Health workers wearing personal protective gear are seen at the intensive care unit at the Idrissa Pouye de Grand Yoff Hospital, on July 28, 2021. – In the West African country’s capital, emergency wards are at breaking point and doctors are struggling to maintain control. The Fann emergency ward has 16 beds hooked up to oxygen. They are all occupied. (Photo by Seyllou and SEYLLOU / AFP)
Health workers wearing personal protective gear are seen at the intensive care unit at the Idrissa Pouye de Grand Yoff Hospital, on July 28, 2021. – In the West African country’s capital, emergency wards are at breaking point and doctors are struggling to maintain control. The Fann emergency ward has 16 beds hooked up to oxygen. They are all occupied. (Photo by Seyllou and SEYLLOU / AFP)
Health workers wearing personal protective gear are seen at the intensive care unit at the Idrissa Pouye de Grand Yoff Hospital, on July 28, 2021. – In the West African country’s capital, emergency wards are at breaking point and doctors are struggling to maintain control. The Fann emergency ward has 16 beds hooked up to oxygen. They are all occupied. (Photo by Seyllou and SEYLLOU / AFP)
La Cour des comptes continue ses investigations sur l’utilisation des fonds Covid-19 alloués par l’État s. Des malversations présumées au ministère des Sports ont été mises en lumière, avec notamment un détournement de deniers publics et de faux en écriture. L’ex-ministre des Sports, Mactar Ba, n’a pas été entendu durant l’enquête, malgré les soupçons qui pèsent sur lui, en raison de son privilège de juridiction. Les détails de l’enquête sont désormais entre les mains du Procureur de la République.
Lors de son audition, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage), Mamadou Ngom Niang, a révélé que 400 millions de Fcfa avaient été alloués au ministère des Sports pour la gestion de la crise du Covid. Ce montant a été réparti sous la supervision du comité national olympique sénégalais (Cnos).
Selon Niang, la remise de ces subventions était effectuée par chèque ou par virement. De manière surprenante, il a également admis que le ministère des Sports n’avait pas de compte de dépôt au trésor public. Niang a avoué avoir procédé à des paiements en espèces d’un montant total de 205 millions de Fcfa à des entités privées, sans avoir obtenu l’approbation du ministère des Finances.
Niang a également affirmé avoir attribué l’intégralité de ce montant à la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsb) pour couvrir divers frais, notamment des frais liés à la Fiba et des dettes envers l’État.
Cependant d’après Pressafrik, de nombreux éléments restent flous. Le président de la Fsb, Me Babacar Ndiaye, demeure injoignable, soulevant des questions sur l’utilisation exacte de ces fonds. De plus, des irrégularités comptables ont été admises par Niang lui-même, notamment en ce qui concerne les paiements à Ibrahima Dione, alias Gris Bordeaux, président de l’association des lutteurs. Niang a reconnu avoir falsifié des décharges et effectué des paiements non conformes.
Niang prétend que cette « faveur » financière envers Gris Bordeaux était sur instruction de son ancien ministre, Mactar Ba. Cette affirmation, si elle est avérée, pourrait avoir de graves conséquences pour l’ex-ministre.
Cette affaire révèle une fois de plus les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie. Elle rappelle l’importance de la transparence et de la reddition de comptes dans la gestion des finances publiques.