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Non classéUn pompier déploie la grande échelle de 30 mètres et se suicide en se jetant dans le vide
Le drame s’est produit mercredi soir à la caserne de Tomblaine, en Meurthe-et-Moselle…
Un pompier a déployé la grande échelle et a grimpé tout en haut, avant de se jeter dans le vide.
’homme, âgé de 36 ans, a fait une chute de 30 mètres avant de s’écraser au sol. Il est mort sur le coup.
Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances de ce drame.
Ce sous-officier était papa d’un enfant de 4 ans.
« DES PAYS AFRICAINS COMME LE MAROC ONT ÉGALEMENT MANIFESTÉ LEUR INTÉRET DE SE RAVITAILLER EN GAZ AU SÉNÉGAL L’exploitation des champs gaziers du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), prévue au dernier trimestre de 2023, va permettre d’approvisionner en gaz le marché européen, a assuré le […]
Non classéL’exploitation des champs gaziers du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), prévue au dernier trimestre de 2023, va permettre d’approvisionner en gaz le marché européen, a assuré le secrétaire général adjoint du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz), Mamadou Fall Kane.
« Nos réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes permettront de desservir le marché européen, qui veut sortir de la dépendance du gaz russe », a dit M. Kane dans une interview avec le quotidien français L’Opinion.
L’exploitation du projet GTA va générer environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, entre 2023 et 2027, ensuite 5 millions de tonnes par an jusqu’en 2030, puis 10 millions de tonnes par an au-delà de 2030, a-t-il assuré.
Des pays africains comme le Maroc ont également manifesté leur intéret de se ravitailler en gaz au Sénégal.
« L’ANACIM ANNONCE DES ACTIVITÉS PLUVIO-ORAGEUSES TOUTE LA JOURNÉE, SUR LA QUASI-TOTALITÉ DU PAYS Dakar renoue avec les inondations. Keur Massar, Cité enseignante à Guédiawaye, la Zone de Captage, et d’autres quartiers de Dakar ont encore renoué avec les inondations. Les fortes pluies enregistrées ce samedi, […]
Non classéDakar renoue avec les inondations. Keur Massar, Cité enseignante à Guédiawaye, la Zone de Captage, et d’autres quartiers de Dakar ont encore renoué avec les inondations. Les fortes pluies enregistrées ce samedi, ont encore plongé les populations de ces quartiers de zones inondables dans le désarroi.
Une situation qui va perdurer car d’après l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) des activités pluvio-orageuses seront notées toute la journée, sur la quasi-totalité du pays avec toutefois des intensités assez fortes prévues sur les localités proches du littoral (axe Dakar-Ziguinchor).
D’après toujours les prévisionnistes, Dakar-Mbao a enregistré 106 mm d’eau. A la Cité des enseignants, les habitants se battent sur des charrettes pour rallier l’autre côté. Même chose à Keur Massar, les populations des parcelles unités 3 n’en peuvent plus. Le ruissellement et/ou le pompage des eaux qui proviennent du centre émetteur de Diakhaye et des quartiers environnants plongent tout le quartier dans les eaux.
Selon Aly Bâ, membre du comité de gestion, ce sont ces eaux pompées qui se déversent dans le canal qui est bouché depuis plusieurs années. Ainsi le canal ne pouvant plus évacuer les eaux, les déverse dans le quartier.
« On croyait qu’ avec le plan d’urgence, nos peines, nos maux allaient être soulagés mais dommage que tel n’est pas le cas. Car malgré l’argent injecté dans ce plan décennal de lutte contre les inondations, les habitants de l’unité3 sont dans le désarroi ».
Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kédougou a constaté de la négligence et de l’incompétence dans l’affaire Mamy Doura Diallo, décédée en couches. Baye Thiam, qui est revenu sur les premiers éléments de l’enquête, renseigne que «les personnes mises […]
Non classéLe procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kédougou a constaté de la négligence et de l’incompétence dans l’affaire Mamy Doura Diallo, décédée en couches. Baye Thiam, qui est revenu sur les premiers éléments de l’enquête, renseigne que «les personnes mises en cause sont arrêtées et placées en position de garde à vue pour homicide involontaire et complicité de ce chef».
