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Non classéLes quatre militaires invalides qui ont été arrêtés le mercredi 8 juin dernier lors de leur manifestation ont comparu, hier, à la barre des flagrants délits de Dakar. Prévenus de participation à un rassemblement illicite et de mise en danger de la vie d’autrui, Doudou Sy, Ousseynou Fall, El Hadji Mamadou Nago Gueye et Abdou Achim Diouf ont finalement écopé d’une peine d’un mois assortie du sursis.
Alors qu’ils revendiquaient une augmentation de leur pension de retraite, quatre militaires invalides se sont retrouvés derrière les barreaux. Ils ont été arrêtés au cours de leur manifestation organisée le 8 juin dernier. En effet, leur rencontre a vite dégénéré car, il s’en est suivi des affrontements qui les ont opposés aux forces de l’ordre. Durant leur altercation avec les policiers, les anciens soldats ont malmené le commandant du corps urbain, Pape Diène.
Pis, une bouteille de 10 litres contenant de l’essence a été jetée dans sa direction. N’eut été son réflexe d’esquiver le projectile, le pire aurait pu se produire. Car en effet, non loin de la bouteille qui contenait le liquide inflammable, il y avait déjà des pneus en flammes.
Placés sous mandat de dépôt depuis quelques jours, Doudou Sy, Ousseynou Fall, El Hadji Mamadou Nago Gueye et Abdou Achim Diouf, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont répondu des chefs de participation à un rassemblement illicite et mise en danger de la vie d’autrui. Entendu en premier, Doudou Sy conteste les faits et renseigne qu’il n’est qu’un simple membre du bureau et qu’il ignorait que leur manifestation n’était pas autorisée.
«On avait jeté les pneus en feu vers les policiers pour les disperser afin que nous puissions sortir et manifester. On a interpellé nos camarades avant même qu’on ne commence notre point de presse», a-t-il soutenu. Alors qu’à l’enquête, il avait déclaré qu’ils avaient manifesté et allumé des pneus pour avoir de la visibilité et aviser la presse.
Ousseynou Fall : «le commandant de la police était en tenue lorsque je lui assénais un coup de poing»
Désigné comme étant celui qui a porté un coup au commandant de la police, Ousseynou Fall affirme n’avoir fait que riposter. D’après lui, c’est le policier qui lui a porté un coup sur le menton. «Il était en tenue lorsque je lui assénais un coup de poing. Je reconnais l’avoir frappé», a-t-il dit avant d’être rappelé à l’ordre par la juge.
«Vous pouvez vous faire entendre sans dégâts. Vous pouvez vous faire entendre dans la légalité. Je ne peux pas comprendre des anciens militaires qui violent la loi. Vous avez enfreint la loi», leur dit la juge. «C’est après que les forces de l’ordre nous ont interdit de sortir en nous encadrant, que nous avons allumé les pneus que nous avons jetés dehors vers les policiers. Et je faisais partie de ceux qui tenaient la manifestation», s’est-il confessé avant de jurer qu’il ignore qui d’eux détenait la bouteille d’essence.
Après avoir contesté être celui qui a jeté la bouteille d’essence au commandant, El Hadji Nago Gueye est revenu sur ses déclarations en avouant son délit. Toutefois, il précise que le commandant n’était pas visé. «Après le point de presse, on a manifesté dans le siège de notre association», a martelé Abdou Achim Diouf, ancien militaire, poursuivi pour les mêmes chefs que ses prédécesseurs.
Entendu à titre de témoin, Oumar Dioum renseigne : «j’étais dans le siège où la manifestation s’est tenue. Je suis un ancien militaire. Et je faisais partie de la manifestation. Pour résumer, c’est le commandant qui a frappé en premier Ousseynou Fall. À 8 heures, quand je suis arrivé, j’ai trouvé les policiers sur place. Mais, je n’étais pas là quand Nago allumait le pneu. C’est moi qui ai filmé la scène en direct».
Le maître des poursuites : «j’aurais compris que des citoyens lambda soient dans cette situation. Mais, ce sont des citoyens avertis, ils ont été sous les couleurs du drapeau»
Le représentant du ministère public qui ne cautionne pas l’attitude des anciens militaires a requis 1 mois d’emprisonnement ferme contre eux. «Certes ils ont le droit de manifester puisque c’est un droit accordé à tout citoyen, mais, il faut rappeler qu’il doit y avoir une autorisation. Celle-ci doit se faire 3 jours avant. Ce qu’ils n’ont pas fait. J’aurais compris que des citoyens lambda soient dans cette situation. Mais, ce sont des citoyens avertis, ils ont été sous les couleurs du drapeau. Pourquoi ils s’adonnent à de tels actes sans autorisation, cela est inadmissible dans ce pays. Autre chose à ne pas encourager c’est qu’ils ont été encadrés par des forces de l’ordre et eux qui étaient sous les couleurs de drapeaux, ils devaient négocier et non leur jeter des pneus», a regretté le maître des poursuites.
