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ACTUALITE POLITIQUELe report sine die de la présidentielle au Sénégal annoncé samedi par le président Macky Sall ouvre une « période d’incertitude », a déclaré dimanche la porte-parole de l’Union européenne, appelant à la tenue d’élections « dans les meilleurs délais ». « L’Union européenne (…) appelle tous les acteurs à […]
ACTUALITE POLITIQUELa présidence a annoncé la mort à l’âge de 82 ans de Hage Geingob ce dimanche 04 février aux petites heures du matin, dans l’hôpital où il était soigné pour un cancer qui n’avait été découvert qu’en janvier 2024. Figure de l’indépendance du pays, et […]
necrologieL’activiste Guy Marius Sagna, arrêté au lendemain de la manifestation du 17 juin et placé hier sous mandat de dépôt, risque gros. Selon ‘’Le Soleil’’ dans sa livraison de ce mercredi, cinq chefs d’accusations ont été retenus contre le leader de Frapp France Dégage. Il […]
Non classéL’activiste Guy Marius Sagna, arrêté au lendemain de la manifestation du 17 juin et placé hier sous mandat de dépôt, risque gros. Selon ‘’Le Soleil’’ dans sa livraison de ce mercredi, cinq chefs d’accusations ont été retenus contre le leader de Frapp France Dégage.
Il s’agit, renseigne le journal, de la provocation directe à un attroupement non armé, participation à l’organisation d’une manifestation interdite, actions diverses et rassemblements illicites ayant entraîné des dégradations causées aux biens, trouble à l’ordre public. A noter Guy Marius Sagna a été interpellé en même temps que 20 autres personnes.
Âgé seulement de 19 ans, A.G. a déjà maille à pâtir avec la justice. Écroué depuis presque 3 semaines, il est retenu contre lui le délit de détournement de mineures. Il fera face au juge des flagrants délits de Dakar vendredi prochain. De l’économie des […]
Non classéÂgé seulement de 19 ans, A.G. a déjà maille à pâtir avec la justice. Écroué depuis presque 3 semaines, il est retenu contre lui le délit de détournement de mineures. Il fera face au juge des flagrants délits de Dakar vendredi prochain.
De l’économie des faits, il ressort que le vendredi 3 juin aux environs de 05h du matin, quand la maîtresse de l’internat S. A. M, Mame Diarra, s’est levée pour réveiller les filles de l’internat afin qu’elles apprennent leurs leçons, elle a remarqué que K. G et C. G. D avaient disparu. C’est ainsi qu’elle a immédiatement avisé le directeur de l’internat, M Fall.
Automatiquement, ce dernier a fait une ronde autour du secteur mais ne les a pas vues. Sur ce, il est parti faire sa déclaration à la Gendarmerie de la Foire qui lui a demandé de faire la même chose à la police de Dieuppeul, chose qu’il a faite.
Arrivé au Commissariat de Dieuppeul, M. Fall a fait part au commissaire de ses soupçons. En effet, révèle le directeur de l’internat, des élèves lui ont fait savoir que K. G leur avait dit qu’elle allait rejoindre son petit ami A. G qui habite à Grand-Dakar. Ainsi, les parents des jeunes filles et lui sont partis voir le chef du quartier où habite le jeune homme et celui-ci leur a dit que A. G n’était pas l’auteur de ces faits. Ayant parlé au concerné, A. G qui est le petit-fils du délégué de quartier leur fait croire qu’il ne savait pas où se trouvaient les jeunes filles.
Heureusement pour eux, car, en sortant de la maison du jeune, ils ont rencontré un jeune homme qui les a édifiés. Celui-ci a dit à la tante de K. G, la dame F. K. Niang qu’il savait où se trouvent les enfants et qu’il les ramènera. Après cela, M. Fall et les familles des deux jeunes filles sont retournés déposer leur plainte au Commissariat. C’est à leur sortie du service que le gars les a appelés pour leur dire qu’il a retrouvé les enfants qui se trouvaient à la plage de Mermoz. C’est ainsi que les jeunes filles ont été retrouvées.Conduit au Commissariat, C. G. D révèle aux enquêteurs être sortie avec son amie le jeudi aux environs de 23h 00. À l’en croire, c’est au moment du dîner que son amie K. G et elles ont décidé de fuguer de peur qu’on les frappe parce qu’elles ne mémorisent pas les leçons qu’elles devaient réciter le lendemain. Sur ces entrefaites, elles ont établi leur plan et C. G. D lui a demandé de simuler un enlèvement. Selon elle, leur première tentative a échoué car ayant été prise par le gardien.
