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Non classéMimi Touré se savait détestée par les députés de l’opposition, qui n’en voulaient pas au Perchoir. Elle savait aussi ne pas faire l’unanimité dans son camp. Et elle avait été la première à demander de laisser carte blanche à Macky pour décider. Si elle contestait ledit choix, elle aurait pu le dire avant-hier dans l’Hémicycle, au lieu de déverser sa bile dans les tweets.
La nouvelle fronde de Mimi Touré rencontre une forte incompréhension de la part de ses camarades de parti, de même que de la part de certains députés de la Coalition Benno bokk yaakaar. Ils n’ont cessé de relever dans l’attitude de Mimi Touré, ce qu’ils considèrent comme des positions incohérentes.
Certains députés soulignent que le samedi 20 août dernier, lorsque le Président Macky Sall avait reçu les députés à la Salle des banquets du Palais de l’avenue Senghor, «Mimi Touré a été la première à prendre la parole pour demander à ses collègues de donner carte blanche au Président Macky Sall pour le choix du président de l’Assemblée et des membres du Bureau. Elle avait indiqué que, de la même manière qu’ils lui avaient fait confiance pour dresser la liste des députés, les élus devaient renouveler cette confiance et lui laisser les mains libres dans ce choix». Ce qui permet à l’un des élus de Benno de déclarer : «On peut considérer que, du moment qu’il avait été convenu de donner carte blanche au Président, toute promesse antérieure que ce dernier aurait pu faire à l’un d’entre nous devenait caduque.»
Mieux encore, le séminaire de Saly a été l’occasion pour les élus de Benno, de réitérer leur souhait de laisser carte blanche à leur leader. Et il a été convenu des méthodes pour sécuriser le vote et s’assurer qu’aucune voix de Benno ne serait perdue, au regard de la majorité étriquée qui était la leur. C’est ainsi qu’il a été mis en place le système des procurations.
Huit chefs de groupe ont été désignés, qui supervisaient chacun une dizaine de personnes. C’est ainsi que, pour le groupe des «Barons du parti», que l’on avait aperçu assis tous au premier rang de l’Hémicycle, Farba Ngom avait été désigné superviseur. A lui avaient été remises les procurations de chacun. D’ailleurs, quand les enveloppes de vote ont été remises aux députés, les membres du groupe ont remis les leur à Farba Ngom. Et à aucun moment, cela n’a semblé poser problème à Mimi Touré.
Même quand, en fin de matinée, le nom du président désigné par Macky a commencé à circuler, Mimi était restée zen et souriante. Elle n’a montré aucun signe de mécontentement. Ce n’est qu’à 17h, en disant qu’elle voulait rentrer, que Mimi aurait dit à Farba Ngom qu’elle voulait récupérer sa procuration, et les deux sont sortis ensemble de la salle. Mais elle n’a jamais dit officiellement dans la salle, qu’elle s’opposait au choix de Amadou Mame Diop.
Par ailleurs, et c’est l’incohérence de la dame, si Mimi Touré ne voulait pas voter pour le candidat de Macky, elle n’aurait pas dû quitter la séance et devait exprimer son vote de manière claire. Car à ce moment, la procuration n’aurait pas été opérante.
De plus, les députés de Benno estiment que Macky leur a enlevé une grosse épine du pied en ne désignant pas Mme Touré. «Des députés de Wallu nous avaient assuré qu’ils étaient disposés à soutenir le candidat de Benno, à condition que ce ne fût pas Mimi. Une position qui était d’ailleurs partagée par des députés de Yaw que nous avions approchés. Et cela, tous les membres de notre groupe parlementaire le savaient. Même le Président en a été informé.» Macky Sall, dans le secret de ses cogitations, a dû privilégier une certaine recherche de l’apaisement.
Mais c’est le revirement de Aminata Touré qui, aujourd’hui, devient problématique pour ses camarades de parti et ses collègues députés.
Fatou Bintou Diouf est une adolescente de 16 ans qui n’a pas froid aux yeux. Elle vient de donner à son copain, Youssouph Gaye, une belle preuve d’amour. Ce dernier était attrait hier, mardi, à la barre du tribunal des flagrants délits pour détournement et […]
Non classéFatou Bintou Diouf est une adolescente de 16 ans qui n’a pas froid aux yeux. Elle vient de donner à son copain, Youssouph Gaye, une belle preuve d’amour.
