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Vers l’internationalisation du dossier Adji Sarr. Il est vrai que sur le plan politique, l’affaire Sonko-Adji Sarr est déjà dans l’International. Cette fois-ci, elle pourra prendre d’autres proportions, mais judiciaires. Etant entendu qu’il est de notoriété publique que le dossier stagne.
L’AS ne croyait pas si bien dire en posant la question : «Pourquoi Sitor et pas Sonko ?». D’après des sources dignes de foi, le camp de Adji Sarr envisage d’aller porter plainte contre Sonko à Bruxelles parce que, selon nos sources, ses proches pensent que le délai raisonnable pour rendre justice est largement dépassé.
Ayant ainsi constaté la défaillance, ils ont décidé de saisir Bruxelles qui a des compétences internationales pour un pays qui a ratifié la compétence universelle.
Pour la petite histoire, c’est cette même loi sur la compétence universelle qui avait poussé la Belgique à réclamer l’extradition de Hissein Habre étant donné que le Sénégal à l’époque ne voulait pas le juger et faisait du dilatoire.
Dans l’affaire Adji-Sonko, cela semble être la même chose. Si le Sénégal ne veut pas vider ledossier, la Belgique le fera à sa place.
Au sommet de l’Etat, d’après nos sources, il y a deux tendances : celle qui freine des quatre fers pour ne pas montrer au monde que le Sénégal a une justice qui a failli d’où le recours à la Belgique, et l’autre qui estime que la fille est dans son Droit et que leur adversaire politique n’a que ce qu’il mérite.
Qui plus est, des organisations féministes occidentales vont entrer dans la danse dans les jours à venir pour prêter main forte à Gabrielle Kane qui brille désormais sur le terrain social. Elles vont ainsi dénoncer le déni de justice et exiger qu’une plainte soit déposée à Bruxelles ou Paris.
Du côté de la magistrature, une source indique qu’en matière criminelle, le juge d’instruction a un délai de dix ans à partir de son dernier acte. Ainsi d’après lui, le juge Omar Makham Diallo a posé son dernier acte en entendant le capitaine Touré et qu’il poursuit son travail sans pression.
La même source évoque la souveraineté des Etats en matière pénale pour attester de l’inopportunité de cette mesure. En tout état de cause, nos sources croient savoir que la famille tient à la tenue de ce procès pour rendre justice à Adji Sarr.