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ACTUALITE INTERNATIONALSi Gana Guèye a été sacré avec le PSG, Sadio Mané a raté de peu le sacre en Premier League. Ismaïla Sarr et son club Watford sont quant eux relégués en championship (D2 Anglaise). A l’instar de la situation différente de ces deux joueurs, les […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSSi Gana Guèye a été sacré avec le PSG, Sadio Mané a raté de peu le sacre en Premier League. Ismaïla Sarr et son club Watford sont quant eux relégués en championship (D2 Anglaise). A l’instar de la situation différente de ces deux joueurs, les Lions du Sénégal, qui évoluent en Europe, ont connu une saison mouvementée qui a fini de manière dissemblable. Certains ont été sacrés sans véritablement convaincre, d’autres se sont distingués par leur performance individuelle, d’autres encore sont complètement passés à la trappe.
Gana, Abdou Diallo, Bouna Sarr, des champions timides
En France, les pensionnaires du Paris Saint Germain, Gana Guèye et Abdou Diallo ont décroché leur deuxième titre en Ligue 1 avec le club de la capitale. Toutefois le défenseur et le milieu de terrain sénégalais ont eu des fortunes diverses cette saison avec le PSG .
Gana a été plus remarquable que son compatriote. Titulaire 18 fois cette saison, il a joué 26 matches en championnat et marqué trois buts. Le milieu des Lions avait fait un bon début de saison, en s’imposant au dans l’entrejeu de l’équipe de Pochettino. Mais, il a connu une chute libre après son retour triomphal de la Can 2021. Depuis lors, Gana a joué des bouts de match. Sa fin de saison a aussi été marquée par cette affaire de refus de porter le maillot floqué des couleurs LGBT+. Abdou Diallo, pour sa part, n’a disputé que 12 matches en Ligue 1 dont 10 fois comme titulaire.
Un autre champion, qui n’a pas brillé avec son club cette saison, c’est bien Bouna Sarr avec le Bayern Munich. L’arrière droit des Lions a joué cinq matches avec le club bavarois sans jamais être titulaire. Fodé Ballo Touré, qui a été sacré en Serie A avec l’Ac Milan, a vécu une saison similaire. Il n’a joué que 10 matches en championnat dont 5 comme titulaire avec club italien.
Sadio Mané : L’espoir du Ballon d’or se dissipe
Comme les saisons passées dans le championnat anglais, Sadio Mané a une nouvelle fois démontré des talents de joueur de classe mondiale. Ses performances ont participé au bon parcours de Liverpool cette saison, même si les Reds ont eu une fin au goût d’inachevé. Malgré les 16 réalisations de Mané, Liverpool n’a pas réussi à détrôner Manchester City en Premier League. Mais Sadio est entré dans l’histoire de la Premier League en devant le 23e meilleur buteur de l’histoire de ce championnat.
La star des Lions n’a pas seulement perdu le titre de champion d’Angleterre. Il a aussi été battu par le Real de Benzema, son principal prétendant au titre de Ballon d’or. Cette défaite réduit considérablement ses chances de remporter la plus prestigieuse distinction individuelle du football mondial.
Tout comme Sadio, d’autres joueurs se sont illustrés cette saison, même s’ils n’ont pas réussi à être sacrés avec leur club. C’est le cas d’Edouard Mendy (Chelsea) et Kalidou Koulibaly (Naples). Pensionnaires respectifs de Chelsea et de Naples, les deux champions d’Afrique sénégalais ont réussi à se hisser sur le podium de leur championnat respectif pour se qualifier à la prochain Ligue des champions européens.
Titulaire indiscutable dans les buts des Blues, l’ancien joueur de Rennes fait partie des joueurs les plus performants de Chelsea cette saison. Mais sa fin de saison n’a pas été top. Le portier sénégalais a flanché dans la dernière phase du championnat. Le Roi des Cleans Sheet de la Premier League a encaissé 10 buts en 5 sorties. Sa bourde en quart de finale aller de la Ligue des champions, qui avait permis à Benzema de signer un triplé lors de la victoire (1-3) du Real, ne faisait que conforter la remise en cause de l’état de forme du portier des Lions à son retour de la Can. Mais cela n’a pas changé le statut de numéro 1 d’Edouard Mendy chez les Blues.
