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ACTUALITE SOCIETERecalé aux parrainages pour les prochaines élections législatives , le leader de la grande coalition Gueum Sa Bopp ne compte pas baisser les bras contre l’actuel locataire du palais . A cet effet l’opposant du président Macky Sall va entamer des “tournées législatives ” de […]
ACTUALITE POLITIQUERecalé aux parrainages pour les prochaines élections législatives , le leader de la grande coalition Gueum Sa Bopp ne compte pas baisser les bras contre l’actuel locataire du palais . A cet effet l’opposant du président Macky Sall va entamer des “tournées législatives ” de douze jours pour barrer la route au président Macky Sall contre toute tentative d’une troisième candidature . Ainsi Bougane Gueye Dany par ailleurs leader de la philosophie Gueum Sa Bopp va mettre en oeuvre ce lundi le slogan “non au troisième mandat( NTM) .
Face à la situation politique du pays très agitée, le khalife général des mourides vient de décréter une semaine de récital de coran et de xassidas. A l’issue de ces journées de dévotion et de repentance, Serigne Mountakha Mbacké recommande aux musulmans notamment aux disciples […]
ACTUALITE SOCIETEFace à la situation politique du pays très agitée, le khalife général des mourides vient de décréter une semaine de récital de coran et de xassidas.
A l’issue de ces journées de dévotion et de repentance, Serigne Mountakha Mbacké recommande aux musulmans notamment aux disciples mourides de prier pour une paix durable au Sénégal et un bon hivernage, a appris Seneweb.
En effet, les séances de récital de coran et des xassidas vont démarrer demain dimanche. Et le patriarche de Darou Miname va clôturer ces journées de prières.
Les avocats de François Mancabou n’apprécient pas les révélations faites par l’Observatoire national des lieux de privation et de liberté (ONPL) qui affirment avoir visionné des extraits vidéos mises à leur disposition par la Division des investigation criminelles, vendredi, lors de leur visite sr les […]
ACTUALITE SOCIETELes avocats de François Mancabou n’apprécient pas les révélations faites par l’Observatoire national des lieux de privation et de liberté (ONPL) qui affirment avoir visionné des extraits vidéos mises à leur disposition par la Division des investigation criminelles, vendredi, lors de leur visite sr les lieux où la victime a été détenue.
Dans un communiqué et signé Me Patrick Kabou, le pôle d’avocats de Mancabou a d’abord cité mot pour mot, le procureur de la République, Amady Diouf, qui disait jeudi lors de son point de presse “les enquêteurs disposent d’images vidéo de 13 minutes qui seront versées dans la procédure. Je voudrais dire en d’autres termes que tous les incidents qui ont pu déboucher sur cette issue fatale, des vidéos et des images vidéo sont détenus actuellement par les enquêteurs et les images seront versées dans le cadre de l’enquête qui sera conduite. Pour ma part, en tant que procureur de la République, aussitôt informé du décès de François MANCABOU, j’ai donné des instructions à la Division des Investigations criminelles (DIC) d’ouvrir instamment une enquête diligente, exhaustive et rigoureuse sous mon autorité directe afin de déterminer les causes et circonstances exactes du décès”.
Ainsi, selon les avocats du défunt Mancabou, “il convient dès lors de comprendre que toute personne « étrangère » au dossier ne peut y accéder. Logiquement, la Sûreté Urbaine du Commissariat central de Dakar est donc, partie dans ce dossier”.
Ils dénoncent alors une violation flagrante du secret de l’enquête, en se basant sur le communiqué (capture) de l’ONPL. “Nous, avocats de la défense, sommes surpris de voir, à travers ce communiqué de l’ONLPL du 15 juillet 2022, c’est-à-dire un (01) jour après, que des éléments dudit commissariat, non loin de se contenter de remettre la fameuse vidéo aux éléments de la DIC comme préconisé lors de la conférence de presse de Monsieur le Procureur de la République, ont permis « le visionnage d’un extrait des enregistrements des vidéos de surveillance ».”, ont-ils écrit les avocats de Mancabou demandent une vidéo intégrale de toute la garde à vue de leur client
Les avocats de poursuivre: “Nous comprenons, dans la logique de ce communiqué, qu’il s’agirait de la vidéo de 13 mn versée au dossier. Si tel est le cas, sauf si Monsieur le Procureur de la République l’ait autorisé, ce qui serait très grave encore, des éléments dudit Commissariat se sont donnés la liberté de montrer la fameuse vidéo de treize (13) minutes à des personnes étrangères au dossier. Ce qui constitue une violation flagrante du secret de l’enquête par une des parties. À quelle fin !!!!”.
