Les Sénégalais sont restés sur leur faim. Jeudi-soir, tout le monde s’attendait à être fixé sur la date de l’élection présidentielle. Mais finalement, aucune mention n’a été faite à ce sujet. De toute évidence, Macky Sall a confirmé son départ de la Présidence à la […]
ACTUALITE POLITIQUEIl va falloir dialoguer pour sortir le Sénégal de l’impasse dans laquelle l’organisation de la Présidentielle et le mandat de Macky Sall à la tête de l’Etat du Sénégal ont plongé le pays. C’est la principale information à retenir de l’interview que le chef de […]
ACTUALITE POLITIQUELe Front Démocratique pour une élection inclusive a rencontré ce mercredi 21 février 2024 dans l’après-midi Monseigneur Benjamin Ndiaye pour lui présenter sa perception de la situation de crise du pays. Pour une large concertation nationale en vue d’une élection inclusive, démocratique et transparente.
ACTUALITE POLITIQUEDans son entretien accordé au quotidien l’Observateur Bougane Gueye Dany a évoqué la décision prise par Papa Djibril Fall de rester un député non inscrit. «Il a le droit de ne pas s’aligner. On l’accuse d’être un « Macky-fils » pendant que l’autre bord ne fait […]
Non classéDans son entretien accordé au quotidien l’Observateur Bougane Gueye Dany a évoqué la décision prise par Papa Djibril Fall de rester un député non inscrit.
«Il a le droit de ne pas s’aligner. On l’accuse d’être un « Macky-fils » pendant que l’autre bord ne fait rien pour entretenir des rapports corrects avec lui, alors il est logique qu’il ne choisisse ni l’un ni l’autre», estime Bougane Gueye Dany.
De son avis, être avec l’un ou l’autre ne fait pas d’un homme politique une personne bonne ou mauvaise. Et d’avertir : «Le jour où vous découvrirez les coulisses de l’arène politique, vous comprendrez que tout ce qui brille n’est pas de l’or».
Au cours de la campagne pour les Législatives du 31 juillet, Ousmane Sonko avait affirmé qu’à l’exception de Yewwi Askan Wi, toutes les coalitions de l’opposition sont pro-Macky Sall. Les regards s’étaient alors tournés vers des entités comme AAR Sénégal, qui avait répliqué en accusant […]
Non classéAu cours de la campagne pour les Législatives du 31 juillet, Ousmane Sonko avait affirmé qu’à l’exception de Yewwi Askan Wi, toutes les coalitions de l’opposition sont pro-Macky Sall. Les regards s’étaient alors tournés vers des entités comme AAR Sénégal, qui avait répliqué en accusant le leader de Pastef de mensonge, et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany, notamment.
Interpellé sur cette accusation, ce dernier a juré qu’il reste un opposant authentique à Macky Sall. Il dit : «Notre seul et unique objectif reste son départ en 2024. Que les manipulateurs dans l’opposition continuent de nous pointer du doigt, ne nous ébranle pas. Ça prouve que nos détracteurs sont encore loin des préoccupations de nos compatriotes, qui souhaitent nous entendre sur des problématiques majeures portant sur leur devenir et non sur des querelles de borne fontaine.»
Bougane Guèye Dany martèle que son «seul adversaire dans le jeu politique c’est Macky Sall», qu’il n’a «aucun problème avec les leaders de l’opposition».
Il ajoute : «Notre dénominateur commun est l’ambition que nous avons de présider ce pays pour le bonheur des Sénégalais. Notre divergence se trouve dans l’approche : il (Sonko) est issu du public et moi, je suis un pur produit du privé. Il se bat comme il peut tout comme Gueum Sa Bopp sillonne les quinze mille villages du Sénégal pour, demain, pouvoir opérer les meilleurs choix. Nous lui souhaitons le meilleur tout en reconnaissant que lui et moi, sommes considérés comme des pestiférés par un régime prêt à tout pour nous détruire. Il a sa coalition, Gueum Sa Bopp a sa coalition. Que chacun se batte de son côté pour recueillir le maximum de suffrages afin d’assister à une nouvelle alternance en 2024.»
