Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il espérait un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et Gaza « d’ici lundi prochain ». Ses déclarations font suite à des rapports indiquant des avancées significatives dans les négociations en cours entre Israël et les délégués du […]
ACTUALITE INTERNATIONALTransféré l’été dernier à Al-Nassr, Sadio Mané pourrait faire son retour en Europe. Selon les informations de Turk Scout, le géant turc, Galatasaray, s’est renseigné sur un possible transfert de l’international sénégalais. Après une saison difficile au Bayern Munich, Sadio Mané a sauté le pas […]
ACTUALITE SPORTSLes 16 candidats membres du Fc25 ont boycotté hier le dialogue lancé par le Président Macky Sall pour se rendre au Conseil Constitutionnel afin d’y déposer de manière individuelle des requêtes. Des recours «aux fins de constater et de remédier à la carence du président […]
ACTUALITE POLITIQUEAlors que son procès pour coups et blessures volontaires est programmé ce jeudi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Kaliphone devra faire face à un deuxième front. D’après Libération, sa victime présumée, Adja Thiaré Diaw, a saisi le Doyen des juges d’une autre […]
Non classéAlors que son procès pour coups et blessures volontaires est programmé ce jeudi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Kaliphone devra faire face à un deuxième front.
D’après Libération, sa victime présumée, Adja Thiaré Diaw, a saisi le Doyen des juges d’une autre plainte avec constitution de partie civile pour viol et séquestration.
Le journal rapporte que le dossier est confié au juge du troisième cabinet.
Dans sa plainte initiale, Adja Thiaré Diaw avait visé les chefs de coups et blessures, viol et séquestration. Mais le parquet n’avait pas retenu les deux derniers.
Après deux ans de pause à cause de la Covid, Tivaouane retrouve ses pèlerins. En effet, la ville sainte commence à s’organiser pour l’arrivée des pèlerins du Gamou. Au micro de Igfm, le préfet de la ville annonce que les autorités ont très tôt pris […]
Non classéAprès deux ans de pause à cause de la Covid, Tivaouane retrouve ses pèlerins. En effet, la ville sainte commence à s’organiser pour l’arrivée des pèlerins du Gamou. Au micro de Igfm, le préfet de la ville annonce que les autorités ont très tôt pris des mesures afin de bien organiser l’événement.
Rien n’a été laissé en rade concernant l’organisation. Sécurité, transport, santé Etc… toutes les dispositions ont été prises. D’ailleurs, le plan de circulation va entrer en vigueur aujourd’hui, mercredi 05 octobre afin de faciliter la circulation des moyens de transport ainsi que les personnes.
Toujours concernant le transport, cette année de nouvelles mesures ont été prises. Parmi elles, l’interdiction d’entrer dans la ville des motos Jakartas. Pour le préfet, “à partir d’aujourd’hui, les deux roues sont interdits d’accès dans la ville de Tivaouane. C’est strictement interdit », argue t-il.
Le laxisme des autorités étatiques et la démission des parents sur l’éducation de leurs enfants constituent un frein au développement de notre chère Afrique, le Sénégal en particulier. De nos jours, la délinquance juvénile prend de plus en plus une ampleur. Ce sont des gamins […]
Non classéLe laxisme des autorités étatiques et la démission des parents sur l’éducation de leurs enfants constituent un frein au développement de notre chère Afrique, le Sénégal en particulier. De nos jours, la délinquance juvénile prend de plus en plus une ampleur. Ce sont des gamins qui s’adonnent au gangstérisme et hantent le sommeil des populations. Ce qui s’est passé à Yeumbeul vendredi nuit est digne d’un film hollywoodien. Une bande de 8 malfaiteurs ont attaqué la maison d’un technicien pour voler 50 téléphones portables et une somme de 200 000 F CFA avant de violer dans le même coin et à tour de rôle une fille qui était venue dans ce quartier pour une fête traditionnelle.
UNE NUIT DE NOCE RATÉE On aura tout vu au Sénégal.Un fait rare vient et qui mérite l’attention de tous vient de se produire à Gouy-Mbind. Il s’agit d’un mariage qui s’est soldé d’escroquerie. F.Thioune âgée de 18 ans et sa mère ont bien […]
Non classéOn aura tout vu au Sénégal.Un fait rare vient et qui mérite l’attention de tous vient de se produire à Gouy-Mbind. Il s’agit d’un mariage qui s’est soldé d’escroquerie.
