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ACTUALITE SPORTSLivreur de son état, L. DIOUF était chargé de recouvrer une partie des recettes journalières de son employeur et de la lui verser à la fin de chaque journée. Mais, dans la journée du 25 février dernier, le trentenaire a prétexté une maladie pour rentrer […]
ACTUALITE SOCIETELivreur de son état, L. DIOUF était chargé de recouvrer une partie des recettes journalières de son employeur et de la lui verser à la fin de chaque journée. Mais, dans la journée du 25 février dernier, le trentenaire a prétexté une maladie pour rentrer avec les 4,3 millions qu’il avait encaissés. Il a appelé ensuite son patron pour lui dire que sa chambre avait pris feu. Une fois sur les lieux, la victime flaire le coup et dépose une plainte pour abus de confiance.
Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le prévenu demeurant à la Médina, raconte qu’il était parti faire du sport au moment des faits.
Il a été informé par ses voisins qui ont pu maîtriser le feu, avant qu’il ne débarque sur les lieux. Mais le prévenu n’a pas apporté la preuve que l’argent était bien dans la chambre.
Rendant sa décision, le juge a condamné le prévenu à six mois de prison avec sursis et à payer 5 millions FCFA à la victime.
L’enquête dans l’affaire de l’étudiante Seynabou Ka Diallo, retrouvée morte au village de Ndiawdoun, à cinq kilomètres de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avance à grands pas. Les enquêteurs ont mis la main sur le petit ami de la défunte qui aurait avoué son crime. […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETEL’enquête dans l’affaire de l’étudiante Seynabou Ka Diallo, retrouvée morte au village de Ndiawdoun, à cinq kilomètres de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avance à grands pas. Les enquêteurs ont mis la main sur le petit ami de la défunte qui aurait avoué son crime.
Le présumé meurtrier a été arrêté dans la soirée du dimanche par la brigade de recherche de la Gendarmerie de Saint-Louis, renseigne la Rfm.
Société (03 Photos) Rapatriement de « mendiants » nigériens : 580 sont arrivés à Niamey, un autre vol attendu ce samedi au départ de Dakar. Comme annoncé par Dakaractu en exclusivité, une évolution dans l’affaire des sans-abris nigériens à Dakar a été notée hier. En […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEComme annoncé par Dakaractu en exclusivité, une évolution dans l’affaire des sans-abris nigériens à Dakar a été notée hier. En effet deux avions ont été affrétés pour leur rapatriement. Et déjà hier dans la nuit du vendredi à ce samedi, un premier vol, affrété par le gouvernement nigérien, qui comptait 580 personnes dont beaucoup d’enfants, a quitté Dakar pour arriver à 01H20 (00H20 GMT) à l’aéroport de Niamey.
Comme annoncé par Dakaractu en exclusivité, une évolution dans l’affaire des sans-abris nigériens à Dakar a été notée hier. En effet deux avions ont été affrétés pour leur rapatriement. Et déjà hier dans la nuit du vendredi à ce samedi, un premier vol, affrété par le gouvernement nigérien, qui comptait 580 personnes dont beaucoup d’enfants, a quitté Dakar pour arriver à 01H20 (00H20 GMT) à l’aéroport de Niamey
« L’image de notre pays est traînée dans la boue, c’est pourquoi le gouvernement veut prendre ce phénomène à bras le corps », a déclaré le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley, au pied de la passerelle de l’avion, lit-on sur AFP.
Le gouverneur ainsi que le préfet de Dakar avaient en rapport avec les services sociaux et en collaboration avec les autorités de l’ambassade du Niger pris des mesures pour dans un premier temps retirer les concernés des sites insalubres qu’ils occupaient.
Le porte-parole du gouvernement Nigérien Tidjani Idrissa Abdoulkadri, dans un communiqué lu à la télévision publique avait indiqué que ce phénomène de mendicité des nigériens, pourrait s’agir « d’un trafic illicite de migrants et de traite de personnes organisés par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà »
Un message repris par le ministre de l’Intérieur samedi: « Ce n’est pas la misère qui est à la base (de ce phénomène) mais des réseaux mafieux organisés qui procèdent à la traite et au trafic de ces êtres humains ».