Entre 2023, début de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, et 2025, le Sénégal espère gagner 888 milliards de francs CFA. Rapportés au budget 2022, estimé à 5000 milliards, ces fonds représentent 20% des recettes de cette année. Ces ressources sont attendues les projets Grand Tortue/Ahmeyim (première […]
Non classéEntre 2023, début de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, et 2025, le Sénégal espère gagner 888 milliards de francs CFA. Rapportés au budget 2022, estimé à 5000 milliards, ces fonds représentent 20% des recettes de cette année.
Ces ressources sont attendues les projets Grand Tortue/Ahmeyim (première phase) et Sangomar. En 2023, ce sont 59,16 milliards qui sont espérés. En 2024, le montant passe à 327 milliards et en 2025, il grimpe encore à 501,24 milliards.
Mais l’obtention de ce niveau de ressources est soumise à conditions : il faudra que le dollar ne soit pas à moins de 595,6 francs CFA, que le cours du baril soit à 90 dollars au moins et que le gaz se situe à 10% du cours du Brent.
Ces prévisions sont contenues dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle du ministère des Finances et du Budget.
Les populations de Gorée ont bloqué hier la chaloupe faisant la navette entre Dakar et l’île. Elles réclament la prise en charge d’une taxe municipale ainsi que le déblocage par le port autonome de Dakar, d’une subvention de l’ordre de 20 millions. Un blocage qui […]
Non classéLes populations de Gorée ont bloqué hier la chaloupe faisant la navette entre Dakar et l’île. Elles réclament la prise en charge d’une taxe municipale ainsi que le déblocage par le port autonome de Dakar, d’une subvention de l’ordre de 20 millions. Un blocage qui a causé beaucoup de désagréments dans la circulation. Certains qui voulaient se rendre à l’île ont été obligés de rebrousser chemin, ce dimanche.
« Toute la population de Gorée est sortie bloquer la chaloupe parce qu’elle en a marre des conditions de liaison maritime Dakar-Gorée parce que Gorée est la raison d’être de cette liaison. Aujourd’hui, on n’a pas voulu intégrer la taxe municipale dans le ticket de la chaloupe » réagit un insulaire. En effet, les visiteurs doivent depuis quelques années payer une taxe de cession de services municipaux dès l’entrée de l’île. Une taxe qui, renseigne le maire de l’île en 2020, « représente 50% » des recettes de la municipalité.
Par ailleurs, les insulaires ont inscrit dans leurs revendications la question de l’insertion des jeunes au sein de la liaison maritime Dakar-Gorée gérée par le port autonome de Dakar.
Le pouvoir veut en finir visiblement avec Ousmane Sonko et l’affaire Sitor Ndour semble être le prétexte idéal pour envoyer le leader de Pastef en prison, avec l’appui de réseaux extérieurs. Le jeudi 18 août 2022, Ousmane Sonko déclare sa candidature à la présidentielle de […]
Non classéLe pouvoir veut en finir visiblement avec Ousmane Sonko et l’affaire Sitor Ndour semble être le prétexte idéal pour envoyer le leader de Pastef en prison, avec l’appui de réseaux extérieurs.
Le jeudi 18 août 2022, Ousmane Sonko déclare sa candidature à la présidentielle de 2024. Quelques jours auparavant, la rumeur annonçait l’intention du pouvoir d’envoyer le leader du Pastef en prison sur fond de l’affaire Adji Sarr, la masseuse qui accuse Sonko de viol. Depuis ce jour de déclaration de candidature, la machine de Benno bokk Yaakaar s’est emballée.
Le premier acte posé vient de la presse, accusée très souvent par les partisans de Sonko d’être à la solde de Macky. Et c’est le journal L’As dont le promoteur officiel est un responsable de l’Apr qui s’est chargé de la mission. Dans un titre à la Une intitulé ‘’Le poids des mesures’’, le canard qui met en cause l’application de la loi se demande ‘’pourquoi Sitor et pas Sonko’’.
