Le 15e sommet des pays membres des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se tient ce mardi au moment où nous mettions sous presse.Le Président Sud africain a rappelé les objectifs de la diplomatie de son pays relativement à ce sommet des Brics.
Cyril Ramaphosa rappelle que la politique étrangère de l’Afrique du Sud vise à « améliorer le bien-être, la sécurité et la prospérité » de ses citoyens, et « la réalisation d’une Afrique et d’un monde meilleurs ».
Les principaux piliers de cette politique « comprennent la promotion des droits de l’homme, de la paix et de la stabilité et le renforcement des liens commerciaux et d’investissement avec d’autres pays », parlant de « principes qui guident notre participation aux BRICS ».
« Ensemble, les membres des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – représentent un quart de l’économie mondiale, ils représentent un cinquième du commerce mondial et abritent plus de 40 % de la population mondiale », a-t-il relevé.
Selon lui, « l’Afrique du Sud a toujours défendu les intérêts de l’Afrique au sein des BRICS ».
« Nous voulons établir un partenariat entre les BRICS et l’Afrique afin que notre continent puisse avoir des opportunités d’augmentation du commerce, des investissements et du développement des infrastructures », a-t-il dit.
A cela s’ajoutent de « grandes opportunités pour les autres pays BRICS de « participer à la zone de libre-échange continentale africaine (…) ».
Cyril Ramaphosa a signalé que le 15e Sommet des BRICS discutera d’un certain nombre de questions importantes, notamment celle relative à « l’élargissement possible de l’adhésion des BRICS ».
Selon lui, « ce Sommet des Brics est particulièrement important, car il se tient alors que le monde est confronté à des défis fondamentaux qui ne manqueront pas de déterminer le cours des événements internationaux pour les années à venir ».
Le monde est devenu « de plus en plus complexe et fracturé » car polarisé en camps concurrents, selon le président Sud-africain, qui a ajouté que l’Afrique du Sud « continue de plaider en faveur d’un système mondial de gouvernance, de commerce, de finance et d’investissement ouvert et fondé sur des règles ».