Me Patrick Kabou et ses collègues doutent désormais de la recevabilité de cette vidéo comme preuve à décharge pour la police. Ils réclament également la vidéo intégrale de toute la garde à vue de leur client, qui selon eux, n’a pas passé que 13 minutes dans les locaux de la police.
“Dès lors, il convient de se poser la question de la recevabilité de cette vidéo comme élément de preuve. Cet acte posé par ces éléments dudit commissariat, constitue une atteinte au droit à l’image de Monsieur François MANCABOU, de surcroît, il fragilise tout sérieux que l’on pourrait accorder à cette pièce dans le dossier. D’autant plus que notre client, Monsieur François MANCABOU, n’a pas fait que 13 minutes dans ce Commissariat. Fidèles à la procédure pénale, nous exigerons via une requête, à la place des 13 minutes où d’après l’accusation, on y voit Monsieur François MANCABOU s’adonnant à des pratiques suicidaires, l’intégralité des images afin de pouvoir mettre ces 13 minutes dans leur vrai contexte. En outre, il s’agira donc de fournir l’intégralité des vidéos de Monsieur François MANCABOU, de son arrivée à la Sûreté Urbaine à sa première évacuation à l’hôpital principal, de son retour à la Sûreté Urbaine à sa deuxième évacuation à l’hôpital principal”, ont-ils écrit.
Dans les années 1990, la banlieue dakaroise était sous la coupe réglée de Alex et Ino, une bande de malfaiteurs spécialisés dans les cambriolages, vols de voiture. Ils dictaient leur loi dans d’autres zones du pays avant de finir en prison. Et c’est la naissance […]
ACTUALITE SOCIETEDans les années 1990, la banlieue dakaroise était sous la coupe réglée de Alex et Ino, une bande de malfaiteurs spécialisés dans les cambriolages, vols de voiture. Ils dictaient leur loi dans d’autres zones du pays avant de finir en prison. Et c’est la naissance de leur légende car ils réussiront à s’évader de la Mac de Rebeuss en 1999. 23 ans après leur échappée inédite, qui les a menés jusqu’en Gambie, Le Quotidien replonge ses lecteurs dans cette affaire qui avait défrayé la chronique, en donnant la parole aux acteurs qui ont participé à la traque et côtoyé le gang.
Pape M. Seck, écroué dans l’affaire dite de «Force spéciale», s’est évadé du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. C’est la dernière évasion la plus médiatisée du pays après les deux échappées de courte durée de Boy Djinné. Mais, la plus retentissante a eu lieu il y a un peu plus de 23 ans, avec comme tête d’affiche Ino. Même après son arrestation, il assurait à la présidente du Tribunal lors de son procès : «Madame la juge, je serai sincère pour vous dire que si l’occasion se présentait à nouveau, je vais encore m’évader. A 100 mètres, les conditions de détention sont difficiles, c’est pourquoi je m’étais évadé. Avant tout, je suis un être humain. Après mon arrestation, j’ai fait 38 jours de cellule. Je suis interdit de cour et on me refuse les soins. Ma dignité humaine est bafouée dans la détention», se plaignait-il. Et il l’avait retentée avant de finir sa course à Lompoul.
Avec Alex, il était la tête forte d’une redoutable bande de malfaiteurs. Un gang spécialisé dans les attaques de stations-services et les vols de véhicule. Abatalib Samb, alias Ino, diminutif d’«Innocent», Alassane Sy, alias Alex, le Sierra-Léonais, Abdou Konteh, surnommé «l’homme à la Kalachnikov», Boy Nar et Pape Ndiaye étaient aussi connus dans les cambriolages les plus spectaculaires, les vols de haute facture et d’autres forfaits dignes d’un roman de grand banditisme. Ils étaient tous des caïds. Ils étaient aussi connus isolément par les Forces de défense et de sécurité. En prison, le groupe s’est constitué et a réussi à s’évader. Cette fuite d’une bande de malfaiteurs qui terrorisaient le pays, met les autorités sur les dents.