Habitué à de bonnes performances, le patron de la défense de Naples a réédité ces bonnes notes avec le club italien. Kalidou Koulibaly a participé à la montée en puissance du club napolitain qui a longtemps dominé la Série A. Mais ils ont été relégués à la troisième place du classement dans la dernière partie de la saison. Et encore une fois, Koulibaly rate un Scudetto.
De champions d’Afrique à la relégation : Ces flops de la saison
Sacrés champions d’Afrique pour la première fois avec le Sénégal, certains Lions n’ont pas profité de ce statut pour hisser leur niveau en club. Parmi eux on peut citer: Ismaila Sarr (Watford) Pape Matar Sarr (Metz), Mamadou Loum Ndiaye (Alaves), Saliou Ciss (As Nancy), Diao Baldé (Cagliari). Ils ont tous été relégués avec leurs clubs respectifs.
L’un des artisans de la montée de Watford, l’année dernière, Ismaïla Sarr n’a pu maintenir son club en Premier League. C’est vrai que sa saison a été marquée par des blessures répétitives qui avaient d’ailleurs motivé son arrivée tardive dans la tanière lors de la Can au Cameroun, Sarr n’a pas été à la hauteur des attentes cette saison. Le champion d’Afrique n’a pu redresser son équipe qui se dirigeait inéluctablement à la relégation depuis le début de saison.
Saliou Ciss a aussi connu une mauvaise saison à l’image de son équipe, As Nancy, reléguée en National. Pourtant l’arrière gauche des Lions a été l’un des meilleurs à son poste, sinon le meilleur lors de la Can 2021. Il fait partie de l’équipe type publiée par la Caf à l’issue de la compétition. Mais l’ancien du Fc Diambar peine à s’illustrer au plus haut niveau en club et risque de jouer en national l’année prochaine.
Titulaire dans l’entrejeu de Alavés (33 matchs 2 buts), les performances de Mamadou Loum n’ont pas été assez remarquables au sein d’une formation aux abois. Il n’a pas fait grand-chose pour sauver son club de la relégation. Diao Baldé Keïta a aussi été un flop cette saison. En 26 sorties, le pensionnaire de Cagliari n’a marqué que 3 buts cette saison.
Retour triomphal de la Can de Pape Guèye, Bamba Dieng et Nampalys
Dans le championnat français, Bamba Dieng fait partie des révélations de cette année. Avec Pape Guèye, l’ancien meilleur buteur du championnat sénégalais avec le Fc Diambars a contribué à la bonne saison de l’Olympique de Marseille, deuxième de la Ligue 1. Le retour triomphal de la Can a, sans doute, été un coup de pouce pour les Olympiens sénégalais.
Bamba Dieng (25 matches en L1, 7 buts) s’est fait remarquer par ses réalisations spectaculaires. L’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) lui a même décerné le prix du plus joli but de la saison. Pape Guèye (28 matchs de Ligue 1) a aussi été très présent dans l’entrejeu de l’Om surtout après son retour de la Can.
S’il y a quelqu’un qui a profité de la Can pour retrouver sa forme d’antan et le bout du tunnel, c’est bien Nampalys Mendy. Laissé pendant longtemps aux oubliettes à Leicester, le milieu de terrain sénégalais a vu sa cote prendre de l’envol grâce à ces bonnes notes à la Can 2021. Mendy, qui a été longtemps écarté, a réintégré le groupe. Il est entré en jeu lors de certains matchs des Foxes et Brendan Rodgers lui offre sa première titularisation de la saison en Premier League le dimanche 13 mars 2022, contre Arsenal. Depuis lors, Nampalys a reconquis sa place dans l’entrejeu de Leicester et a joué 15 matches cette saison en championnat.
Le joueur du Paris FC (Ligue 2), Moustapha Name a aussi fait une bonne saison avec l’équipe de la capitale française. Le milieu de terrain sénégalais a joué 31 matchs et marqué 7 buts en championnat. Il a d’ailleurs été élu meilleur joueur de la saison du Paris FC. Classée 4e, l’équipe parisienne rate de peu la montée dans l’élite.
D’autres Lions comme Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace), Habib Diallo (Strasbourg), Boulaye Dia (Villarreal), entre autres n’ont pas été exceptionnels, certes, mais ont pu éviter d’être éclipsés complètement par la concurrence.