Espérant plus de compréhension du tribunal à l’endroit des prévenus, Me Assane Dioma Ndiaye a sollicité une application bienveillante de la loi afin qu’ils puissent aller prendre des soins. «Ce n’est pas la première fois. On a vécu d’autres manifestations où finalement les policiers et les militaires invalides ont fini par se faire des accolades. Je rechigne un peu sur la méthodologie du procureur. C’est vrai qu’il faut défendre la République, les institutions et personne ne peut aller à l’encontre de ses principes», a plaidé la robe noire.
Après les avoir relaxés du délit de participation à une manifestation non autorisée, le tribunal a reconnu les prévenus coupables des autres chefs. Ils ont écopé d’une peine de 1 mois assortie du sursis.
Le brasseur sénégalais la Société des Brasseries de l’Ouest-Africain (Soboa), filiale du Groupe Castel, ne vendra plus les produits de Coca Cola. L’entreprise américaine a décidé de lui retirer sa licence d’embouteillage. Cette mesure prend effet à partir du mois de juillet. En claire, Soboa […]
Non classéLe brasseur sénégalais la Société des Brasseries de l’Ouest-Africain (Soboa), filiale du Groupe Castel, ne vendra plus les produits de Coca Cola.
L’entreprise américaine a décidé de lui retirer sa licence d’embouteillage. Cette mesure prend effet à partir du mois de juillet.
En claire, Soboa arrête la production et les opérations de commercialisation des produits Coca Cola, Fanta, Sprite et Schweppes ».
La rupture des relations avec Soboa, filiale du groupe Castel n’est que la résultante de la brouille entre Coca Cola et le groupe français Castel.
Le désaccord, c’est qu’il se soit lancé dans la production d’une marque de soda, au même titre que la multinationale américaine.
Une divergence de vues oppose les deux partenaires par rapport au développement des boissons gazeuses en Afrique. Brakina, filiale du Groupe Castel, développe depuis quelques années, une stratégie basée sur des produits locaux, accessibles, soutenus par des marques africaines, une moindre teneur en sucre, la préférence au verre vs le PET plus polluant. Fort de la réussite de son modèle et de sa croissance en Afrique.
Ainsi, Castel souhaite dérouler, en toute indépendance, sa stratégie pour le marché des boissons gazeuses, apprend-on de source proche du Groupe. Des informations contraires laissaient entendre que Castel n’a pas voulu payer plus cher la licence auprès de Coca-Cola.
Soboa est le premier client de la Sen’Eau. La société engage actuellement près de 3000 salariés et contribue à l’économie sénégalaise à hauteur de 15 milliards Fcfa chaque année sous formes de diverses taxes.
La fin du partenariat entre les groupes américain Coca-Cola Company et français Castel concernent aussi d’autre pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, le Malawi, le Gabon, le Burkina Faso…
Ce non-renouvellement de contrat concerne aussi le partenaire basé en Égypte. À côté de ces partenariats qui prendront bientôt fin, Coca-Cola distribuait aussi en Afrique à travers Coca-Cola Beverage Africa, dont le volume des activités le classerait dans le Top 40 des entreprises cotées en Afrique du Sud. L’autre filiale africaine du groupe est Equatorial Coca-Cola Bottling Company.
Coca-Cola a évoqué disposer d’une trésorerie de 150 millions USD pour acquérir ou construire de nouvelles unités d’embouteillage et de préparation des boissons.
Mathiou Fall est décédé des suites de maladie. “Mathiou”, rendu célèbre par son défunt ami chanteur Thione Ballago Seck, longtemps malade, s’est finalement éteint. Il a rejoint à l’au-delà son jumeau Zakaria Fall et son ami Thione Ballago
Non classéDevant les officiers des forces armées, le chef de l’État a annoncé l’arrivée de trois navires patrouilleurs 2023. La flotte navale de la marine nationale s’élargit avec l’acquisition de trois nouveaux patrouilleurs d’ici à début 2023. Il s’agit du patrouilleur « Le Walo » qui […]
Non classéDevant les officiers des forces armées, le chef de l’État a annoncé l’arrivée de trois navires patrouilleurs 2023.
La flotte navale de la marine nationale s’élargit avec l’acquisition de trois nouveaux patrouilleurs d’ici à début 2023. Il s’agit du patrouilleur « Le Walo » qui sera suivi de deux autres navires dans les séquences de six mois.
Ces navires, indique le chef de l’Etat sont destinés à la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée, la piraterie, l’émigration clandestine, la pollution marine, les trafics de drogue, d’armes.
Rappelons-le, le Sénégal avait acquis deux navires de défense et de combat baptisés « Lac Retba » et « Cachouane ». Il s’agit de deux patrouilleurs rapides de type Shaldag qui viennent d’être livrés par les chantiers navals Israël Shipyards. « Lac Retba » est un Shaldag MK V alors que « Cachaouane » est un Shaldag MK II.
