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ACTUALITE POLITIQUEL’homme d’affaires Mbackiyou Faye a remis vendredi dernier, au Khalife Général des mourides un milliard de FCFA en guise d’Adiya (présent), lors de sa visite à Dakar. La semaine d’après, le journal Source A a affiche dans sa Une, un vol de 890 millions FCFA […]
ACTUALITE SOCIETEL’homme d’affaires Mbackiyou Faye a remis vendredi dernier, au Khalife Général des mourides un milliard de FCFA en guise d’Adiya (présent), lors de sa visite à Dakar. La semaine d’après, le journal Source A a affiche dans sa Une, un vol de 890 millions FCFA chez Farba Ngom, le « griot attitré » du Président Macky Sall.
Des sommes faramineuses, dont l’origine fait débat. De l’avis de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, si le pays avait des institutions qui fonctionnent on allait appeler les personnes concernées à se justifier de la provenance de ces fortunes.
« Avant-hier vous avez vu un dignitaire mouride donner un milliard. Je pense que si on avait des institutions qui fonctionnent on allait l’appeler pour le demander l’origine de cet argent. Y compris également les 890 millions qu’on dit voler chez Farba Ngom », a déclaré Birahim Seck, ce mercredi, en marge d’un atelier de partage sur l’avant-projet de la loi portant Code de la publicité.
« Aujourd’hui la CREI est étouffée, l’IGE, la Cour des compte nous doivent des rapports. On a étouffé totalement la recevabilité au niveau du Sénégal. Ce qu’on attendait dans l’affaire du vol de 890 millions, ce n’est uniquement pas d’arrêter le présumé voleur de l’argent, mais d’appeler la personne concernée de lui demander l’origine de cet argent. Il aura à se justifier. Reste à savoir si la provenance de l’argent est licite ou illicite », indique-t-il.
Birahim Seck déplore le manque de liberté des corps de contrôle. Il rappelle que le Sénégal a été placée dans liste grise du GAFI.
A noter qu’en février 2021, le Groupe d’action financière (GAFI) a inscrit le Sénégal sur sa liste grise, indiquant que le pays ne se conformait pas pleinement aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme.
Ce qu’il faut selon Birahim Seck : « c’est faire attention sur les quelques aspects qui peuvent être des risques de financement de terrorisme au Sénégal. Il faut impérativement des institutions fortes pour remédier à ces questions. Et la responsabilité première est du gouvernement ».
Un jeune charretier du nom de Pape Mbaye, a été poignardé à mort, au cours d’une bagarre au couteau, par son ami Khadim. D’après les informations de « Les Echos », le drame a eu lieu lundi dernier au quartier Tivaouane Peulh. En effet, ce jour-là, les […]
ACTUALITE SOCIETEUn jeune charretier du nom de Pape Mbaye, a été poignardé à mort, au cours d’une bagarre au couteau, par son ami Khadim.
D’après les informations de « Les Echos », le drame a eu lieu lundi dernier au quartier Tivaouane Peulh. En effet, ce jour-là, les deux garçons étaient en bisbilles pour une dette de 12.000 FCfa.
Arrêt bus de Fass Mbao, des passagers entendent sagement un car pour joindre Dakar. La psychose des cas de meurtres, agressions violentes, vols et cambriolages, viols et autres violences est tellement persistant que les gens ont même peur d’en parler, dans à la presse. «Désolé Madame, […]
ACTUALITE SOCIETEArrêt bus de Fass Mbao, des passagers entendent sagement un car pour joindre Dakar. La psychose des cas de meurtres, agressions violentes, vols et cambriolages, viols et autres violences est tellement persistant que les gens ont même peur d’en parler, dans à la presse. «Désolé Madame, j’ai peur… de la presse» où «excusez-moi Madame, je n’ai pas d’idée», sont les réponses de personnes interpellées sur le sujets. Après plusieurs individus ayant décliné notre interpellation, voilà que Libasse Laye Samb, habitant de Yoff, accepte d’en parler. «Nous avons tous remarqué qu’au Sénégal, la violence est énorme, les meurtres, l’insécurité en grosso modo. Cette recrudescence de la violence a fait qu’aujourd’hui toute la population a peur. Ce qui est malheureux, c’est que personne n’est en sécurité. La grande question est : à qui faire confiance de nos jours ?», dit Libasse.