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, hier, Daouda Gueye, à deux ans de prison dont trois mois ferme. Il se faisait passer pour un colonel de l’Administration pénitentiaire, pour tenter d’extorquer des fonds à Astou Ndiaye, dont le fils est en prison. […]
ACTUALITE SOCIETEÇa n’a pas suffi à Daouda Guèye de se faire passer pour le colonel de l’Administration pénitentiaire Matar Ndiaye. L’homme, plâtrier de son état, a profité de la détresse de sa voisine Astou Ndiaye, dont le fils est incarcéré, pour lui soutirer de l’argent. Pire, ce marié et père de famille envoyait des vidéos pornographiques à la dame.
Selon cette dernière, au mois de janvier dernier, alors que son fils était en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, Daouda l’a contacté pour lui dire que celui-ci les a mis en rapport afin qu’il le fasse sortir de là-bas. Pour se faire, il lui a réclamé la somme de 100 mille francs CFA.Tantôt, il me disait qu’il travaillait à Rebeuss, tantôt à la Section de recherches ou à la Dic. Par la suite, il a commencé à m’envoyer des images pornographiques, des photos de son sexe. Mais quand je lui ai fait savoir que je suis mariée, il n’a pas arrêté. Il continuait ses harcèlements’’, s’est plainte la dame hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
À l’en croire, elle a été outrée quand elle a découvert que son bourreau est un de ses voisins. “C’est un habitué des faits. Heureusement, je ne lui ai rien remis, car je sentais qu’il ne me disait pas la vérité’’, a conclu la plaignante.
Poursuivi pour tentative d’extorsion de fonds, usurpation de fonction et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, Daouda Guèye a plaidé coupable. Toutefois, il déclare qu’il voulait juste s’amuser, avant de s’excuser auprès de la dame qui s’est désistée de son action en justice.
Malgré son meaculpa, la magistrate du parquet a requis deux ans d’emprisonnement dont un an ferme contre Daouda Guèye.
À la suite des avocats de la défense qui ont sollicité une application bienveillante de la loi, le tribunal a condamné le prévenu Daouda Gueye a deux ans de prison dont trois mois ferme. Ce, après avoir requalifié le délit de tentative d’extorsion en tentative d’escroquerie
A un mois de la Tabaski, le kg de pomme de terre s’échange désormais à 700 FCFA. Vendeurs, revendeurs et grossistes ne discutent que de la rareté de la pomme de terre locale. Pour cette vendeuse au marché de Seras, du nom de Nafi Waye, […]
ACTUALITE SOCIETEA un mois de la Tabaski, le kg de pomme de terre s’échange désormais à 700 FCFA.
Vendeurs, revendeurs et grossistes ne discutent que de la rareté de la pomme de terre locale. Pour cette vendeuse au marché de Seras, du nom de Nafi Waye, il semble avoir une rupture dans l’approvisionnement de la pomme terre. « On est à la recherche de la pomme de terre locale, les grossistes nous vendent le sac à 12500 F Cfa. Les clients qui viennent ici, si on leur dit que le kilo est à 700f Cfa, ils boudent », souligne-t-elle, avant d’ajouter : « Depuis trois jours, la pomme de terre est en rupture dans certaines localités. Je vais dans les boutiques pour en acheter et tout revendre. Il n’y a aucun bénéfice et c’est sans rendement. Si cela continue jusqu’à la tabaski, ce sera compliqué. C’est seulement la pomme de terre locale qu’on vend en ce moment, la pomme de terre importée n’est pas encore disponible.» Une situation qui complique davantage les choses. Cette vendeuse lance un cri de cœur. « Que les autorités nous viennent en aide car tous les produits alimentaires sont devenus très chers. Sur le marché, la pomme de terre qui coûtait 400 f/le kilo est maintenant passée à 700 f. C’est trop. Les ménages n’en peuvent plus.»
Interpellé sur la question, Moussa, un commerçant, pense que cela constitue une problématique qui n’est pas seulement spécifique à la filière. Pour lui, c’est un problème global de notre système de production. C’est le maillon faible du système de production agricole au Sénégal. Tant qu’on n’aura pas résolu le problème du stockage, de l’entreposage des produits périssables et non périssables, on fera toujours face à des problèmes. « Je vends le kilo de pomme de terre à 700 Fcfa, ça fait une semaine maintenant que le grossiste chez qui j’achète mes produits a haussé le prix », déclare Moussa. A l’en croire, à l’heure actuelle, c’est seulement leur dignité qu’il tente de sauvegarder dans ce commerce car la vie est très difficile et tout est cher.
