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ACTUALITE SOCIETELes « Lions » du Sénégal ont effectué hier mardi, au stade annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, leur deuxième séance d’entraînement pour les 3ᵉ et 4ᵉ journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025. La Tanière est presque au complet, seuls Abdoulaye […]
ACTUALITE SPORTSL’affaire connait un gros rebondissement. Six personnes, au total, ont été arrêtées suite au démantèlement d’une vaste fraude « de chèques du Trésor falsifiés et des importations sans déclaration » au Port autonome de Dakar (PAD). Libération annonce trois nouvelles arrestations après les deux premières dont un […]
ACTUALITE SOCIETEIl y a du neuf dans l’affaire des neuf (9) policiers du commissariat de la ZAC de Mbao arrêtés par la DIC pour un supposé vol de 200 millions de FCFA au cours d’une opération. Neuf policiers ont été interpellés par leurs collègues de la Division des […]
ACTUALITE SOCIETEIl y a du neuf dans l’affaire des neuf (9) policiers du commissariat de la ZAC de Mbao arrêtés par la DIC pour un supposé vol de 200 millions de FCFA au cours d’une opération.
Neuf policiers ont été interpellés par leurs collègues de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour avoir détourné une somme d’argent saisie.
Présentés au Procureur du Tribunal de Pikine-Guédiawaye en compagnie de trois autres mis en cause, ils ont bénéficié d’un retour de parquet.
Les agents en question avaient arrêté des Maliens qui détenaient 600 millions de francs CFA en liquide. Seulement, une fois dans les locaux du commissariat, ils n’ont déclaré que les 400 millions, soutirant 200 millions de la valise d’argent. Malheureusement pour eux, la scène était filmée par une caméra de surveillance.
L’école sénégalaise met à l’honneur ses meilleurs élèves ce mardi 30 juillet, à la suite de la tenue sans incident des différents examens scolaires pour l’année 2024. Cent candidats se partagent 64 prix et 48 accessits, soit un total de 112 distinctions, dont 84,82 % […]
ACTUALITE éducationL’école sénégalaise met à l’honneur ses meilleurs élèves ce mardi 30 juillet, à la suite de la tenue sans incident des différents examens scolaires pour l’année 2024. Cent candidats se partagent 64 prix et 48 accessits, soit un total de 112 distinctions, dont 84,82 % sont remportées par l’enseignement public, qui se place ainsi devant le privé.
Les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale de l’enseignement général et technique seront primés lors de la cérémonie de remise de prix du Concours général 2024 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose. La cérémonie se déroulera sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Pour cette édition, le thème est « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », et le parrain est le professeur Mamadou Sangharé, ancien chef du département de Mathématiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Au total, 100 candidats ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions. Selon le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, 63 de ces distinctions reviennent à des élèves des classes de Première. Les élèves de la classe de Première inscrits dans l’enseignement public ont remporté 54 prix, tandis que ceux des écoles privées en ont obtenu neuf. Parmi les lauréats des classes de Terminale, 41 fréquentent des écoles publiques, tandis que huit prix ont été décernés à leurs camarades de l’enseignement privé.
Cette année, les écoles publiques du Sénégal ont remporté 84,82 % des distinctions au Concours général sénégalais, les écoles privées obtenant 15,17 %. Ahmadou Bachir Touré du Prytanée militaire de Saint-Louis a été sacré meilleur élève des classes de Terminale avec ses distinctions en Géographie et en Histoire. Quant aux classes de Première, la meilleure élève est Zeinab Dienne Samb des cours privés Racine School, qui a remporté les premiers prix de Mathématiques et de Sciences physiques.
Créé en 1961 par le décret 61-213, modifié par le décret 61-454, le Concours général est une référence dans le paysage éducatif sénégalais. Après une organisation sans accroc des différents examens scolaires pour l’année 2024, le Sénégal célèbre ses meilleurs élèves lors de cette cérémonie solennelle, une première pour le nouveau chef de l’État Bassirou Diomaye Faye.
Après un retour de parquet, Ameth Suzanne Camara, assisté de son avocat Me Fadel Diack, a fait face au procureur de la République, ce lundi. Ce dernier a criminalisé son dossier, en ouvrant une information judiciaire contre lui.Dans son réquisitoire introductif, le chef du parquet […]
À La Une justiceAprès un retour de parquet, Ameth Suzanne Camara, assisté de son avocat Me Fadel Diack, a fait face au procureur de la République, ce lundi. Ce dernier a criminalisé son dossier, en ouvrant une information judiciaire contre lui.