Et M. Samb de lancer un appel au gouvernement pour plus de sécurité. «Je lance un appel à l’Etat du Sénégal pour qu’il déploie la Police et la Gendarmerie dans les quartiers, les villages, les villes, partout. L’insécurité a gagné du terrain, en commençant par la banlieue où on voit rarement des patrouilles de Polices. Les agresseurs attaquent parce qu’ils savent qu’il n’y aura personne à leur poursuite. Il fait qu’il y ait des patrouilles en permanence, avec des relances à chaque fois. De ce fait, l’insécurité, l’agression et les crimes pourront disparaître de notre cher pays», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «il faut aussi que l’Etat aide la jeunesse. C’est vrai que l’insécurité est extrême, mais aussi les jeunes n’ont pas de boulot. Et c’est ce manque d’emploi qui les pousse à agresser, même si ce n’est pas une raison. Il est temps que l’État épaules sa jeunesse», a alerté Libasse Laye Samb.
Lui emboitant le pas, Lamine Djité, enseignant rencontré à Pikine Texaco, a lui fait un constat amère, mais tout de même factuel. «Les principales causes de la recrudescence des violences pourraient être à la fois sociétales et sociales. Sociétales parce que nous avons malheureusement une société malade de ses valeurs, de ses convictions, de ses repères, de ses références… aspirant à adopter une autre société et surtout occidentale dont nous ne serons jamais les bienvenus pour juste raison, parce qu’il y a choc de cultures. L’autre cause qui semble être le tronc ou les feuilles de l’arbre qui est naturellement celle sociale s’explique par les disparités socioéconomiques très en vue, avec les nantis qui non seulement ne font pas 10% de la population, mais aussi représentant en grande partie nos hommes politiques qui s’enrichissent avec beaucoup d’arrogance dans le dos des Sénégalais. Malheureusement ils prennent la politique comme un moyen d’ascension sociale», dénonce M. Djité qui y ajoute «le manque de confiance en soi, la dépendance financière des jeunes surtout causée par le sous emploi, la mauvaise politique de réinsertion des jeunes à la formation et à entreprenariat de la part de l’Etat, les jalousies internes, les trafics de personnalité, etc.».
Selon Lamine, «pour éradiquer ce fléau qui gangrène la société, il nous faut un Etat fort qui fait face à ses responsabilités, en distribuant la richesse du pays aux ayants -droit ; histoire de pondérer la tension sociale. Mais surtout promouvoir une vraie politique d’emploi pour la jeunesse car occupant plus de 65% de la population ; encore que cette jeunesse doit être utilisée comme un atout et non comme un frein au développement…», note l’enseignant M. Djité.
Le Collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique rurale demande leur intégration dans la fonction publique. Cette requête adressée au ministère de l’Eau et de l’Assainissement depuis plusieurs mois tarde à se faire. Pour marquer le retard d’exécution, les 115 membres du collectif ont déposé un préavis […]
ACTUALITE SOCIETELe Collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique rurale demande leur intégration dans la fonction publique. Cette requête adressée au ministère de l’Eau et de l’Assainissement depuis plusieurs mois tarde à se faire.
Pour marquer le retard d’exécution, les 115 membres du collectif ont déposé un préavis de grève. Les bénévoles de l’hydraulique comptent observer une grève le 28, 29 et le 30 juin 2022.
Plus de 2 000 forages risquent d’être impactés dans le monde rural. Le plan d’action va saborder la fourniture en eau de millions de Sénégalais au cours de ces 3 jours de cessation de travail.
Babacar Ly, le secrétaire général dudit Collectif conçoit que leur recrutement dans la fonction publique ne devrait pas poser de problème. Il considère que l’effectif n’est pas pléthorique, ils ne sont que 115. Selon lui, leur intégration devrait facilement se faire.
Aujourd’hui, avec l’avènement de la chicha (cigarette aromatisée) les jeunes âgés entre 10 et 18 ans, notamment de plus en plus de jeunes filles fument ou sont exposés au tabac par le biais de ce que la LISTAB nomme le “vapotage”, qui désigne l’action d’aspirer […]
ACTUALITE SOCIETEAujourd’hui, avec l’avènement de la chicha (cigarette aromatisée) les jeunes âgés entre 10 et 18 ans, notamment de plus en plus de jeunes filles fument ou sont exposés au tabac par le biais de ce que la LISTAB nomme le “vapotage”, qui désigne l’action d’aspirer la vapeur d’une cigarette électronique.
