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ACTUALITE SPORTSLe nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, récemment nommé par les nouvelles autorités suite à l’élection présidentielle de Bassirou Djomaye Faye, continue d’exprimer ses opinions sur la situation actuelle au Sénégal. Bien que désormais à la tête d’une […]
ACTUALITE POLITIQUELe nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, récemment nommé par les nouvelles autorités suite à l’élection présidentielle de Bassirou Djomaye Faye, continue d’exprimer ses opinions sur la situation actuelle au Sénégal. Bien que désormais à la tête d’une importante structure publique, il ne renonce pas à sa liberté d’expression.
Le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a publié un message significatif sur les réseaux sociaux, illustrant les défis auxquels les nouvelles autorités doivent faire face et les obstacles rencontrés dans leurs efforts pour faire avancer le pays. Selon lui, « juste 3 mois au pouvoir. Et on se rend compte que les choses les plus élémentaires sont en réalité des urgences à régler ».
Il a également exhorté les autorités à être transparentes avec la population sénégalaise concernant la réalité actuelle du pays, soulignant que la situation est complexe. « L’unique solution est de dire la vérité au peuple et procéder à des ruptures. Sinon ce sera le retour de bâton ». Dans ce message, il met en garde les nouvelles autorités contre les conséquences potentielles d’un manque de transparence.
Juste 3 mois au pouvoir. Et on se rend compte que les choses les plus élémentaires sont en réalité des urgences à régler. L'unique solution est de dire la vérité au peuple et procéder à des ruptures. Sinon ce sera le retour de bâton. #rts
— Pape Alé Niang (@papealeniang) July 22, 2024
Un mécanicien de Louga a été jugé et condamné pour des faits de viol et de pédophilie sur une mineure de 16 ans. Les faits se sont déroulés le 13 avril 2021. Ce jour-là, la jeune fille, accompagnée de sa tante maternelle, s’est présentée à […]
ACTUALITE SOCIETEUn mécanicien de Louga a été jugé et condamné pour des faits de viol et de pédophilie sur une mineure de 16 ans. Les faits se sont déroulés le 13 avril 2021. Ce jour-là, la jeune fille, accompagnée de sa tante maternelle, s’est présentée à l’hôpital régional. Après examen, le quotidien l’Observateur informe que le médecin a constaté une défloration hyménale ancienne chez la mineure, qui était enceinte.
Interrogée, la victime a expliqué avoir été violée à deux reprises par le mécanicien I. Fall, qui partageait la même maison qu’elle. Ne voulant pas que l’affaire reste impunie, elle en a informé la police. Arrêté, l’accusé a d’abord nié les faits, affirmant que sa tante avait monté un plan pour le faire condamner. Mais il a fini par reconnaître avoir eu des rapports sexuels avec la mineure, tout en prétendant ne pas l’avoir pénétrée.
Malgré ses dénégations, le procureur a estimé que les charges étaient accablantes, notamment car l’accusé avait tenté d’étouffer l’affaire. Il a requis 10 ans de réclusion criminelle. La Chambre criminelle a finalement condamné le mécanicien à 5 ans de prison pour pédophilie, le relaxant du crime de viol.
Au Sénégal, les détenus du Camp pénal Liberté 6 à Dakar ont entamé une grève de la faim ce vendredi 19 juillet. Ils réclament une visite du ministre de la Justice et la fin des maltraitances, notamment les coups et l’agressivité, dont ils se disent […]
ACTUALITE SOCIETEAu Sénégal, les détenus du Camp pénal Liberté 6 à Dakar ont entamé une grève de la faim ce vendredi 19 juillet. Ils réclament une visite du ministre de la Justice et la fin des maltraitances, notamment les coups et l’agressivité, dont ils se disent victimes de la part des surveillants.
Cette mobilisation fait suite à une mutinerie survenue le 19 juin. Ce jour-là, une fouille des cellules a dégénéré en affrontements avec les surveillants. Depuis, certains détenus ont été transférés vers la prison de Rebeuss, tandis que ceux restés au camp dénoncent la mort dans des circonstances qualifiées de « douteuses » d’un des leurs après son transfert. Selon l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), les détenus font face à des surveillants qui montrent une hostilité particulière à leur égard.
Ibrahima Sall, le président de l’Asred, a expliqué que la grève de la faim est leur seul moyen légal de se faire entendre. Il souligne que les détenus ne disposent d’aucun autre recours : ils ne peuvent ni jeter des pierres aux agents ni se battre avec les gardes. Leur seule arme est la grève de la faim, visant à montrer qu’ils sont des êtres humains, et non des animaux, et appellent à l’aide. Ils acceptent leur sort, mais requièrent une assistance.