F.Thioune âgée de 18 ans et sa mère ont bien mûri leur plan. Les deux « opportunistes » ont réclamé la somme de 800 000 F francs au sieur M Gningue en guise de dote.
Ce l’homme a accepté il tout fait pour réunir cette somme pour avoir une femme. Le mariage scellé, l’homme se voit refuser de consommer avec sa chère et tendre épouse.
La nuit de noces avec elle lui a été interdite. Après la tenue de la réception de mariage au quartier Gouy- Mbind à Touba, le nouveau marié s’est rendu nuitamment auprès de sa belle-famille pour passer sa nuit de noces.
Mais dès son arrivée, M.Gningue a eu la plus grande déception de sa vie. Contre toute attente, la fille de 18 ans a refusé catégoriquement de coucher avec son époux.
La nouvelle mariée a dit clairement à M.Gningue qu’elle n’est pas amoureuse de lui. Se sentant arnaqué, M.Gningue a saisi le procureur de Mbacké qui a envoyé en prison, par la suite, l’adolescente de 18 ans incriminée et sa mère selon des sources de Seneweb.
Scandale à Fatick où la diffusion des sextapes impliquant des jeunes filles secoue actuellement la ville de Mame Mindiss. Les images obscènes sont largement partagées à travers le réseau social WhatsApp. Selon des sources de Seneweb, une chanteuse, et par ailleurs ancienne candidate de Sen P’tit […]
Non classéScandale à Fatick où la diffusion des sextapes impliquant des jeunes filles secoue actuellement la ville de Mame Mindiss. Les images obscènes sont largement partagées à travers le réseau social WhatsApp. Selon des sources de Seneweb, une chanteuse, et par ailleurs ancienne candidate de Sen P’tit Gallé, dont les initiales sont M.T, est citée parmi les victimes. Dans l’une des vidéos qui ont fuité, cette fille versait un lubrifiant sur son corps en se masturbant.Les vidéos de D.L , fille d’une célèbre restauratrice à Fatick, M et une autre ont, également, été partagées sur ledit réseau social. Deux parmi ce trio s’adonnaient individuellement à des expériences sexuelles et l’autre était en galante compagnie avec un homme.
Le show ne constitue pas actuellement l’attraction dans le jeu politique. Le fait marquant, qui caractérise le landerneau politique, reste en effet l’équilibre de la terreur verbale qui s’est installé entre les responsables de l’Apr et leur camarade «dissidente», Mimi Touré. Les oppositions entre les […]
Non classéLe show ne constitue pas actuellement l’attraction dans le jeu politique. Le fait marquant, qui caractérise le landerneau politique, reste en effet l’équilibre de la terreur verbale qui s’est installé entre les responsables de l’Apr et leur camarade «dissidente», Mimi Touré. Les oppositions entre les deux camps traitent de la restitution par Mimi Touré, de son mandat de députée à Benno, mais aussi du troisième mandat prêté au Président Macky Sall, et de son nouveau projet d’amnistie. Les prochaines semaines pourraient être riches en rebondissements dans ce combat qui n’a pas encore dévoilé tous ses aspects.
Un combat entre apéristes et… apériste ! Les passes d’armes verbales qui opposent les responsables de l’Apr, qui se vêtissent du manteau de Benno bokk yaakaar (Bby), et l’une des leurs, Aminata Mimi Touré, qui est en passe de quitter les rangs, édifient sur au moins une réalité : l’équilibre de la terreur a fini d’installer ses quartiers entre les deux camps. Cette situation prend les allures d’un feuilleton. Chacun joue à se faire peur. Chacun travaille à semer la «terreur verbale» chez le vis-à-vis. Jusqu’ici, rien d’anormal en politique. Et les observateurs avertis du landerneau politique sont loin d’être surpris par le film qui est en train d’être déroulé. Les protagonistes ne se font pas de cadeaux. Les propos sonnent fort et convoquent de grandes notions liées aux principes, à l’éthique et à tout ce qu’il y a de vertueux, se rapportant aux mœurs politiques.
