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La marine nationale sénégalaise a annoncé une opération significative dans la lutte contre l’émigration clandestine. Sur son compte Facebook, elle a révélé que « le patrouilleur de haute mer (PHM) NIANI avait arraisonné une pirogue transportant 111 migrants, à 140 kilomètres au large de Dakar, la veille au soir. Parmi les passagers, on dénombre 62 Sénégalais, 22 Gambiens et 20 Guinéens. »

Cette annonce intervient dans un contexte où l’émigration clandestine continue de représenter un défi majeur pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. Les départs périlleux sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en danger la vie des migrants, désespérés de trouver de meilleures opportunités économiques en Europe.

L‘hôpital Dalal Jamm Guédiawaye est éclaboussé par un gros scandale impliquant la Direction des ressources humaines.

Gros malaise à l’hôpital Dalal Jamm avec l’éclatement d’un gros scandale mettant sens dessous dessus la direction des ressources humaines éclaboussé, depuis quelques semaines, par une affaire de faux et usage faux en écritures publiques, usurpation de fonction.

Après avoir reçu des alertes, la directrice des ressources humaines, Mme Gaye, est ensuite tombée, en épluchant les nombreux dossiers qui s’amoncelaient sur son bureau, sur un document étrange qui lui était jusqu’ici inconnu.

La dame portant le nom de Mariétou Sy à l’état civil, le retire parmi un lot et parcourt rapidement le type d’écrit et le message qui y sont imprimés. D’après L’OBS, elle se rend vite compte que la lettre estampillée de son cachet personnel, porte également la signature du directeur de l’hôpital Moussa Sam Daff. Ce document est en réalité une autorisation de sortie du territoire.

La directrice des ressources humaines manque encore de s’étrangler à la lecture du nom du bénéficiaire de la faveur administrative. Un certain Dr Mory Samba Kandé, inconnu du service. Mme Gaye ne perd pas de temps et se dépêche d’aller déposer une lettre-plainte contre X au poste de police de Golf.

Tous les membres de la Direction des ressources humaines sont convoqués au poste de police et à l’issue de leur face-à-face avec les enquêteurs, Ibrahima Diatta est reconnu comme étant le producteur du document administratif.

Le choc est immense chez la Directrice des ressources humaines qui, devant le profil suspect du mis en cause, titulaire d’une matricule de solde… d’un médecin officiant à l’hôpital Dalal Jam, organise de discrètes investigations à son sujet auprès du ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas).

Le résultat confirme ses soupçons, Dr Ibrahima Diatta, 44 ans, est inconnu de la base de données du Msas. Confronté à ces découvertes qui le mettent à nu le présumé faussaire qui se présente comme le directeur de la Clinique Les Urgences de Guédiawaye, reconnaît sans ambages les faits et passe à table.

Le gestionnaire RH de l’hôpital Dalal Jam, questionné sur l’identité du bénéficiaire de la lettre d’autorisation de sortie du territoire, parle d’un ami dans le besoin. D’après lui, Mory Samba Kandé qui réside à Kaolack, voulait rejoindre sa fille unique établie en Europe.

Ibrahima Diatta n’en dira pas plus. Néanmoins, en dépit d’une demande des limiers, restée lettre morte à l’Ordre national des médecins du Sénégal pour vérifier s’il figure parmi ses membres, il sera déféré lundi, au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye, pour faux et usage de faux en écriture publique, usurpation de fonction. Son complice, activement recherché, court toujours.

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La police centrale de Guédiawaye a placé en garde à vue une fille répondant au nom d’Assiétou D. Agée de 17 ans, la gamine est poursuivie pour infanticide et interruption volontaire de grossesse (Ivg).

Assiétou D. a mis un terme à sa grossesse. Et pour y arriver, la demoiselle a utilisé des pratiques d’avortement clandestin et a accouché d’un fœtus. Elle planquera ensuite ledit fœtus dans un endroit discret de la maison familiale.

Après son forfait, Assietou pique un brusque malaise consécutif à son geste et sombre dans une crise de vertiges. Elle se prend la tête, se recroqueville sur elle-même et se tord de douleur. Elle pousse des cris de détresse et lance sans cesse des appels au secours. Elle développe des signes cliniques et inquiète ses proches parents. Ces derniers embarquent la gamine à bord d’un véhicule et la conduisent en toute urgence dans les locaux du centre hospitalier de Roi Baudouin de Guédiawaye.

Sur place, la gamine est vite prise en charge et admise au service des urgences de l’hôpital. Elle est ensuite soumise à un examen clinique au cours duquel la blouse blanche conclut à une «métrorragie et des vertiges sur aménorrhée de deux mois avec test positif de grossesse». L’agent de santé découvre aussi une notion d’accouchement à domicile sans assistance et soupçonne une interruption volontaire de grossesse (Ivg). Il câble aussitôt les limiers du commissariat central de la ville.

Cueillie à l’hôpital et pressée de questions, Assietou D. craque et reconnaît les griefs retenus contre elle. Elle déclare avoir accouché à domicile et sans assistance médicale, et indiqué avoir dissimulé le fœtus dans un recoin de la maison. Son papa sera interpellé, conduit au commissariat, puis soumis à un interrogatoire.

Celui-ci confirme les allégations de sa fille et ramène dare-dare le fœtus de sexe masculin et pesant 2420 g ; un fœtus avec son placenta et ne présentant aucune lésion apparente et visible à l’examen visuel. Le fœtus a été déposé à la morgue. Une enquête préliminaire a été ouverte aux fins de déterminer les circonstances du drame.

Les routes sénégalaises continuent de faire des victimes. lundi 30 juillet dans l’axe Dakar-Bamako, à hauteur de Dalafing, dans la commune de Bembou, département de Saraya région de Kedougou, un camion à bord son chauffeur de nationalité malienne a perdu le contrôle de son véhicule avant de se retrouver dans une maison.

Le bilan de l’accident fait état de trois morts, tous des enfants. Ces derniers âgés respectivement de 2, 5 et 8 ans, issus d’une même famille étaient tranquillement assis dans leur domicile, sans se douter que quelques instants plus tard, ils y perdront la vie.

Le chauffeur ainsi que son apprenti ont réussi à prendre la fuite.

Aussitôt informés, les gendarmes de la brigade de Saraya se sont déployés sur les lieux ainsi que les sapeurs-pompiers.

Les victimes ont été acheminées à la morgue du district sanitaire de Saraya. Cependant, une enquête a été ouverte pour arrêter le chauffeur ainsi que son apprenti.

Le bilan du violent accident survenu hier-lundi, à Ndana, sur la route de Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane, passe à 12 morts, 7 blessés dont 5 graves. 

À l’origine de cet accident : une collision entre un minicar et un camion.