«Ino et sa bande avaient des marabouts redoutables en Gambie»
Chargé d’une cellule des investigations à l’Etat-major de la Gendarmerie territoriale à l’époque, Aliou Kandji, Major à la retraite, faisait partie de ceux qui avaient engagé la chasse à l’homme. «Là où le véritable problème de Ino, Alex a été inscrit comme histoire, c’est lorsqu’ils ont fait leur évasion et qu’ils se sont constitués en bande : Alex, Ino, Pape Ndiaye, Abdou Konteh, Ifra Bâ. Ils ont fait ce qu’on appelle des cumuls et concours d’infractions sur l’ensemble du pays et plus particulièrement dans la région de Dakar», se remémore l’homme corpulent. Il est assis tranquillement dans son salon, orné d’un écran géant, de fauteuils et quelques portraits, une pile de documents surcharge une table. Le soleil, qui brillait, a cédé la place aux ténèbres. C’est l’heure du crépuscule. Mais, le récit de Major Kandji est aussi clair que la lumière de la lampe accrochée au plafond. «Ce qui a donné une notoriété à cette bande, c’est que suite à l’insécurité galopante dont ils étaient les auteurs, le Président Abdou Diouf a donné des instructions fermes à la police et la gendarmerie de mettre fin à leurs activités, sinon il allait prendre des mesures», dit-il. C’était lors d’un Conseil de défense tenu au palais de la République. Et le chef suprême des Armées venait de mettre la hiérarchie policière et de la gendarmerie devant leurs responsabilités.
Morts ou vivants, il fallait ramener les membres de la bande fondus «mystérieusement» dans la nature. Commence alors la chasse à l’homme. Le temps était compté. Petit-à-petit, les hommes de l’ombre retournent Dakar, notamment les quartiers de Thiaroye, Yeumbeul, Malika et Diamniadio. Très mobiles, ils seront localisés vers Sendou, ils vont être retracés par la suite vers Mbour. Dans cette ville située sur la Petite côte, Boy Nar, qui était «intéressé par les abattages», a été laissé par le reste de la bande qui s’est rendue en Gambie voisine, explique toujours le gendarme à la retraite. Les fugitifs poursuivent leur périple au-delà des frontières du pays. «Quand on est allés en Gambie, on les a recherchés, je les ai bien suivis, j’ai vu qu’ils étaient à Serekunda ; de Serekunda, ils ont rejoint Brikama. Et quand ils revenaient, ils partaient tout le temps à Brufut et Gunjur où se trouvaient des marabouts redoutables.» Or, Major Aliou Kandji et ses hommes connaissaient également les fréquentations du groupe, notamment les endroits où ils retrouvaient leurs copines.
La chasse à l’homme racontée par Major Kandji
Ino, Alex et consorts sont toujours localisés en territoire gambien. Mais dans les signalements des agents des renseignements, il a été constaté que Pape Ndiaye manquait à l’appel. «Parce que tout simplement un matin, lui, il avait maille à partir avec les policiers gambiens pour une affaire de femmes. Mais pour les Gambiens, il voulait voler une arme, donc ils l’ont fusillé, il était gravement blessé, il était à la prison.» C’est après qu’il sera conduit à l’hôpital sous la surveillance des agents pénitentiaires gambiens. Déterminés à mettre hors d’état de nuire cette bande, Kandji et ses éléments continuent leurs recherches avec l’assistance de leurs homologues de la Gambie. Ils avaient à leur disposition des véhicules, 2000 litres de carburant, de l’argent, au total 2 millions de francs Cfa. Pendant ce temps, Dakar est informée de tout, car les bulletins de renseignement sont envoyés par fax tous les jours au commandement par l’ambassadeur en Gambie, par l’entremise du ministère des Affaires étrangères. Partout au Sénégal, policiers et gendarmes sont mobilisés pour la traque. Dans leurs recherches, M. Kandji et Cie font un tour à la prison, ce qui leur a permis de savoir qu’un Sénégalais a été blessé par balle et interné dans une structure sanitaire. «Je l’ai infiltré en lui disant que j’étais un humanitaire sénégalais. Il nous a donné toutes les bonnes informations, sur tout», se souvient Major Kandji. Ce dernier avait même laissé de l’argent à Pape Ndiaye, menotté à son lit d’hôpital, en lui promettant de lui rendre visite encore. Elargi l’année dernière à la faveur d’une grâce présidentielle après 24 ans de prison, Pape Ndiaye a corroboré les propos de l’ex-homme de tenue sur le plateau de l’émission Balance de Walf Tv. Au moment où Pape Ndiaye, benjamin du groupe, était en train de pleurer sur son sort, le reste menait ses activités. La bande était à Banjul, rappelle M. Kandji, où ils fréquentaient «de riches dealers et puissants, qui s’appelaient Thioukél et El Ticko». C’est là-bas qu’ils ont été localisés. Les gendarmes sénégalais, à leur trousse depuis Dakar, étaient prêts à mener l’assaut. Mais quand il fallait attaquer le quartier, le Président Yahya Jammeh, qui craignait d’éventuels débordements, a refusé. Dakar sera informée de la décision de Banjul.
