La réplique ne s’est pas faite attendre. Hier, le président de la République a reçu les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar au palais de la République. Parmi les sujets évoqués, l’affaire Adji Sarr-Sonko. Un événement qui intervient, hasard ou coïncidence, après l’annonce de la candidature du leader de Pastef pour la présidentielle de 2024.
Réagissant à travers un communiqué, Pastef considére qu’il s’agit des « dernières gesticulations d’un régime incompétent, corrompu et apeuré par l’idée d’une perte imminente du pouvoir et d’avantages indus ». Poursuivant, les « Patriotes » restent convaincus, comme leur leader, que le pouvoir en place ambitionne de barrer la route à Ousmane Sonko. Un pouvoir qui selon eux, est « pris de panique à la suite de la déclaration de candidature de Ousmane Sonko ».
Ne comptant pas se laisser divertir, le Pastef a invité ses « militants à accentuer la massification, l’enrôlement des primo-votants, et à multiplier les initiatives citoyennes ».
Pour rappel, durant la rencontre avec les députés, certains membres de la coalition Benno Bokk Yakaar ont déploré le fait que leur camarade de parti Sitor Ndour soit entre les liens de la détention au moment où, Ousmane Sonko, poursuivi pour les mêmes faits, n’est point inquiété.