D’autres ressortissants également raflés mercredi, ont été hébergés eux par le Samu social à Dakar et attendaient encore d’être rapatriés ce samedi matin affirmait toujours AFP. « Un autre vol était attendu à Niamey samedi au départ de Dakar. Selon un responsable du Samu social de Dakar, environ 335 migrants étaient présents vendredi soir sur leur site » lit-on sur le site français.
Interpellation d’une mule à l’Aéroport international Blaise DIAGNE Ce 25 mars 2021, à 20 heures 10 minutes, les éléments de la Division opérationnelle de la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (DOCRTIS), en collaboration avec ceux de la Cellule Aéroportuaire […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETEInterpellation d’une mule à l’Aéroport international Blaise DIAGNE
Ce 25 mars 2021, à 20 heures 10 minutes, les éléments de la Division opérationnelle de la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (DOCRTIS), en collaboration avec ceux de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafics (CAAT), ont procédé à l’interpellation d’une mule de sexe masculin à l’AIBD.
L’interpellation de cette dernière fait suite à l’exploitation d’un renseignement faisant état, du retour au Sénégal, le 09 février 2022, d’un expatrié qui serait lié à un vaste réseau de trafic international de cocaïne s’activant entre le Sénégal et l’Europe.
Sans désemparer, les éléments de la Division opérationnelle de la DOCRTIS ont menées d’amples investigations ayant permis de localiser son domicile sis à la cité SOPRIM et de l’identifier.
Poursuivant les investigations, il a été appris dans le milieu interlope que son commanditaire établi en Italie, le préparait à convoyer de la cocaïne en suisse. C’est ainsi qu’après recoupement, des dispositifs de surveillance et de filature ont été mis en place depuis son domicile jusqu’à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD).
En relais avec la Cellule Aéroportuaire Anti Trafics (CAAT), il a été interpellé au niveau de l’aérogare.
Fouillé à corps, il a été découvert par devers lui, un passeport et une carte d’identité espagnole, authentiques après expertise, à son effigie et établis au nom d’une autre personne.
Sur ces entrefaites, il a été soumis à un test urinaire qui s’est révélé positif. L’interrogatoire l’a finalement conduit à avouer qu’il devait convoyer de la cocaïne confectionnée sous forme de boulettes qu’il aurait ingurgitées.
De suite, il a expulsé trois (03) boulettes accusant à la pesée, cent (100) grammes.
Acheminé à l’hôpital Principal de Dakar, le 26 mars vers 00 heure 30 minutes, aux fins de subir un examen médical, le rapport provisoire du médecin laisse apparaitre que près de trente-deux (32) boulettes resteraient dans son estomac.
Ce qui ramènerait le nombre de boulettes ingurgitées par la mule à trente-cinq (35). Le processus d’extraction des boulettes de cocaïne suit son cours.
Il est placé en position de garde à vue pour association de malfaiteurs, exportation de produit classé stupéfiant, détention et trafic international de stupéfiants, entente avec un réseau de trafic international de stupéfiants.
Les investigations se poursuivent.
Fait à Dakar, le 26 Mars 2022
LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES DE LA POLICE NATIONALE
Les premiers éléments de l’enquête sur la mort de Seynabou Ka Diallo poussent à penser que l’étudiante de l’UGB a été lâchement assassinée.Libération, qui donne l’information dans son édition de ce samedi, rapporte que la victime porte des traces de «violences extrêmes», surtout au niveau […]
ACTUALITE SOCIETELes premiers éléments de l’enquête sur la mort de Seynabou Ka Diallo poussent à penser que l’étudiante de l’UGB a été lâchement assassinée.
Libération, qui donne l’information dans son édition de ce samedi, rapporte que la victime porte des traces de «violences extrêmes», surtout au niveau de la tête, du ventre et du cou.
Le journal annonce qu’une autopsie sera pratiquée ce samedi sur la dépouille de la jeune dame. Elle permettra de connaître la nature de ses blessures et éventuellement si elle a été violée avant d’être tuée.
