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M. D. B, une fille de 34 ans s’était attachée de P. P., âgé de 69 ans, originaire d’un pays d’Europe. La fille a vécu durant trois mois avec P. P. 

Elle voyait déjà sa vie en rose aux côtés de son amour qui lui avait promis le mariage.

Malheureusement, le conte de fée s’est transformé en cauchemar. Elle s’est retrouvée à la prison de Mbour pour les délits de dommage à la propriété d’autrui.

Elle aurait détruit des biens immobiliers de son amant, qui après avoir rompu la relation lui a demandé de quitter sa maison. 

 En effet la fille ne s’entend pas bien avec le jardinier, ce qui a fini par détériorer sa relation avec son amant.

 Le chauffeur qui officie en même temps comme jardinier travaille depuis trois ans chez l’Européen.

Pour tenter de sortir le jardinier de la maison, l’amante va informer les gendarmes de la culture de chanvre indien dans le jardin de son amant. 

M. D. B. accuse le jardinier S. R. F. comme étant la personne qui cultive le chanvre indien dans un pot du jardin.

Ils ont été arrêtés et jugés au tribunal de Grande Instance de Mbour pour détention et usage de chanvre indien et violences et voies de fait et dommage à la propriété d’autrui.

Elle soutient qu’un soir alors qu’elle se trouvait seule dans la maison de son amant, un groupe d’individus est venu pour entrer en effraction dans la maison. Les malfrats auraient défoncé la porte de la maison. 

La fille a affirmé devant le juge s’être cachée pour se sauver. Pis, elle soupçonne que les malfrats auraient été envoyés par son amant pour l’apeurer parce que son compagnon qui ne s’entendait plus avec elle lui avait demandé de quitter sa résidence. Mais l’amant accuse sa copine d’avoir causé des dommages à sa propriété.

Sermonnée par les juges qui lui demandent de garder sa dignité et qu’elle devait partir de la maison où sa présence n’était plus souhaitée, elle se met à pleurer. Elle dit ne pas comprendre que son amant puisse protéger et préférer son chauffeur qu’à elle.

A la barre du tribunal, elle explique avoir vendu toutes ses affaires quand elle rejoignait la maison de son amant qui lui avait promis le mariage. Vu qu’elle a perdu sa caution, ses bagages, elle a dit à son amant qui est devenu son ennemi, qu’elle ne comptait pas quitter la maison les mains vides. Le septuagénaire devait lui rembourser d’abord son argent. 

Pour Me Étienne, qui défendait les intérêts du chauffeur : « la question du chanvre est savamment préparée par qui je ne sais pas ». 

Le délibéré est fixé au 10 décembre prochain.