Les mots sont durs et décrivent sans doute le drame : incompétence notoire, une forte négligence médicale et un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine… Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kédougou qualifie ainsi les causes du décès de Mamy Doura Diallo, morte en couches au centre de santé de la localité. Dans un document, Baye Thiam renseigne qu’à «l’analyse des faits de l’espèce, une forte négligence médicale ainsi qu’un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine ont été relevés». Dans les détails, il fait savoir qu’il «ressort de la procédure que la patiente avait accouché par césarienne lors de sa dernière grossesse dans ce même district». Ce qui, ajoute le procureur, «aurait dû dissuader le gynécologue, compte tenu de ses antécédents avérés, de la faire accoucher cette fois-ci par voie basse». Ensuite, poursuit-il, «la défunte, qui était diabétique, ne pouvait nullement supporter un accouchement par voie basse, vu son poids qui était quasiment à 100 kg». Enfin, relève-t-il, «il nous a été donné de constater que le fœtus pesait 4 kilos 770 grammes et donc ne pouvait, sous quelque acrobatie utilisée, sortir par voie basse». Revenant sur les faits ayant conduit au placement en gardant à vue des agents cités dans cette affaire, le procureur révèle que «c’est dans ces circonstances que nous avons demandé au Commandant de Brigade de Kédougou d’appeler immédiatement tout le personnel médical qui était dans le bloc opératoire, en commençant par le gynécologue, pour les entendre et également convoquer le mari de la défunte pour prendre son audition». Selon le procureur, «eu égard à la gravité des faits et après les premiers interrogatoires, les personnes mises en cause sont arrêtées et placées en position de garde à vue pour homicide involontaire et complicité de ce chef, faits prévus et punis par les dispositions des articles 45-3, 46, 280 et 287 du Code pénal».
Les mis en cause poursuivis pour homicide involontaire
Revenant sur les conditions dans lesquelles Mamy Doura Diallo et son bébé ont trouvé la mort, le procureur Thiam informe que «dans la journée du 30 août 2022, la nommée Doura Diallo a été admise au District sanitaire de Kédougou au service de la maternité, aux environs de 8 heures du matin, accompagnée de son époux, Malick Cissé alias Mor». D’après lui, «la matrone, après l’avoir consultée et constaté un affleurement de la tête du bébé, a appelé le gynécologue». Ce dernier, relate le procureur dans son document, «arrivé aux environs de 16 heures, s’est présenté et a essayé d’accoucher la femme par voie basse jusqu’à faire sortir la tête, mais les épaules du bébé, étant bloquées, peinaient à sortir du fait du volume et ce, contrairement à la volonté de son époux qui le suppliait de faire une césarienne compte tenu des antécédents de son épouse». Et le procureur près le Tgi de Kédougou d’incriminer : «C’est ainsi, sans pitié ni la moindre émotion, qu’il a continué de manœuvrer sans même tenir compte de la fragilité du bébé. S’étant rendu compte qu’il était face à un obstacle imparable, il a décidé de procéder à une intervention chirurgicale, ce qui était trop tard car la situation était déjà devenue inextricable.»
Poursuivant ses explications sur la base des auditions qui ont été menées, M. Thiam souligne que «le comble s’est produit une fois au bloc opératoire, lorsque le gynécologue ainsi que l’anesthésiste ont délibérément décidé, sans même avoir préalablement consulté le mari de la défunte, de procéder à une hystérectomie, c’est-à-dire une ablation totale de l’utérus». En outre, explique le procureur, «les manœuvres du gynécologue pour extraire le nouveau-né ont causé le décès de ce dernier». «Le billet de mort de l’enfant venait d’être froidement acté par ces actes dits médicaux, pour ne pas dire radicaux», a-t-il fustigé. Se basant sur «les déclarations spontanées des parties (personnel médical et le mari de la défunte)», le procureur soutient que celles-ci «indiquaient que le fœtus, à l’arrivée, était vivant car le mari, présent à l’accouchement, avait posé la question au médecin, qui lui a confirmé effectivement qu’il respirait». Et de conclure : «Ces manœuvres en cascade ont très certainement provoqué une rupture utérine qui a conduit immédiatement au décès de la mère, suite à une hémorragie externe et un arrêt cardiaque, selon le rapport du médecin-chef du District sanitaire de Kédougou, transmis au Parquet le 31 août 2022.»