Dans son réquisitoire introductif, le chef du parquet de Dakar a requis le mandat de dépôt contre M. Camara, selon des sources de Seneweb. Mais le membre du Réseau des enseignants de l’APR a fait finalement l’objet d’un deuxième retour de parquet, en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Il pourrait être fixé sur son sort demain mardi.
Pour rappel, Ameth Suzanne Camara a été déféré vendredi dernier par la Sûreté urbaine pour offense ou discrédit sur les hautes autorités de l’Etat ou incitation des citoyens à enfreindre les lois.
Une nouvelle confrontation a éclaté entre le roi des arènes, Modou Lo, et le lion de Guédiawaye, Balla Gaye 2. Suite aux remarques de Modou Lo concernant le titre d’« empereur de l’arène », Balla Gaye a réagi dans cette vidéo. Il a souligné que […]
ACTUALITE SPORTSUne nouvelle confrontation a éclaté entre le roi des arènes, Modou Lo, et le lion de Guédiawaye, Balla Gaye 2.
Suite aux remarques de Modou Lo concernant le titre d’« empereur de l’arène », Balla Gaye a réagi dans cette vidéo.
Il a souligné que Modou Lo n’est pas son roi, car il l’a déjà battu à deux reprises, ajoutant qu’il ne cherche pas à l’affronter à nouveau.
Écoutez !
En vue de l’exploitation du champ pétrolier Sangomar (Phase 1 de développement) Woodside, qui détient 82% des intérêts du projet (contre 18% pour Petrosen), avait lancé un appel d’offres pour la location de trois hélicoptères destinés au transport de son personnel et de son fret. […]
ACTUALITE SOCIETEEn vue de l’exploitation du champ pétrolier Sangomar (Phase 1 de développement) Woodside, qui détient 82% des intérêts du projet (contre 18% pour Petrosen), avait lancé un appel d’offres pour la location de trois hélicoptères destinés au transport de son personnel et de son fret. C’était sous Macky Sall.
NHW-WA, société spécialisée de droit sénégalais, avait gagné le marché. Et durant le processus précédant l’adjudication de celui-ci et pour mettre en place les installations et la logistique requises en vue de son exécution, le gagnant avait déjà investi plus de 5 milliards de francs CFA sur fonds propres.
Mais alors que NHW-WA attendait sa signature au bas du contrat afin de démarrer le travail, Woodside s’est retenue. D’après Source A, qui révèle cette affaire dans son édition de ce lundi, la compagnie australienne a refusé d’apposer sa signature comme prévu, invoquant une directive du ministère de tutelle à l’époque (Pétrole et Énergies) qui rappelle que, suivant les dispositions du décret 2020-2335, «la compagnie en charge du transport du personnel par hélicoptère doit impérativement disposer d’un Permis d’exploitation aérien (PEA) sénégalais avant de pouvoir assurer un quelconque service au Sénégal».
NHW-WA a protesté et envoyé ses avocats au front. D’après Source A, ces derniers ont multiplié les courriers dans un seul but : pointer ce qu’ils qualifient de forfaiture et, surtout, clamer «la ferme détermination de [leur] mandate à préserver sa position de meilleure disante au regard des stipulations de l’appel d’offres qui s’est traduite par la transmission du contrat aux fins de signature».
Le ministre du Pétrole d’alors a reçu une lettre dans laquelle NHW-WA lui fait savoir «que si la société Woodside tarde à apposer sa signature sur le contrat, c’est dû à de fortes pressions exercées par des autorités administratives de [son] département». Dans une correspondance qu’elle lui a adressée, la société de transport héliporté invitera la compagnie australienne à signer le contrat «dans les meilleurs délais, puisqu’il n’existe aucun obstacle juridique». Et pour rassurer Woodside, NHW-WA annonce «qu’elle remplira toutes les conditions légales requises pour l’exécution [dudit] contrat», signalant avoir déjà enclenché la procédure pour l’obtention du PEA en question.
Ce n’est pas tout. Source A rapporte que les avocats de NHW-WA avaient saisi aussi le Président Macky Sall. Ils voulaient une audience avec l’ancien chef de l’État. Objectif : l’«entretenir de la portée des prestations que [leur] mandate entend mettre à la disposition [du] secteur [des hydrocarbures]». Le courrier restera lettre morte.
«Convaincus d’avoir le droit avec eux, les avocats et leur mandante, NHW-WA, n’excluent pas de se battre jusqu’à leur dernière énergie pour que le marché ne leur soit pas arraché», renseigne Source A. D’autant que la société spécialisée déclare disposer d’un agrément du ministère du Tourisme et des Transports aériens du Sénégal, et d’un permis d’exploitation délivré par un pays membre de l’Uemoa (Côte d’Ivoire), où elle a immatriculé s’est aéronefs.