Pour l’administration pénitentiaire, sollicitée par RFI, les accusations des détenus sont infondées. Néanmoins, l’Asred demande des engagements des autorités pour améliorer les conditions de détention. « C’est une responsabilité que les autorités doivent assumer. Nous demandons également un déplacement du ministre de la Justice pour s’enquérir de la situation de ces individus. », a précisé Ibrahima Sall. Les détenus affirment que leur grève continuera jusqu’à ce que le ministre leur rende visite.
Après Ahmadou Kaba, l’«imam radicalisé sénégalais» expulsé le 10 juillet, un autre Sénégalais est prié de quitter la France. Sous le coup d’une mesure d’éloignement du territoire national, notifiée le 12 juillet, Saïdou Diao doit être renvoyé le 15 août prochain.«Il a déjà son billet», […]
ACTUALITE INTERNATIONALAprès Ahmadou Kaba, l’«imam radicalisé sénégalais» expulsé le 10 juillet, un autre Sénégalais est prié de quitter la France. Sous le coup d’une mesure d’éloignement du territoire national, notifiée le 12 juillet, Saïdou Diao doit être renvoyé le 15 août prochain.«Il a déjà son billet», regrettent Cyril et Maryse Lalanne, propriétaires de la brasserie de la Monnaie à Figeac (Lot) où travaille le Sénégalais depuis janvier 2023, dans des propos repris par Les Échos.Le journal rapporte que Saïdou Diao est entré illégalement en France en 2021. Il lui sera notifié, deux ans plus tard, une OQTF (Obligation de quitter le territoire français), confirmée l’année dernière par le tribunal administratif, selon la même source.Celle-ci indique le migrant avait engagé la procédure de demande de régularisation, son «dossier était quasiment bouclé». Malheureusement pour lui, rapporte Cyril Lalanne, repris par Les Échos, «il a été convoqué à la gendarmerie parce qu’il a été victime d’un accrochage en voiture. On lui a confisqué son passeport. Depuis, il est assigné à résidence et il doit aller deux fois par semaine à la gendarmerie».Le gérant de la brasserie de la Monnaie estime que «l’État français n’a rien à lui [son protégé] reprocher. Il n’est pas fiché S. Ce n’est pas un étranger délinquant. Il regarde le Tour de France, connaît beaucoup de monde à Figeac et est bénévole. Saïdou est hyper intégré». Cyril Lalanne d’ajouter : «Il a toujours été déclaré, j’ai toutes les fiches de paie Il n’a jamais fait une minute de travail illégal.»Maryse Lalanne en écho : «L’été dernier, il a été l’employé du mois. Il est organisé et autonome : il paye ses factures et il a approvisionné pour envoyer de l’argent à sa famille.»Un brin d’espoir pour le Sénégalais : «Une audience avec la sous-préfète de Figeac est prévue jeudi 25 juillet après-midi. Les patrons, collègues et proches de Saïdou Diao ainsi que la Cimade lancent un appel à un large rassemblement citoyen à cette date, devant la sous-préfecture lotoise», annonce Les Échos.Objectif : empêcher l’expulsion du «garçon exemplaire, d’une gentillesse exceptionnelle», d’après le témoignage de l’épouse de sa patronne, relayé par le journal.
Les épreuves de l’examen du brevet de fin d’études moyens de l’année 2024 débutent ce lundi sur toute l’étendue du territoire. Au total, 191.362 candidats vont passer l’examen contre 189.753 l’année dernière. Le taux de participation des filles est sur plus de 57%. Les candidats […]
ACTUALITE éducationLes épreuves de l’examen du brevet de fin d’études moyens de l’année 2024 débutent ce lundi sur toute l’étendue du territoire. Au total, 191.362 candidats vont passer l’examen contre 189.753 l’année dernière. Le taux de participation des filles est sur plus de 57%. Les candidats sont répartis dans 1152 centres d’examen, 1303 présidents de jury et 6379 salles d’examen devant abriter les différents candidats. 12758 surveillants sont mobilisés.
Selon la direction générale des examens et concours, l’innovation majeure, la digitalisation sécurisée du processus d’examen , le téléphone portable et tout autre appareil connecté sont interdits.
Le ministre de l’éducation nationale, Moustapha Guirassy va procéder ce matin à la visite de quelques centres d’examen dans la banlieue Dakaroise.