Ce dernier était attrait hier, mardi, à la barre du tribunal des flagrants délits pour détournement et corruption de mineure. Invitée à témoigner à la barre, la victime présumée a démenti sa mère, qui a déposé plainte contre le mis en cause.
D’après Les Echos, l’adolescente a pris la défense de l’accusé d’un ton calme et ferme. «Il ne m’a pas contrainte ni corrompue à coucher avec lui, a-t-elle lancé au juge. J’ai fait tout ça par amour. Il ne m’a jamais forcée ni offert des cadeaux.»
A la suite de cette déclaration, la mère de la victime s’est désistée. Malgré tout, Youssouph Gaye sera reconnu coupable de détournement de mineure et condamné à trois mois avec sursis. Il a été en revanche relaxé du chef de corruption de mineure.
Cinq agresseurs qui se sont connus en prison, sont près de retrouver l’univers carcéral. Ils ont été arrêtés par la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal au bout d’une course folle au cours de laquelle ils ont semé la peur et la […]
Non classéCinq agresseurs qui se sont connus en prison, sont près de retrouver l’univers carcéral. Ils ont été arrêtés par la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal au bout d’une course folle au cours de laquelle ils ont semé la peur et la désolation sur leur passage.
Vendredi dernier, vers 9 heures, en plein embouteillage à Mbour, un Turc bondit de sa voiture pour aller s’enquérir de l’état de santé d’un homme qui venait de s’affaler au sol pour avoir été, manifestement, heurté par son rétroviseur. La scène se déroule à hauteur de la station d’essence du Rond-Point de Malicounda, sur l’axe Saly Portudal-Dakar.
Avant que le Turc réalise qu’il venait de tomber dans un piège, quatre individus armés de couteaux surgissent et se ruent sur lui. Les assaillants lui plantent à plusieurs reprises leurs armes blanches avant de s’emparer de sa voiture et de s’enfuir. Ils seront rejoints par le cinquième élément de la bande, celui qui a fait semblant d’avoir été blessé par le Turc.
D’après L’Observateur, qui révèle cette affaire dans son édition de ce mercredi, ce dernier est le chef du gang. Il se nomme M. S et est un multirécidiviste. Lui et ses complices, après leur forfait, prennent la route de Touba. Leur objectif, selon L’Observateur, c’était de vendre la voiture dans la Cité religieuse.
Les membres du gang roulent à tombeau ouvert. À hauteur de Ndoulo, dans la région de Diourbel, ils heurtent violemment un minicar qui se renverse. Ils poursuivent leur route sans se retourner. Des passagers du minicar alertent les gendarmes postés plusloin.
Au niveau du point de contrôle, les gendarmes demandent aux assaillants de s’arrêter. Ces derniers refusent d’obtempérer et foncent sur eux. Les pandores réussissent à faire déraper leur voiture et à la stopper.
M. S et sa bande sont arrêtés et conduits à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal. Le Turc avait déjà déposé une plainte.
Les membres du gang ont été déférés au parquet et poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage d’armes et délit de fuite.
«Elle m’empêchait de voir notre enfant.» Ce mobile est aux yeux de Assane Ba suffisant pour divulguer la vidéo de ses ébats avec son ex-copine Ndèye Faye. Ce dernier a envoyé les images aux deux sœurs de sa victime en menaçant de les répandre sur […]
Non classé«Elle m’empêchait de voir notre enfant.» Ce mobile est aux yeux de Assane Ba suffisant pour divulguer la vidéo de ses ébats avec son ex-copine Ndèye Faye. Ce dernier a envoyé les images aux deux sœurs de sa victime en menaçant de les répandre sur la toile.
C’est après ce coup de semonce que Ndèye Faye a porté plainte à la cybersécurité contre Assane Ba. Arrêté par la police, le mis en cause reconnaît les faits.
Hier, mardi, à la barre du tribunal des flagrants, Assane Ba a essayé de justifier son acte en insistant sur le fait que Ndèye Faye lui interdisait de voir leur garçon de trois ans.