Un incendie s’est déclaré hier dans le quartier de Rebeuss, à Tolba, aux environs de 21 heures. Situé derrière le tribunal de grande instance de Dakar, le site est constitué par des chambres indépendantes où résident des personnes venues des différentes régions du Sénégal et […]
Non classéUn incendie s’est déclaré hier dans le quartier de Rebeuss, à Tolba, aux environs de 21 heures.
Situé derrière le tribunal de grande instance de Dakar, le site est constitué par des chambres indépendantes où résident des personnes venues des différentes régions du Sénégal et même des pays limitrophes.
Il y avait également des mécaniciens. Les maisons en baraque, construites n’importe comment et les ateliers de mécanicien installés de manière anarchiques ont eu des conséquences désastreuses.
Les sapeurs-pompiers ont difficilement pu accéder à l’endroit pour éteindre les flammes qui ont atteint une dizaine de chambres.
Il aura fallu aux soldats de feu un tour d’horloge pour éteindre le feu.
L’origine de l’incendie reste méconnue mais des dégâts et des pertes matérielles ont été constatés.
Le moyen de défense d’Aïssatou Guèye Thioune a été inopérant à la barre du tribunal des flagrants délits Dakar. Attraite pour 13 millions francs, la Gp de 38 ans a prétendu avoir oublié l’argent dans le taxi qui l’a transportée à l’aéroport de Diass. Reconnue […]
Non classéLe moyen de défense d’Aïssatou Guèye Thioune a été inopérant à la barre du tribunal des flagrants délits Dakar. Attraite pour 13 millions francs, la Gp de 38 ans a prétendu avoir oublié l’argent dans le taxi qui l’a transportée à l’aéroport de Diass. Reconnue coupable d’abus de confiance, la prévenue a écopé de deux mois de prison ferme.
Divorcée, Aïssatou Guèye Thioune s’était lancée dans le métier de Gp (gratuité partielle) pour subvenir aux besoins de ses enfants. Elle a fait cinq années dans ce business à haut risque. Lors son dernier voyage, la trentenaire avait été sollicitée par Souleymane Dia qui lui a remis 20.000 euros, soit 13.100.000 francs. Une somme que la dame devait remettre au fournisseur de Mor Kandji, établi en Turquie. Une fois à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, Aïssatou a joint son mandant pour lui dire qu’elle a laissé l’argent dans un taxi. N’en croyant pas ses oreilles, Souleymane Dia est allé sur-le-champ à la Division des investigations criminelles (Dic) en compagnie de la mise en cause pour porter plainte. Aïssatou Guèye Thioune sera déférée, puis écrouée pour abus de confiance le 17 août 2022.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce mercredi 31 août, la prévenue a soutenu avoir pris un taxi à 17h. Arrivée à l’aéroport, elle a constaté disparition de son sac à main contenant les 20.000 euros au moment où l’agent contrôlait son passeport. « J’ai oublié le sac dans le taxi. Inquiète, j’ai demandé à Oustaz Assane de faire passer l’information à la Tfm. Sur proposition de Souleymane Dia, on s’est rendu à la Dic à 23h », a relaté la mère de famille. A l’en croire, c’était la troisième fois que Souleymane Dia la commissionnait et les deux premiers montants étaient beaucoup plus importants. Aïssatou Guèye Thioune a, par ailleurs, signalé qu’elle ne connait pas la partie civile Mor Kandji. Ce que celui-ci a confirmé.
