En conférence de presse hier jeudi, les avocats de l’Etat dans l’affaire Ousmane Sonko ont pris la parole pour donner leur version des faits. En effet, El Hadji Diouf et ses confrères n’ont pas manqué de démolir les arguments de leurs confrères qui défendent l’opposant en prison.
Pour Me Diouf,il y a énormément de discours et de pétitions pour manipuler l’opinion, raison pour la laquelle, on a décidé de s’adresser à l’opinion nationale et internationale. Dans ce pays, nous ne laisserons plus le mensonge triompher, la manipulation ne doit pas prendre le pays en otage », fait savoir l’avocat.(..).
Me Ndèye Anta Mbaye, qui a lu la déclaration portant la position de ses confrères qui défendent l’Etat, fait savoir : « il faut rappeler que, quelle que soit la légitimité d’un motif humanitaire ou sanitaire, le fait qu’une autorité, fut-elle l’autorité suprême de l’Etat puisse demander à un procureur de la République, quel qu’il soit,de mettre des personnes en liberté provisoire malgré la saisine du juge d’instruction est une catastrophe juridique, une aberration démocratique et une magouille politique.
Elle ajoute : »le magistrat instructeur reste le garant des droits et libertés des personnes mises en cause jusqu’à la prise d’une ordonnance de règlement sauf la vigie essentielle que constitue la présence rassurante et le ministère de l’avocat à toute l’étape de la procédure ».
La dame du groupe de poursuivre : « L’Etat du Sénégal, dans sa mission de préservation des intérêts publics et privés, entend se défendre devant toutes les juridictions pour obtenir réparation des dommages et préjudices découlant de ces infractions et permettre la défense de toutes les victimes de ces exactions et actes terroristes », préviennent-ils sur les colonnes du journal Les Echos.