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Les éléments de la brigade de recherche de Saly Portudal ont démantelé un réseau de trafic de migrants. 4 personnes faisant partie de ce réseau ont été arrêtées alors qu’elles s’apprêtaient à embarquer vers l’Espagne avec plus d’une cinquantaine de candidats de nationalités différentes.

Selon le journal L’Obs, le cerveau de la bande est un ancien lutteur, désormais établi en Espagne. Il dispose, sur la Petite-Côte, de gros bras qui lui permettent de s’enrichir facilement sur le dos des candidats.

Le dimanche 22 septembre 2024, à la suite d’une information anonyme faisant état d’un trafic intense de migrants clandestins mené à Mbour par quatre (04) individus, dont une dame, les pandores de ladite brigade ouvrent une enquête.

Ce qui aboutira à l’interpellation de Ibrahima Dieng et Malé Diop. Ces derniers, travaillant pour le compte de l’ancien lutteur affirment être respectivement chargés du recrutement et de l’hébergement des candidats à l’émigration clandestine.

Une fois cette première étape franchie, Malé Diop déclare plus tard aux forces de l’ordre qu’il s’est chargé à son tour de conduire lesdits candidats auprès de Lamine Gaye. Un des hommes de la bande du lutteur, résidant sur la Petite-Côte.

Cependant, n’ayant pas assez d’espace dans sa demeure pour contenir plus de 50 candidats, Lamine Gaye se charge de les transporter au domicile de Fatou Sall qui se trouve être la grande sœur de Pape Sow, l’un des plus proches collaborateurs du lutteur.

Ainsi, le jour de leur départ, les candidats qui révèlent, lors de leur audition, avoir été, pour la plupart directement contactés par l’ancien lutteur via WhatsApp sont retournés au domicile de Malé Diop.

Une maison qui se trouve être plus proche de leur lieu d’embarcation. Mais quelques heures avant leur départ, 25 des candidats clandestins (13 Sénégalais, 6 Gambiens, 5 Guinéens et 1 Bissau-Guinéen) ainsi que leur logeur Malé Diop sont pris au dépourvu par les forces de l’ordre. Ils sont suivis des recruteurs Ibrahima Dieng et Lamine Gaye.

Au terme de leur durée légale de garde à vue, les quatre (04) organisateurs du réseau, dont une dame, ont été déférés hier mardi au parquet de Mbour.