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Accusé de radicalisation et de tenir des propos discriminatoires à l’encontre des femmes, Ahmadou Kaba a été expulsé de la France, mercredi dernier. À sa descente d’avion à l’AIBD, l’imam qui était établi à Troyes a été conduit à la DIC et placé en garde à vue «pour nécessité d’enquête». Libération informe dans son édition de ce lundi que Kaba est désormais libre. «Sa garde à vue a été levée car les enquêteurs n’ont décelé aucun acte pouvant attester qu’il se serait radicalisé ou qu’il aurait des connexions avec les milieux radicaux», rapporte le journal.

Face à cette situation, le maire ne compte pas reculer d’un pas dans sa démarche, renseigne le journal Vox POP dans sa parution du jour. « Nous sommes face à une situation que je ne peux ni accepter ni pardonner. Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable. Je rappelle aussi que nous allons assumer. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques, qui nous avaient instruits de procéder à ces opérations, nous demandent d’arrêter. »

Dans sa logique, il a précisé que ces affrontements ne le feront pas reculer et que les déguerpissements allaient continuer sauf si le gouvernement en décide autrement : « Ma décision est prise. Nous allons continuer de déguerpir sauf si l’État nous notifie de façon officielle et pour des raisons propres d’arrêter ces opérations ».

Expulsé de France, l’imam «radical» sénégalais Ahmadou Kaba a passé la nuit à la Dic où il est retenu en garde à vue.

L’imam ressortissant sénégalais, Ahmadou Kaba, 37 ans, imam dans la ville de Troyes (France), a été rapatrié expressément sur Dakar. C’est à bord du vol d’Air France qu’il a foulé avant-hier, le tarmac de l’Aibd. A son arrivée à l’AIBD, il a été acheminé dans la soirée dans les locaux de la Dic où il a été placé en garde à vue pour nécessités d’enquête, rapporte L’OBS.

Présenté par les autorités étatiques françaises sous l’angle d’une affaire classique d’expulsion, le dossier d’extradition du tristement célèbre prêcheur sénégalais, Ahmadou Kaba, se dirige vers une sinueuse procédure pénale. «A son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne dans la soirée du mercredi 10 juillet, à bord du vol d’air France, le prêcheur A. Kaba, expulsé par les autorités françaises, a été pris en charge dès sa descente d’avion et conduit dans les services de police de l’aéroport où il a été soumis à la procédure d’enregistrement d’usage. Il a été de suite mis à la disposition des policiers de la Dic qui l’ont aussitôt acheminé dans leurs locaux», ont confié des sources concordants à l’Aibd.

«Le prêcheur Ahmadou Kaba a débarqué à Dakar avec un passeport sénégalais. C’est également depuis Dakar et avec un passeport sénégalais qu’il s’était rendu en France. Sa mère est établie à Dakar, précisément à Malika», rapporte la même source.

«C’est aux environs de 23 heures, mercredi, que le prêcheur Ahmadou Kaba a été admis dans les locaux des enquêteurs de la Dic, où il va passer la nuit. Dépeint par les autorités étatiques française comme un influent prêcheur, suivi par des milliers d’internautes et qui prône un islam radical et misogyne», Ahmadou Kaba (37 ans), s’est vu notifier son placement en garde à vue pour nécessités d’enquête.