Une mafia de narcotrafiquants, une garde rapprochée armée et des compartiments (laboratoire, fumoirs, entrepôts…) niché au cœur de Ouagou Niayes Dakar a été démantelé par les limiers de l’Ocrtis, appuyés par leurs collègues de la Bip. Les limiers de l’Ocrtis, appuyés par des éléments de la Bip […]
ACTUALITE SOCIETEUne mafia de narcotrafiquants, une garde rapprochée armée et des compartiments (laboratoire, fumoirs, entrepôts…) niché au cœur de Ouagou Niayes Dakar a été démantelé par les limiers de l’Ocrtis, appuyés par leurs collègues de la Bip.
Les limiers de l’Ocrtis, appuyés par des éléments de la Bip ont mis fin à un trafic intense de drogues dures, mené par un cartel structuré de narcotrafiquants à Ouagou Niayes.
A la tête de cette mafia, un vestige de la criminalité, spécialisé dans trafic interne et international de drogues dures, répondant au nom de Seydina Omar Diop.
Ce multirécidiviste, rapporte L’OBS, qui a signé plusieurs séjours en prison pour des faits de trafic de drogues, recels, blanchiment de capitaux…, a fini par se tailler une place dorée dans le milieu criminogène sénégalais, en reconfigurant la hiérarchie.
Le présumé cerveau dealer à la tête d’une équipe de navétanes…
Repris de justice, «Capo Keuz», dépeint comme un vestige du trafic de stupéfiants, Keuz qui a quasiment coché toutes les cases de la criminalité, a eu l’ingénieuse idée d’ériger une forteresse dans son quartier à Ouagou-Niayes.
Pour perpétuer son empire criminel, Cap Keuz s’inspire des cartels latino-américain. Il niche sa forteresse dans un immeuble R+2, bâti au domicile familial. Keuz va ensuite sécuriser son bunker par des barbelés, une équipe de préposés à la sécurité armés, une équipe d’épieurs.
A l’aide de grilles, portes et fenêtres en fer, il procède à un aménagement des compartiments, délimités en zone de stockage, de fumoir, de dépôt de meubles de luxe, fruit du blanchiment de l’argent issu des stupéfiants vendus…
Fort de cette structuration, Seydina Omar Diop alias Capo Keuz, «nouvellement porté à la tête d’une populaire équipe de navétanes «Asc N.» à Guédiawaye, pérennise et fructifie son business criminel.
Il se retrouve ainsi à la tête d’une dizaine d’employés de profils différents, dont des femmes. Selon des sources de l’Observateur, Capo Keuz et son staff menaient des pratiques peu orthodoxes pour contraindre les clients devenus accros et ceux-là, mauvais payeurs à passer à la caisse.
«Keuz avait mis en place une équipe de recouvrement qui séquestraient et violentaient, au besoin, les mauvais payeurs, contraints de faire recours à des proches pour solder leur ardoise salée.
Dans le même ordre, ces agents recouvreurs incitaient les clients sous l’emprise de la toxicomanie, à s’embourber davantage dans l’addiction.
Des pressions et menaces sont alors proférées par les membres du cartel pour entrer dans leurs fonds», soufflent nos sources. Ce sont d’ailleurs ces méthodes mafieuses qui vont, par la suite, entraîner l’effondrement de l’empire du Capo Keuz.
«Une dénonciation anonyme a été faite par un individu dont le neveu, séquestré par Keuz et sa cour, a failli trépasser dans cette forteresse, des suites d’une overdose.
A la suite de dénonciations gravissimes, les limiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), ont inscrit l’affaire au registre des dossiers à élucider d’urgence», ont confié nos interlocuteurs avisées.
Une enquête est aussitôt ouverte et les éléments de la division opérationnelle de l’Ocrtis sont mis en branle.
Pour recouper, cerner et s’assurer de la fiabilité et de l’ampleur du trafic, la division opérationnelle choisit d’envoyer au charbon des «lièvres» qui ont pour mission mener une enquête de proximité, tout en infiltrant la forteresse.
L’enquête de voisinage va permettre de savoir que «Capo Keuz jouit du soutien complice de certains de ses voisins qu’il gratifie d’un soutien financier constant.»
Dans la foulée, les agents infiltrés rencontrent une difficulté réelle pour accéder à la forteresse, dont les abords immédiats sont infestés de groupes d’épieurs qui remontent systématiquement toutes infos suspectes.
Usant de méthodes dont ils ont le secret, les agents infiltrés parviennent à glisser un des leurs dans la forteresse.