Une acquisition qui vient en renfort à « Anambé » et « Soungrougrou », les deux premiers navires Shaldag MK II. Equipé d’une mitrailleuse légère, d’un système d’arme télécommandée de 23.30 mm, 12.7 mm et d’un dispositif électro-optique, le Shaldag MK II est l’un des FPC les plus rapides du secteur naval grâce à son design tout en aluminium et à sa vitesse maximale de 45 nœuds.
Quant au Shadlag MK V, il est, selon sa fiche technique, un navire léger, rapide et robuste, idéal pour les missions de sécurité navale. Il est totalement conçu en aluminium et, comme tous les membres de la famille Shaldag, il bénéficie d’un niveau de maniabilité extrême et d’une excellente tenue à la mer.
Conçu pour intervenir sur de longues distances, il est particulièrement efficace grâce à un rapport élevé entre la puissance de feu et le déplacement. Il est équipé de missiles sol-sol à courte ou moyenne portée ainsi que de drones tactiques. La Marine nationale étrennait également un patrouilleur de mer OPV 58S commandés en novembre 2019 au français Piriou.
L’«OPV 58 S » (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 62 m, robuste et endurant dédié aux missions de surveillance, d’identification et d’intervention, répondant parfaitement à la variété des missions liées à l’Action de l’Etat en Mer.
« Avec l’exploitation inédite du trafic maritime, y compris l’exploitation des hydrocarbures, le rôle des gens de mer s’accroît et se complexifie. Aujourd’hui plus que jamais, notre sort est lié à la mer au regard des zones et des ressources à surveiller, à exploiter », a souligné Macky Sall.
« Ainsi plus de 90% des flux commerciaux et des données informatiques transitent par les océans », précise le président de la République déterminé à lutter contre les trafiquants qui s’activent dans les océans pour mener leurs activités illicites.
Serigne Assane Mbacké «Khelcom» est un conférencier religieux. Il est soupçonné d’être le cerveau d’un réseau qui exploitait sexuellement des jeunes mineurs. Ses complices présumés sont au nombre de quatre. Ils ont tous été arrêtés vendredi dernier par la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC). Déférés […]
Non classéSerigne Assane Mbacké «Khelcom» est un conférencier religieux. Il est soupçonné d’être le cerveau d’un réseau qui exploitait sexuellement des jeunes mineurs. Ses complices présumés sont au nombre de quatre. Ils ont tous été arrêtés vendredi dernier par la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC).
Déférés au tribunal de Dakar hier, lundi, ils ont bénéficié d’un retour de parquet. D’après Libération et L’Observateur du jour, les cinq mis en cause seront présentés au procureur de la République ce mardi.
Serigne Assane Mbacké «Khelcom» et sa bande sont poursuivis pour association de malfaiteurs, corruption de mineurs, actes contre nature, pédophilie, viols sur mineurs, proxénétisme et menace au préjudice de jeunes garçons. Leurs victimes présumées : O. Diouf et T. Khamary, qui sont âgés, respectivement, de 16 et 17 ans. C’est suite à la plainte contre X du père du premier, alerté par le proviseur du lycée de son fils, qui est élève en classe de seconde, que la DSC est entrée en action.
Devant les enquêteurs, Serigne Assane Mbacké «Khelcom» a d’abord tenté de nier les faits. D’après L’Observateur, le conférencier prétendait n’avoir entretenu que des relations fraternelles avec les deux garçons. Il finira, selon le journal, par avouer avoir abusé d’eux dans sa chambre à Guédiawaye.
Le «cerveau» a aussi reconnu avoir organisé et assisté dans la même pièce aux relations sexuelles entre T. Khamary et l’un de ses co-accusés, Khadim Samb dit Djimbory, un chanteur religieux.
Pour se dédouaner, Serigne Assane Mbacké a déclaré souffrir de pulsions sexuelles qu’il n’arrive pas à maîtriser. Ce qui, laisse-t-il, entendre, expliquerait également sa consommation compulsive de vidéo pornographiques, à caractère gay, remarquée grâce à l’historique de navigation de son téléphone portable.
Le mis en cause a également confié aux enquêteurs, toujours pour justifier ses actes, avoir subi des actes pédophiles durant son enfance. Djimbory a servi la même histoire pour expliquer lui aussi ses penchants homosexuels.
Les enquêteurs se disent persuadés que Serigne Assane Mbacké et Djimbory n’ont pas révélé tous les secrets de l’affaire. Ils seront mis à la disposition du procureur ce mardi. En même temps qu’un réceptionniste de l’hôtel Nina nommé Abdourahmane Lô, le commerçant Ibrahima Badiane et le menuisier Baïdy Hamady Sow.
La politique semble inscrire dans son jeu des similitudes et des convergence. Elle détient ses secrets…à elle seule. Si, au bout de l’implication, on se rend compte que la situation vécue actuellement, dans les différentes pôles de l’opposittion a été une fois, dans un passé […]
Non classéLa politique semble inscrire dans son jeu des similitudes et des convergence. Elle détient ses secrets…à elle seule. Si, au bout de l’implication, on se rend compte que la situation vécue actuellement, dans les différentes pôles de l’opposittion a été une fois, dans un passé récent connue.