Originaire de Bambey, Seynabou Ka Diallo était étudiante de la 31e promotion de l’UFR S2ATA de l’UGB. Elle était portée disparue depuis mercredi dernier. Sa disparition inquiétait ses camarades, qui avaient lancé un avis de recherche.
Ils seront informés par la brigade de recherches de Diama que le corps sans vie de l’étudiante a été retrouvé à Ndiawdoun, un village situé à cinq kilomètres de l’Université.
Dans un article publié la semaine dernière et intitulé “Les balades du ciel avec le pilote préféré”, j’affirmais avec force que “l’option de Macky SALL est claire, il n’est pas question de quitter le pouvoir : rester ou rester”. J’y lançais également un appel à […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEDans un article publié la semaine dernière et intitulé “Les balades du ciel avec le pilote préféré”, j’affirmais avec force que “l’option de Macky SALL est claire, il n’est pas question de quitter le pouvoir : rester ou rester”.
J’y lançais également un appel à l’opposition pour « surveiller comme du lait sur le feu les élections législatives (maintien de la date et déroulement transparent du scrutin), pour conquérir la majorité à l’Assemblée nationale. Ainsi, formant un bloc homogène malgré nos différences, nous amorcerons ensemble le changement de cap devenu un impératif de développement pour le Sénégal et l’Afrique ».
La suite logique de ces messages est que Macky SALL n’organisera les élections législatives qu’à condition d’avoir la garantie de les « emporter » pour rester au pouvoir. Ensuite, sa crainte d’une cohabitation avec une opposition majoritaire est un cauchemar pour lui.
La première menace sur la tenue des élections, à bonne date et dans la transparence, résulte de la reconduction unilatérale du parrainage par le pouvoir malgré l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 qu’il me plaît de baptiser « arrêt Maitre TINE », en hommage à mon confrère du barreau de Paris, chef de parti au Sénégal et auteur de la requête. Cette décision enjoint le Sénégal à lever tous les obstacles à une libre participation aux élections en supprimant le système du parrainage électoral dans un délai de six mois, largement expiré aujourd’hui. La décision de la CEDEAO est contraignante, exécutoire et sans appel.
De quelle logique les tenants du pouvoir peuvent-ils se prévaloir pour, au nom de la CEDEAO, engager notre pays dans la mise en œuvre de sanctions immédiates et réfutables contre le Mali au point de faire perdre à notre économie des dizaines de milliards de francs et dans le même temps, refuser systématiquement d’appliquer l’injonction incontestable de la même CEDEAO de supprimer le parrainage. C’est du maa tey !
Pourtant, l’introduction du nouveau système de parrainage le 19 avril 2018 et sa mise en œuvre chaotique à l’élection présidentielle de 2019, ont entrainé une levée de boucliers contre ce système inique de parrainage, échantillon unique dans le monde.
Constant dans sa démarche, le régime de Macky SALL est resté sourd. Il a imposé le parrainage sous les grenades, l’a conduit en confisquant illégalement le fichier électoral non remis aux candidats de l’opposition et aux observateurs de la société civile, l’a contrôlé à l’aide d’une application informatique conçue et mise en œuvre sans aucune concertation avec l’opposition et sur la base d’un fichier miné.
Résultat des courses : seuls cinq candidats ont été autorisés à participer à l’élection présidentielle y compris le candidat sortant avec une élimination annoncée et triomphaliste de 27 candidats.
Pour réaliser ce forfait, des parrains ont été volontairement déplacés de leur lieu d’inscription dans le but de réduire le nombre d’électeurs obtenu par les candidats ciblés pour qu’ils n’atteignent pas le seuil requis par région, d’autres ont été simplement éliminés pour erreurs matérielles. Quant au Conseil constitutionnel, il a manqué à son devoir de vérification préalable des informations reçues du ministère de l’Intérieur et à l’obligation de les partager avec les candidats pour sauvegarder sa neutralité absolue.