En fait, l’affaire Sitor Ndour, aujourd’hui sous mandat de dépôt pour avoir violé sa domestique, semble être une aubaine pour la majorité présidentielle. Le régime pense tenir l’occasion d’envoyer enfin Ousmane Sonko en prison au nom de l’égalité des citoyens devant la loi. C’est ce qui justifie que ce dossier, qualifié d’affaire privée par les tenants du régime, soit évoqué devant Macky Sall, samedi 20 août, lors d’une audience au palais avec les députés nouvellement élus de Benno bokk Yaakaar.
La revendication a été portée par le ministre Abdoulaye Saïdou Sow, maire de Kaffrine, élu député. « Il est inacceptable qu’un de nos camarades, l’ancien directeur général du COUD, soit dans les liens de la détention alors qu’un autre accusé des mêmes faits circule librement », dénonce l’ancien responsable du Pds.
Internationalisation du dossier
Il est épaulé par le ‘’puissant’’ Farba Ngom, maire de Agnam. « On doit tirer cette affaire au clair et permettre à tout le monde d’être fixé. Même ses partisans doivent l’encourager à aller répondre et clarifier les choses devant la justice pour que sa candidature puisse être légitime ». Mais en réalité, pour Farba Ngom, c’est plus qu’une suggestion.
Le même jour, dans une conférence de presse animée par ces deux responsables au sujet du retrait des soldats sénégalais du Mali, Farba Ngom a invité la jeunesse à refuser de se mobiliser en faveur de Sonko sur l’affaire Adji Sarr. Le maire de Agnam a également invité les journalistes à interpeller Sonko sur ses relations avec son accusatrice.
Le ton étant donné au sommet, il appartiendra désormais aux responsables, de façon individuelle, et aux organisations satellites de faire le reste. Les jeunes de l’Apr de Guédiawaye se sont déjà jetés dans le bain. Ces jeunes dirigés par Lat Diop affirment «qu’il n’y aura pas d’élections à Guédiawaye si le sieur Ousmane Sonko n’est pas jugé ». Le tout sans compter l’activisme quasi permanent de Gabrielle Kane.
Le régime semble donc ‘’sortir de l’improductif face-à-face avec Sonko’’, souligné par le journal Le Quotidien dans son édition du jeudi 25 août. Mais au lieu d’élargir le champ politique en réhabilitant Karim et Khalifa comme le suggère le journal, le pouvoir semble opter pour la solution radicale : envoyer Sonko à l’hôtel zéro étoile.
La prison ou la deuxième vague
Dans cette perspective, le journal L’As révèle que la famille de Adji Sarr veut porter l’affaire devant la justice occidentale. Une plainte à Bruxelles est ainsi envisagée. Le journal annonce également le soutien d’organisations féminines étrangères. Ce qui, espère-t-on, donnera une autre tournure à l’affaire. Mais en réalité, ce ne serait qu’une suite logique dans l’internationalisation du dossier.
En effet, un an après l’éclatement de l’affaire et les manifestations du mois de mars 2021, presque tous les médias français orientés vers l’international ont évoqué l’affaire. Rfi, Le Monde, Tv5 et Jeune Afrique ont tous donné la parole à Adji Sarr, à l’unisson, pour enfoncer Sonko, connu pour son hostilité vis-à-vis de la France. Une internalisation sur le terrain judiciaire après celui médiatique serait donc une suite logique.
Il reste qu’avec la nouvelle posture du pouvoir et la détermination du camp de Sonko, le duel final ou fatal semble inévitable, avec deux issues possibles : Sonko en prison ou la deuxième vague tant promise à Macky Sall.
« LE CHAUFFEUR DU CAR AINSI QUE SON APPRENTI ONT ÉTÉ ARRÊTÉS ET REMIS À LA DISPOSITION DE LA GENDARMERIE DE POPENGUINE Une altercation dans un car qui ralliait Kaolaack a viré au drame. En effet, l’apprenti du véhicule a asséné un coup mortel à un […]
Non classéUne altercation dans un car qui ralliait Kaolaack a viré au drame. En effet, l’apprenti du véhicule a asséné un coup mortel à un de ses clients qui réclamait sa monnaie.