Face à ce fléau, la Ligue sénégalaise contre le tabac au Sénégal (LISTAB) a tenu une conférence de presse à l’occasion de la journée mondiale sans tabac célébrée ce 31 mai 2022 afin de faire l’État des lieux sur les blocages de la lutte contre le tabac au Sénégal et alerter l’opinion sur les dégâts que cause le tabagisme dans le pays
A cet effet, Amadou Moustapha Gaye, président de ladite ligue déclare que la responsabilité de l’Etat du Sénégal est engagée face au non-respect de la loi antitabac.
Le non-respect des dispositions de la loi antitabac est aujourd’hui connu de tous. Après une enquête, les résultats ont montré que la loi n’est pas respectée dans la région de Dakar. Les établissements recevant du public comme les hôtels, bars, restaurants et auberges dans les départements de Dakar, Rufisque, Guédiawaye et Pikine la plupart des signalétiques ne sont pas homologuées. Ce problème fait que plus d’un milliards de mégots de cigarettes sont jetés par les fumeurs chaque année. Ces mégots contaminent les cours d’eau, le sol, nuisent à la faune et polluent l’environnement car ils sont des déchets toxiques.
A l’en croire, les cigarettes allumées et jetées peuvent provoquer des incendies, endommager les maisons et les terres.
D’après le président de la ligue, malgré la volonté politique notée, affichée et proclamée partout il y a quelques années, la société civile note une grande inquiétude et un recul par rapport à la mise en œuvre de la loi antitabac. En effet, l’arrêté conjoint signé par les ministres de la Santé et du Commerce depuis plus de 5 ans attend toujours d’être numérotée par le secrétaire général du gouvernement pour son effectivité. L’absence de formation et d’implication des forces de défense et de sécurité pour la mise en œuvre de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, font que plusieurs établissements qui reçoivent du public violent cette disposition de la loi sans qu’une sanction ne leur soit infligée.
400 bars à chichaPlus de 400 bars à chicha sont enregistrés à Dakar ce qui poussent les jeunes âgés entre 10 et 18 ans à s’adonner au vapotage aux yeux et au sus de tout le monde sans que personne ne soit inquiété.
« Selon les études menées par LISTAB, avant 20,03% de garçons âgés entre 10 et 14 ans fumaient régulièrement contre 03% de filles. Cependant, les filles ont renversé la tendance avec l’arrivée de la chicha. 90% des jeunes femmes s’adonnent au papotage. En effet , les études ont montré que deux (2 ) heures de chicha équivalent à mille (1000 ) tabacs, maintenant les enfants( de la rue) commencent à fumer à 7 ans parce que la cigarette est accessible et sans oublier que certains jettent les mégots sans les éteindre. Il faut savoir que la chicha est plus dangereuse que le tabac et ce dernier tue plus de 8 millions de personnes chaque année dans le monde et près de 4 milles personnes dans le pays. Le tabagisme ne nuit pas seulement au fumeur, mais il affecte d’autres personnes par le biais d’une exposition indirecte », informe le secrétaire exécutif de la LISTAB Djibril Wélé.
La ligue sénégalaise contre le tabac demande à cette occasion au gouvernement de prendre ses responsabilités face aux milliers de décès liés au tabac.
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, hier, Daouda Gueye, à deux ans de prison dont trois mois ferme. Il se faisait passer pour un colonel de l’Administration pénitentiaire, pour tenter d’extorquer des fonds à Astou Ndiaye, dont le fils est en prison. […]
ACTUALITE SOCIETELe tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, hier, Daouda Gueye, à deux ans de prison dont trois mois ferme. Il se faisait passer pour un colonel de l’Administration pénitentiaire, pour tenter d’extorquer des fonds à Astou Ndiaye, dont le fils est en prison. En sus de cela, il envoyait à celle-ci des images obscènes
Ça n’a pas suffi à Daouda Guèye de se faire passer pour le colonel de l’Administration pénitentiaire Matar Ndiaye. L’homme, plâtrier de son état, a profité de la détresse de sa voisine Astou Ndiaye, dont le fils est incarcéré, pour lui soutirer de l’argent. Pire, ce marié et père de famille envoyait des vidéos pornographiques à la dame.
Selon cette dernière, au mois de janvier dernier, alors que son fils était en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, Daouda l’a contacté pour lui dire que celui-ci les a mis en rapport afin qu’il le fasse sortir de là-bas. Pour se faire, il lui a réclamé la somme de 100 mille francs CFA.