Aujourd’hui le problème du leadership de l’opposition, opposant Bougane Guèye de la Coalition « Gueum Sa Bopp » et celle de « Yewwi Askan Wi » n’est qu’une répétition de l’Histoire. Puisqu’autrefois, une lettre du mouvement M23, publiée le 9 février 2012, alertait contre l’actuel Chef de l’Etat, Macky Sall. A travers cette lettre, il a été recommandé de faire méfiance à Macky Sall, accusé de rouler pour le Président Wade.
Écartant à l’époque Macky Sall, le rassemblement de la quasi totalité des partis poplitiques de l’opposition que constitue le M23, se considérait comme étant la seule solution pour combattre le Président Abdoulaye Wade de facon pacifique afin d’éviter de plonger le pays et sa jeunesse dans des violences quotidiennes durant ces élections.
Pour qu’un groupe reste soudé, , disait-on, il faut impérativement que les membres respectifs dudit groupe, respectent les décisions prises en Assemblée. Le M23 s’est fixé d’aller en campagne ensemble les trois premiers jours. Une décision que tout le monde a respecté, sauf Macky Sall.
Ainsi, le leader d’Apr, considéré de plan B d’Abdoulaye Wade avait trouvé d’incroyable cette accusation, tout en précisant ne jamais être dans des deals. A l’aboutissement, il a fini par prendre le pouvoir après une conquête sérieuse des suffrages de Sénégalais.
L’histoire semble se répéter… Aujourd’hui, Macky Sall est au pouvoir, l’opposition divisée en pôles ou Coalitions, cherchent à l’éjecter de manière démocratique de son siège. Une répétition de l’histoire est constatée 10 ans après. Puisque, le leader de « Gueum Sa Bopp », Bougane, dérange certains leaders de l’opposition.
D’après certains analystes, le hasard n’existe pas. Puisque, Macky Sall, autrefois, a fini par être Président de la République. Aujourd’hui, Bougane, calomnié et traîné dans la bout pour ses convictions, pour être le challenger de Macky Sall, à l’élection présidentielle de 2024. Très plébiscité, le leader de « Gueum Sa Bopp », en fin stratège, pourrait être la surprise… L’avenir en dira certainement trop. Mais, Bougane G Dany, né avec une bonne étoile est sur pente ascendante, menant vers le sommet du pouvoir.
La parole de Abou Abel Thiam est très rare. Et lorsqu’il décide de retrouver le fil de l’actualité, l’ancien porte-parole du président de la République s’attaque à Ousmane Sonko, un «opposant aux institutions de la République». Le président du Collège de l’Autorité de régulation des […]
Non classéLa parole de Abou Abel Thiam est très rare. Et lorsqu’il décide de retrouver le fil de l’actualité, l’ancien porte-parole du président de la République s’attaque à Ousmane Sonko, un «opposant aux institutions de la République». Le président du Collège de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) accuse le leader de Pastef de vouloir déplacer la rébellion casamançaise à Dakar. Dans cet entretien, M. Thiam, membre du Secrétariat exécutif national de l’Apr, se dit choqué par les propos de Cheikh Abdou Bara Dolly, mais appelle la Justice à faire son travail dans les affaires Amath Suzanne Camara et Farba Ngom.
Quel est votre commentaire suite à l’arrestation du député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly pour «offense au chef de l’Etat, diffamation et diffusion de fausses nouvelles» ?
Comme tout le Peuple sénégalais, j’ai été choqué par ses propos. J’ai été meurtri pour l’image de notre pays d’entendre des choses pareilles venant d’un député, un homme politique qui se dit d’extraction religieuse. Entendre ces propos publiquement, c’est-à-dire pensés et raisonnés dans un lieu public, à l’adresse de la Nation, j’en ai honte pour mes enfants et l’image de notre pays. Certains ont parlé d’incartade mais c’en est pas une. Ces insanités n’ont pas été en incohérence avec les autres propos tenus ce jour-là, lors de ce meeting. C’est juste le pic des propos tenus lors de ce meeting. Chacun a parlé selon ses mots, son vocabulaire, son bagage lexical, mais tous étaient dans la violence, l’irrévérence. Ils étaient dans des attaques ad hominem, ce qu’on appelle en wolof du «xaxar», c’est-à-dire le niveau le plus trivial et vulgaire de l’expression publique. Cela dénote de plusieurs choses. Il y a dans cette opposition, une indigence de l’argumentation. Lorsqu’on a des arguments à faire prévaloir, à opposer à un pouvoir, quand on a des choses solides à dire, on ne tombe pas aussi bas.
Cheikh Abdou Bara Dolly dit s’adresser à Macky Sall, président de Benno bokk yaakaar, et non au chef de l’Etat. Est-ce que cet argument est compréhensible ?