«Avec leurs coupe-coupe, ils pouvaient ravager toute une ville»
Pape Ndiaye, qui a été arrêté, a été transféré au Sénégal. Et Major Aliou Kandji et ses hommes décidèrent alors de rentrer au pays en les laissant tranquillement en Gambie, tout en espérant qu’un jour ou l’autre, ils reviendraient d’eux-mêmes. Exactement, quelques temps après, Ino et Cie sont rentrés sur le territoire sénégalais pour reprendre leurs activités délictuelles. «Un soir, ils ont attaqué la Cité des enseignants à Guédiawaye, après ils sont venus vers Grand-Yoff et ils sont partis chez leur receleur et on le connaissait, il habitait vers Yarakh.» Un élément infiltré s’y est rendu. A l’arrivée des éléments de la brigade de Yarakh, ils se sont exfiltrés en trombe. Ils venaient de s’échapper à nouveau. Quelques semaines plus tard, ils ont pris le pistolet d’un gendarme qui a été surpris à Popenguine, avant de continuer leur avancée vers l’intérieur du pays. Dans une autre localité, ils ont volé le véhicule de dotation d’un sous-préfet, un L200 tout neuf. Le chauffeur a été attaché et jeté en pleine brousse. Découvert, il a fait une déclaration à la gendarmerie. Du côté de la frontière mauritanienne, un receleur de nationalité mauritanienne les attendait pour acheter la voiture. «Je savais déjà qu’en 1h 30 mn, ils ne pouvaient pas aller à Rosso Sénégal. J’ai envoyé un message à la légion Nord pour toute unité de Dagana, Richard-Toll, Rosse Béthio, de ne laisser passer aucun véhicule de type L200», raconte Aliou Kandji. Et la nuit, en apprenant la nouvelle de l’interdiction de passage des véhicules L200 à la frontière, ils ont rebroussé chemin pour s’engouffrer dans le Diéri. Par contre ce qu’ils ne savaient peut-être pas, les renseignements avaient investi toute la zone. Commence alors un ratissage des villages, des hameaux. «En moins de 48 heures, ça a marché, quelqu’un a vu le véhicule caché dans un hameau. Et les gens étaient en train de griller de la viande de chèvre. On a mobilisé le Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign), qui les a attaqués et les a cueillis, c’était dans le Walo vers Rosso Sénégal, c’est là où tous ont été arrêtés, en grande pompe». Et d’ajouter : «Il y avait des gens très dangereux parmi eux, comme Abdou Konteh. Il faisait partie des grands criminels de cette bande, les gens qui faisaient les crimes de sang.» Parmi leurs victimes, il y avait une bonne qui a été tuée et jetée dans une fosse septique. «Ils étaient dangereux et violents, avec leurs coupe-coupe, ils pouvaient ravager toute une ville», dit-il. Il rajoute qu’ils avaient beaucoup d’argent, surtout Alex, c’était un «vagabond économique, quelqu’un qui cherchait toujours de l’argent». Après leur arrestation tant médiatisée, ils se sont évadés de nouveau. Ino a été pris à Lompoul, avec l’aide d’un pêcheur qui l’avait reconnu grâce aux avis de recherche. Déséquilibré, épuisé, il errait comme une âme en peine. Il décéda à l’âge de 28 ans, le 29 janvier 2005, sans être jugé, contrairement à ses copains.