Le drame s’est produit hier dimanche à hauteur de Sindian. Le chauffeur du car, ainsi que son apprenti ont été arrêtés et remis à la disposition de la gendarmerie de Popenguine. Le corps sans vie a été acheminé dans une structure sanitaire de la localité.
Un cas de vol a viré au drame à Wakhinane Nimzatt. Un gang de six malfaiteurs avait soustrait un mouton et un téléphone portable ce dimanche vers l’aube. Ces voleurs ont été surpris au moment de commettre leur forfait. Si quatre d’entre eux ont réussi à s’échapper, les […]
Non classéUn cas de vol a viré au drame à Wakhinane Nimzatt. Un gang de six malfaiteurs avait soustrait un mouton et un téléphone portable ce dimanche vers l’aube. Ces voleurs ont été surpris au moment de commettre leur forfait. Si quatre d’entre eux ont réussi à s’échapper, les deux deux autres ont été neutralisés puis lynchés selon des sources de Seneweb.
Malheureusement, l’un de ces deux voleurs torturés a fini par succomber à ses blessures suite à cette bastonnade.
Les policiers du poste de Wakhinane Nimzatt ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
Empoisonnement ou mort naturelle ? En tous cas, une mort suspecte secoue depuis samedi dernier le quartier Pikine Darou Salam en banlieue dakaroise. Le maçon Armand Faye, né en 1962, est décédé après avoir mangé une mandarine chez son ami nommé B. Ndao. Le fruit […]
Non classéEmpoisonnement ou mort naturelle ? En tous cas, une mort suspecte secoue depuis samedi dernier le quartier Pikine Darou Salam en banlieue dakaroise.
Le maçon Armand Faye, né en 1962, est décédé après avoir mangé une mandarine chez son ami nommé B. Ndao. Le fruit lui a été offert par son ami Ndao.
Les faits ? D’après Les Echos, tout serait parti d’une visite de courtoisie qu’Armand Faye a rendue, avant-hier, vers les coups de 23h, à son ami B. Ndao.
Après les salamalecs, ce dernier ouvre son réfrigérateur et en sort des mandarines. Il prend une mandarine et en donne à son hôte. Tous les deux épluchent leurs fruits et commencent à les déguster. Ils engagent ensuite une discussion.
Tout d’un coup, il laisse son hôte tout seul dans la chambre et se rend auprès d’un vulcanisateur dans le quartier pour récupérer le pneu de son véhicule.
A son retour chez lui, il constate que son pote Faye ne respire plus. Il fait appel à son voisin médecin B. Ndiaye qui constate le décès du bonhomme.
Alertés, la police débarque et procède aux constatations d’usage. Les limiers ne relèvent toutefois aucune trace de blessures sur le corps du défunt.
Les sapeurs-pompiers arrivent, à leur tour, embarquent le corps et l’acheminent à la morgue de l’hôpital Dalal Jamm pour les besoins d’une autopsie.
Ndao a été interpellé puis placé en garde à vue pour nécessité d’enquête au commissariat d’arrondissement de police de Pikine.
Il sera édifié sur son sort après les résultats de l’autopsie qui vont déterminer s’il s’agit d’un empoisonnement par intoxication alimentaire ou plutôt d’une mort naturelle.
1) Vous avez lancé le slogan : «Tekki Jotna» diffusé à travers vos plateformes digitales. Qu’est ce que cela signifie ? Tekki parce que ceux qui nous gouvernent, voient la situation de la jeunesse comme un probleme au lieu d’en faire une solution. Parce qu’un […]
Non classé1) Vous avez lancé le slogan : «Tekki Jotna» diffusé à travers vos plateformes digitales. Qu’est ce que cela signifie ?
Tekki parce que ceux qui nous gouvernent, voient la situation de la jeunesse comme un probleme au lieu d’en faire une solution. Parce qu’un pays avec autant de terre arable, autant d’eau, autant de main d’œuvre doit pouvoir sortir ses jeunes de l’extrême pauvreté, les jeunes en ont assez des promesses non tenues.