Non ! Je pense que quelle que soit l’adversité, la haine qu’on voue à quelqu’un, il faut respecter la personne. Ce sont des arguments faux fuyants parce qu’il parle du président de la République, du locataire du Palais présidentiel, de l’institution incarnée par M. Macky Sall. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu et la confiance de la majorité des Sénégalais, Macky Sall est l’incarnation de notre Nation, de ce qui nous unit nous tous au-delà de nos chapelles politiques, croyances religieuses, confréries, communautés, ethnies, régions… Proférer des insanités de la sorte, de façon publique contre n’importe quel individu, c’est tomber très bas. Aujourd’hui, ce qui caractérise cette opposition radicale-là, c’est la violence, qui masque mal la faiblesse de l’argumentation, le manque de culture et d’éducation. Au-delà de l’instruction, il faut avoir une certaine éducation pour ne pas tomber aussi bas. Le profil type de l’opposant, c’est l’insulteur, l’homme violent qui s’attaque aux institutions, à nos symboles.
Vous parlez de Ousmane Sonko ?
Je suis touché lorsque je dresse par allusion un portrait-robot de cette façon, que tout de suite mon interlocuteur donne un nom, et en l’occurrence Ousmane Sonko. Effectivement, Ousmane Sonko personnifie cela par son attitude de tous les jours. Je suis un observateur de la politique depuis 30 ans mais la personne de Ousmane Sonko, je le constate comme la majorité des Sénégalais, est l’expression la plus faible qu’on puisse avoir en politique. C’est aussi l’expression la plus dangereuse et je m’explique. Aujourd’hui, Ousmane Sonko n’est pas seulement un opposant à Macky Sall ni au seul régime de Macky Sall, c’est un opposant aux institutions de la République, qui veut instaurer une dictature de la minorité. Je pèse bien mes mots. Ce qu’il appelait système, on découvre qu’en fait, quitte à s’allier avec n’importe qui, n’importe comment, son but c’est de casser les institutions. Quand un opposant ose comme il l’a fait, appeler à la manifestation pour aller déloger le président de la République, on ne peut pas atteindre un niveau plus grave, plus violent dans la sédition, dans l’insurrection.
Malheureusement, mes confrères de la presse se cachent derrière leurs petits doigts et laissent passer des choses pareilles comme si c’était un épiphénomène, comme s’il devait être admis qu’un opposant puisse, dans une République, appeler à l’insurrection et l’assumer. En réalité, Ousmane Sonko est aujourd’hui hors de la République par ses propos et actes qu’il pose tous les jours. Il est en opposition avec les institutions et en rébellion. Il est aux antipodes de ce qu’il proclame. Il se proclame patriote mais il n’y a rien de plus antipatriotique que Sonko. Lorsque l’Equipe nationale de football gagne et que la ferveur traverse l’ensemble de la Nation sénégalaise, qu’elle soit au Sénégal ou à l’étranger, dans les mosquées ou les églises, dans les marchés et partout ailleurs où la fibre sénégalaise frémit, ce jour-là, chacun d’entre nous était aux anges. Ousmane Sonko, comme il ne voulait pas que ce succès soit un gain politique pour Macky Sall, son adversité au pouvoir actuel étant plus importante que les succès de la Nation sénégalaise, il n’a pas répondu à l’invitation du Président. Madiambal Diagne appelle toujours Ousmane Sonko à se démarquer de la rébellion casamançaise, il ne l’a jamais fait. C’est limite s’il n’a pas applaudi quand nos vaillants soldats ont été tués en Casamance. Où est le patriotisme de Ousmane Sonko ? A chaque fois que ses intérêts sont menacés, il s’en est pris à tout le monde. La presse à laquelle il ne se prête jamais en interview devient pestiférée à partir du moment où elle sort des résultats qui sont contraires aux intérêts de Sonko. Il n’a pas hésité à appeler à faire attaquer des organes de presse. C’est le sort qu’il réserve à la Société civile si elle émet la moindre critique sur son action. Ousmane Sonko est aux antipodes de la citoyenneté et du patriotisme. Il est l’incarnation du cas Docteur Jekyll et de Mister Hyde. Il est Dr Jekyll le jour et Mister Hyde le soir.
Malgré tout ce que vous énumérez comme attaques aux institutions, les appels à l’insurrection…, la Justice ne fait rien…
Je ne comprends pas pourquoi la Justice ne dit rien devant des cas aussi graves concernant Ousmane Sonko. A partir du moment où l’Etat ou la Justice démissionne, ça devient du «chacun pour soi». Sonko ne respecte aucune institution du pays. Qu’elle soit religieuse, sociale, politique ou administrative. Il l’a manifesté à toutes les occasions de sa vie. C’est une menace à notre commun vouloir de vivre ensemble.
Avant Ousmane Sonko, l’opposant Macky Sall avait tenu les mêmes propos en 2011, disant que «si Wade viole la Constitution, on ira le déloger du Palais». Pourquoi les propos de Sonko suscitent autant d’indignation de votre part ?