Le film d’une évasion spectaculaire
A la première évasion, celle du 2 au 3 février 1999, la bande à Ino s’était affûtée pour le rendez-vous de 21 heures. L’édition du journal Walffadjri du 19 et 20 juin 1999 déroulait ainsi ce Rebeuss break. «Le garde pénitentiaire, Moustapha Wélé, faisait le tour des secteurs 1 et 3 de la prison. Son collègue, Cheikh Tidiane Dramé, lui, s’occupait du secteur 2 et des autres. A la chambre 10, celle de Ino, Boy Nar, Pape Ndiaye et Babaly Traoré, Dramé retire les plats en même temps que Wélé au secteur 3.» Le même article poursuivait pour dire que les détenus ont profité de la réduction de l’effectif des gardes pénitentiaires dans les secteurs. L’offensive est lancée par Boy Nar (différent du lutteur) qui se jeta sur Dramé pour l’étrangler. Un autre caïd lui balance un cadenas. Dramé maîtrisé, saigne. Ino, lui, subtilise son pull-over réglementaire, l’enfile et prend la direction des opérations. Du mirador, les sentinelles n’ont pas une vue prenable sur le fugitif qui balaie tout sur son passage, rien qu’avec des mots. «Nous sommes armés et tirerons sur quiconque bouge.» C’est fait. Il vient de se faire la belle en compagnie de ses acolytes, Boy Nar et Pape Ndiaye, tandis que Babaly Traoré s’affale au sol. La plus célèbre, ténébreuse et médiatisée des évasions dans l’histoire carcérale du Sénégal et de Rebeuss venait de se produire. Ino se lance dans le déballage et révèle que «(ses) complices étaient à l’intérieur de Rebeuss dont le régisseur adjoint, mais aussi dehors». C’est ainsi qu’après investigation, deux fils du célèbre turfiste, Bada Lô, en l’occurrence Mbaye Kane Lô et Mame Cheikh Lô, soupçonnés d’avoir négocié l’évasion avec des éléments de l’administration pénitentiaire moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ont été arrêtés. Evidemment, une trentaine de personnes dont de grandes personnalités publiques vont être entendues pour recel. Alex et Pape Ndiaye, condamnés à la perpétuité, ont obtenu une grâce présidentielle après plus de 20 ans de détention.
Le film d’une évasion spectaculaire
A la première évasion, celle du 2 au 3 février 1999, la bande à Ino s’était affûtée pour le rendez-vous de 21 heures. L’édition du journal Walffadjri du 19 et 20 juin 1999 déroulait ainsi ce Rebeuss break. «Le garde pénitentiaire, Moustapha Wélé, faisait le tour des secteurs 1 et 3 de la prison. Son collègue, Cheikh Tidiane Dramé, lui, s’occupait du secteur 2 et des autres. A la chambre 10, celle de Ino, Boy Nar, Pape Ndiaye et Babaly Traoré, Dramé retire les plats en même temps que Wélé au secteur 3.» Le même article poursuivait pour dire que les détenus ont profité de la réduction de l’effectif des gardes pénitentiaires dans les secteurs. L’offensive est lancée par Boy Nar (différent du lutteur) qui se jeta sur Dramé pour l’étrangler. Un autre caïd lui balance un cadenas. Dramé maîtrisé, saigne. Ino, lui, subtilise son pull-over réglementaire, l’enfile et prend la direction des opérations. Du mirador, les sentinelles n’ont pas une vue prenable sur le fugitif qui balaie tout sur son passage, rien qu’avec des mots. «Nous sommes armés et tirerons sur quiconque bouge.» C’est fait. Il vient de se faire la belle en compagnie de ses acolytes, Boy Nar et Pape Ndiaye, tandis que Babaly Traoré s’affale au sol. La plus célèbre, ténébreuse et médiatisée des évasions dans l’histoire carcérale du Sénégal et de Rebeuss venait de se produire. Ino se lance dans le déballage et révèle que «(ses) complices étaient à l’intérieur de Rebeuss dont le régisseur adjoint, mais aussi dehors». C’est ainsi qu’après investigation, deux fils du célèbre turfiste, Bada Lô, en l’occurrence Mbaye Kane Lô et Mame Cheikh Lô, soupçonnés d’avoir négocié l’évasion avec des éléments de l’administration pénitentiaire moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ont été arrêtés. Evidemment, une trentaine de personnes dont de grandes personnalités publiques vont être entendues pour recel. Alex et Pape Ndiaye, condamnés à la perpétuité, ont obtenu une grâce présidentielle après plus de 20 ans de détention.