“Tantôt, il me disait qu’il travaillait à Rebeuss, tantôt à la Section de recherches ou à la Dic. Par la suite, il a commencé à m’envoyer des images pornographiques, des photos de son sexe. Mais quand je lui ai fait savoir que je suis mariée, il n’a pas arrêté. Il continuait ses harcèlements’’, s’est plainte la dame hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
À l’en croire, elle a été outrée quand elle a découvert que son bourreau est un de ses voisins. “C’est un habitué des faits. Heureusement, je ne lui ai rien remis, car je sentais qu’il ne me disait pas la vérité’’, a conclu la plaignante.
Poursuivi pour tentative d’extorsion de fonds, usurpation de fonction et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, Daouda Guèye a plaidé coupable. Toutefois, il déclare qu’il voulait juste s’amuser, avant de s’excuser auprès de la dame qui s’est désistée de son action en justice.
Malgré son meaculpa, la magistrate du parquet a requis deux ans d’emprisonnement dont un an ferme contre Daouda Guèye.
À la suite des avocats de la défense qui ont sollicité une application bienveillante de la loi, le tribunal a condamné le prévenu Daouda Gueye a deux ans de prison dont trois mois ferme. Ce, après avoir requalifié le délit de tentative d’extorsion en tentative d’escroquerie
Suite et pas fin de l’affaire de Sweet Beauté opposant le leader de Pastef à la jeune masseuse Adji Sarr. Le Doyen des juges doit trancher entre les avocats de Ousmane Sonko et le parquet. En effet, les premiers avaient demandé au magistrat de requérir […]
ACTUALITE justice SOCIETESuite et pas fin de l’affaire de Sweet Beauté opposant le leader de Pastef à la jeune masseuse Adji Sarr. Le Doyen des juges doit trancher entre les avocats de Ousmane Sonko et le parquet.
En effet, les premiers avaient demandé au magistrat de requérir auprès des opérateurs de téléphonie la production des relevés d’appels entrants et sortants de Adji Sarr et de Sidy Ahmed Mbaye.
La première accuse le président de Pastef de viols et menaces de mort; le second est son ami qui l’aurait conduit à l’hôpital le jour de l’éclatement de l’affaire.
Les conseils de Ousmane Sonko sont intéressés par les communications de ces derniers entre décembre 2020 et février 2021, particulièrement la journée du 3 février. Mais dans un réquisitoire transmis au juge avant-hier, lundi, le procureur s’oppose à cette requête.
D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, le chef du parquet estime que les réquisitions en question n’apporteraient rien de nouveau à la manifestation de la vérité dans le traitement de l’affaire Sweet Beauty.
Le Doyen des juges dira s’il suit le parquet ou s’il répond favorablement à la demande des avocats de Sonko.
Il devra également trancher entre ces deux parties au sujet d’une éventuelle audition de l’ancien capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré. Les conseils du leader de Pastef avaient demandé que ce dernier soit interrogé dans le cadre de l’instruction de l’affaire alors que le parquet a manifesté son opposition.
L’Etat vient d’augmenterleurssalaires. Cette mesure s’ajoute à ses efforts pour le renforcement des effectifs, l’amélioration de la formation et la modernisation des équipements des forces de défense et de sécurité.Chaque élément de l’armée, de la gendarmerie et de la police a certainement noté avec satisfaction, […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEL’Etat vient d’augmenterleurssalaires. Cette mesure s’ajoute à ses efforts pour le renforcement des effectifs, l’amélioration de la formation et la modernisation des équipements des forces de défense et de sécurité.
Chaque élément de l’armée, de la gendarmerie et de la police a certainement noté avec satisfaction, en cette fin du mois de mai, une hausse de son salaire. Et s’il est un poil sourcilleux, il a pu remarquer que celle-ci concerne la rubrique «prime de risque» de sa fiche de paie.
Les augmentations en question varient entre 75 000 et 400 000 francs CFA, selon le journal Le Quotidien, qui a donné l’information dans son édition du lundi 30 mai.Elles surviennent en même temps que celles accordées aux enseignants et aux agents de santé.
Mais, à la différence de ces derniers, les forces de défense et de sécurité n’ont rien réclamé ouvertement. Pour être servies, en effet, elles ne sont pas parties en grève et n’ont pas joué avec les nerfs de membres du gouvernement lors d’interminables négociations. Elles sont restés la «grande muette», même si la plupart d’entre elles, comme la majorité des ménages sénégalais, ressentent actuellement sur leur pouvoir d’achat les effets néfastes de la crise de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine.