Au marché de Dalifort, un grossiste du nom de Dembel Bâ avoue que l’augmentation du prix de la pomme de terre est déplorée par tout le monde. « On a l’impression de voir que le secteur de l’économie est en crise », note-t-il. Pour lui, la pomme de terre n’est pas comme le mil, le riz ou l’oignon, elle n’aime pas le soleil. Dès que les rayons du soleil apparaissent, elle change de couleur et devient verdâtre. C’est pour cela que les clients réclament la pomme de terre importée. « A quelque un mois de la fête de la tabaski, si l’Etat ne nous aide pas, on aura beaucoup de problèmes », selon le grossiste.
La Chambre correctionnelle qui a son verdict rendu jeudi 19 mai dernier, dans le cadre de l’affaire de trafic présumé des passeports diplomatiques, a condamné Boubacar Willembo Biaye 5 mois ferme pour « complicité de faux et usage de faux ». El hadj Mamadou Sall […]
ACTUALITE SOCIETEEl hadj Mamadou Sall a écopé, lui, d’une 2 ans de prison dont 6 mois ferme pour les délits « d’abus de confiance et d’escroquerie ».
Les deux députés, rapportent Les Echos, ont attaqué la décision du juge en interjetant appel.Selon leur avocat, il n’y a aucun délit que le juge peut retenir contre ses clients.
Mamadou Sall placé sous mandat de dépôt, recouvre la liberté le 21 juin prochain. Quant à Boubacar Biaye, il devrait être libre à la fin de ce mois de juin.
Pour rappel, Boubacar Biaye a été placé sous mandat de dépôt le 31 janvier dernier. Son collègue Mamadou Sall était envoyé en prison le 21 décembre 2021
L’animatrice Keb’s Thiam a annoncé sur Facebook avoir été cambriolé. Les voleurs ont emporté « trois téléphones portables », « l’intégralité de son salaire, une autre forte somme d’argent » et des bijoux en or.Incroyable, mais vrai. Le tout a été pris dans sa propre chambre, alors que, rapporte-t-elle, […]
ACTUALITE SOCIETEL’animatrice Keb’s Thiam a annoncé sur Facebook avoir été cambriolé. Les voleurs ont emporté « trois téléphones portables », « l’intégralité de son salaire, une autre forte somme d’argent » et des bijoux en or.
Incroyable, mais vrai. Le tout a été pris dans sa propre chambre, alors que, rapporte-t-elle, « la chambre était fermée à double tour ». Keb’s Thiam explique que les brigands « sont passés par la fenêtre » au moment où elle dormait.
L’animatrice qui réside à la Sicap Foire, a tenu à alerter sur le manq
La nuit à la cité Darou Salam 2 (rattachée à la commune de Tivaouane Peulh) bruit beaucoup plus la journée. A l’origine, des agresseurs qui s’emparent, armes à la main, des voies publiques pour dépouiller les passants nocturnes. Quelquefois, ces derniers s’en sortent avec des […]
ACTUALITE SOCIETELa nuit à la cité Darou Salam 2 (rattachée à la commune de Tivaouane Peulh) bruit beaucoup plus la journée. A l’origine, des agresseurs qui s’emparent, armes à la main, des voies publiques pour dépouiller les passants nocturnes. Quelquefois, ces derniers s’en sortent avec des séquelles ou avec des blessures graves. Ces agressions commises à l’encontre des habitants de la cité sont devenues ingérables. Mais, ce qui suscite plus de révolte chez eux, c’est l’impunité des malfrats. En effet, les cas d’arrestations de malfaiteurs se comptent sur les doigts de la main, tandis les agressions sont au quotidien des habitants. Face à ce silence bruissant des autorités municipales et Forces de l’ordre, ils ont décidé de se faire justice eux-mêmes.
Visage égratigné, jambe bandée accompagnée de douleurs qui accablent le corps, Bara Ndiaye (nom d’emprunt) s’est fait agressé dimanche dernier. Alors qu’il revenait de chez un ami, vers 22 heures, raconte-t-il d’un air haletant sur son lit d’hôpital, c’est là qu’une bande de trois agresseurs dont un mineur, armés de machette, de couteaux, d’une tenaille et d’une pompe à gaz, l’a pris d’assaut, selon ses descriptions. Ayant tenté de résister, il a pris deux coups de couteau à la jambe droite, avant d’être asséné de coups de poing jusqu’à évanouissement. A son réveil, ses biens (IPhone, Airpod, Apple Watch) étaient emportés par les bandits.