Sous la casquette d’un client potentiel, ce dernier parvient à passer une commande portant 10 pierres de crack, après avoir gagné la confiance du dispositif de sécurité.
Dans l’antre de Capo Keuz, l’élément infiltré constate que l’accès au mafieux en chef (dont les appartements sont nichés à l’étage), est filtré par une garde rapprochée armée. Seuls les habitués ou visiteurs autorisés y accèdent.
L’analyse de cette mission d’infiltration a permis aux éléments de l’Ocrtis de cerner les enjeux et les éléments d’appréciations recommandent un nécessaire appui opérationnel de l’unité d’élite de la Bip.
La requête validée par la haute hiérarchie, l’assaut est fixé au 13 juillet dernier. Ce jour, en début de soirée, les abords de la forteresse de Capo Keuz sise à Ouagou Niayes sont envahis de policiers en civil.
L’opportunité de l’assaut convenue, les limiers de l’Ocrtis, secondés par leurs collègues de la Bip, entrent en jeu, sous l’effet de la surprise. Seulement, la tâche ne sera pas évidente.
Arrivées dans les quartiers privés du capo perquisitionnés, les policiers n’auront droit qu’au restant des stocks de drogue qui a échappé dans le noir, à la vigilance de Keuz et Cie.
Les policiers qui ont interpellé Keuz et plusieurs de ses hommes, font l’inventaire des saisies constituées de 21 pierres de crack retrouvées sous des matelas orthopédiques.
La somme 360 000 FCfa, 8 munitions calibre 22 mm, des rouleaux de papier aluminium, des boîtes de bicarbonate de sodium, des pipes de crack, 3 balances électroniques, un lot de briquets, de cadenas…, composant l’impressionnant arsenal de confection, conditionnement et commercialisation de drogues.
Ce n’est pas tout, les policiers vont aussi mettre la main sur un lot de passeports ordinaires, de cartes d’identité et autres chéquiers arrachés à des clients mauvais payeurs et confisqués.
Poursuivant la perquisition, les limiers découvrent dans d’autres compartiments, un lot de meubles de luxe, acquis à la faveur du blanchiment de capitaux et des stocks de drogues.
Au terme de l’opération de démantèlement de cette filière mafieuse, vers 6 heures du matin, les policiers vont jeter dans les fourgonnettes, Seydina Omar Diop alias Keuz et plusieurs membres de sa cour et acolytes : Daouda Fall, Souleymane Tall, Moustapha Fall, Ablaye Diagne, Mor Diop, Mouhamadou Moustapha Fall, Mamadou Diop et Modou Diouf, Omar Ndoye, Khadim M. Diop, Aline Zakaria Thiam, Abdallah Camara, Khadim Mbacké Diop, Serigne Mbacké Ndiaye et Ousmane Diouf… et les dames, Ndèye Coumba Kaba Diakhaté, Ramatoulaye Diédhiou, Khadidiatou Doucouré, Mada Faye. Direction les locaux de l’Ocrtis.
Balla Gaye 2 a renoué avec la victoire en dominant Tapha Tine, ce dimanche 21 juillet à l’Arène nationale. Avec ce succès, il porte le titre (non officiel) d’«Empereur de l’arène». Ce qui lui donne droit à un traitement digne de son rang. «En plus […]
À La Une SPORTSBalla Gaye 2 a renoué avec la victoire en dominant Tapha Tine, ce dimanche 21 juillet à l’Arène nationale. Avec ce succès, il porte le titre (non officiel) d’«Empereur de l’arène». Ce qui lui donne droit à un traitement digne de son rang. «En plus du titre honorifique, détaille Les Échos, qui donne l’information, il bénéficie d’un salaire de 1,5 million de francs CFA pour une période de six mois. Il recevra également du ‘ravitaillement’ et le soutien précieux des sponsors, comme promis par le promoteur de l’événement, Baye Ndiaye et sa structure, Albourakh Event.»
Après avoir vidé les caisses de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation. Arrêtés, traduits devant la chambre criminelle, ils ont écopé 5 ans de réclusion criminelle. Oumar Guèye […]
ACTUALITE SOCIETEAprès avoir vidé les caisses de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation. Arrêtés, traduits devant la chambre criminelle, ils ont écopé 5 ans de réclusion criminelle.
Oumar Guèye et Moussa Diop, respectivement gérant et pompiste de la station-service de Potou, ont été attraits hier, devant la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Louga. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, d’incendie volontaire et d’abus de confiance.