Âgée de 22 ans et mère de deux enfants, Aminata Fall est placée en détention préventive à la prison de Rufisque pour vol aggravé. Mais, elle ne supporte pas sa codétenue, Ramatoulaye Diallo. Au cours d’une bagarre, elle l’a blessée au visage. Aminata Fall et […]
ACTUALITE SOCIETEÂgée de 22 ans et mère de deux enfants, Aminata Fall est placée en détention préventive à la prison de Rufisque pour vol aggravé. Mais, elle ne supporte pas sa codétenue, Ramatoulaye Diallo. Au cours d’une bagarre, elle l’a blessée au visage. Aminata Fall et Ramatoulaye Diallo séjournent à la prison de Rufisque avec leurs enfants.
Selon “Rewmi”, elles sont incarcérées respectivement, pour vol aggravé et coups et blessures volontaires. Mais, Aminata Fall qui a flirté très tôt avec le banditisme, n’a pas encore été jugée. Son dossier est toujours en instruction. Quant à sa codétenue, elle purge une peine d’un an. Pour une banale histoire entre leurs enfants, les deux dames se sont livrées à une violente bagarre.
Poursuivies pour coups et blessures volontaires ayant entraîné trois jours d’incapacité temporaire de travail, Aminata Fall a comparu hier, à l’audience des flagrants délits de Dakar. En détention depuis décembre 2020, la prévenue a indiqué que le fils de la partie civile est violent. Il ne cesse de causer du tort à sa fille. “Je m’en suis ouvert aux matons à plusieurs reprises, mais rien n’y fait”, a fustigé la mère de deux enfants.
A l’en croire, elle est tout le temps menacée par la plaignante, qui lui disait qu’elle allait un jour l’ébouillanter comme elle a fait avec sa victime. “Le jour des faits, elle m’a bousculée, avant de m’étrangler. Je me suis défendue en la griffant au visage”, a-t-elle avoué, tout en présentant ses excuses au tribunal. La partie civile n’a pas été extraite de sa cellule. D’après les gardes, la comparante ne s’entend avec personne. Elle est hystérique et problématique. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a sollicité la clémence, déclarant que sa cliente a retenu la leçon. Le juge a infligé une peine de deux mois avec sursis à la voleuse présumée.
Babacar Diop ne pouvait imaginer qu’il avait rendez-vous avec la mort en allant rejoindre son ami d’enfance Djamil. Tragique destin que celui de ce jeune homme né en 2005 et qui meurt en ce fatidique juillet 2022, suite à une altercation avec un de ses […]
ACTUALITE SOCIETEBabacar Diop ne pouvait imaginer qu’il avait rendez-vous avec la mort en allant rejoindre son ami d’enfance Djamil.
Tragique destin que celui de ce jeune homme né en 2005 et qui meurt en ce fatidique juillet 2022, suite à une altercation avec un de ses amis, à Thiaroye Gare.
Sa mère inconsolable, sa famille raconte les faits au micro de senego.
Regardez !
Ousmane Sonko est dangereux. Quand il appelle à une manifestation, on compte des morts. Et lorsque toute personne s’identifie à lui, la mort plane sur sa tête ; la mort d’un présumé membre de ce qu’on appelle les « forces spéciales » n’est pas éloignée de Sonko. Car […]
ACTUALITE POLITIQUEOusmane Sonko est dangereux. Quand il appelle à une manifestation, on compte des morts. Et lorsque toute personne s’identifie à lui, la mort plane sur sa tête ; la mort d’un présumé membre de ce qu’on appelle les « forces spéciales » n’est pas éloignée de Sonko. Car ces forces spéciales devraient agir lors des manifestations organisées par Sonko et sa coalition. Des gens meurent, d’autres sont en prison mais lui Sonko continue de vaquer librement à ses occupations. Voici Sonko et son lot de morts…
Ousmane Sonko est décidément prêt à tout pour parvenir au pouvoir, même s’il est en train de perdre le crédit que les Sénégalais lui accordaient. Ousmane Sonko ne veut pas de la paix. C’est pourquoi, il aime lancer des appels à la violence. Les manifestations sanglantes survenues en mars 2021, c’était lui Ousmane Sonko, le véritable responsable de ces évènements qui avaient coûté la vie à 14 personnes. C’est lui qui avait appelé les jeunes à se livrer en pâtures face aux forces de l’ordre. Durant ces évènements, on a même vu des manifestants comme à Keur Massar, être armées de fusils et pistolets.