Une fois dans l’établissement, poursuit-elle, elles ont attendu que tout le monde s’endorme pour enfin réussir à partir. Arrivées au niveau du pont, elles ont pris un taxi pour rejoindre le petit ami de C. G. D, le nommé A. G qui était au courant de leur plan de fuite parce que sa petite amie l’avait avisé pour qu’il les soutienne.
Entendue à son tour, C. G. D a révélé avoir été accueillie par son petit ami chez lui où elles ont passé la nuit. En outre, elle confie avoir flirté avec le jeune homme avant de dormir. C’est le lendemain, selon elle, que A. G leur a donné un billet de 1.000 francs afin qu’elles rejoignent leur internat. «Nous sommes parties sans savoir où nous allions et avons suivi des garçons qui faisaient du sport jusqu’à ce que nous arrivions à la plage de Mermoz. Aux environs de 19 heures, j’ai emprunté un téléphone pour appeler Paco afin qu’il sache que nous étions à la plage de Mermoz. C’est là-bas que les flics sont venus nous trouver», déclare-t-elle aux enquêteurs.
Le mis en cause, lui, a contesté tous les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il ne faisait qu’aider sa petite amie qui l’a appelé nuitamment pour lui dire qu’elle était dans un taxi qu’elle devait payer à son arrivée.
Au terme de sa durée légale de garde-à-vue, A. G a été placé sous mandat de dépôt suite à son déferrement au parquet. Sauf renvoi, il sera jugé à l’audience des flagrants délits du vendredi pour détournement de mineur.
Les proches de Idrissa Goudiaby, mort à Ziguinchor lors des manifestations de vendredi dernier, réfutent les conclusions de l’autopsie qui parle d’une «mort violente par choc hémorragique suite à une plaie pénétrante du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache […]
Non classéLes proches de Idrissa Goudiaby, mort à Ziguinchor lors des manifestations de vendredi dernier, réfutent les conclusions de l’autopsie qui parle d’une «mort violente par choc hémorragique suite à une plaie pénétrante du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre». Face à la presse, Moustapha Diémé, le porte-parole de la famille rejette cette thèse.
«Depuis son décès nous n’avons aucune information officielle venant des autorités administratives sur la mort de notre frère. Nous n’avons des informations qu’à travers les réseaux sociaux et la presse, qui nous disent qu’il a été tué par arme blanche. Ce que nous rejetons. Il n’est pas tué par arme blanche mais par balle.
Nous voulons qu’on fasse toute la lumière sur le décès de notre frère. Nous avons un avocats et le soutien de Amnesty, Vision citoyenne et des populations. Nous ferons une contre-expertise si les résultats officiels nous disent qu’il s’agit d’une mort par arme blanche.»
Au deuxième trimestre de l’année 2022, l’Etat du Sénégal a mobilisé 253 milliards Fcfa à la date du 22 juin 2022 sur le marché financier de l’Uemoa. L’émission a été souscrite à 123% soit des offres estimées 67, 672 milliards Fcfa. La durée de remboursement […]
Non classéAu deuxième trimestre de l’année 2022, l’Etat du Sénégal a mobilisé 253 milliards Fcfa à la date du 22 juin 2022 sur le marché financier de l’Uemoa.
L’émission a été souscrite à 123% soit des offres estimées 67, 672 milliards Fcfa. La durée de remboursement est de 10 ans. Le rendement moyen pondéré est assorti à 5, 82%.
L’émission qui s’en est suivie s’est déroulée, le 22 du même mois, sous forme d’obligations du Trésor qui a permis de mobiliser 60 milliards Fcfa fournis par 25 participants.
Le taux de couverture était de 187,80% soit 42 milliards Fcfa rejetés. La maturité est de cinq ans pour un rendement moyen pondéré de 5,27%.
La première opération du mois de mai s’est faite le 6 du mois. Le Sénégal, a, en effet, lever 50,5 milliards Fcfa en Bons assimilables du Trésor.
L’opération est couverte à 111%. La durée de remboursement a été fixée à 364 jours. Le taux de rendement moyen pondéré était de 2,87%.
Le 20 du même mois, le Sénégal est retourné sur le marché financier de l’Uemoa. L’opération entre dans le cadre des obligations de relance. Le montant levé est de 35 milliards Fcfa. L’émission a connu un succès puisqu’elle a été couverte à 191.51% par 17 participants. Le délia de remboursement retenu est de 5 ans.
