ans, le sieur qui est un ami proche des oncles de la victime, cette fillette de 11 ans. S.A Wagne est coutumier de se saouler et est réputé être proche de la gent féminine. Lorsqu’il était dans cet état d’ébriété, il rencontre la victime et l’entraîne dans l’immeuble d’en face avant d’abuser d’elle. Selon le quotidien Source A qui donne l’information, Diarra dite Bernadette depuis son balcon, aperçoit le sieur en train de chuchoter à l’oreille de la petite avant de l’embarquer dans un bâtiment. En pas pourchassés, elle descend les escaliers avant de croiser le sieur Wagne qui rebrousse chemin. Celui­ ci s’est fondu en excuse en la suppliant de garder le silence. Mais c’était sans compter sur Diarra qui, dans la même soirée, a avisé la tutrice de la petite âgée seulement de 11 ans. Celle­-ci interrogeant sa nièce est tombée des nues. La gamine a ainsi raconté à sa tante avoir été violée à quatre reprises. Une fois sur la terrasse, puis sur les escaliers ainsi de suite, ainsi de suite. S. A Wagne est désigné être l’auteur. Le certificat médical corrobore les propos de la mineure qui a subi un « acte de pénétration sexuelle ayant entraîné une déchirure de l’hymen ». 
 
Entendu sous procès­ verbal, Bernadette qui dit n’avoir jamais été au courant d’un viol mais souligne avoir aperçu l’accusé voulant entraîner la gamine dans un bâtiment. Au regard des faits, S. A. Wagne est placé sous mandat de dépôt. 
Il est renvoyé à la chambre criminelle sous les accusations de viol, de pédophilie et de détournement de mineure. 
Attrait à la barre ce mardi 4 juin 2024, il conteste tous les chefs d’accusation. Cependant, la victime revient à la charge et raconte : « Mes parents partaient souvent au travail pour rentrer la nuit. Il venait se saouler avec mes deux oncles. Après cela, il m’appelle et je le suivais. C’était en 2020. On allait souvent dans un immeuble R+2 en réfection. Il a une fois abusé de moi à la terrasse, sur les escaliers, entre autres ». L’accusé , pour part, avoue en ces termes : « à cette époque, je me saoulais mais je ne fumais pas de chanvre indien. Elle et moi ne nous sommes jamais bien entendus. Je suis quasi impuissant, car il me faut du temps pour être en érection », a confié l’accusé. L’affaire est mise en délibéré au 20 juin prochain. 

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