Ousmane Sonko n’a jamais voulu en piper mot jusqu’ici. Cela renseigne aisément sur la nature de cet individu extrêmement violent. Le 17 juin dernier, Ousmane Sonko faisant de l’interdiction à manifester, appelle encore les jeunes à occuper les rues. Peu importe qu’il ait encore des morts. Ousmane Sonko aime marcher sur des cadavres. Et cette fois, ce sont trois Sénégalais qui ont péri au cours des manifestations.
C’est justement au cours de ces évènements qu’il a été procédé à l’arrestation de personnes, qui avaient infiltré les manifestants, et identifiées comme étant des membres présumés d’un groupe appelé « Forces spéciales ». Un groupe chargé d’infiltrer les manifestants pour causer une insurrection. D’ailleurs, François Mancabou qui a trouvé la mort dans des circonstances très étranges, a été identifié comme appartenant à ce groupe…
François Mancabou sur qui les forces de l’ordre déclarent avoir trouvé un pistolet dont le permis de port avait expiré depuis belle lurette, ainsi que des munitions. François Mancabou, mort en détentition, est également reconnu comme étant un membre de PASTEF. Et comme si, cela ne suffisait pas, voilà qu’une personne présentée comme étant un des cerveaux de cette affaire, est lui aussi présenté comme étant un militant de PASTEF. Pape Mamadou Seck dont il s’agit, serait celui qui fabriquait les cocktails molotov qui devaient servir à affronter les forces de l’ordre.
Et, c’est cet homme qui s’est spectaculairement évadé du Pavillon spécial de l’hôpital Aristides Le Dantec où il était placé en détention. Tout ceci est la preuve que pour élucider cette affaire des « Forces spéciales », il va bien falloir explorer la piste de PASTEF. Trop d’éléments conduisent vers cette piste, et Ousmane Sonko a fini de se tailler la réputation de l’homme qui cherche à semer partout où il passe, la violence…
Selon les informations de Source A, Ousmane Sonko a tenté désespérément d’entrer en contact téléphonique avec une des deux épouses de Pape Mamadou Seck. De quoi voulait-il parler à cette dame ? Ousmane Sonko cherche quelque chose à dissimuler. Mais, il aura du mal à effacer aux yeux de l’opinion, l’image de cet homme appelant ses compatriotes à la violence, rien que pour atteindre ses ambitions politiques.
Tant qu’Ousmane Sonko continuera d’agir et ne sera pas mis une bonne fois pour toute, hors d’état de nuire, il continuera à appeler à la violence. Ousmane Sonko ne peut clamer son innocence en déclarant son ignorance sur l’existence de ce groupe appelé les « Forces spéciales », alors que jusqu’ici, ce sont des membres de son parti qui sont désignés comme étant les initiateurs.
fallou Dieng et le DLC endeuillés. L’artiste musicien a perdu sa maman ce samedi 16 juillet. C’est lui-même qui a annoncé la triste nouvelle sur sa page Facebook.La levée du corps est prévue, ce jour, à 15h à la mosquée de Mermoz suivi de l’enterrement […]
ACTUALITE SOCIETEfallou Dieng et le DLC endeuillés. L’artiste musicien a perdu sa maman ce samedi 16 juillet. C’est lui-même qui a annoncé la triste nouvelle sur sa page Facebook.
La levée du corps est prévue, ce jour, à 15h à la mosquée de Mermoz suivi de l’enterrement au cimetière musulman de Yoff.
En cette douloureuse circonstance, Seneweb présente ses con
Avec l’inauguration de l’aéroport de Saint-Louis, le pays aborde la dernière phase de l’un des projets phares du PSE : la mise en place, après l’Aéroport international Blaise Diagne, d’autres infrastructures aéroportuaires. L’aéroport international Dakhar-Bango de Saint-Louis a été inauguré jeudi dernier. Il porte désormais […]
ACTUALITE SOCIETEAvec l’inauguration de l’aéroport de Saint-Louis, le pays aborde la dernière phase de l’un des projets phares du PSE : la mise en place, après l’Aéroport international Blaise Diagne, d’autres infrastructures aéroportuaires.