Mais le Président Macky Sall n’a jamais dit : «Venez, on va le déloger.» Macky Sall n’a pas appelé à un «Mortal kombat» et ne s’est pas prévalu de la mort de 14 individus. Macky Sall n’a pas assumé un appel à l’insurrection. Dire s’il viole la Constitution, on fera ça, c’est être dans les conditionnalités politiques. Ça peut être mis dans la logique des déclarations politiciennes. Mais Sonko a dit que ses déclarations relèvent de la sédition et qu’il l’assume, ce n’est plus une proclamation politique.
Le gouvernement a confirmé l’arrestation de rebelles lors de la manifestation de Yewwi askan wi. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Les faiseurs d’opinion, les premiers témoins de l’histoire politique du Sénégal, au premier rang desquels la presse nationale, devaient s’investir le rôle de mettre à nu des choses pareilles. On ne doit pas lorsqu’on est un Sénégalais, épris de paix et de la stabilité de notre Etat et de nos institutions, laisser passer des choses pareilles comme si c’était banal. Il faut aller enquêter : où ont-ils été arrêtés, qui sont arrêtés et ils s’apprêtaient à faire quoi ? Il ne faudrait pas que la presse se contente d’être une caisse de résonnance. La presse, ce sont aussi l’enquête et la mise des gens devant leurs responsabilités, surtout quand il s’agit de choses aussi graves. Sur la connexion entre Sonko et la rébellion, l’intéressé ne s’en cache même pas. Parmi les réalisations socio-économiques du Président Macky Sall au service du pays, il y en a certaines qui ont mis à mal la rébellion en Casamance. On n’entend plus que la Casamance est délaissée. C’est le pont transgambien qui a mis à plat tous les arguments de la rébellion. Le pont de Marsassoum et le pont transgambien, construits au bénéfice de la Casamance et de l’ensemble du pays, ont fini de démonter toute l’argumentation de la rébellion. La deuxième chose est la prise en main militaire de la Casamance en dotant nos Forces de défense et de sécurité de tous les moyens nécessaires pour réduire la rébellion. Quand Ousmane Sonko surfe sur les réduits de cette rébellion pour transposer la violence dans la banlieue dakaroise ou dans les manifestations dakaroises, la moindre des choses pour tout Sénégalais qui se réclame patriote, c’est de se lever et s’ériger en barrière contre cela. Ce n’est pas parce que la rébellion a échoué en Casamance qu’on doit la transposer à la Place de la Nation.
Pour vous, Ousmane Sonko est en train de transposer la rébellion de la Casamance à Dakar ?
Pour moi, pour vous comme pour tout le monde ! Durant le mois de mars, on a vu des gens tirer à balles réelles sur les populations. Depuis 30 ans que je suis sur la scène politique, à part l’assassinat de Me Babacar Sye, je n’ai jamais vu des armes à feu dans l’espace public. Pour une manifestation politique, des gens armés incendient des maisons et tirent à balles réelles. Ce n’est pas ce que nous ont appris, en termes d’opposition, les Majmoud Diop, Cheikh Anta Diop, Sémou Pathé Guèye, Samba Diouldé Thiam, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily…, ces grandes figures de l’opposition sénégalaise. Aujourd’hui, notre pays est devenu orphelin de cette opposition. A leur place, il y a Guy Marius Sagna, Ousmane Sonko, des insulteurs publics qui tiennent le flambeau. On est tombés très bas et le pays, sur ce plan, s’est affaissé.
Pourquoi alors leur discours est de plus en plus entendu par la jeunesse et c’est symbolisé par la foule qui était mercredi dernier à la Place de la Nation ?
Malheureusement, nous sommes à l’ère des réseaux sociaux où il y a autant de journalistes qu’il y a de téléphones. Les inepties les plus incroyables trouvent des gens pour y croire. Ce n’est pas propre au Sénégalais mais dans le monde entier. On a vu des gens comme Jair Bolsonaro au Brésil ou Donald Trump aux Etats-Unis se faire élire. Les choses les plus invraisemblables sont devenues aujourd’hui des vérités bibliques et coraniques. Réunir des foules ne veut pas dire être dans le vrai ou la vertu. On a vu le cas Kounkandé.
Yewwi a annoncé une autre manifestation le 17 juin prochain. S’achemine-t-on vers le scénario de fin de règne du régime de Wade avec des protestations de rue au quotidien ?
Durant la dernière manifestation de Yewwi, vous n’avez jamais entendu un seul argument juridique sur les décisions du Conseil constitutionnel. Non ! Sonko a passé son temps à mentir comme il le fait tous les jours. Quand il a dit que le Président Macky Sall se préparait à remplacer l’actuel président du Conseil constitutionnel par l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, est-ce qu’un journaliste est allé faire des enquêtes pour voir si Serigne Bassirou Guèye répond juridiquement et administrativement au profil qui puisse remplacer le président du Conseil constitutionnel ? Les gens gobent ce que Sonko dit.
Est-ce que cette information est vraie ?
Mais ça ne peut pas être vrai.
Pourquoi ?