Le tribunal l’a reconnu coupable de divulgation de données personnelles contraires aux bonnes mœurs et condamné à deux ans de prison dont six mois ferme.
Cela fait 25 ans jour pour jour que Mame Abdou Aziz Sy Dabakh n’est plus. Cependant il reste l’absent le plus présent. Son sourire était communicatif et dégageait une certaine aura. Un bonnet rouge souvent sur sa tête , le chapelet restait toujours le fidèle […]
Non classéCela fait 25 ans jour pour jour que Mame Abdou Aziz Sy Dabakh n’est plus. Cependant il reste l’absent le plus présent. Son sourire était communicatif et dégageait une certaine aura. Un bonnet rouge souvent sur sa tête , le chapelet restait toujours le fidèle compagnon du fils d’El Hadj Malick Sy, pionnier du tidjanisme au Sénégal, et de Sokhna Safiyatou Niang, Abdou Aziz Sy, né en 1904 à Tivaouane. Dans sa jeunesse, il fit de longues études islamiques y apprenant notamment le Coran et son exégèse, le droit islamique malikite, la langue arabe, la théologie asharite, le soufisme et les relations humaines.
Mame Abdou Aziz Sy Dabakh accéda au titre de khalife de la Tidjanya au Sénégal le 29 mars 1957, après la mort de ses frères aînés Seydi Ababacar Sy et El Hadj Mouhamadou Mansour Sy, eux-mêmes khalifes, et tous deux décédés quasi simultanément.
Son surnom Dabakh (« il est généreux » en wolof) est dû à sa grande générosité et à son ouverture. Durant son khalifat, il fit de nombreux voyages, notamment au Maroc, en Arabie saoudite, aux États-Unis, en France, en Mauritanie, suite aux nombreuses sollicitations qu’il reçut, en rapport avec la haute maîtrise qu’il avait du savoir islamique.
Son discours à la Mecque en 1965, au congrès islamique, où il fut remarqué, non seulement pour sa maîtrise de la langue arabe mais aussi pour la pertinence et la haute portée de son discours, reste encore dans la mémoire du tijanisme en Afrique.
Au pays de la Teranga, il œuvra beaucoup dans le domaine agricole et
reçut en 1965 une médaille dans ce domaine. C’était aussi un grand commerçant. Doué en chant et en poésie, il mena plusieurs fois, avec sa voix caractéristique, les chœurs religieux lors de la nuit du Mawlid, fête de la naissance du prophète Mouhamed (PSL).
Mame Abdou comme l’appelait affectueusement les sénégalais n’est plus ,mais ses enseignements et discours continueront d’inspirer la nouvelle génération.
YAW-WALLU : Qui pour arrêter ces gros et grands enfants qui refusent de grandir ? (Par Mouhamadou Lamine Massaly) A coups de songes et mensonges, ils nous ont promis une Assemblée nationale de rupture. Barthélémy Dias et consorts ne sont « Ndékétéyo » que de la pourriture. […]
Non classéYAW-WALLU : Qui pour arrêter ces gros et grands enfants qui refusent de grandir ? (Par Mouhamadou Lamine Massaly)
A coups de songes et mensonges, ils nous ont promis une Assemblée nationale de rupture. Barthélémy Dias et consorts ne sont « Ndékétéyo » que de la pourriture. Leur acte qui vise à boycotter l’installation de la 14e Législature, s’apparente à de l’indiscipline notoire et caractéristique.
Ils ignorent ou feignent d’ignorer les lois et règlements régissant cette institution parlementaire.
Les Ministres, Directeurs Généraux ou autres élus députés peuvent être installés, participer au débat. Ils ont huit (8) jours pour choisir leur fonction antérieure ou rester à l’Hémicycle. Quoi donc de plus clair ?
Je l’avais dit et je le répète : la Coalition Yewwi Askan-Wi/Wallu n’est peuplée que de voleurs, de violeurs, de tueurs, de menteurs et de malfaiteurs (Khalifa Sall avec ses caisses d’avance, Ousmane Sonko avec son sulfureux dossier avec Adji Raby Sarr, Habib Sy pris la main dans le sac dans une affaire d’escroquerie, pour ne citer que les plus flagrants).
