0 2 minutes 2 ans

“Ndèye Khady Ndiaye a fait l’objet d’un interrogatoire la veille du procès et il est impossible du point de vue de la loi d’entamer les débats moins de trois jours après. Nous sommes des juristes et nous savons ce qui est juste ». Ce sont  les arguments brandis par le juge Hippolyte Ndeye pour justifier le renvoi du procès pour viols et menaces de mort contre Ousmane Sonko.

Me Moussa Sarr, un des avocats de la défense  qui s’est constitué pour Ndeye Khady Ndiaye, a pris la parole pour demander le renvoi dans un mois afin de prendre connaissance du dossier : « Nous avons un dossier de 471 pages avec des audios, des images, des vidéos. On ne peut pas prendre connaissance du dossier à huitaine. Notre client est poursuivi pour des faits extrêmement graves. Je vous demande le renvoi pour nous permettre la possibilité d’organiser notre défense. Il faut renvoyer à un mois voire 45 jours ».

Me El Hadji Diouf, avocat de Adji Sarr,  a pris la balle au bond  pour s’opposer  sans détours à cette demande qui lui semble relever du dilatoire dilatoire. « Même s’il y a de nouvelles constitutions ce n’est pas notre « thiebou dieun ». Il a été assisté depuis la première comparution. Les gens ont suffisamment de temps pour se préparer. Dans ce procès, il y a des gens qui ont pris la tangente. Ils ont peur de faire face à Adji. Mais nous, nous sommes prêts depuis 2 ans. On n’a pas besoin de 20 jours ou un mois pour se préparer », a-t-il tonné.

Le juge a finalement décidé de renvoyer l’affaire jusqu’au 23 mai.

Laisser un commentaire