C’est ce qui est attendu de la presse. Quand Sonko sort des inepties de ce genre, il est du devoir de la presse de faire des enquêtes. Macky Sall ne nomme pas qui il veut et tous les magistrats ne sont pas de même rang, de même statut, les juridictions sont stratifiées. Ce qu’il a dit, c’est une bêtise. Tout ce que Ousmane Sonko dit relève du mensonge. La preuve, il dit que sa voiture a été sabotée. Par qui ? Où ? Si c’était le jour de son meeting, il y avait 5000 personnes à Place de la Nation, pourquoi il ne les a pas appelées à témoin ? Parce que c’est faux ! Cette théorie de tentative d’assassinat relève de son imagination. Ce qui m’étonnerait est qu’une vérité sorte de la bouche de Ousmane Sonko tellement il m’a habitué à des choses fausses. Si c’est chez lui, il y a des gardes du corps. Pourquoi ils n’ont pas vu ceux qui ont saboté le véhicule ?
Comment comprenez-vous que votre camarade de parti, Amath Suzanne Camara, appelle à tuer Ousmane Sonko sans faire l’objet de convocation à la Justice ?
Ce n’est pas normal. Que ce soit mon ami Amath Suzanne Camara ou quelqu’un d’autre, quiconque appelle à l’assassinat d’un homme doit être entendu. La Justice doit faire son travail. Je suis un citoyen et un patriote. Cette sortie malheureuse de Amath Suzanne Camara est contre-productive parce qu’on la met en parallèle avec des choses beaucoup plus graves. Mais c’est différent de l’appel de Ousmane Sonko qui appelle à tuer les institutions du pays. Prendre 200 000 jeunes pour qu’ils soient de la chair à canon pour affronter les gendarmes afin de déloger le Président du Palais, les gendarmes vont tirer sur eux fatalement. Que des jeunes et des gendarmes meurent pour que Ousmane Sonko soit Président ! C’est ça le bonheur du Sénégal ?
890 millions de francs auraient été trouvés chez votre camarade de parti, Farba Ngom. Etes-vous aussi de ceux qui réclament que Justice soit faite dans cette affaire ?
Si c’est prouvé, oui. Mon niveau d’information fait que je n’ai pas les preuves dans cette affaire. Je ne cherche pas à le disculper. Si c’est prouvé, ce n’est pas normal. Ce n’est pas normal que des choses pareilles se passent dans ce pays. La Justice est appelée à faire son travail dans tous les cas de figure, quel que soit celui qui est au centre des affaires. On est tous égaux devant la loi. Laquelle doit s’appliquer de façon uniforme et égalitaire à tout le monde, au premier rang d’ailleurs ceux qui dirigent le pays et ceux qui aspirent à le diriger. Nous sommes tous assujettis à la loi mais encore plus lorsque nous avons des postes de responsabilités.
Quelle lecture faites-vous des décisions du Conseil constitutionnel que beaucoup trouvent bizarres ?
Il n’y a aucune bizarrerie. La décision du Conseil constitutionnel est conforme au Droit, cohérente et inattaquable. Il y avait une erreur sur la liste des suppléants de Benno bokk yaakaar, ça a été retoqué de même que l’erreur sur la liste des titulaires de Yewwi askan wi. Le premier «juge» qui a condamné cette liste, c’est Ousmane Sonko. Il a été le premier à annoncer l’irrecevabilité de leur liste en admettant qu’elle comportait des erreurs. Aucun argument juridique ne peut être opposé à cette décision. Ce qu’ils sont en train de faire, c’est du snobisme, c’est-à-dire qu’ils méprisent leur liste des suppléants. La liste des suppléants est une liste d’égale dignité avec celle des titulaires. C’est quand des situations pareilles se posent qu’on a besoin des suppléants. Le suppléant n’est pas un député par défaut mais un député par suppléance. Quand j’ai entendu les gens de Yewwi dire que personne ne peut les empêcher de participer, cela me faisait rire. Ils vont évidemment bien participer aux élections. Ils ont une liste des suppléants et ils doivent battre campagne pour ces gens-là. Ou bien, d’après Yewwi, ces suppléants ne sont pas dignes d’être députés ? Face à cette évidence, Ousmane Sonko ne trouve rien d’autre à faire que de demander à la population de se rendre tous les vendredis à la Place de l’Obélisque pour s’époumoner et demander la démission d’un tel. Il est député et vote les lois. Donc, le premier à devoir respecter les lois, c’est lui. Si tu dois fouler aux pieds la loi à chaque fois que ça t’arrange, où est ta citoyenneté ? Il faut que Sonko revienne en République. S’il ne le fait pas, il en pâtira parce que la République a les moyens de se défendre. On peut tout admettre sauf ceux qui posent un péril sur nos institutions et notre République. Quiconque menace la sécurité de la Nation trouvera la Nation et la République devant lui, moi en premier.
Est-ce que la machine Benno bokk yaakaar est bien huilée pour remporter les Législatives ?