Les communiqués de presse ne cessent de pleuvoir, démontrant toujours qu’il subsiste une guerre des mots, qui ont fini d’étaler les maux qui gangrènent chaque partie à la castagne. Chaque sortie du camp d’en face est méticuleusement observée, décortiquée, disséquée pour se voir opposer, en fin de compte, la répartie qui sied. La première sortie de Mimi, après la «trahison» du 12 septembre, n’a pas manqué d’être accueillie par une pluie de vives réactions chez les apéristes. Tout comme le courrier qu’elle au prédident de l’Assembé nationale pour se désaffilier du groupe parlementaire Bby. Il en est de même pour les déclarations du président de ce groupe, Oumar Youm, le wee-end dernier dans une radio de la place, ont poussé les partisans de Mimi à pondre un communiqué pour rappeler au maire Benno de Thiadiaye, la posture qui devrait être, normalement, à leurs yeux, la sienne en ces temps intenses de pré-campagne électorale pour la Présidentielle 2024.
Du côté de la majorité, on a beaucoup insisté sur l’éthique, en demandant à l’ex-Pm, Mimi Touré, de rendre le mandat. Mais aussi en menaçant de l’exclure du groupe Benno si elle pose des actes de dissidence. On n’a pas manqué du côté du pouvoir, non plus, de la casser en convoquant, la plupart du temps, son intérêt nourri pour les stations seniors au niveau de l’Etat. Tout en lui rappelant qu’elle n’est pas une héroïne politique, pas une championne politique du parti au pouvoir. Donc, un zéro en politique.
La réplique du côté de la «future» dissidente de Bby vise à être à la hauteur des attaques subies. Le troisième mandat ou la troisième candidature du Président Macky Sall est toujours remis sur la table, rabâché à longueur d’ondes, de lignes et de colonnes. Mais aussi le niet opposé au projet d’amnistie dont pourraient bénéficier Karim Wade et Khalifa Sall.
Au moment où les acteurs de ce jeu politique qui rythme l’été et l’hivernage finissants, sont en mode joutes oratoires, le temps de l’action se fait désirer. Et l’on est à se demander toujours qui sera le premier à passer à l’action pour faire tomber l’autre. Dans les états-majors des deux camps, ce ne sont pas les idées devant permettre de mettre en place une stratégie bien huilée contre l’adversaire qui manquent.
Les prochaines semaines risquent d’être intéressantes puisqu’elles pourraient être riches en rebondissements. Y’aura-t-il des agressions physiques ou verbales ? Le temps fera bien son œuvre. A coup sûr, le marathon budgétaire à l’Hémicycle, qui commence à pointer son nez, sera un fort moment d’empoignades entre la majorité présidentielle et celle à qui elle réclame «son» mandat parlementaire.
Avec LQ
La croissance économique du Sénégal est projetée à 4,8 % en fin 2022 pour rebondir à 8,0% en 2023 avant de se raffermir à 10,5 % en 2024. C’est ce que renseigne le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale publié hier, mardi 4 octobre. La publication semestrielle […]
Non classéLa croissance économique du Sénégal est projetée à 4,8 % en fin 2022 pour rebondir à 8,0% en 2023 avant de se raffermir à 10,5 % en 2024. C’est ce que renseigne le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale publié hier, mardi 4 octobre.
La publication semestrielle de la Banque mondiale Africa’s Pulse dans son dernier numéro publié, hier mardi 4 octobre 2022, analyse les perspectives économiques régionales à court terme. Et l’étude de prévoir une décélération de la croissance en Afrique subsaharienne, de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, soit une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport aux anticipations du mois d’avril. Cette dégradation est principalement due au ralentissement de la croissance mondiale, et en particulier à la baisse de la demande chinoise de biens de base produits en Afrique. Selon le rapport, la guerre en Ukraine exacerbe une inflation déjà élevée et pèse sur l’activité économique en contribuant à déprimer à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.
Pour l’Afrique de l’ouest, les deux locomotives à savoir la Côte d’Ivoire et le Sénégal, les perspectives sont encourageantes. Et ce, en dépit de la situation de surendettement et de la hausse sensible des coûts d’emprunt de bon nombre des pays de l’Afrique subsaharienne.
Bonnes performances pour le Sénégal en 2023 et en 2024
Ainsi donc, le rapport Africa’s Pulse de révéler que l’économie sénégalaise devrait progresser de 4,8% en 2022, avant d’atteindre des taux de croissance de 8 % en 2023 et de 10,5 % en 2024, grâce à l’entrée en production du pétrole et du gaz. Quant à celle de la Côte d’Ivoire, elle enregistrera la plus forte croissance économique en Afrique de l’Ouest en 2022 (5,7 %). Après avoir ralenti à 4,8 % en 2022, la croissance au Sénégal devrait bondir à 8,0 % en 2023 et se raffermir à 10,5 % en 2024.