Seule une volonté politique a suffi. Celle-ci est certes dictée par un contexte volatile, mais elle a été en tout cas mainte fois clamée par le Président Macky Sall. «Je renouvelle mon soutien à ceux et celles parmi vous qui sont déployés au service de la paix dans le monde, et en opérations pour la défense de l’intégrité territoriale, et la lutte contre la criminalité transfrontalière et le pillage de nos ressources naturelles, avait lancé le chef de l’Etat le 3 avril dernier, à la veille de la fête de l’Indépendance. J’ai donné ordre à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre sans répit ces opérations jusqu’à ce que tous les objectifs assignés soient atteints.»
Macky Sall s’était empressé d’ajouter : «Les hommes et femmes qui ont choisi le métier des armes pour défendre les intérêts vitaux de la nation, au péril de leur vie, méritent notre soutien et notre gratitude.C’est pourquoi je tiens à l’amélioration constante des conditions d’existence de nos soldats, l’efficacité opérationnelle de leurs missions et la quiétude de leurs familles.»
Ces paroles ont été suivies d’actes. Avant l’augmentation de leurs revenus, les forces de défense et de sécurité ont vu leurs effectifs, leur formation ou leurs équipements renforcés.Chaque corps ayant été servi selon ses besoins spécifiques.
Menaces multiformes
Au mois d’avril dernier, le Sénégal a passé une commande de huit obusiers LG1 de 105 mm, et de munitions. Le vendeur, le groupe industriel français de l’armement Nexter, soulignait dans un communiqué repris par L’Observateur dans son édition du 5 mai, que cette arme peut semer les radars lorsqu’elle est utilisée à basse altitude.
Durant le même mois, signale le journal du Groupe futurs médias, le Marine nationale a réceptionné le premier des trois patrouilleurs hauturiers commandés au français Piriou. Le deuxième était à ce moment-là, d’après la même source, en phase d’équipement et le troisième était presque assemblé.
L’Armée de l’air n’est pas en reste. Elle s’est dotée de trois avions CN-235, selon L’Observateur. Qui signale que ces appareils sont utilisés pour la surveillance maritime, mais également les évacuations médicales, le déploiement de troupes etle transport de civils. La liste des acquisitions pour l’armée et la police ces dernières années n’est pas exhaustive.
«Le Président Macky Sall a mis des moyens importants pour augmenter la capacité de manœuvre de l’Armée sénégalaise, avait souligné, toujoursdans L’Obs, le colonel de la gendarmerie Abdoul Aziz Ndao. Il y a aussi la création de beaucoup de centres pour permettre la formation, le renforcement de l’entraînement des hommes. Ce sont de très bonnes choses à saluer.»
Ces attentions du chef de l’Etat, chef des armées, arrivent à point nommé. Elles surviennent dans un contexte où les forces de défense et de sécurité sont très sollicitées. Ces dernières sont en effet confrontées à des menaces multiformes et de plus en plus pressantes : insécurité galopante, grand banditisme, activités malveillante de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), mouvements djihadistes dans les pays limitrophes…
Issue de la Direction générale des Elections (DGE), une troublante nouvelle est tombée annonçant que les listes de coalitions « Yewwi Askan Wi » et « Benno Book Yaakaar devant participer aux prochaines législatives sont irrecevables. Mais à y regarder plus en profondeur, après la […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEIssue de la Direction générale des Elections (DGE), une troublante nouvelle est tombée annonçant que les listes de coalitions « Yewwi Askan Wi » et « Benno Book Yaakaar devant participer aux prochaines législatives sont irrecevables. Mais à y regarder plus en profondeur, après la Grande Coalition Geum Sa Bopp, cette décision ne cache que l’exclusion définitive de Yewwi Askan Wi. Face à la broyeuse de l’opposition, Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany sont obligés de se battre ensemble ou de « périr politiquement »
Tuer et enterrer le démon de la division. Maitriser les contours de l’arène politique est assez complexe, mais force est de reconnaitre que les deux leaders affichent la même détermination de faire déguerpir la régime de Macky Sall, qui aujourd’hui commence à habituer les Sénégalais à l’idée d’un troisième mandat. Les preuves sont flagrantes du coté de Gueum Sa Bopp que son élimination a été faite sur commande, laissant passer des alliances minuscules et presque méconnues des Sénégalais. Avec cette décision qui tombe, c’est au tour de Sonko et leur Coalition de passer sous le couperet du régime. Affichant leur fermes décisions de dire non à ce qu’ils considèrent une flagrante forfaiture, Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany de se battre ensemble, pour tuer et enterrer le démon de la division. Et comme l’appel de l’hymne national lancer leur « Ô Sénégalais debout… », même si YAW a une dernière chance au Conseil constitutionnel accusé d’agir sur « télécommande » et qui sans pression populaire ne validera pas sa liste.