De cette scène de farce, on peut le qualifier de « Ubi tay, Xéx tay ». Oui! Les enfants de la petite et grande section sont ainsi de retour : honte à eux !
Barthélémy Dias ne mérite vraiment pas d’être un chef de quartier au Sénégal. Les habits de la Mairie de la capitale lui sont très amples. Il n’en a pas l’étoffe. Les populations dakaroises regrettent, aujourd’hui, de porter ce quidam à la tête de leur municipalité. Lui et sa bande ont montré alors à la face du monde, leur incapacité à proposer quelque chose de concret.
Ils agissent de manière honteuse pour masquer leur impéritie. Ils ont menti en menant des campagnes de diabolisation. Ce qui les intéresse, ce n’est pas de travailler au salut du peuple sénégalais comme ils le déclarent par urbi et orbi mais, pour la satisfaction de leur propre ventre. Honte à ces gros et grands enfants qui refusent de grandir !
M. Mouhamadou Lamine Massaly,
Président du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR)
Le peuple souverain dans ses choix a fait une répartition quasiment équitable des sièges à pourvoir, tout en choisissant un trio qui les départagera sur des questions d’intérêt national. disait le Président Bougane Gueye.Apparemment, vu la tournure des événements, certains « dépités » ont […]
Non classéLe peuple souverain dans ses choix a fait une répartition quasiment équitable des sièges à pourvoir, tout en choisissant un trio qui les départagera sur des questions d’intérêt national. disait le Président Bougane Gueye.
Apparemment, vu la tournure des événements, certains « dépités » ont fait preuve de déshonneur et d’insouciance en foulant de plein pied les aspirations légitimes des Sénégalais, de tout bord : une assemblée de Rupture.
J’accuse !
Vous les « Dépités », sachez qu’au moment où vous faites le Singe, les Sénégalais souffrent le Martyr.
Vous avez royalement ignoré ceux qui se sont levés un 31 juillet en faisant la queue sous le soleil ardent afin de placer leurs confiances en vous . Parmi ceux-là il y a d’énormes Goorgoorlu qui croulent sous le poids de la vie. Mieux, les Prix des denrées de premières nécessités, le prix du loyer, les factures d’électricité et d’eau grimpent de manière exponentielle.
De la santé à l’éducation en passant par l’agriculture, l’élevage et la justice , les moult pêchés et scandales à redondances, ont fini de faire des gouvernés, les éternels oubliés de la république du Sénégal .
Alors, ne vous faites pas rudoyer par la quête du Buzz.
C’est la raison pour laquelle, je ne peux pardonner au Président Macky Sall cette vassalisation des institutions qui suscite des ambitions démesurées chez les plus grands profanes parmi nos concitoyens.
J’accuse !
Incapables d’avoir un candidat consensuel et de s’oublier pour extirper ceux-là qui sont sous le poids de l’extrême pauvreté, ils ont expressément jeter en pâture tout espoir d’une assemblée porteuse de Réponses aux aspirations du peuple. Pour des questions de positions ou de privilèges, la rupture tant attendue est subitement transformée en continuité et est devenue une quête des Rentes.
J’accuse !
Le Spectacle digne d’un parc animalier national qui s’est offert aux Sénégalais laisse présager une mauvaise incompréhension du fort taux d’abstention des électeurs, le jour du scrutin. Autrement dit, plus de la moitié des inscrits n’ont pas jugé utile d’aller voter.
Cependant , la déception et la trahison sont les sentiments les mieux partagés.
J’accuse !
Chers élus,
s’élever au-dessus de la mêlée et mesurer la charge qui pèse sur vos épaules est le minimum de reconnaissance et de gratitude que vous pouvez avoir.
chers élus,
Par des débats fertiles avec des arguments concrets, rassurez ceux qui se sont battus pour leurs personnes et leurs biens pour que vous soyez des honorables.
Chers élus,
Rien ne doit être comme avant sitôt que Le peuple reste encore sur sa faim. Souvent nos élus font dans la démagogie et la continuité.