Les récentes modifications du dispositif de contrôle comportent des pièges. Sous prétexte « d’aider » les candidats à éviter les doublons, un logiciel est proposé pour permettre de les détecter. Quelle manœuvre cousue de fil blanc ! « Ku sa wujj di sang doo set ! C’est connu. Rien n’empêche le pouvoir et son ministère de l’intérieur de procéder au pré-enregistrement, bien dissimulé dans le logiciel filé aux partis, d’une liste de parrains non réutilisables. Une forme d’asséchement ciblé du stock de parrains déjà à sa disposition !
ParCheikh Tidiane Kandé25/03/2022 à 7:30
Dans un article publié la semaine dernière et intitulé “Les balades du ciel avec le pilote préféré”, j’affirmais avec force que “l’option de Macky SALL est claire, il n’est pas question de quitter le pouvoir : rester ou rester”.
J’y lançais également un appel à l’opposition pour « surveiller comme du lait sur le feu les élections législatives (maintien de la date et déroulement transparent du scrutin), pour conquérir la majorité à l’Assemblée nationale. Ainsi, formant un bloc homogène malgré nos différences, nous amorcerons ensemble le changement de cap devenu un impératif de développement pour le Sénégal et l’Afrique ».
La suite logique de ces messages est que Macky SALL n’organisera les élections législatives qu’à condition d’avoir la garantie de les « emporter » pour rester au pouvoir. Ensuite, sa crainte d’une cohabitation avec une opposition majoritaire est un cauchemar pour lui.
La première menace sur la tenue des élections, à bonne date et dans la transparence, résulte de la reconduction unilatérale du parrainage par le pouvoir malgré l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 qu’il me plaît de baptiser « arrêt Maitre TINE », en hommage à mon confrère du barreau de Paris, chef de parti au Sénégal et auteur de la requête. Cette décision enjoint le Sénégal à lever tous les obstacles à une libre participation aux élections en supprimant le système du parrainage électoral dans un délai de six mois, largement expiré aujourd’hui. La décision de la CEDEAO est contraignante, exécutoire et sans appel.
De quelle logique les tenants du pouvoir peuvent-ils se prévaloir pour, au nom de la CEDEAO, engager notre pays dans la mise en œuvre de sanctions immédiates et réfutables contre le Mali au point de faire perdre à notre économie des dizaines de milliards de francs et dans le même temps, refuser systématiquement d’appliquer l’injonction incontestable de la même CEDEAO de supprimer le parrainage. C’est du maa tey !
Pourtant, l’introduction du nouveau système de parrainage le 19 avril 2018 et sa mise en œuvre chaotique à l’élection présidentielle de 2019, ont entrainé une levée de boucliers contre ce système inique de parrainage, échantillon unique dans le monde.
Constant dans sa démarche, le régime de Macky SALL est resté sourd. Il a imposé le parrainage sous les grenades, l’a conduit en confisquant illégalement le fichier électoral non remis aux candidats de l’opposition et aux observateurs de la société civile, l’a contrôlé à l’aide d’une application informatique conçue et mise en œuvre sans aucune concertation avec l’opposition et sur la base d’un fichier miné.
Résultat des courses : seuls cinq candidats ont été autorisés à participer à l’élection présidentielle y compris le candidat sortant avec une élimination annoncée et triomphaliste de 27 candidats.
Pour réaliser ce forfait, des parrains ont été volontairement déplacés de leur lieu d’inscription dans le but de réduire le nombre d’électeurs obtenu par les candidats ciblés pour qu’ils n’atteignent pas le seuil requis par région, d’autres ont été simplement éliminés pour erreurs matérielles. Quant au Conseil constitutionnel, il a manqué à son devoir de vérification préalable des informations reçues du ministère de l’Intérieur et à l’obligation de les partager avec les candidats pour sauvegarder sa neutralité absolue.
Les récentes modifications du dispositif de contrôle comportent des pièges. Sous prétexte « d’aider » les candidats à éviter les doublons, un logiciel est proposé pour permettre de les détecter. Quelle manœuvre cousue de fil blanc ! « Ku sa wujj di sang doo set ! C’est connu. Rien n’empêche le pouvoir et son ministère de l’intérieur de procéder au pré-enregistrement, bien dissimulé dans le logiciel filé aux partis, d’une liste de parrains non réutilisables. Une forme d’asséchement ciblé du stock de parrains déjà à sa disposition !