D’ailleurs réagissant à la sortie du ministre de l’intérieur (qui membre de Benno ne saurait être neutre, c’est flagrant), le juriste Seybani Sougou martèle que « La décision d’Antoine DIOM tendant à déclarer la liste nationale de YEWWI ASKAN WI irrecevable (titulaires) est une grossière manœuvre de diversion vouée à l’échec, et une pirouette visant à déclarer à posteriori incomplète, une liste complète au moment du dépôt. »
« Le Conseil Constitutionnel annulera la décision d’Antoine DIOM déclarant la liste nationale de Yewwi (titulaires) irrecevable car elle ne repose sur aucun fondement juridique. Dans sa décision n°1/E/2022 du 21 mai 2021, le Conseil Constitutionnel a déclaré irrecevable, les recours de YEWWI et de la coalition GUEM SA BOPP, au motif que selon les dispositions de l’article LO.184 de la loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021 « seuls les actes du Ministre chargé des élections pris en application des articles L179, L180 et LO.183, peuvent être contestés par les mandataires ».
Cette décision signifie tout simplement que le Conseil Constitutionnel n’a pas statué sur les requêtes des 2 coalitions précitées du fait que leurs recours ne visaient pas expressément un acte pris par le ministre, en application des articles précités.
En tout cas, pour ces législatives et l’horizon 2024, Ousmane Sonko et Bougane Guèye sont obligés de se battre ensemble ou périr
Recalé lors des parrainages en vue des élections législatives, le mouvement And suxali napp gui, regroupant des acteurs de la pêche, accuse la Direction générale des élections de lui barrer la route pour le scrutin du 31 juillet 2022. Après l’évaluation des parrainages avec ses […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETERecalé lors des parrainages en vue des élections législatives, le mouvement And suxali napp gui, regroupant des acteurs de la pêche, accuse la Direction générale des élections de lui barrer la route pour le scrutin du 31 juillet 2022. Après l’évaluation des parrainages avec ses membres, ce mouvement a fait face à la presse pour faire le point. Selon Pierre Mboup, le coordonnateur de ce mouvement, ils ont réussi à obtenir le nombre de parrains demandé. «Lorsque nous avons manifesté notre intention de participer à ces élections législatives, nous avons rencontré beaucoup de difficultés. Mais malgré tout, nous avons pu mobiliser 85 000 parrains. Ensuite, nous sommes allés déposer notre caution à la Caisse des dépôts et de consignations. Nous avons emmené d’abord un chèque, on nous a dit qu’il faut emmener un chèque certifié. Par la suite, nous avons emmené de l’argent liquide mais ils ont encore refusé de le prendre. Tout ceci sans explications. Ils l’ont fait juste pour que notre liste ne participe pas à ces élections», a déploré le coordonnateur du mouvement.
Pour être édifiée sur ce refus, l’organisation de pêcheurs est allée se plaindre au niveau de la Dge. Mais leur déception fut grande. «La Direction générale des élections nous a simplement dit que notre dossier a été classé sans suite. Nous sommes des citoyens sénégalais et nous avons le droit de participer à ces élections. Je pense que la moindre des choses, c’est de vérifier la liste de parrainages que nous avons déposée mais rien n’a été fait. Nous avons pris un huissier pour constater tout cela. Ce que nous avons retenu, c’est que celui qui organise les élections ne veut pas que nous participions à ces joutes électorales. A quelle fin ? Nous ne le savons pas», a déploré Pierre Mboup. Toutefois, ces acteurs de la pêche déclarent qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot. «Nous avons le droit de résister. Sur les 718 km de côtes du Sénégal, nous avons des membres et nous leur avons demandé de garder leur carte d’électeur en attendant notre mot d’ordre», a-t-il prévenu.