Moussa Niang Pôle de com
Un incendie s’est produit, hier, dans une boutique de multiservice à la Cité Icotaf 01, près de la brioche dorée. Les flammes ont réduit en cendres tout le matériel électronique. On soupçonne un incendie volontaire, car des témoins rapportent avoir vu avant le sinistre un […]
Non classéUn incendie s’est produit, hier, dans une boutique de multiservice à la Cité Icotaf 01, près de la brioche dorée. Les flammes ont réduit en cendres tout le matériel électronique.
On soupçonne un incendie volontaire, car des témoins rapportent avoir vu avant le sinistre un individu suspect dans la pénombre, qui s’affairait autour du magasin. Selon eux, l’individu avait en sa possession une bouteille de diluant, un sachet en plastique ainsi qu’une barre en fer.
C’est quelques temps plus tard que l’incendie s’est produit dans la boutique. Et curieusement pendant l’incendie, le magasin était à moitié ouvert. Mais d’aucuns pensent que l’incendie pourrait être causé par un court-circuit électrique, d’autant que la boutique n’est pas aérée.
Les Sapeurs-pompiers ont éteint le feu, mais le mal était déjà fait. A noter qu’aucune perte en vie humaine n’a été déplorée. Les pertes sont estimées à 5 millions FCFA.
Khady F. a intérêt à se ressaisir. La jeune fille de 18 ans qui a multiplié les fugues, a été appréhendée pour avoir agressé le nommé El Hadji Déthié Mbaye au quartier Dangou de Rufisque. Reconnue coupable de vol en réunion commis la nuit, violence […]
Non classéKhady F. a intérêt à se ressaisir. La jeune fille de 18 ans qui a multiplié les fugues, a été appréhendée pour avoir agressé le nommé El Hadji Déthié Mbaye au quartier Dangou de Rufisque. Reconnue coupable de vol en réunion commis la nuit, violence et voie de fait, la prévenue a écopé hier, de deux ans de prison.
Née en 2004 et demeurant au quartier Sant Yalla de Rufisque, Khady F. a multiplié les fugues durant son adolescence. Lors de sa dernière disparition, elle a rejoint une bande d’agresseurs qui a délesté le nommé El Hadji Déthié Mbaye de son portable. Attrapée par les passants, la jeune fille a été mise à la disposition de la police. Ce, après avoir échappé à la furie de la foule. Poursuivie pour vol en réunion commis la nuit, violence et voie de fait, la prévenue a été présentée hier, au juge du tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits.
A l’en croire, elle a connu ses deux comparses, Laye et Ameth lors d’un « thiant » (veillée religieuse), il y a plusieurs mois. La nuit de l’agression, ils partaient encore à un « thiant ». Arrivés à Dangou, vers 21h, ils ont trouvé le plaignant assis près d’un terrain de football. C’est ainsi qu’ils lui ont réclamé son portable. Déthié Mbaye a fait la sourde oreille. Mais, il a été étranglé par l’un des acolytes de la fille, avant que cette dernière ne s’empare de son téléphone en introduisant ses mains dans sa poche. « J’ai été appréhendée au moment où je tentais de prendre la fuite avec mes complices.
C’est un gars a alerté la police, après m’avoir sauvée d’un lynchage », a affirmé la comparante, toute honte bue. Par ailleurs, la voleuse qui regardait ses deux parents de travers, a contesté avoir fugué. « C’est mon grand-frère qui m’a expulsée du domicile familial, car on se chamaillait régulièrement. Il a jeté toutes mes bagages dehors devant ma mère. Mon père vit à Yarakh », a-t-elle pesté.
Cette thèse a été balayée d’un revers de main par les parents de l’adolescente. D’après leurs dires, celle-ci s’est évaporée dans la nature pendant deux semaines. Après avoir rabroué la mise en cause, la déléguée du procureur a sollicité deux ans, dont trois mois ferme. Lors de sa plaidoirie, Me Ousseynou Gaye a demandé au tribunal de tendre la perche à la prévenue qui, d’après lui, a été aussi transformée en objet sexuel par ses complices. « Elle a arrêté de fumer parce qu’elle est asthmatique. Elle habite dans la rue ou chez ses complices qui sont plus âgés qu’elle. Elle ne s’accompagne que de jeunes garçons », a déploré l’avocat.
À l’issue des débats, le juge a condamné la prévenue à la peine requise par la parquetière.