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Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, installé mardi dans ses fonctions, a promis de privilégier « l’anticipation et la prospection » à la tête de cette institution, en vue d’en faire un “lieu de réceptacle et d’élaboration d’idées novatrices” aptes à éclairer l’action des décideurs publics.

Abdoulaye Diallo, inspecteur des impôts et domaines et plusieurs fois ministre depuis 2012, occupait le poste de directeur de cabinet du président de la République avant d’être porté à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 24 avril dernier.

Il remplace l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui a démissionné de la présidence du Conseil économique, social et environnemental, en même temps que ses deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittaient le gouvernement.

Le nouveau président du CESE a été installé, mardi, dans ses nouvelles fonctions par le deuxième vice-président du CESE, Mody Guiro, en présence du ministre en charge des relations avec les Institutions, Samba Sy.

“Vous pouvez deviner l’honneur qui m’envahit en revenant dans cette auguste institution dont j’ai été le secrétaire général de 2004 à 2007 à une époque où elle s’appelait Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) », a d’abord relevé Abdoulaye Daouda Diallo, lors de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions.

Il dit considérer le Conseil économique social et environnemental comme un lieu »d’élaboration et de réceptacle d’idées novatrices ». Aussi invite-t-il ses conseils à faire preuve »d’anticipation et de prospection pour permettre à l’institution de mieux jouer son rôle de veille et d’alerte », afin que cette institution puisse se hisser « à la hauteur des attentes des populations ».

»Il nous faut sortir de la quotidienneté pour privilégier la prise d’initiatives et de propositions concrètes qui doivent être notre crédo », a suggéré Abdoulaye Daouda Diallo, appelant les conseillers à mettre à profit des »partenariats avec des centres de recherches et des institutions sœurs dans le monde ».

Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le contexte économique, politique et environnemental actuel « appelle à cette prise de conscience ».

Il a insisté sur les questions climatiques et la dégradation des sols, non sans évoquer la nécessité de réfléchir sur une »adaptation du cadre juridique » face à l’émergence de nouveaux métiers.

« La tâche est ardue et immense, mais largement à notre portée », a-t-il dit.

Le président du Conseil économique, social et environnemental s’est toutefois félicité de la »diversité » caractérisant le CESE dont les membres sont issus de milieux socioprofessionnels différents.

Abdoulaye Daouda Diallo a aussi félicité son prédécesseur Idrissa Seck pour »le travail abattu à la tête du CESE ».

Venu représenter le gouvernement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy a salué « les qualités personnelles et professionnelles » du nouveau président du CESE, présentant Abdoulaye Daouda Diallo comme un « modèle achevé du commis de l’Etat ».

Il s’est dit convaincu que sa »touche personnelle va apporter du relief » au Conseil économique, social et environnemental.

APSCESE : Abdoulaye Daouda Diallo fixe son cap

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