Après avoir détourné l’argent de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation.
Ce jour-là, relate L’OBS, il était environ 15 heures quand le représentant de la société «Business Solution Sarl (Bs energy)» s’est présenté au bureau du commandant de la Brigade de proximité de Potou pour déposer une plainte contre X. Interrogé sur les termes de sa plainte, il a révélé que les deux pompes de la station-service sise à Niayéme ont été incendiées. Le plaignant a ajouté qu’il soupçonne le gérant Oumar Guèye qui n’était pas régulier dans ses versements.
Dès qu’il termine sa déposition, les hommes en bleu se transportent sur les lieux du drame en vue de recueillir les premiers indices leur permettant d’ouvrir leur enquête. Sur place, ils ont trouvé, près des cuves calcinées, un morceau de carton brûlé. Cet indice de taille a été exploité par les gendarmes qui en ont déduit que les auteurs de ces faits criminels ont d’abord allumé le carton avant de le jeter sur les pompes.
Portant des soupçons sur le gérant Oumar Guéye qui avait refusé de les aviser à temps, les gendarmes ont procédé à son interpellation. Le mis en cause qui venait de boucler sa 5e année à la station, n’était pas à l’aise face aux enquêteurs et tergiversait dans ses réponses. Pis, des contradictions manifestes ont été relevées dans ses nombreuses déclarations.
Ignorant que ses interlocuteurs n’avaient pas accordé beaucoup de crédit à ses dires, il a assuré que les cuves en feu contenaient 3000 litres de gasoil et 2000 d’essence, alors qu’en réalité il était en rupture de Super depuis le 18 septembre. Les automobilistes du coin, ont soutenu en chœur qu’ils achetaient l’essence dans une autre localité, dans la mesure où ladite station n’en disposait pas depuis bientôt deux semaines.
Invité à s’expliquer sur ce nouvel élément de l’enquête, le mis en cause, sachant qu’il n’a plus d’échappatoire, est passé aux aveux : « Le pompiste Moussa Diop et moi avons mis le feu aux deux pompes pour effacer les index car nous avons détourné beaucoup d’argent et nous étions dans l’impossibilité de rembourser. C’est ce dernier qui a jeté le carton allumé et moi je me suis chargé d’ouvrir le compartiment électrique. J’ai allumé également les cuves. Nous nous étions donné rendez-vous à 2 heures du matin à la station en vue réaliser cette sale besogne».
Interpellé, Moussa Diop a reconnu les griefs retenus contre lui face aux gendarmes enquêteurs : «Je me suis retrouvé avec une dette de 720 000 FCFA. Mon supérieur hiérarchique m’a convoqué à Dakar et j’avais décidé de rembourser ladite somme. Seulement, mon ami Oumar Guèye qui me prêtait de l’argent pour que je complète mon versement, n’avait plus de liquide. La seule solution qui nous venait à la tête était de masquer les preuves. Il fallait donc couvrir l’index qui montrait la quantité de carburant vendue. J’avais un trou de 4000 litres. C’est ainsi que nous avons mis le feu à la partie électrique de la pompe pour effacer les index. Le gérant qui devait deux versements, notamment de 420 000 et 510 000 FCFA, a soutenu qu’il avait un manquant de 4000 litres de gasoil et de 5000 litres d’essence.»
Le parquet a requis 10 ans de réclusion criminelle contre eux. Mes Sidy Seck et Bocar Ndao. Rendant son verdict, la chambre criminelle a condamné les deux hommes à 5 ans de réclusion criminelle.
Après avoir vidé les caisses de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation. Arrêtés, traduits devant la chambre criminelle, ils ont écopé 5 ans de réclusion criminelle. Oumar Guèye […]
ACTUALITE SOCIETEAprès avoir vidé les caisses de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation. Arrêtés, traduits devant la chambre criminelle, ils ont écopé 5 ans de réclusion criminelle.
Oumar Guèye et Moussa Diop, respectivement gérant et pompiste de la station-service de Potou, ont été attraits hier, devant la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Louga. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, d’incendie volontaire et d’abus de confiance.
Après avoir détourné l’argent de la station-service où ils travaillaient, le gérant et le pompiste ont incendié les deux pompes et la cuvent pour maquiller les preuves attestant leur malversation.