Mais, le cas de Bara n’est que l’arbre qui cache la forêt. Effectivement, la cité Darou Salam 2 est le terrain de prédilection de nombreux agresseurs qui y sévissent ces dernières semaines. L’insécurité qui y règne tourmente les habitants qui n’ont d’autre alternative que de s’enfermer chez eux, de bonne heure, pour se prémunir des attaques. Là réside un autre problème. Car, souvent, les ménages sont les cibles des malfaiteurs qui s’y insèrent, en catimini, la nuit pour dérober leurs biens. Dans bien des cas, ils ont leurs stratagèmes pour pénétrer dans ces concessions ; cela implique l’usage d’engins silencieux pour démonter des fenêtres, d’acides ou de produits nuisibles à l’œil, sans exclure même les…litanies qu’ils récitent avant de se mettre à l’œuvre.
D’un commun avis de certains habitants du quartier, ceux qui commettent ces actes brutaux sont, pour la majorité, des résidents de la cité. Le reste viendrait de Tivaouane Peulh voisin. Ces jeunes, disent-ils, subissent l’influence de la drogue et de l’alcool, si bien qu’ils sont incapables de distinguer les étrangers de leurs voisins. Egalement, «l’amour de la facilité et la volonté de subvenir à ses besoins sans bouger le pouce peuvent justifier la barbarie à laquelle on assiste ces moments-ci. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas la culture du travail et veulent néanmoins s’attirer toute la gloire du monde. C’est malheureusement sur cette base frivole qu’ils ôtent la vie à de pauvres gens, sans aucune forme de procès», a lancé le vieux Malick Ndiaye d’un ton désenchanté.
Pis, une autre forme d’agression est en train d’émerger dans la cité : celle effectuée par des charretiers. En effet, nombreux sont les travailleurs à confirmer qu’ils se sont au moins une fois fait attaquer, sur le chemin du travail, par des conducteurs de charrettes armés jusqu’aux dents. Selon l’un d’eux, il s’agit des mêmes types (quatre au total) qui circulent vers 5h du matin, à l’heure de la prière de l’aube ; ils guettent les travailleurs, les étudiants et les vieux qui vont à la mosquée.
Cependant, aucun de ces cas susmentionnés n’a jamais suscité une réaction ferme chez les autorités. Les riverains se sont accordés à dire qu’aucune suite n’est donné aux plaintes déposées à la Police ou la Gendarmerie. Pis, souvent les malfaiteurs sont détenus le temps de calmer les ardeurs, avant d’être relâchés sans instruction, ni procès encore moins une indemnisation ou dédommagement pour les victimes. Résultat, ils se retrouvent avec eux nez-à-nez dans la rue, ce qui augmente le sentiment d’injustice.
e la cité Darou Salam 2 sont plus que jamais déterminés à saisir le taureau par les cornes et se disent prêts à faire son procès à tout individu qui aura «le malheur de s’attaquer encore une fois à l’un des leurs ou à ses biens», à l’image des populations de Grand Yoff et des Parcelles Assainies qui ont choisi de se faire justice elles-mêmes.
Les récurrences des cas de violence et d’assassinat notés dernièrement au Sénégal remettent une fois de plus l’insécurité de la population au centre des débats. Alors que le nombre de meurtres et agressions ne cessent d’augmenter, les populations, fatiguées de vivre dans la peur, se transforment en justiciers et […]
ACTUALITE SOCIETELes récurrences des cas de violence et d’assassinat notés dernièrement au Sénégal remettent une fois de plus l’insécurité de la population au centre des débats. Alors que le nombre de meurtres et agressions ne cessent d’augmenter, les populations, fatiguées de vivre dans la peur, se transforment en justiciers et font leur propre loi.
La tension semble être à son paroxysme ou presque au Sénégal. Depuis quelques temps, des cas de violences sont de plus en plus déplorés un peu partout dans le pays. Une situation qui effraie les populations qui n’hésitent pas à hausser le ton pour se faire entendre. Mieux, certains ne rechignent pas à se défendre face à des « hors-la-loi », se faisant justice eux-mêmes.