Sans compter que les avocats de NHW-WA, repris par le journal, estiment que le décret invoquée par Woodside, pris après l’attribution du marché, «ne saurait affecter la signature du contrat». «La loi n’opère que pour l’avenir et ce décret ne peut donc régir les conditions juridiques ayant présidé à l’élaboration du contrat et de sa signature», ont-ils martelé.
Un accident de la circulation d’une rare violence a fait 11 morts et plusieurs blessés sur la route nationale 2 plus précisément au village de Mbacka Lo (Kébémer). Un camion et un minibus sont entrés en collision, d’après des sources concordantes.Plus d’informations à venir.
ACTUALITE SOCIETEUn accident de la circulation d’une rare violence a fait 11 morts et plusieurs blessés sur la route nationale 2 plus précisément au village de Mbacka Lo (Kébémer).
Un camion et un minibus sont entrés en collision, d’après des sources concordantes.
Plus d’informations à venir.
Le bureau de l’Assemblée nationale, convoquée vendredi pour se pencher sur la question, déclare «recevable» la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’institution. Œuvre des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), et du représentant […]
ACTUALITE POLITIQUELe bureau de l’Assemblée nationale, convoquée vendredi pour se pencher sur la question, déclare «recevable» la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’institution. Œuvre des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), et du représentant des non-inscrits, Sanou Dione, celle-ci a été déposée mercredi dernier sur la table du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
Les Échos, qui donne l’information, rapporte que ce dernier, suivant la procédure en la matière, va saisir le président de République, Bassirou Diomaye Faye, pour avis. Ensuite, poursuit le journal, «une session extraordinaire de l’Assemblée nationale va être convoquée pour examiner la proposition de loi que va porter un des présidents de groupe auteur de la proposition».
Cette étape devrait déboucher sur l’adoption de la proposition de loi. Et pour cause : «tout le monde convient qu’il y a urgence à mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale», justifie Les Échos. Qui souligne que les propositions de loi déposées il y a quelques semaines par Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo, pour une révision du règlement intérieur, n’ont pas été prises en compte car, informe le journal, elles n’ont pas respecté la procédure.
La modification du règlement intérieur de l’Assemblée devrait permettre la tenue, au sein de l’hémicycle, de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
La sortie du leader de Pastef sur la position de la France voulant rendre hommage aux tirailleurs sénégalais deThiaroye 44 a inspiré le leader de Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany. Ce dernier n’a aucunement épargné Ousmane Sonko: « Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord […]
ACTUALITE POLITIQUELa sortie du leader de Pastef sur la position de la France voulant rendre hommage aux tirailleurs sénégalais deThiaroye 44 a inspiré le leader de Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany. Ce dernier n’a aucunement épargné Ousmane Sonko: « Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord la vérité sur les 86 martyrs (2021/2024) et sur le protocole avec Macky Sall. Sonko, tu as trahi le panafricanisme… » a martelé Bougane Gueye Dany tout en disant que le leader de Pastef n’est plus apte à parler pour les Africains. « Tu as trahi la cause panafricaine. Tu es un adepte du renoncement. Tu es un client de l’abandon des bonnes causes » enchaîne tutoyant « son ancien camarade de l’opposition ».
Ce n’est pas par un post que tu vas regagner la confiance de la jeunesse sénégalaise et celle des panafricains qui te conjuguent désormais au passé. Tu adores prendre le contrepieds de ton patron Diomaye Faye qui s’est aplati devant le premier des français, comme tu l’avais fait devant Melanchon l’avocat des LGBT. Seulement tu t’y prends très mal, en t’entêtant à vouloir défendre un panafricanisme populiste et non convaincu. Ousmane, avant d’épuiser ton énergie sur Thiaroye44, ne faudrait il pas expliquer aux sénégalais « le deal de l’amnistie » entre toi et le Président Macky Sall. N’oublie pas que 86 jeunes sénégalais ont été tués dans votre marche vers le Palais. Il ya deux jours ton chef était assis comme un gamin en classe de Cp, aux côtés de Macron. Et aujourd’hui, comme le ridicule ne tue pas, tu joues au sale jeu de souverainiste en carton… » regrette Bougane Gueye Dany.
Avant de parler de la tragédie de Thiaroye 44, considère le président de Guem Sa Bop, « il doit parler d’abord du deal ayant abouti à l’amnistie, après l’assassinat de ces 86 jeunes sénégalais entre Mars 2021 et février 2024 ». Il ajoute que dans un État de droit, « ils serez tous traînés devant la CPI ».