La croissance de l’Afrique subsaharienne chute de 0,8%
Ledit rapport fait remarquer que la croissance économique en Afrique subsaharienne (ASS) devrait décélérer, passant de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, en raison du ralentissement de la croissance mondiale, de la hausse de l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine, de conditions météorologiques défavorables, du resserrement des conditions financières mondiales et du risque croissant de surendettement. Ces tendances compromettent la réduction de la pauvreté, déjà mise à mal par l’impact de la pandémie de covid-19.
Toutefois, il sera noté une croissance modérée dans les trois plus grandes économies africaines, à savoir le Nigeria, l’Afrique du Sud, et l’Angola. A noter que l’économie angolaise bénéficie de la hausse des prix du pétrole, d’une augmentation de la production pétrolière et des bonnes performances du secteur non pétrolier.
Un léger rebond de la croissance en Afrique subsaharienne
Selon toujours le rapport, la croissance en Afrique subsaharienne devrait rebondir à 3,5 % en 2023 et à 3,9 % en 2024. A l’exclusion de l’Afrique du Sud et de l’Angola, la sous-région de l’Afrique orientale et australe devrait connaître une croissance de 4,5 % l’année prochaine et de 5,0 % en 2024. A l’exclusion du Nigeria, également, la sous-région de l’Afrique occidentale et centrale devrait connaître une croissance de 5,0 % en 2023 (contre 4,2 %), et la croissance se raffermira en 2024 (5,6 %). Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ou WAEMU en anglais) devraient se redresser en 2023 après le ralentissement de 2022 (4,9 %), pour atteindre 6,4 %, et se raffermir encore en 2024 pour atteindre 7,0 %.
La guerre en Ukraine a accéléré une inflation déjà orientée à la hausse dans la région. La hausse de l’inflation pèse sur l’activité économique en ASS en déprimant à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5,0 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.
«L’inflation fonctionne comme une taxe régressive, touchant de manière disproportionnée les pauvres», explique le rapport. En ASS, la forte répercussion des prix des denrées alimentaires et des carburants sur les prix à la consommation a fait grimper l’inflation à des niveaux records dans de nombreux pays, dépassant le plafond des objectifs des banques centrales dans la plupart des pays qui en ont un. La grande majorité de la population d’Afrique subsaharienne est touchée par les prix élevés des denrées alimentaires, car elle consacre en moyenne plus de 40 % de ses dépenses totales à l’alimentation.
Issa Sawaré, directeur général de Sen’cred, a été condamné hier, à six mois d’emprisonnement ferme pour avoir floué la dame Khardiata Guèye de 15 millions de francs. La même peine a été prononcée à l’encontre du prévenu le 8 août 2022 pour des faits similaires. […]
Non classéIssa Sawaré, directeur général de Sen’cred, a été condamné hier, à six mois d’emprisonnement ferme pour avoir floué la dame Khardiata Guèye de 15 millions de francs. La même peine a été prononcée à l’encontre du prévenu le 8 août 2022 pour des faits similaires.
La descente aux enfers se poursuit pour le directeur général de Sen’cred. Né en 1980, marié et père de trois enfants, Issa Sawaré comporte trois mentions à son casier judiciaire. Il exerçait en toute illégalité dans le domaine de la microfinance depuis 2020. C’est dans ces circonstances qu’il a roulé dans la farine plusieurs chefs d’entreprises et des commerçants à qui il promettait des financements dans un délai de 15 jours moyennant le versement d’une caution.
En 2021, il a écopé de six mois de prison avec sursis pour escroquerie. Mais, cette peine d’avertissement n’a pas dissuadé le filou. Placé encore sous mandat de dépôt le 15 juillet 2022, Issa Sawaré a grugé dans la présente procédure quatre personnes, dont Bocar Guissé. Propriétaire d’une entreprise basée à Dubaï, celui-ci avait sollicité un prêt de 100 millions de francs.