Ce jour-là, relate L’OBS, il était environ 15 heures quand le représentant de la société «Business Solution Sarl (Bs energy)» s’est présenté au bureau du commandant de la Brigade de proximité de Potou pour déposer une plainte contre X. Interrogé sur les termes de sa plainte, il a révélé que les deux pompes de la station-service sise à Niayéme ont été incendiées. Le plaignant a ajouté qu’il soupçonne le gérant Oumar Guèye qui n’était pas régulier dans ses versements.
Dès qu’il termine sa déposition, les hommes en bleu se transportent sur les lieux du drame en vue de recueillir les premiers indices leur permettant d’ouvrir leur enquête. Sur place, ils ont trouvé, près des cuves calcinées, un morceau de carton brûlé. Cet indice de taille a été exploité par les gendarmes qui en ont déduit que les auteurs de ces faits criminels ont d’abord allumé le carton avant de le jeter sur les pompes.
Portant des soupçons sur le gérant Oumar Guéye qui avait refusé de les aviser à temps, les gendarmes ont procédé à son interpellation. Le mis en cause qui venait de boucler sa 5e année à la station, n’était pas à l’aise face aux enquêteurs et tergiversait dans ses réponses. Pis, des contradictions manifestes ont été relevées dans ses nombreuses déclarations.
Ignorant que ses interlocuteurs n’avaient pas accordé beaucoup de crédit à ses dires, il a assuré que les cuves en feu contenaient 3000 litres de gasoil et 2000 d’essence, alors qu’en réalité il était en rupture de Super depuis le 18 septembre. Les automobilistes du coin, ont soutenu en chœur qu’ils achetaient l’essence dans une autre localité, dans la mesure où ladite station n’en disposait pas depuis bientôt deux semaines.
Invité à s’expliquer sur ce nouvel élément de l’enquête, le mis en cause, sachant qu’il n’a plus d’échappatoire, est passé aux aveux : « Le pompiste Moussa Diop et moi avons mis le feu aux deux pompes pour effacer les index car nous avons détourné beaucoup d’argent et nous étions dans l’impossibilité de rembourser. C’est ce dernier qui a jeté le carton allumé et moi je me suis chargé d’ouvrir le compartiment électrique. J’ai allumé également les cuves. Nous nous étions donné rendez-vous à 2 heures du matin à la station en vue réaliser cette sale besogne».
Interpellé, Moussa Diop a reconnu les griefs retenus contre lui face aux gendarmes enquêteurs : «Je me suis retrouvé avec une dette de 720 000 FCFA. Mon supérieur hiérarchique m’a convoqué à Dakar et j’avais décidé de rembourser ladite somme. Seulement, mon ami Oumar Guèye qui me prêtait de l’argent pour que je complète mon versement, n’avait plus de liquide. La seule solution qui nous venait à la tête était de masquer les preuves. Il fallait donc couvrir l’index qui montrait la quantité de carburant vendue. J’avais un trou de 4000 litres. C’est ainsi que nous avons mis le feu à la partie électrique de la pompe pour effacer les index. Le gérant qui devait deux versements, notamment de 420 000 et 510 000 FCFA, a soutenu qu’il avait un manquant de 4000 litres de gasoil et de 5000 litres d’essence.»
Le parquet a requis 10 ans de réclusion criminelle contre eux. Mes Sidy Seck et Bocar Ndao. Rendant son verdict, la chambre criminelle a condamné les deux hommes à 5 ans de réclusion criminelle.
Bécaye Mbaye annonce une bonne nouvelle sur Lac de Guiers 2 en prison. L’intégralité du montant qu’il devait à ses plaignants a été remboursée. D’après le communicateur qui dit avoir lui-même déposé le restant de 14 millions à la Caisse des dépôts et consignations, la […]
ACTUALITE justiceBécaye Mbaye annonce une bonne nouvelle sur Lac de Guiers 2 en prison. L’intégralité du montant qu’il devait à ses plaignants a été remboursée.
D’après le communicateur qui dit avoir lui-même déposé le restant de 14 millions à la Caisse des dépôts et consignations, la balle est maintenant entre les mains du juge, qui peut lui faire bénéficier une liberté provisoire.
Pour rappel, le lutteur Lac De Guiers 2, leader de l’écurie de lutte Walo, a été arrêté par la police centrale de Guédiawaye après avoir été activement recherché pour escroquerie. Il faisait l’objet de plusieurs plaintes déposées par des candidats au voyage en Angleterre.
Le lutteur a été ainsi placé sous mandat de dépôt pour escroquerie au visa. 17 personnes lui réclament 53 millions de francs CFA, pour des visas non obtenus. La médiation entamée pour lui éviter la prison n’avait pas porté ses fruits.