La pandémie de covid a été le prétexte du thème de cette première édition sur les MTN. Selon Dr Barnabé Gning, directeur général de la santé publique, elle a fini de montrer l’importance de lutter contre les maladies non-transmissibles. «Ceci est pour nous une occasion de repenser notre approche en mettant le patient au cœur de toutes les interventions», a fait savoir ce dernier.
«Il y a un réel défi à relever à savoir celui de la communication sur ces MTN en général et la communication dans nos langues nationales en particulier », a reconnu Barnabé Gning. Il est donc important de miser sur la prévention pour limiter les conséquences. Les chiffres parlent d’eux-mêmes car 2/3 des personnes atteintes d’une maladie non-transmissible sont en âge de travailler. La prévention et le contrôle sont des gages de développement durable. Au Ministère, des stratégies ont été mises en place afin d’améliorer la qualité de vie des patients et la prévention. «Il faudra les mettre en œuvre dans un cadre dynamique et multisectoriel », souligne Barnabé Gning.
C’est dans cette dynamique qu’est née l’Alliance sénégalaise de lutte contre les MTN. Elle regroupe une quinzaine d’organisations de la société civile dont plusieurs associations de malades ainsi que des sociétés savantes. «La mission de l’alliance est d’unir et de renforcer la société civile pour stimuler un plaidoyer collaboratif», a fait savoir le professeur Issa Wone. Le président affirme que l’ambition est de fédérer les énergies pour que les MTN sortent du confinement où elles se trouvent. Les membres de l’alliance veulent donc plus miser sur le plaidoyer, la mobilisation et la communication.