Le Sénégal est retourné sur le marché financier que le 17 juin 2022 en mobilisant 51 milliards Fcfa en deux temps (30,671 milliards et 20,686 milliards Fcfa). Les taux de couverture sont respectivement de 120 et 102%. Les délais de remboursement sont fixés à 3 et à 5 ans. Pour le premier trimestre, le Sénégal a mobilisé 240 milliards Fcfa levés en 5 opérations.
Placés sous mandat de dépôt lundi dernier, le procès des députés Déthié Fall, Mame Diarra Fam ainsi que leurs co-inculpés a été renvoyé au lundi 27 Juin prochain. Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a estimé que la salle ne pouvait contenir […]
Non classéPlacés sous mandat de dépôt lundi dernier, le procès des députés Déthié Fall, Mame Diarra Fam ainsi que leurs co-inculpés a été renvoyé au lundi 27 Juin prochain. Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a estimé que la salle ne pouvait contenir les 84 personnes arrêtées dans cette affaire. Un dispositif spécial devrait être aménagé pour permettre leur procès. Nous y reviendrons.
L’affaire opposant l’Union Sociale Libérale (USL) contre l’État du Sénégal sera jugée demain 23 juin 2022 à 12h devant la Cour suprême de Dakar. Le 25 mars 2022, Me Abdoulaye TINE, Président du parti USL avait saisi en référé la Cour Suprême pour solliciter la […]
Non classéL’affaire opposant l’Union Sociale Libérale (USL) contre l’État du Sénégal sera jugée demain 23 juin 2022 à 12h devant la Cour suprême de Dakar.
Le 25 mars 2022, Me Abdoulaye TINE, Président du parti USL avait saisi en référé la Cour Suprême pour solliciter la suspension de l’arrêté du Ministre de l’intérieur en date du 3 mars 2022.
Cet arrêté fixait les modalités d’application du parrainage pour les élections législatives du 31 juillet 2022.
Selon l’USL, le refus de l’Etat du Sénégal de se soumettre au droit en respectant l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 et qui déclarait illégal le système de parrainage, ce refus devra être sanctionné par le juge administratif. Un Juge qui est le garant et le gardien de la légalité administrative.
Pour rappel, l’affaire avait été déjà appelée à la Barre le 9 juin dernier avant d’être renvoyée au 23 juin 2022 à 12h.
Le motif avancé par le President de la Cour pour justifier ce renvoi était « la bonne administration de la justice ».
Il est évident que la suspension de arrêté du Ministre de l’intérieur entraînera inéluctablement le report des élections législatives qui sont prévues pour le 31 juillet 2022.
En effet,tout le processus électoral devra être repris à zéro et ceci sans le système illégal de parrainage.
Dans presque un an jour pour jour (du 23 juin au 23 juillet), la Côte d’Ivoire accueillera la CAN 2023. Si l’organisation de la compétition à cette période de l’année va limiter les conflits avec les clubs européens, elle fait en revanche peser une vraie inquiétude […]
Non classéDans presque un an jour pour jour (du 23 juin au 23 juillet), la Côte d’Ivoire accueillera la CAN 2023. Si l’organisation de la compétition à cette période de l’année va limiter les conflits avec les clubs européens, elle fait en revanche peser une vraie inquiétude quant aux conditions météorologiques. Les mois de juin-juillet correspondent en effet à la saison des pluies au pays des Eléphants, avec des précipitations parfois diluviennes pendant 6 à 8 heures d’affilée…
Cela a encore été le cas lundi lorsque des trombes d’eau se sont abattues sur la capitale économique, entraînant l’arrêt du derby entre le Stade d’Abidjan et l’Africa Sports après 24 minutes au Stade Robert Champroux. En parallèle, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant ce mardi matin les principaux axes routiers d’Abidjan complètement inondés et inutilisables…
Ces scènes sont forcément préoccupantes à un an de la CAN, mais la Confédération africaine de football (CAF) et les instances locales campent pour l’heure sur leurs positions. «Pour ce qui est des infrastructures d’accès au stade, nous sommes un pays équatorial qui vit depuis toujours avec cette météo. Nous sommes préparés. Pour ce qui est des pelouses, ça pourrait être un problème en effet, mais nous travaillons sur des systèmes de drainage efficaces», rétorquait ainsi François Albert Amichia, président du comité local d’organisation, à RMC en début d’année. Un optimisme qui contraste avec les images vues ces dernières heures…
Alors que des voix s’élèvent pour demander la reprogrammation de la CAN en janvier, ce dossier n’a pas fini de faire parler…
L’attaquant sénégalais qui a été transféré au Bayern a livré ses premières impressions. D’emblée, le numéro 10 des Lions est revenu sur les coulisses de son arrivée: « Quand mon agent m’a parlé pour la première fois de l’intérêt du Bayern, j’ai tout de suite été […]
Non classéL’attaquant sénégalais qui a été transféré au Bayern a livré ses premières impressions.