Souleymane Dia a, pour sa part, souligné que l’argent appartient à Mor Kandji. « La prévenue devait s’envoler pour la Turquie à 21h. Mais, elle m’avait appelé pour me dire que le vol allait accuser un retard. À 22h, elle me fait part de la disparition de l’argent. J’ai du mal à croire qu’elle l’a oublié dans un taxi. Elle n’était même pas en mesure de me montrer son billet d’avion », a asséné M. Dia.
Pour la réparation du préjudice de la partie civile, Me Ibrahima Mbengue a réclamé 12 millions francs, après avoir reçu un acompte de 3 millions francs. Pour le maître des poursuites, il n’y a aucun élément objectif prouvant que la comparante a laissé l’argent dans un taxi. A cet effet, le représentant du Ministère public a sollicité six mois, dont trois mois ferme. « On devait lui accorder une présomption de bonne foi. Elle est dans le besoin de retrouver ses enfants », a plaidé un des conseils de la défense. Le juge a finalement condamné la prévenue à six mois, dont deux mois ferme et à verser 10,5 millions francs à la victime.
Gruger ses voisins a été pendant sept ans le jeu favori d’I.Ndiaye. Se faisant passer pour un marabout établi à Kédougou, il a réussi à gruger ses voisins à hauteur de 12 millions de francs CFA. Depuis 2015, il prend un malin plaisir à faire […]
Non classéGruger ses voisins a été pendant sept ans le jeu favori d’I.Ndiaye. Se faisant passer pour un marabout établi à Kédougou, il a réussi à gruger ses voisins à hauteur de 12 millions de francs CFA. Depuis 2015, il prend un malin plaisir à faire des prédictions pour ses voisins dont il n’ignore pas leurs secrets, renseigne « Enquête ».
Au début de son subterfuge, il dupe d’abord son voisin M. Thiam, en le mettant en rapport avec le prétendu marabout Bocar. Pour ne pas se faire prendre, Ibrahima Ndiaye utilise un autre numéro de téléphone et change sa voix. M. Thiam, qui a eu la malchance de tomber dans le piège de son voisin, n’a vu que du feu, sur la séance de voyance. En effet, sa vie lui a été retracée dans les moindres détails. Satisfait, il passe le mot à quelques-uns de ses voisins et, de fil en aiguille, la nouvelle de l’existence du “super” marabout s’est répandue dans le quartier. Finalement démasqué, Ibrahima Ndiaye a été confié aux autorités judiciaires.
Appelé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il soutient mordicus qu’il n’est pas le marabout qui a plumé ses voisins. Toutefois, il reconnaît avoir été l’intermédiaire entre celui-ci et ses voisins. Il reconnaît également avoir majoré le prix que le marabout demandait à ses voisins pour en tirer profit. C’est la raison pour laquelle, dit-il, il ignore le montant du préjudice. Estimant les faits graves, la représentante du ministère public a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.
Évoquant la prescription de l’action, l’avocat du prévenu, Me Alassane Cissé, trouve la peine requise par le parquet trop sévère. Selon la robe noire, le seul délit de son client a été d’encaisser les surplus. Finalement, le tribunal a reconnu Ibrahima Ndiaye coupable d’escroquerie. Il a écopé d’une peine de six mois d’emprisonnement ferme.
Les banques au Sénégal ne sont pas très rentables. Les chiffres indiquent que les profits sont assez faibles. Par exemple, le total du Produit net bancaire (PNB) a connu une ‘’légère hausse’’ en 2020. Il est passé à 458,4 milliards en 2020 contre 452,7 milliards […]
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Les banques au Sénégal ne sont pas très rentables. Les chiffres indiquent que les profits sont assez faibles. Par exemple, le total du Produit net bancaire (PNB) a connu une ‘’légère hausse’’ en 2020. Il est passé à 458,4 milliards en 2020 contre 452,7 milliards en 2019, soit 1,25 %, d’après le journal Lejecos. « L’analyse par lignes métiers fait ressortir que la rentabilité des banques (PNB) provient principalement, par ordre d’importance de la marge nette d’intérêt, des commissions nettes, des activités de marché et des autres revenus nets d’exploitation bancaire », mentionne le magazine dans son numéro hors série du mois d’août 2022.