L’insécurité ou le sentiment d’insécurité ne cesse de s’exacerber et d’inquiéter dans la capitale sénégalaise. Et pour beaucoup, cela a longtemps été présente dans la banlieue dakaroise. Cette tendance s’est cependant très vite répandue dernièrement dans la métropole.
Aux Parcelles Assainies et environs, la population rencontrée est plus qu’outrée par les séries de violences notées actuellement.
Trouvé assis devant sa maison, tout de blanc vêtu, El Hadj Ibrahima, en père de famille responsable, est inquiet quant à la tournure tragique des scènes de violences enregistrées ces derniers temps. « Les violences qui sévissent dans le pays sont à déplorer. En tant que père de famille, je suis constamment sous l’emprise de la peur ; je ne suis serein que lorsque mes enfants rentrent sains et saufs à la maison. Et tout cela à cause de l’insécurité. J’ai même instauré un couvre-feu chez moi : à partir de 20h, plus personne ne sort. »
Fustigeant le manque d’éducation des jeunes, il ajoute : « il est temps de revoir l’éducation des enfants car toute cette série de violence que nous notons est le fruit accru d’un manque d’éducation. Il sont généralement jeunes et l’éducation se fait dès le bas âge ».
Dans un souci d’assurer la dépense quotidienne, certains qui n’ont pas le choix se retrouvent dans la rue, parfois jusqu’à des heures tardives, et se mettent constamment en danger. Ndèye Khady est vendeuse de fruit à l’entrée de la Cité Fadia. A cause de l’insécurité permanente, depuis peu, elle rentre plus tôt que prévu. Elle explique : « d’habitude, je suis ici jusqu’à 21h30 ou 22h. Mais, depuis quelques temps, les échos que j’ai eus sur la violence me font très peur. C’est bien beau de gagner de l’argent ; mais à un moment donné, il faut penser à sa sécurité. Et, en tant que femme, je suis aussi soutien de famille. Egalement, à cause des travaux du BRT, il n’y a pas d’éclairage. Donc, tous ces aspects réunis ne facilitent pas les choses », martèle-t-elle.
Il n’est toujours pas facile de garder son sang-froid quand on est témoin d’un fait macabre. Fatou Cissé en témoigne. « Franchement, avec ces agressions à n’en plus finir, nous avons constamment peur. Récemment, à la veille de la Korité, la tante à une copine a été portée disparue pendant 3 jours. Finalement, elle a été retrouvée morte, assassinée, à la plage de Malibu. Même en marchant dans la rue, j’ai peur. On devient paranoïaque, à force de voir ce genre d’atrocité. Et aujourd’hui, lorsque ces agresseurs sont pris en flagrant délit de vol ou d’agression, c’est compréhensible que la population riposte. Mais je pense qu’il faut laisser les Forces de l’ordre faire leur travail comme il se doit », termine-t-elle.
Gérante de multiservices, Awa reste persuadée que cette insécurité ne disparaitra pas de sitôt, tant que des mesures idoines ne seront pas prises. Pour elle, les malfaiteurs lynchés méritent bien le sort qui leur est réservé par la population. « Je suis contre la violence. Mais je pense bien que pour que cela cesse, il faut que ces lynchages et ces vidéos postées sur les réseaux sociaux leur servent de leçons. Je suis gérante d’un multiservices, mais je descends à 16h depuis l’incident survenue à Pikine. J’ai toujours la peur au ventre. Ces malfaiteurs ne méritent aucune once de pitié », dit-elle agacée.
La population vit dans la peur constante. Malgré les mesures prises par l’Etat pour la sécurité du pays, le sentiment d’insécurité reste grandissant, surtout à Dakar et sa banlieue.
Les éléments de la brigade de Dakar Ville ont mis le grappin sur B. Ndiaye et F. Kamara. Les deux homos ont été surpris en train de s’envoyer en l’air à la plage de la mosquée Divinité. Le premier nommé suit une formation en infographie au Lycée tandis […]
ACTUALITE SOCIETELes éléments de la brigade de Dakar Ville ont mis le grappin sur B. Ndiaye et F. Kamara. Les deux homos ont été surpris en train de s’envoyer en l’air à la plage de la mosquée Divinité.
Le premier nommé suit une formation en infographie au Lycée tandis que le second est étudiant à l’Isep de Thiès et suit un stage dans une entreprise.