D’emblée, le numéro 10 des Lions est revenu sur les coulisses de son arrivée: « Quand mon agent m’a parlé pour la première fois de l’intérêt du Bayern, j’ai tout de suite été excité. Je me suis tout de suite vu là-bas. Pour moi, c’était le bon club au bon moment. C’est l’un des plus grands clubs du monde et l’équipe se bat toujours pour chaque titre. Donc pour moi c’était une très bonne idée et la bonne décision de venir ici ».
Le joueur de 30 ans poursuit : « Mon agent m’a dit qu’il y avait des demandes d’autres clubs. Ça fait partie du business. Mais j’ai tout de suite eu le feeling quand le Bayern m’a présenté son projet. Je me suis retrouvé dans le projet du Bayern plus que n’importe qui d’autre ».
Avant d‘évoquer la possibilité de gagner une nouvelle Ligue des champions : « Je ne veux pas dire non. Chacun veut gagner la Ligue des champions, chaque footballeur du monde. Je suis dans une équipe très, très compétitive maintenant. Mais c’est encore un peu tôt pour parler de finale de Ligue des Champions. On n’a même pas encore joué de match ensemble. Néanmoins, on va tout donner pour aller en finale ».
Interrogé sur l’avenir de Lewandowski, Sadio Mané esquive : « Je ne suis pas un joueur qui se concentre sur des choses comme ça. Je suis là pour le FC Bayern. Et je ferai tout pour gagner des titres avec mes coéquipiers », a déclaré l’international sénégalais. Sur son prochain statut en Allemagne, Sadio Mané, comme à ses habitudes, ne veut pas céder à l’emballement et préfère rester modeste. A la question : « maintenant, vous êtes la plus grande star de la Bundesliga – pourquoi avez-vous choisi l’Allemagne ? » Sadio Mané réplique : « Wow, quel compliment ! Merci. Mais, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, ma vie a toujours été un défi », affirme la star sénégalaise.
Face à la forte tension socio-politique qui met le pays en sens-dessus-dessous, suite aux manifestations pacifiques du 8 juin et celles réprimées du 17 juin dernier en prélude aux élections législatives du 31 juillet prochain, le Président Macky SALL est assis sur une chaudière. L’Union […]
Non classéA Bruxelles, siège de l’Union européenne, la situation politique actuelle au Sénégal inquiète. Après les manifestations du 17 juin dernier qui ont occasionné trois morts (une à Dakar et deux autres à Bignona et Ziguinchor, dans la partie sud du pays), les nuages planent plus que jamais sur les élections législatives du 31 juillet 2022.
Selon des informations exclusives de Confidentiel Afrique, cette situation explosive est suivie avec beaucoup d’attention. Dans la grande confidentialité, rapportent les sources de nos confrères, l’Union européenne via une correspondance écrite, a même saisi le Président Macky SALL pour un report, du moins un décalage de la date de ces joutes électorales prévues le 31 juillet 2022, afin d’apaiser la tension et d’aplanir les différends. Une sorte d’accalmie interne en mode « gentleman agreement ».
Cela est d’autant plus cohérent, si l’on sait que l’opposition réunie autour de l’intercoalition coalition Yewwi Askan Wi-Wallu, envisage d’autres manifestations de grande envergure le 29 juin prochain après celles interdites et réprimées du 17 juin dernier. Selon Confidential Afrique, la lettre de l’Union européenne est sur la table du Président sénégalais.
Pour l’instant, aucune suite officielle écrite n’a été accordée à cette lettre de Bruxelles par le Chef de l’État, renseignent des sources de Confidentiel Afrique. Lors d’une conférence de presse, le 20 juin à Dakar, Ousmane Sonko chef de l’opposition et les autres leaders dont Khalifa Sall ancien maire de Dakar, ont dit toute leur détermination de « manifester de gré ou de force » le 29 juin. Ce qui augure encore de chaudes empoignades et beaucoup de dangers face à un pouvoir déterminé « à faire respecter la loi ».