« Arrêtes ton cirque et dis nous la vérité. Ainsi, ensemble, nous nous occuperons de la France pour qu’il dégage comme vous l’aviez promis aux sénégalais. Faites comme la France, reconnaissez votre responsabilité et celle des dignitaires de l’ancien régime sur la mort de 86 jeunes Sénégalais dont le sang a arrosé le tapis vous ayant conduit au Palais. Dites nous la vérité sur le protocole de Terrou Baye Sogui signé avec Macky Sall. Pansez les plaies des familles éplorées qui attendent toujours la vérité » scande Bougane.
Recevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion controversée des fonds Covid suit son cours. Mieux, souligne Wal […]
ACTUALITE justiceRecevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion controversée des fonds Covid suit son cours. Mieux, souligne Wal fadjri, qui donne l’information, elle est sur la bonne voie d’après le Garde des Sceaux.
«Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche les infractions visées par le rapport [de la Cour des comptes] seront traitées comme de droit, le juge sera saisi et le droit sera dit», rapporte Article 19 sur ses plateformes visitées par le journal du groupe de Front de terre.
La Cour des comptes a déposé son rapport sur la gestion des fonds Covid, pointant de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés. Les nouvelles autorités avaient promis de sanctionner les fautifs. Mais pour beaucoup, la procédure pour y arriver est au point mort. Ce que réfute le régime de Diomaye Faye, laissant entendre que la justice n’a pas vocation à être expéditive.
L’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) à des personnalités non magistrats fait toujours polémique. L’Association des femmes magistrates du Sénégal entre en jeu. L’idée d’élargir le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) à des personnalités non magistrats ne fait pas l’unanimité. Même si […]
À La Une justiceL’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) à des personnalités non magistrats fait toujours polémique. L’Association des femmes magistrates du Sénégal entre en jeu.
L’idée d’élargir le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) à des personnalités non magistrats ne fait pas l’unanimité. Même si une position officielle des magistrats n’est pas encore connue, le rejet de cette recommandation est une réalité en leur sein.
Selon des sources de L’OBS, l’Association des femmes magistrates du Sénégal (Afms) a décidé d’imposer le débat. Le journal précise que l’Afms fait constater que la synthèse du Rapport général des Assises nationales de la justice, notamment sur les points concernant le Conseil supérieur de la magistrature et la Haute autorité de la justice, soulève beaucoup de polémiques.
«Dans ce contexte, l’Afms a convié le Président de l’Ums à une rencontre d’échanges en prélude de l’Assemblée générale ordinaire du 10 août prochain», précise la même source. La rencontre est prévue le mercredi 31 juillet à la salle 4 du Palais de justice de Dakar.
D’après des informations de L’Observateur, ces échanges provoqués par les femmes magistrates sont une manière d’amortir la tension de l’Assemblée générale de l’Ums. Car, les remontées d’informations sur l’ouverture du Csm à des personnalités non magistrats sont quasi négatives.
« C’est une opposition totale à cette recommandation qui est notée chez la famille des magistrats. Des positions plus radicales se sont même exprimées pour écarter toute idée de «confier leur carrière à des personnes extérieures à leur corporation », précise L’OBS. La mise à l’écart des tiers dans la gestion des carrières des magistrats est une exigence car, «elle manque de pertinence», rouspète-t-on.
La démarche est tellement «gauche» qu’elle expose la magistrature dont la carrière devrait dépendre d’états d’âme et de la pression populaire. La rencontre convoquée par l’Association des femmes magistrates du Sénégal est annoncée pour être l’occasion pour les membres de la corporation d’avoir une position sur la question.
L’on souffle déjà que la tendance s’est déjà dégagée avec un rejet massif de cette recommandation des Assises nationales de la Justice. Seulement, l’intérêt que le chef de l’Etat semble afficher et l’agitation de membres de la Société civile autour de cette question ne font que braquer davantage les magistrats.
D’ailleurs, d’après des confidences faites par des magistrats, la déclaration du Président Diomaye Faye lors de son face à face avec la presse nationale a beaucoup gêné au sein de la magistrature. Le chef de l’Etat a révélé attendre les nouvelles nominations pour démarrer la reddition des comptes avec les différents rapports des corps de contrôle. Une annonce qui, d’après des magistrats, a jeté en pâture tous les collègues en poste.
Par ailleurs, les magistrats, à travers les propositions faites lors des Assises nationales de la Justice, ne sont pas contre l’augmentation des membres du Conseil supérieur de la magistrature. La proposition porte sur le passage du nombre d’élus de 4 à 12 membres, soit 2 par ressort de Cour d’appel.