Il en est de même du logiciel de contrôle des parrainages. Cette application doit être conçu de concert avec l’opposition et combiné à une procédure consensuelle de contrôle des signatures.
L’opposition doit refuser l’utilisation de tout logiciel à la conception duquel ses spécialistes n’ont pas participé. Il n’est pas question d’envoyer des techniciens pour assister en spectateur au fonctionnement d’une application préconçue unilatéralement par un ministère de l’intérieur partisan.
La seconde menace sur les élections législatives tient à l’entêtement du pouvoir à priver des leaders politiques, Karim WADE et Khalifa SALL en l’occurrence, de leur droit de participer aux élections, à la suite de procès inéquitables et de modifications ciblées du Code électoral. La même volonté du pouvoir d’écarter Ousmane SONKO est évidente. La lutte pour sauvegarder leurs droits est légitime et doit être menée par tous les démocrates.
Enfin, les techniques traditionnelles de fraude mises en œuvre par le pouvoir sont encore en cours et doivent être paralysées. L’opposition doit se mobiliser, quelle que soit l’entité à laquelle ses membres appartiennent, pour surveiller le processus électoral de bout en bout. Il faut, en particulier, refuser la participation au vote des électeurs mercenaires recrutés des pays frontaliers du Sénégal, les achats de bulletins ou de procès-verbaux et les transferts massifs d’électeurs.
Pour l’exécution du Plan de Sauvetage du 3ème mandat de Macky SALL, c’est l’argent qui manque le moins. Rien n’est de trop : les cargos masqués d’euros, les jets privés bourrés de pétro dollars, la distribution bruyante de financements de campagnes électorales, les dividendes des « actionnaires confidentiels », les tickets d’entrée des multimilliardaires et les appuis politiques extorqués.
Les moyens financiers pour réaliser le forfait sont là. Les complices pour y contribuer aussi. Leur prix est connu. Les uns le font de bon gré, les autres y sont contraints et forcés, du fait de leurs forfaits du passé et leurs travers découverts, certains pour respecter leurs signatures, d’autres par crainte d’être vilipendés.
Je comprends bien que l’évaporation des soucis d’argent ait laissé la place à l’omniprésence de l’angoisse du lendemain. C’est essoufflant ! Mais ce n’est pas une raison pour s’agripper aux plans casse-cous mijotés par des cerveaux amortis qui s’affolent en privé et font les féroces devant le chef pour l’aider à exorciser sa panique. Le projet déraisonnable et aventureux de garder le pouvoir en 2024 et au-delà ne prospérera pas.
En tout état de cause, il n’est pas question de boycotter les élections. Macky SALL a déjà perdu le pouvoir. Il ne lui reste qu’un choix : ruser pour mettre l’Assemblée nationale dans sa poche dans le dessein de procéder à toutes les modifications constitutionnelles nécessaires pour sauver le troisième mandat dont il rêve. Il faut l’en empêcher. Il n’a même pas besoin de l’Assemblée nationale pour perpétuer l’héritage de la belle aventure de l’APR de 2008 et de la coalition Benno Bokk Yaakaar de 2012. Ku añaane sa ndono…
Le sage et riche laboureur de Jean de La Fontaine avait bien compris, sentant sa mort prochaine, qu’il ne fallait pas vendre l’héritage laissé par les parents. Il fit alors venir ses enfants et les exhorta au trésor-travail de si belle manière : « ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse ». Le Trésor du Sénégal, c’est sa stabilité. C’est l’héritage laissé par les précurseurs politiques et les guides spirituels.
Nous inspirant de cette leçon, ne laissons nulle fenêtre, nul trou de souris ou nulle fissure pouvant ouvrir la porte d’un troisième mandat à Macky SALL et pouvant menacer la stabilité de notre cher pays.