Tekki parce que chaque mère veut voir son enfant parvenir dignement et se réveiller à ses côtés, recueillir les bénédictions parentales avant de sortir. Tekki parce que c’est possible dans un pays qui a autant de gaz (plus vingt-cinq millions de mètre cube de réserves gazières) et de pétrole doit augmenter sa capacité de raffinage, jouer sur une baisse du prix du pétrole, qui va entrainer une baisse du prix de l’électricité pour capter des investisseurs afin de baisser le chômage. Tekki parce que nous disposons de plusieurs ressources à même de combler les sollicitations quotidiennes de nos compatriotes. Tekki parce que les sénégalais sont fatigués de voir une caste de politiciens et de hauts fonctionnaires qui se partagent indûment les biens de ce pays et qui s’engraissent entre eux sans être inquiétés. Il est donc temps que le pouvoir mette en place les dispositifs permettant à chaque sénégalais d’accéder aux opportunités d’emploi et aux financements. Vous me rétorquerez que des structures de financement existent mais combien réussissent à y accéder s’ils ne sont pas militants du parti au pouvoir. Parce que toutes les structures sont politisées si elles ne sont pas dirigées par des militants ce sont des sympathisants du parti au pouvoir, le tout politique a tué l’entreprenariat dans ce pays. Comment un jeune incapable de payer les frais d’études d’un business plan peut-il présenter des garanties suffisantes pour se faire financer ? Il faut plus de mansuétude et de proximité pour comprendre le sénégalais et ses attentes qui ne peuvent plus attendre.
Enfin, quand je vois les Allemands mettre en place le programme Réussir au Sénégal, je me dis que les partenaires au développement comprennent mieux notre jeunesse que nos dirigeants, ces derniers doivent passer la main.
2) Quels sont les objectifs visés à travers ce slogan Tekki Jotna, surtout en perspective de 2024 ?
A Gueum Sa Bopp, nous voulons que les sénégalais comprennent que nous n’inventons rien, nous les écoutons et nous les comprenons pour avoir vécu toutes ces souffrances. Nous sommes des entrepreneurs autrement dit nous connaissons le parcours difficile qui mène à la réussite ce qui nous autorise à prendre l’engagement d’ouvrir les vannes de l’emploi dès les premiers mois de notre accession à la magistrature suprême.
Nous ne promettons pas, nous nous engageons sur l’honneur pour le bonheur des sénégalais et la stabilité du Sénégal. 2024, doit être le début de l’ère industrielle avec les premiers barils de pétrole donc nous ferons tout, dans la clairvoyance, pour que tout le monde en bénéficie surtout les jeunes et les femmes.
3) Est ce que c’est une manière de préparer votre candidature à la présidentielle de 2024 ?
Nous ne préparons pas notre candidature, nous sommes dans la candidature depuis notre entrée en politique. Nous ne sommes jamais dans la demi-mesure, nous sommes un groupe homogène à Gueum Sa Bopp nous travaillions pour proposer des alternatives autres aux sénégalais tenaillés par la vie dure qui différent du Yokkuté promis par Macky Sall. Nous vivons, si vous le néologisme woloff « le Yokkité » avec une flambée des prix qui asphyxie les ménages.
Des leaders de l’opposition ont déjà annoncé leur candidature pour 2024, êtes-vous candidat ?
Nous sommes le premier à avoir déclaré notre candidature. Gueum Sa Bopp avec ses 812 conseillers dans les collectivités locales, son apport dans la défaite historique du pouvoir aux dernières législatives et au combat contre une 3 -ème candidature de Macky Sall dans la course à la présidentielle de 2024. Nous nous investissons pour bouter Benno de la tête de ce pays. Nous n’avons qu’une seule ambition : débarrasser le Sénégal de ce régime hautain, prédateur foncier, écorneur de l’image de notre diplomatie avec des trafiquants de personnalité qui ne rechignent devant rien pour s’enrichir.