A l’image du Pnb, le résultat brut d’exploitation a aussi connu une hausse pas significative, passant de 160,5 milliards à 162,9 milliards, soit une légère progression de +1,5%.
Pendant ce temps, le résultat net des établissements a enregistré une baisse. De 160,5 milliards en 2019, elle s’établit à 85,4 milliards en 2020. « Au titre des facteurs explicatifs limitant la rentabilité des établissements bancaires, on peut noter le poids croissant du numérique qui favorise la prise en charge de certaines activités traditionnellement bancaires par d’autres acteurs économiques, tels que les géants du secteur technologique ».
En d’autres termes, le secteur de la téléphonie qui fait déjà d’énormes bénéfices, Orange en particulier, met à rude épreuve le secteur bancaire traditionnel. Déjà Orange s’est doté d’une filiale bancaire, suivi par Free. Récemment Wave a eu l’agrément d’un établissement de crédit. Ce qui lui permet de ne plus dépendre de ses partenaires comme Uba.
Bonne ou inquiétante nouvelle ? Ce qui est sûr est que la jonction entre banque et téléphonie va faire des victimes du côté des banques classiques. En effet, à la place d’un partenariat avec les pionniers, les nouveaux venus cherchent à se faire une place en toute indépendance. Et cela risque de perturber le secteur à court terme et d’accentuer, à long terme, une situation de quasi monopole déjà notée dans le secteur de la téléphonie.
A titre d’exemple, la Sonatel a fait 252,459 milliards de FCFA de bénéfice en 2021, presque trois fois plus que ce qu’ont fait l’ensemble des banques en 2020. Une bonne partie de ce résultat vient de Orange money, même si cette branche a connu un recul face à la concurrence de Wave.
Kédougou est secouée par un drame atroce. Une césarienne ratée a causé la mort de la mère et du bébé. Le gynécologue Léon Faye, l’anesthésiste Abdoul Aziz Dioum et l’infirmier Bakary Diabakhaté ont été arrêtés sur instruction du Procureur de la République. La capitale minière […]
Non classéKédougou est secouée par un drame atroce. Une césarienne ratée a causé la mort de la mère et du bébé. Le gynécologue Léon Faye, l’anesthésiste Abdoul Aziz Dioum et l’infirmier Bakary Diabakhaté ont été arrêtés sur instruction du Procureur de la République.
La capitale minière du pays est secouée par un drame survenu au district sanitaire de Kédougou. Comme ce qui s’est passé à Louga, il y a mois, avec la mort de Astou Sokhna, une affaire encore plus grave est produite à Kédougou. Des faits qui font état d’un double homicide survenu à l’hôpital de la ville minière.
Il résulte des premiers éléments de l’enquête que c’est dans la nuit du 30 août que la dame Dioura Diallo dite Mamy, en état de grossesse très avancée, a été admise au district sanitaire de Kédougou, vers 19 heures, après de vives douleurs au ventre. Mais les parents et le mari de la victime étaient loin d’imaginer ce qui attendait Dioura Diallo dans cette structure sanitaire.
Sur les lieux, Mamy a été d’abord référée à la maternité pour les besoins de son accouchement. La matrone a finalement constaté que la dame pouvait accoucher par voie normale. Après quelques instants, constatant que la tête de l’enfant commençait à sortir, contrairement au reste du corps, elle panique et court appeler le gynécologue Léon Faye.
Les deux heures de temps de multiples manœuvres pour faire sortir le nouveau-né, sont restées vaines, mal gré les cris de détresse de sa maman, Dioura Diallo, qui saignait abondamment. Les blouses blanches ont finalement suspendu les opérations pour acheminer la victime au bloc opératoire pour une Césarienne. Son calvaire y a décuplé, les manœuvres des blouses blanches ayant été sans succès.
Le bébé mutilé avec une paire de ciseaux
Au cours de l’intervention chirurgicale, le bébé a été mutilé, causant ainsi une hémorragie. La dame qui a eu un arrêt cardiaque a rendu l’âme, rejoignant son enfant. C’est au moment d’évacuer les deux corps sans vie de la dame et de son nouveau-né à la morgue de la structure sanitaire que des accompagnateurs, témoins des cris de détresse de Mamy, ont décidé de dénoncer ce traitement.