Ainsi, il a versé une caution de 50 millions de francs. « Je devais recevoir les 100 millions le 3 mars 2022. Mais, le chèque est revenu impayé. J’ai fait des allers-retours sans succès », a regretté M. Guissé lors du procès le 8 août. Les trois autres plaignants n’avaient pas déféré à la convocation du tribunal, lequel a condamné le mis en cause à six mois d’emprisonnement ferme et à payer 70 millions de francs à M. Guissé.
D’après Rewmi, extrait de sa cellule hier, le multirécidiviste a fait face à la partie civile Khardiata Dieng qui s’attendait à recevoir un prêt de 30 millions francs, après avoir déposé une caution de 15 millions francs. Barbe fournie, crâne rasé, le natif de Linguère a confié au juge des flagrants délits de Dakar qu’il capitalise 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire. Cependant, il a avoué que sa structure ne dispose pas d’agrément. Et il avait reçu une injonction de cesser toute activité d’intermédiation financière courant 2021.
Très remonté contre le prévenu, le substitut du procureur a requis trois ans ferme. Le conseil de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi.
Rendant sa décision, le juge a infligé une peine de six mois ferme au prévenu qui doit s’acquitter de 12 millions francs pour la réparation du préjudice de la plaignante, laquelle a reçu une avance de 3 millions de francs.
La construction d’une mosquée a viré au meurtre. Le drame s’est joué dans le village de Ndieye, situé dans la commune de Pire (département de Tivaouane). Le maçon Bassirou Mbaye dit Basse, artisan principal de la construction de la mosquée faisant en même temps office de muezzin […]
Non classéLa construction d’une mosquée a viré au meurtre. Le drame s’est joué dans le village de Ndieye, situé dans la commune de Pire (département de Tivaouane).
Le maçon Bassirou Mbaye dit Basse, artisan principal de la construction de la mosquée faisant en même temps office de muezzin de l’édifice religieux.
D’après L’AS, il a été tué ce mardi à la suite d’accrochages avec une partie des populations. Le corps de la victime a été transporté par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane.
Et hier, la menace a été mise à exécution. Les populations l’ont attaqué sur son chantier avec des pelles et toutes sortes d’armes blanches. Il a violemment battu à mort.
Le film du drame
Un témoin rejoue le film du drame : « Ce matin (NDRL : hier), alors qu’il était dans le chantier avec son fils, des individus du village se sont pointés pour détruire ce qu’il avait commencé à construire. Ils étaient armés de haches et marteaux piqueurs. Le vieux a refusé de transiger. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Quand des riverains et voisins ont voulu s’interposer, Bassirou a dit qu’il préférait mourir que de reculer devant ses agresseurs. Il a reçu plusieurs coups de machettes. Son fils a également eu de graves blessures au bras ».
Le journaliste Michael Pauron a publié une enquête dans le site Afrique XXI, ce mercredi 5 octobre, dans laquelle il révèle le business florissant de l’Etat français sur le dos des demandeurs de visa. L’enquête montre que les frais dépensés (plusieurs centaines d’euros) ne sont jamais […]
Non classéLe journaliste Michael Pauron a publié une enquête dans le site Afrique XXI, ce mercredi 5 octobre, dans laquelle il révèle le business florissant de l’Etat français sur le dos des demandeurs de visa. L’enquête montre que les frais dépensés (plusieurs centaines d’euros) ne sont jamais remboursés, si la procédure n’aboutit pas.
La situation n’est pas tout à fait inédite. Dans les pays africains, le taux de refus est particulièrement élevé depuis au moins 2015 et ce que l’on a appelé en Europe « la crise migratoire ». En 2019, année pré-Covid qui peut être considérée comme une année « normale » (la pandémie a par la suite fait chuter les voyages internationaux), sur 1 471 374 demandes de visa en provenance de 47 pays africains, 448 400 ont été refusées, soit un taux de 30,47 %. C’est presque deux fois plus que la moyenne de l’ensemble des consulats français dans le monde (16 %).
Dans le détail, certains pays se distinguent. C’est le cas de l’Algérie (de 41,6 % de refus à 54,8 % selon les consulats), du Sénégal (42,7 % de refus), des Comores (42,3 %), de la Guinée-Conakry (52 %), du Nigeria (41,3 % de refus à Abuja et 52 % à Lagos), du Togo (34,9 %) ou encore du Maroc (32 %).
