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Bis repetita à l’Assemblée nationale ! Depuis 10 heures que la séance dédiée à la mise en place des commissions devait démarrer, les travaux sont bloqués. Par qui ? Ou par quoi ? Le député Thierno Alassane Sall pousse un coup de gueule et explique…

«Nous sommes là depuis 10 heures et il est 17heures.  Certains groupes ont encore des difficultés pour proposer leurs membres dans les commissions et surtout les présidents de commission.»

Les raisons d’un blocage

«Les premiers et deuxième jours, c’étaient des rixes et des batailles, non pas autour des principes, parce que finalement les gens ont voté conformément aux principes qu’ils avaient répudiés, mais pour des postes. Quand on s’est entendus sur les postes, les procédures et les motifs sur les procédures sont tombés.»
Dans l’incertitude.

Aujourd’hui, on est là jusqu’à 16 heures, et on ne sait pas jusqu’à quelle heure on sera là, pour des histoires de poste, si je comprends bien. Il n’y a aucune autre raison. Et le plus scandaleux, c’est qu’à 10 h, on aurait dû, au moins, ouvrir la séance. Et dire aux députés ce qui se passe (…)»

“Il n’y a aucune rupture, ce
qui 
se passe est pire d’ailleurs…”

«C’est mauvais signe pour le Sénégal. Les urgences sont importantes et nombreuses. L’opposition comme le pouvoir avaient tous dit qu’il y a les inondations, la vie chère, les jeunes qui attendent avec espoir, espérant que celle-ci sera l’Assemblée de rupture. Il n’y a aucune rupture, ce qui se passe est pire d’ailleurs que ce qui se faisait avant.»

Les présidents des groupes

«Vers 11 heures, j’ai eu l’occasion de rencontrer les trois présidents de Groupe et je leur ai dit : ‘‘Vous avez la responsabilité de faire en sorte que nous ne soyons pas dans le ridicule, et que nous puissions aller très vite, manifestement les choses bloquent dans vos groupes respectifs’’.»