Les autorités judiciaires régionales ont été saisies de cette affaire Très sensible. «Dioura Diallo n’est pas morte naturellement. Elle a été victime d’une négligence de la part de l’équipe médicale du district sanitaire de Kédougou. Le bébé et sa maman ont été tués », dénoncent des parents de la victime.
Le procureur Baye Thiam entre dans la danse
De sources proches de l’enquête, les témoins et autres membres de la famille de la défunte ont chargé les blouses blanches qui étaient sur les lieux d’avoir abandonné la malade à son sort. Pour que justice soit faite, les témoins sous le couvert de l’anonymat ont aussitôt informé le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kédougou, Baye Thiam.
Le maître des poursuites n’a pas mis du temps pour alerter les éléments de la brigade de la gendarmerie de Kédougou qui sont entrés dans la danse pour tirer cette affaire au clair. L’enquête dont la première manche a démarré par des auditions a finalement abouti à l’arrestation du gynécologue Léon Faye, de l’anesthésiste Abdoul Aziz Dioum et de l’infirmier Bakary Diabakhaté qui sont présentement placés en position de garde à vue dans les locaux de la gendarmerie pour homicide volontaire.
Pour avoir la version des faits du district sanitaire de Kédougou, nous avons appelé Docteur Danfakha, le médecin chef, qui a refusé , expliquant qu’il est dans les locaux de la brigade de gendarmerie. Aussi, le médecin chef de région Dr Diop n’a voulu faire le moindre commentaire suite au scandale qui secoue le district sanitaire de Kédougou.
Quant au mari de la dame, Mor Cissé, petit-frère de l’ancien maire de Kédougou, il a promis de se prononcer après le deuil. Des groupements de femmes, dont la défunte Mamy Doura était membre, ont rappelé aux blouses blanches de Kédougou que ces faits qui ont valu les décès d’une des leurs et son bébé, devenus récurrents ces derniers temps, ne sont pas tolérables.
« Nous condamnons fermement ce qui vient de se produire et qui a coûté la vie à Mamy et son enfant. Du reste, ce dernier incident en date, tout comme les autres cas du même genre passés, fera l’objet d’une plainte auprès des autorités judiciaires pour suite à donner», dénoncent Fatou Diallo et ses cama rades. Ces femmes qui portent le deuil voudraient rassurer qu’aucun cas de ce genre ne restera impuni. Mieux, les femmes comptent battre le pavé dans les prochains jours et dénoncer le comportement des blouses blanches qui fait que certaines femmes pour se soigner sont obligées d’aller jusqu’à Tambacounda ou Kaolack.
Reconnu coupable d’escroquerie portant sur la somme de 920.000 francs au préjudice de société URASHOP.SN, le sapeur-pompier El. H. M. Mbow a été dispensé de peine par le tribunal des flagrants délits de Dakar où il comparaissait, hier. Le Caporal sapeur-pompier El. H. M. Mbow […]
Non classéReconnu coupable d’escroquerie portant sur la somme de 920.000 francs au préjudice de société URASHOP.SN, le sapeur-pompier El. H. M. Mbow a été dispensé de peine par le tribunal des flagrants délits de Dakar où il comparaissait, hier.
Le Caporal sapeur-pompier El. H. M. Mbow est un as de l’escroquerie. Pour ce délit, il a été appelé hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Né en 1999, il est poursuivi par la société URASHOP.SN qui lui reproche de l’avoir grugé de 920.000 francs CFA et faux et usage de faux. En effet, en activité à Grand Mbao, le jeune sapeur-pompier obnubilé par les biens matériels assouvissait son désir grandissant d’acquérir de nouveaux matériaux électroménagers en grugeant la société URASHOP.SN.