En 2021, année post-Covid, le nombre de demandes a été beaucoup moins élevé (325 972), mais l’écart reste significatif entre la moyenne des refus au niveau mondial et celle qui concerne uniquement l’Afrique : 21 %, contre 27 %. C’est un fait : la politique migratoire de la France est plus sévère pour les ressortissants africains que pour les personnes venant des autres continents (en comparaison, le taux de refus pour des demandes de visa depuis la Chine était de 5,4 % en 2019).
Un trafic de visas à Dakar ?
Le site Afrique XXI révèle dans son enquête, en septembre 2022, à Dakar, les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous de dépôt de dossier auprès du prestataire privé VFS Global (qui gère le dépôt du dossier et l’enregistrement des données biométriques pour le compte du consulat français) dépassaient deux mois. Quant à ceux qui avaient enfin pu le déposer, ils n’avaient toujours pas obtenu de réponse plusieurs semaines après leur enregistrement. Afin de débloquer la situation, Moïse Sarr, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’étranger, a rencontré les 12 et 22 août Philippe Lalliot, l’ambassadeur de France, et Didier Larroque, le consul général à Dakar. Les deux diplomates ont promis de renforcer les équipes et d’ouvrir 1 200 créneaux supplémentaires au niveau du prestataire.
George Cherian, le directeur adjoint de VFS Global en charge de la communication, explique ces difficultés par « l’ouverture des frontières internationales, l’assouplissement des restrictions de voyages, la reprise des vols internationaux, la vaccination généralisée et la réouverture des cours dans les universités étrangères ». Tout cela aurait selon lui « contribué à l’augmentation du trafic sortant du Sénégal cette année, notamment vers des destinations comme la France ».
Ces explications, qui seraient à l’origine d’une augmentation de 250 % des demandes par rapport à 2021, sont également avancées par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, qui affirme « [s’efforcer] d’instruire ces demandes de visa dans le souci de favoriser les échanges entre les deux pays, notamment pour la mobilité étudiante ».
Une argumentation peu convaincante. Cette explosion des demandes ne représente en réalité qu’un « rattrapage » (terme utilisé par le Quai d’Orsay dans ses réponses envoyées à Afrique XXI) par rapport à la situation observée avant la pandémie de Covid-19 : en 2019, la France avait enregistré 52 721 demandes ; en 2021, 12 584 demandes. Si l’on applique une augmentation de 250 % à ce dernier chiffre, le nombre de demandes serait d’un peu plus de 44 000 depuis le début de l’année 2022. Le consulat n’aurait donc pas anticipé un retour à la normale, pourtant prévisible, en ne fournissant pas assez de créneaux à VFS Global.
Le problème est-il ailleurs ? Ainsi que l’a révélé la lettre d’information Africa Intelligence, une enquête administrative diligentée par le Quai d’Orsay au sujet du consulat français de Dakar a mis au jour un « trafic de visas » dont auraient pâti de nombreux demandeurs
Une manne financière pour le Quai d’Orsay
Centrafrique, Congo-Brazzaville, Sénégal… Les affaires de corruption dans les services consulaires français sont récurrentes (…) Une certitude : loin d’avoir mis fin à ce fléau, cette privatisation est une charge supplémentaire pour les demandeurs, et a permis au Quai d’Orsay d’augmenter ses recettes l’activité « visa » étant la seule qui en rapporte à ce ministère tout en lui permettant de réduire ses effectifs dans les consulats. Selon un rapport publié par le Sénat en 2018, « les recettes tirées de l’activité visas se sont élevées à 217,7 millions d’euros, en hausse de 3,5 % par rapport à 2016 (210,4 millions d’euros) ». Pour 2019, les prévisions étaient de 222,1 millions d’euros.
C’est une manne d’autant plus intéressante que même ceux qui n’obtiennent pas le fameux sésame l’abondent. Contacté, le Quai d’Orsay se réfugie derrière le « code Schengen » : « Le remboursement n’est pas prévu par la réglementation européenne et les frais sont fixés par le code communautaire des visas pour les visas de court séjour ».
En tout cas, de nombreux étudiants africains admis dans une faculté française n’ont pu assister à la rentrée universitaire le 13 septembre. Certains ne comprennent pas le refus de leur visa malgré les sommes avancées et non remboursées. D’autres n’ont toujours pas eu de réponse. Aucun des étudiants contactés par Afrique XXI, et ayant une demande de visa en cours, n’ont souhaité s’exprimer. Tous craignent d’être reconnus et que leur dossier soit pénalisé.