4) Les députés de la 14eme Législature seront installés le 12 septembre prochain. Quelles sont vos attentes par rapport à cette législature ? Pensez-vous qu’elle sera meilleure que les précédentes ?
Cette législature est condamnée à étre meilleure sinon ce sera une grosse déception pour ces millions de compatriotes ayant voté pour l’opposition et dans ce lot figure les sympathisants du mouvement Gueum Sa Bopp. Cette législature a l’obligation de faire mieux que ses devancières. Présence, pertinence et performance doivent être leur leitmotiv. Je suis sûr que l’opposition ne laissera aucune chance à la majorité dans cette assemblée de rupture. En 2017, monsieur Djibo Leyti Ka nous quittait le jour de l’installation du bureau et les députés sortants n’ont jamais pensé à ce signal du créateur. J’évoque feu Djibo Leyti Ka pour dire aux nouveaux députés, comme le relevait feu Abdoul Aziz Dabakh Malick, que à tout instant ils doivent penser à la tombe avant de voter une loi fût-elle un projet venu du Palais.
5) Quelle appréciation faites-vous du choix du député Pape Diop, Leader de Bokk guis-guis de rejoindre Bennoo Bokk yaakaar au détriment de l’opposition notamment Yewwi-Wallu ?
Je reconnais à chacun la liberté de choisir son camp. Je reconnais que la politique au Sénégal est compliquée parce que les choix sont souvent guidés par des raisons saugrenues et c’est pourquoi le choix de Pape Diop ne me surprend pas. Pis, voir et savoir Pape Diop avec Benno ne m’affecte nullement. Un homme qui couvre ses arrières ou voit son avenir dans le rétroviseur ne peut que choisir Benno.
Pape Diop fait partie du passé alors il est normal qu’il choisisse ceux qui incarnent le passé. Je ne dirais jamais du mal de lui, je le connais bien, mais un régime finissant pactise toujours avec des carriéristes, des hommes au bout du rouleau. Il faut s’attendre à tous les impossibles avec les politiciens professionnels abreuvés à une sauce pourrie dont les sénégalais ne veulent plus.
6) Et pour Pape Djibril fall, comment comprenez vous son choix de rester député non-inscrit ?
Il a le droit de ne pas s’aligner. On l’accuse d’être un Macky-fils pendant que l’autre bord ne fait rien pour entretenir des rapports corrects avec lui alors il est logique qu’il ne choisisse ni l’un ni l’autre. Être avec l’un ou l’autre ne fait pas d’un homme politique une personne bonne ou mauvaise. Le jour où vous découvrirez les coulisses de l’arène politique, vous comprendrez que tout ce qui brille n’est pas de l’or.
7) On annonce la formation du prochain gouvernement après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Selon vous, quel doit être le profil du futur premier ministre ?
Le meilleur profil est celui du travailleur acharné obnubilé par le bonheur des sénégalais et les intérêts du Sénégal. Je ne suis ni pour les technocrates ni pour les politiques, je suis pour celui qui au quotidien œuvrera pour la satisfaction de nos compatriotes. Maintenant, nul ne sait ce qui se passe dans la tête de Macky Sall qui sait nous surprendre par des choix inopportuns, obsolètes, dépassés, abracadabrants voire même ridicules. Je n’attends rien d’efficient de Macky Sall. Il est en fin de régne donc qu’il se permette tous les choix impertinents mais qu’il retienne chaque soir en allant à Mermoz que Février 2024 est son terminus et la dynamique est irréversible.
8) Ousmane Sonko a accusé toutes les coalitions de l’opposition sauf Yewwi-Wallu de pro-Macky. Gueum Sa bop est il proche du pouvoir ?