En service à la 13ème compagnie d’incendie et de secours de Guédiawaye, il a été orienté à cette entreprise par un de ses collègues qui avait déjà bénéficié des services de l’équipe URHASHOP où il a commandé après avoir satisfait aux conditions, un téléphone de marque techno Sparck7 le 27 décembre 2021. Convaincu de l’existence de certaines failles sécuritaires dans le mode de fonctionnement, El. M. Mbow s’est rendu successivement dans les mairies de Malika et de Guédiawaye à la recherche de pièces d’identité égarées et ramassées puis déposées à ces endroits.
Pour échapper à tout soupçon, il faisait croire à chaque fois qu’il est à la recherche de sa carte d’identité nationale perdue. Il profite ensuite de la distraction des agents de la mairie pour voler quatre pièces d’identité à l’hôtel de ville de Guédiawaye et quatre autres à celui de Malika. Il prend le soin de choisir des pièces appartenant aux hommes dont la tranche d’âge est comprise entre 20 et 40 ans. Avec ces cartes d’identité volées, il est arrivé à confectionner huit cartes d’identité professionnelle dont quatre de police et quatre autres de douane à partir d’un logiciel informatique.
Après avoir collecté une telle documentation, le sapeur a procédé à l’étape suivante qui a consisté à l’achat de huit puces du réseau de téléphonie Expresso à partir desquelles il appelait les membres de l’équipe URASHOP pour passer huit commandes de téléphones dans la période du 30 décembre 2021 au 31 janvier 2022. Après la livraison de chaque téléphone, la puce utilisée est retirée et jetée à la poubelle. Ce qui l’exemptera de payer le reliquat.
C’est au mois d’avril 2022 que la société a constaté le non-respect des engagements concernant huit contrats de vente. Une vérification minutieuse effectuée sur les dossiers a permis de relever des vices particulièrement sur huit cartes professionnelles. À compter de cette date, la vigilance est de mise et tout document constituant le dossier de contrat de vente a fait l’objet d’une étude approfondie avant que le client ne reçoive sa livraison.
Dominé par son insatiabilité, El. M. Mbow est reparti sur ces mêmes bases le 18 Août 2022 en voulant s’offrir un nouveau téléphone de marque Samsung A23 (128+4) avec la carte d’identité du nommé Bada DIOP qu’il a ramassé dit-il en Face de l’Orme. Mais, cette fois-ci, il n’échappera pas à la vigilance de l’équipe URASHOP. Un dispositif mis en place a permis de le démasquer à la caserne des sapeurs-pompiers de Guédiawaye, endroit fixé pour la livraison du matériel. Sachant que les carottes sont cuites, il en abdique en se confiant à ses supérieurs qui le conseillent d’aller à la gendarmerie.
Face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar hier, il a reconnu les faits. «J’avais des moments où je vivais dans une situation précaire. J’ai eu du mal à supporter les prélèvements et les charges de mon salaire. Après les études secondaires, j’ai fait une formation en informatique lycée Technique de Lafosse. Quand les faits se sont produits, j’en ai parlé à mes supérieurs. Et c’est ces derniers qui m’ont orienté vers la gendarmerie», a-t-il justifié son acte.
«Vous faites des choses aussi débiles. Vous risquez votre carrière. Vous savez ce que vous risquez en agissant de la sorte ? Il faut se ressaisir d’accord !», lui a asséné le juge. La partie civile n’ayant déféré à la convocation, la parole a été donnée au substitut du procureur de la République qui a requis l’application de la loi.
Prenant la parole, l’avocat du prévenu Me Seyba Danfakha a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. «Il y a une constance des faits. Ils ne souffrent d’aucune contestation. Il les a reconnus jusqu’à la barre du tribunal. Vous voyez qu’il n’est pas fier de ce qu’il a fait. Ce garçon est en âge de maturation. Il a déjà été sanctionné. Et quel que soit l’issue de cette affaire, il va répondre devant sa hiérarchie. Faîtes-lui bénéficier d’une peine de sursis», a plaidé Me Danfakha.
Finalement le tribunal qui a reconnu le prévenu coupable lui a toutefois dispensé de peine. Les intérêts civils du plaignant ont été réservés.