C’est parce qu’elle est bien huilée qu’il y a cette panique de l’opposition. Il y a une fébrilité et une agitation dans cette opposition. Ils savent qu’il y a une liste qui va vers les Sénégalais, c’est la liste du Président Macky Sall, conduite par la très compétente et très engagée Mimi Touré. C’est la liste du Brt, du Ter, des stades, des ponts, des subventions à l’agriculture, des constructions d’hôpitaux, des succès diplomatiques et j’en passe. En face de nous, l’alternative de l’opposition s’appelle «Mortal kombat», 2ème vague ou 3ème vague meurtrière. Le Sénégalais sensé doit voter pour Benno bokk yaakaar.
Le Président Macky Sall devait effectuer, les 17 et 18 juin, une tournée économique à Kolda et Sédhiou. Au menu de l’agenda présidentiel : inaugurations et lancements de travaux d’infrastructures. Ce programme vient d’être annulé. Mais le chef de l’Etat aurait annulé sa tournée car […]
Non classéLe Président Macky Sall devait effectuer, les 17 et 18 juin, une tournée économique à Kolda et Sédhiou. Au menu de l’agenda présidentiel : inaugurations et lancements de travaux d’infrastructures. Ce programme vient d’être annulé.
Mais le chef de l’Etat aurait annulé sa tournée car ses plans ont été bousculés par le Code électoral. Lequel, en son article L.61, interdit «toute propagande déguisée» durant les 30 jours précédant l’ouverture officielle de la campagne électorale. Les tournées à caractère économique étant assimilées par le texte «à des propagandes ou campagnes déguisées».
C’est dans le même esprit que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a annulé son rassemblement prévu mercredi prochain.
La période de précampagne, en vue des législatives du 31 juillet prochain, a démarré le 10 juin. Jusqu’à l’ouverture officielle de la campagne électorale, les états-majors en compétition doivent rester discrets.
L’affaire va, sans doute, faire beaucoup de bruits dans les jours à venir. Depuis vendredi soir, le conférencier religieux Serigne Assane Mbacké « Khelcom » est en garde à vue. Idem pour Baïdy Hamady Sow, un de ses proches, mais aussi Abdourahmane Lô, réceptionniste à l’hôtel Nina, […]
Non classéL’affaire va, sans doute, faire beaucoup de bruits dans les jours à venir. Depuis vendredi soir, le conférencier religieux Serigne Assane Mbacké « Khelcom » est en garde à vue.
Idem pour Baïdy Hamady Sow, un de ses proches, mais aussi Abdourahmane Lô, réceptionniste à l’hôtel Nina, et Khadim Samb dit «Djimbori», chanteur religieux.
D’après le quotidien Libération, O. Diop, 16 ans, et H.Thimbo, 17 ans, ont détaillé aux enquêteurs comment ils étaient violés puis transformés en esclaves sexuels par ces homosexuels.
Face aux aveux des autres mis en cause, Serigne Assane Mbacké «Khelcom» se confesse et jure, sur tous les dieux, «atteint mystiquement» par le nommé T. S.
«J’ai essayé de me soigner partout, même en Gambie. J’ai fait toutes les prières pour freiner mes pulsions envers les jeunes. Je suis conscient de la gravité de mes actes et je demande pardon », a-t-il dit aux policiers.
Quant au récidiviste Khadim Samb dit «Djimbori», il appert, selon les premiers éléments de l’enquête en cours, qu’il a déjà effectué un séjour de cinq (5) ans en prison pour les mêmes faits.
Quid du modus operandi ayant permis de casser ce réseau maléfique ? À en croire le journal, c’est une simple journée de sensibilisation, organisée dans une école qui a ouvert la boîte de Pandore.
Le patriotisme , le civisme , le culte du travail , la croyance en soi: trois piliers majeurs de la doctrine de la philosophie Gueum Sa Bopp font, entre autres éléments du Président Bougane Gueye Dany un homme politique porteur d’espoir. Pour cause, il est […]
Non classéLe patriotisme , le civisme , le culte du travail , la croyance en soi: trois piliers majeurs de la doctrine de la philosophie Gueum Sa Bopp font, entre autres éléments du Président Bougane Gueye Dany un homme politique porteur d’espoir. Pour cause, il est devenu, de par le positionnement doctrinal de son mouvement qui est une philosophie d’initiation, d’action et de morale . Opposant de taille du président Macky Sall , l’homme d’affaires qui est sorti du privé a très tôt balisé le chemin avec une politique de citoyenneté issue d’une particularité .
Un sentiment qui a toujours été perçu par les citoyens comme étant étranger à l’homme politique sénégalais. Ceci, à force de voir la conception du pouvoir politique comme un moyen d’assouvissement des intérêts personnels l’emporter sur le don de soi pour la patrie. Le Président Bouugane n’a pas pour autant la prétention d’avoir le monopole du changement , loin sans faut ! Pour lui, le changement reste, assurément, le sentiment le mieux partagé au Sénégal.
Par Maissa Dioum : Gueum Sa Bopp Louga