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Le ministre du plan Sénégal émergent  Abdou Karim Fofana a présidé une rencontre des acteurs de la pharmacie pour une souveraineté dans ce domaine.  En effet, la pandémie de COVID-19 a démontré que notre pays a besoin d’autonomie en termes de médicaments pour assurer la santé et le bien-être de sa population. Lorsque vous avez un malade et que les médicaments pour son traitement ne sont pas disponibles, c’est souvent terrible.  C’est pour lutter contre ces ruptures que  les 75 molécules choisies par Teranga Pharma sont orientées vers 90% des maladies les plus fréquentes au Sénégal. «  Il faut arriver à faire valoir les plantes médicinales du Sénégal c’est d’ailleurs pourquoi nous faisons des médicaments génériques mais également phytosanitaires  il  ya un cadre juridique qui est en train d’être instauré pour ça »,  a dit le docteur Mouhamadou Sow, Directeur général de Téranga Pharma. « Nous pouvons vous dire que, d’ici  la fin de l’année 2022, les médicaments Sénégalais se trouveront dans les structures publiques avec une collaboration avec la pharmacie nationale d’approvisionnement. Nous sommes déjà sur le marché privé », ajoute-t-il
 «  Nous avons repris  l’usine qui était occupée par Pfizer. L’entité avait  licencié tout son personnel.  Dans la même dynamique, nous avons recruté 40% de ce personnel  mais aussi une partie de l’encadrement. Il s’agit de père de famille, tous des Sénégalais qui avaient ainsi perdu leur travail et à qui nous avons redonné la dignité. En effet, dans le cadre de notre politique nous comptons  consolider l’emploi au niveau sénégalais et la population a un rôle très important à jouer sur la consommation responsable des médicaments », selon le directeur général de la structure lancée il y a quelques mois et qui a réuni ce jeudi les acteurs pour asseoir une souveraineté pharmaceutique.

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