La meilleure façon d’asperger de l’eau – denrée rare, il est vrai, même si on en parle beaucoup ces derniers jours et qui manque horriblement aux populations – sur le tapis de braises déroulé par le régime de Macky SALL est de réussir le pari de disposer d’une majorité de députés de l’opposition à l’Assemblée nationale à l’issue des élections du 31 juillet 2022.
En nous épargnant un combat inutile, le pouvoir aura fait l’essentiel : bien partir ! Nos compatriotes sont patients et conscients qu’ils sont quelque part obligés d’assumer la gestion du pouvoir, même avec regret, car ils en ont élu les tenants actuels.
Le peuple sénégalais traverse des moments difficiles. Il n’a pas besoin de laisser exploser sa colère et sa déception. De grâce, ne lui en donnez pas l’occasion. Ne privez pas, non plus, vos fidèles partisans de la joie et de la dignité de vous accompagner jusqu’à votre domicile, si vous choisissez de rester au Sénégal à la fin de votre mandat. Ils méritent de lever la tête comme l’ont fait les partisans de vos trois prédécesseurs : SENGHOR, DIOUF et WADE.
Boubacar CAMARA
Kamâh
25 mars 2022
L’Egypte accueille le Sénégal, ce vendredi 25 mars au Caire, en barrages aller du Mondial 2022. Parmi les duels attendus, le face-à-face entre les deux capitaines, le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly et l’attaquant égyptien Mohamed Salah. Présent en conférence de presse d’avant-match, ce jeudi 24 […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETEL’Egypte accueille le Sénégal, ce vendredi 25 mars au Caire, en barrages aller du Mondial 2022. Parmi les duels attendus, le face-à-face entre les deux capitaines, le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly et l’attaquant égyptien Mohamed Salah.
Présent en conférence de presse d’avant-match, ce jeudi 24 au Caire, Kalidou Koulibaly a évoqué les retrouvailles entre lui et le joueur de Liverpool moins de deux mois après la finale de la CAN 2021 remportée par les Lions face au Pharaons. «Je connais bien Mohamed Salah. C’est l’un des meilleurs joueurs africains», a lancé Koulibaly sous les yeux de son entraîneur, Aliou Cissé.
Mais le défenseur de Naples suggère que lui et ses coéquipiers ne vont pas se focaliser sur le meilleur buteur de la Premier League (20 réalisations). «On va essayer de prendre ce match comme on l’a fait à la finale et ne pas se concentrer uniquement sur Mohamed Salah, mais l’ensemble des joueurs (égyptiens). On sait que Mohamed Salah est un grand joueur, mais on va essayer de gagner ce match.»
Le capitaine des Lions n’a pas manqué de souligner que si l’Egypte a Salah, le Sénégal compte dans ses rangs un autre joueur de classe mondiale. «Demain (aujourd’hui) sur le terrain, signale-t-il, on aura les deux meilleurs joueurs africains sur le terrain et cela va être un grand match. Mohamed Salah a à cœur de bien faire et, de notre côté, on a Sadio Mané qui sera prêt pour ce match.»
Le drame s’est produit à Thièl, une localité du département de Linguère. En effet un bébé âgé de 9 mois a été retrouvé mort calciné. D’après des témoignages, l’incendie est survenu au moment où le père de famille Aliou Sow était au marché hebdomadaire de […]
ACTUALITE SOCIETELe drame s’est produit à Thièl, une localité du département de Linguère. En effet un bébé âgé de 9 mois a été retrouvé mort calciné. D’après des témoignages, l’incendie est survenu au moment où le père de famille Aliou Sow était au marché hebdomadaire de Linguère. A en croire une source digne de foi, c’est la mère de la victime qui, après avoir fait du thé dans une case, a laissé les braises dans le fourneau. Avec le vent fort qui souffle en ce moment dans le milieu, les étincelles ont jailli dans la case et le bébé qui s’y trouvait a péri dans les flammes. Le malheur ne venant pas seul, l’incendie a également causé beaucoup de dégâts matériels. 100 kg de mil, 01 sac de 50 kg de riz, 02: lits en bois et des effets vestimentaires ont été emportés par les flammes.