En effet, B. Ndiaye avait quitté Ouakam à 17h pour rentrer à Castors le jour des faits. Une fois à la plage de la mosquée Divinité, il aborde F. Kamara qui était en train de réviser ses leçons.
Après s’être rassuré qu’il n’y avait personne aux alentours, il l’embrasse au cou. Excité, F. Kamara répond aux avances de B. Ndiaye.
C’est alors qu’un certain Fallou Mbaye qui se promenait avec le chien de son patron, a aperçu la scène et s’est empressé d’aller informer les gendarmes en faction au rond-point Mermoz.
Lesquels se sont immédiatement transportés sur les lieux où ils ont surpris les deux homos tous nus en train d’entretenir une partie de jambes en l’air.
À la vue des pandores, les homos avaient tenté de prendre la poudre d’escampette, mais ils ont été rattrapés par les limiers.
Au cours de son audition, B. Ndiaye qui a soutenu être à son coup d’essai, a raconté : « J’avais demandé à F. Kamara s’il y avait un chemin menant vers la sortie et il m’a répondu que c’était barré. C’est à ce moment qu’on a commencé à échanger.
Au bout de quelques minutes, on s’est déshabillé et on a commencé à s’embrasser. Brusquement, j’ai aperçu les hommes en bleu et j’ai porté mon pantalon pour m’enfuir, laissant mon partenaire sur place.
L’homme d’affaires Mbackiyou Faye a remis vendredi dernier, au Khalife Général des mourides un milliard de FCFA en guise d’Adiya (présent), lors de sa visite à Dakar. La semaine d’après, le journal Source A a affiche dans sa Une, un vol de 890 millions FCFA […]
ACTUALITE SOCIETEL’homme d’affaires Mbackiyou Faye a remis vendredi dernier, au Khalife Général des mourides un milliard de FCFA en guise d’Adiya (présent), lors de sa visite à Dakar. La semaine d’après, le journal Source A a affiche dans sa Une, un vol de 890 millions FCFA chez Farba Ngom, le « griot attitré » du Président Macky Sall.
Des sommes faramineuses, dont l’origine fait débat. De l’avis de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, si le pays avait des institutions qui fonctionnent on allait appeler les personnes concernées à se justifier de la provenance de ces fortunes.
« Avant-hier vous avez vu un dignitaire mouride donner un milliard. Je pense que si on avait des institutions qui fonctionnent on allait l’appeler pour le demander l’origine de cet argent. Y compris également les 890 millions qu’on dit voler chez Farba Ngom », a déclaré Birahim Seck, ce mercredi, en marge d’un atelier de partage sur l’avant-projet de la loi portant Code de la publicité.
« Aujourd’hui la CREI est étouffée, l’IGE, la Cour des compte nous doivent des rapports. On a étouffé totalement la recevabilité au niveau du Sénégal. Ce qu’on attendait dans l’affaire du vol de 890 millions, ce n’est uniquement pas d’arrêter le présumé voleur de l’argent, mais d’appeler la personne concernée de lui demander l’origine de cet argent. Il aura à se justifier. Reste à savoir si la provenance de l’argent est licite ou illicite », indique-t-il.
Birahim Seck déplore le manque de liberté des corps de contrôle. Il rappelle que le Sénégal a été placée dans liste grise du GAFI.
A noter qu’en février 2021, le Groupe d’action financière (GAFI) a inscrit le Sénégal sur sa liste grise, indiquant que le pays ne se conformait pas pleinement aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme.
Ce qu’il faut selon Birahim Seck : « c’est faire attention sur les quelques aspects qui peuvent être des risques de financement de terrorisme au Sénégal. Il faut impérativement des institutions fortes pour remédier à ces questions. Et la responsabilité première est du gouvernement ».
Un jeune charretier du nom de Pape Mbaye, a été poignardé à mort, au cours d’une bagarre au couteau, par son ami Khadim. D’après les informations de « Les Echos », le drame a eu lieu lundi dernier au quartier Tivaouane Peulh. En effet, ce jour-là, les […]
ACTUALITE SOCIETEUn jeune charretier du nom de Pape Mbaye, a été poignardé à mort, au cours d’une bagarre au couteau, par son ami Khadim.
D’après les informations de « Les Echos », le drame a eu lieu lundi dernier au quartier Tivaouane Peulh. En effet, ce jour-là, les deux garçons étaient en bisbilles pour une dette de 12.000 FCfa.