Je ne veux pas verser dans les débats crypto personnels. Il est clair que Gueum Sa Bopp a battu campagne contre Benno aux locales (avec 222.000 voix)et aux législatives alors que sa liste était invalidée. Nous n’avons pas besoin de justifier notre appartenance à l’opposition, les actes posés parlent pour nous. J’avais décidé de ne plus parler de cette supposée proximité avec Macky Sall mais par respect pour votre journal et vos lecteurs je dis, répète et réitère que Gueum Sa Bopp ne croit pas en Macky Sall et notre seul et unique objectif reste son depart en 2024. Accusez, accusez, soupçonnez, il en restera toujours ainsi. Que les manipulateurs dans l’opposition continuent à nous pointer du doigt ne nous ébranle nullement, çà prouve juste que nos détracteurs sont encore loin des préoccupations de nos compatriotes qui souhaitent nous entendre sur des problématiques majeures portant sur leur devenir et non sur des querelles de bornes fontaine. Nous avons de grandes ambitions pour notre peuple alors permettez-nous de parler des idées et non des personnes.
9) Est-ce que Bougane Gueye et Ousmane Sonko pourraient se retrouver un jour dans une même coalition ?
Mon seul adversaire dans le champs politique c’est Macky Sall et je pense d’ailleurs qu’il me prend pour son ennemis au regards de tout ce qu’il a fait pour me détruire. Nous n’avons aucun problème avec les leaders de l’opposition. Notre dénominateur commun est l’ambition que nous avons de présider ce pays pour le bonheur des sénégalais. Notre divergence se trouve dans l’approche : il est issu du public et moi je suis un pur produit du privé. Il se bat comme il peut tout comme, Gueum Sa Bopp sillonne les quinze mille villages du Sénégal pour demain pouvoir opérer les meilleurs choix. Nous lui souhaitons le meilleur tout en reconnaissant que lui comme moi sommes considérés comme des pestiférés par un régime prêt à tout pour nous détruire.
Il a sa coalition et Gueum Sa Bopp a la sienne. Que chacun se batte de son côté pour recueillir le maximum de suffrages afin d’assister à une nouvelle alternance en 2024.
De plus en plus, au Sénégal on constate que les prix de certains produits locaux notamment l’oseille (Bissap), le niébé et le mil ne cessent de grimper. Les commerçants au niveau des marchés ont tendance à justifier cette hausse par la crise Ukrainienne et l’inflation […]
Non classéDe plus en plus, au Sénégal on constate que les prix de certains produits locaux notamment l’oseille (Bissap), le niébé et le mil ne cessent de grimper. Les commerçants au niveau des marchés ont tendance à justifier cette hausse par la crise Ukrainienne et l’inflation sur le marché international. Interpellé sur la question, l’économiste Meissa Babou soutient que rien ne justifie cette flambée des prix de ces produits locaux. Selon lui, certains profitent de la situation pour se faire une santé financière.
Depuis un certain temps, on constate une dynamique inflationniste sur certaines denrées de consommation courante notamment l’oseille (Bissap), le niébé, le mil entre autres. Sur le marché national, les prix de ces produits, qui sont cultivés au Sénégal, sont pratiquement passés du simple au double. Les producteurs et les vendeurs justifient souvent cette hausse par l’inflation ou la crise Ukrainienne. Pourtant, ces produits ne sont pas importés donc n’ont pas été taxés. Selon le professeur Meissa Babou, économiste à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, rien ne justifie cette inflation sur les produits non importés surtout les céréales locales. « Les produits qui ne sont pas importés sont entrés dans la même dynamique inflationniste. C’est comme si maintenant les producteurs et les vendeurs voulaient reporter l’inflation venue d’ailleurs sur les produits locaux. Je ne vois pas à la base quelque chose qui pourrait expliquer cette flambée des prix », soutient-il. Il souligne qu’on est dans une phase inflationniste psychologiquement acceptée. Ce qu’il trouve anormal : « Si c’est des produits industriels, on peut comprendre parce que dans les coûts, il y a l’énergie, les matières premières et autres.Par contre, ce qui est étonnant, ce sont les prix des produits comme le Bissap, le niébé, le mil qui ont été reportés sur une inflation qui semble se généraliser. On est dans une phase inflationniste psychologiquement acceptée. Ce qui ouvre la porte à toutes les dérives », relève-t-il. Il pense qu’il appartiendra au ministère du Commerce avec ses démembrements de réguler le marché dans la mesure où certains profitent de cette dynamique pour se faire une meilleure santé financière.