D’ailleurs, beaucoup de manifestants et des responsables ont été arrêtés et jetés en prison, dont le maire de Guédiawaye Ahmed Aïdara qui avait battu le frère du Président lors des dernières locales, le député et mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, Déthié FALL, la députée Mame Diarra FAM. Les deux derniers cités qui devaient être jugés ce mercredi ont vu leur procès renvoyé jusqu’au 27 juin pour motif de salle trop petite pour contenir leurs 84 co-accusés manifestants. Le premier cité Ahmet Aidara sera jugé vendredi.
L’opposition dénonce la décision du Conseil constitutionnel qui a définitivement écarté la liste nationale de la coalition Yewwi Askan Wi, ce qui exclut chemin-faisant l’opposant en chef de Macky Sall, une figure montante, Ousmane Sonko. Ce dernier est au-devant du combat. Lundi, il a donné un mot d’ordre pour un concert de casseroles et de klaxons tous les jours à partir de 20heures.
Le Président Macky SALL va-t-il céder à la pression de Bruxelles ? Lui qui avait rassuré récemment à Paris au cours d’un entretien avec France 24 que les législatives se tiendront à date échue et requinqué par l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé lors des événements du 17 juin dernier.
Les coupures intempestives d’électricité ont refait surface et ce, à la veille de la Tabaski. Véritable casse-tête pour les consommateurs du fait des dégâts qu’elles occasionnent, du côté des tailleurs et commerçants, c’est la psychose des pertes en chiffres d’affaires.Fortement dépendante de l’électricité, la population […]
Non classéLes coupures intempestives d’électricité ont refait surface et ce, à la veille de la Tabaski. Véritable casse-tête pour les consommateurs du fait des dégâts qu’elles occasionnent, du côté des tailleurs et commerçants, c’est la psychose des pertes en chiffres d’affaires.
Fortement dépendante de l’électricité, la population sénégalaise est plongée dans des coupures intempestives d’électricité. Celles-ci étaient plongées dans le noir dimanche. Ce qui risque de créer un sentiment d’insécurité surtout en cette veille de tabaski.
Hier, le débat portait sur la question le long des Allées du Centenaire chez les commerçants et autres tailleurs qui pensent faire de bonnes affaires. Mamadou, un marchand : « A quelques jours de la Tabaski, l’on se sent menacé à cause des coupures d’électricité qui coïncident avec la recrudescence du banditisme, dont les cas de vols, viols, agressions et meurtres qui tourmentent la quiétude de tous Sénégalais. » Et d’ajouter : «L’électricité est à l’image de l’eau. Elle est indispensable dans notre quotidien donc elle ne doit en aucun cas être négligée. En plus, avec la situation actuelle du pays, ces coupures compliquent davantage les choses. »
Plus loin dans un chantier à la Place de l’Obélisque se trouve Amadou Niang, un ingénieur électrique. Interpellé sur la question, il souligne qu’« avec cette période caniculaire, les gens ont tendance à consommer beaucoup d’électricité. Dans d’autres cas, des entreprises utilisent les groupes électrogènes, même s’ils ne peuvent se substituer aux compteurs. » Ces coupures ont créé la psychose chez des vendeurs de jus dont Awa Thiam. Installée dans sa cantine, glacière à la main, elle semble avoir vécu l’enfer : « Face à la forte dépendance, force est de constater qu’il est inacceptable qu’on parle toujours de problème d’électricité pour un pays comme le Sénégal. Elle ternit l’image. J’avais déjà peur rien qu’en pensant à mes bouteilles de jus dans le frigo. »
A l’orée de la Tabaski ou la fête du mouton, chez les tailleurs, le désespoir était total, confirme Talla Dieng, un jeune couturier à Grand Yoff. « Les coupures freinent nos activités et nous mettent en mal avec les clients qui ne cherchent qu’à passer la fête avec de belles tenues. » A l’en croire, le pays doit être reconstruit sur toutes les bases. « Nos activités sont relancées suite aux difficultés socio-économiques, dont la crise sanitaire et la flambée des prix. »
Un client, à côté, du nom de Hamady Aly Diallo, fustige la situation. Selon lui, à cause des coupures intempestives, les tailleurs ne remplissent pas leur boulot convenablement. « Dans cette logique, ils seront obligés de faire recours aux groupes électrogènes pour parer à toute éventualité, or cela va coûter très cher avec la hausse du prix du carburant », regrette le client. Il ajoute : « On parle d’opérations de sécurisation au moment où on n’arrive pas à disposer d’électricité. »
Rappelons que la Senelec avait, dans un communiqué, expliqué que « ces coupures avaient été causées par des travaux accomplis sur le réseau interconnecté. »