L’aéroport international Dakhar-Bango de Saint-Louis a été inauguré jeudi dernier. Il porte désormais le nom de feu Ousmane MasseckNdiaye, ancien ministre de Wade et président du Conseil économique et social. «Un grand Sénégalais», a salué le Président MackySall, qui présidait la cérémonie.
L’infrastructure, avec sa piste de 2450 mètres de long et de 42 mètres de large, comprend des installations répondant, selon le chef de l’Etat, «aux exigences de dernière génération en matière de navigation aérienne et de balisage».Elle réconcilie Saint-Louis «avec sa vieille tradition avec l’aviation». «C’est ici qu’a atterri en 1927, le premier vol direct de l’aéropostale, depuis Toulouse, et que fut créée, en décembre 1959, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)», a rappelé le président de la République.
Au-delà du symbole, la reconstruction de l’aéroport Dakhar-Bangofait entrer le projet Sénégal hub aérien dans sa troisième dimension : la mise en place, après l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), d’autres infrastructures aéroportuaires, en l’occurrence l’infrastructure qui porte le nom de Ousmane MasseckNdiaye. Il s’agit du premier jalon du «Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal» (PRAS).
Le PRAS coûte 100 milliards de francs CFA et va se dérouler en deux phases. La première concerne Saint-Louis (inauguré) et Ourossogui/Matam (travaux en cours). La seconde, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou.Les autres éléments du programme sont l’érection d’un centre de maintenance aéronautique et l’ouverture d’une Académie internationale des métiers de l’aviation, qui a démarré ses activités avec 15 élèves-pilotes et 30 techniciens.
Air Sénégal, le pivot
Le projet Sénégal hub aérien régional a été lancé avec la mise en service de l’AIBD. L’infrastructure a été inaugurée en 2017, dix ans après la pose de la première pierre. L’ambition du gouvernement est de bien positionner l’infrastructure par rapport aux hubs de Casablanca, d’Addis-Abeba et d’Abidjan. Il mise sur sa position géographique,sa connectivité avec les autres aéroports régionaux et son plan stratégique de quinze points.
Le projet Sénégal hub aérien s’est poursuivi en 2018 avec le lancement de la compagnie Air Sénégal. Le pavillon national joue le rôle de pivot dudit projet. L’année du lancement de ses activités commerciales, Air Sénégal a transporté 40 000 passagers. En 2019, ce total a été multiplié par dix. Et après le coup d’arrêt provoqué par la pandémie de la Covid-19, qui a fait chuter le trafic jusqu’à 25%, la compagnie a repris son envol, grâce au soutien décisif de l’Etat, avec la mise en œuvre de son plan de relance.
Celui-ci a débuté par l’élargissement et la densification de son réseau avec en point d’orgue l’ouverture, le 2 septembre 2021, de la ligne Dakar-Washington-New York. Il s’est poursuivi avec le programme d’amélioration continue du service au passager et va s’intensifier avec le renforcement des capacités de la compagnie en vue de lui permettre d’opérer à moindre coût.
Le Sénégal a levé hier plus de 38 milliards F Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), selon un communiqué du Ministère des finances et du budget (Mfb). «Les résultats de l’émission obligataire effectuée ce jour se présentent comme suit […]
ACTUALITE ECONOMIELe Sénégal a levé hier plus de 38 milliards F Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), selon un communiqué du Ministère des finances et du budget (Mfb). «Les résultats de l’émission obligataire effectuée ce jour se présentent comme suit : montant mis en adjudication : 35 milliards ; montant soumissions : 90,46 milliards, soit un taux de couverture de 258,47%.» Si le montant total retenu est de 38,34 milliards F Cfa, les détails aussi importent beaucoup aux yeux des autorités du ministère des Finances et du budget. «12,66 milliards à 3 ans au taux de 5,08% ; 18,21 milliards à 5 ans au taux de 5,46% ; 7,47 milliards à 7 ans au taux de 5,84%. Ces résultats attestent de la confiance des investisseurs à la qualité de signature du Sénégal qui continue à conforter son statut d’émetteur souverain de référence sur le marché de l’Uemoa», note le Mfb.